Légion Royale

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La Légion Royale est la force armée du Royaume Central et l’héritière de la Légion Impériale. Le Royaume central entretenait une grande armée régulière et permanente à son époque impériale. Avec les divisions entre nobles et la chute de l’Empire Central, la légion a cependant perdu de sa splendeur et a lentement cessé d’exister, les différents régiments se mettant au service des différents nobles lors des guerres internes. Lentement, la légion a décliné.

Aujourd'hui, la Légion Royale est un rassemblement occasionnel de régiments disparates fidèles à des haut-fonctionnaires de l'Ordonnance et à divers nobles. Ces régiments ont lentement perdu la discipline et la logistique impeccable qui faisait leur force et se sont adaptés aux besoins des nobles devant lesquels ils répondent.

En d’autres termes, la Légion n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle n’est plus la grande armée d’antan mais bien une immense réserve de mercenaires pour les nobles et les haut-fonctionnaires du Royaume. La Légion est décadente et beaucoup le savent. Cependant, en parler est un sujet tabou et évoquer l’assujettissement d’un régiment à un noble reste très mal vu. Le mot d’ordre général informel est de préserver les apparences.

La Légion Royale n'inclut pas la Flotte Royale qui demeure séparée d'elle. Il existe d'ailleurs une forte rivalité entre marins et légionnaires.

État actuel de la Légion

Le roi et sa Légion

Le roi reste le commandant suprême de la Légion. Cependant, la conquête militaire ayant été mise au second plan au profit des intrigues politiques de palais, ce dernier se désintéresse complètement de son armée.

Considérer le Palais Royal comme le quartier général de la Légion ne revêt plus le même sens que sous l’Empire, ce dernier ne servant plus à l’organisation des manœuvres militaires. De plus, la Légion ne bénéficie d’aucun état-major formel, le roi préférant consulter ses proches à des militaires durant les très rares fois où celui-ci s’intéresse à elle, c’est à dire lors de campagnes militaires exceptionnelles ou pour mettre fin à des conflits ayant tourné en guerres privées.

Sans état-major central, ni réel quartier général, la Légion est devenue une gigantesque armée de mercenaires répartie en plusieurs régiments stationnés dans tout le Royaume Central. Si le Roi du Royaume Central parvient à garder une influence quasi-totale sur le Sublime Régiment, les autres sont un champ de bataille d’influence entre l’Ordonnance et les nobles.
Un complexe jeu d’alliances et d’allégeances dont les principales armes restent la corruption, les pressions, le trafic d’influence, la connivence, les faveurs et les avantages.

Le pouvoir de l’ordonnance et des nobles

Les hauts fonctionnaires de l’Ordonnance ont fait de la Légion leur jouet. En tant que secrétaires du Royaume, ces derniers ont le pouvoir de baisser ou augmenter le budget attribué à chaque régiment et par définition, leur organisation et leurs dépenses. Ce sont des bureaucrates bien installés depuis de nombreuses années au sein de l’Ordonnance qui sont les plus enclins à effectuer ces pressions administratives qui permettent d’influencer largement sur les carrières militaires des légionnaires.

La noblesse n’a en théorie pas le droit de faire appel aux services de légionnaires ou de régiments et de donner des ordres à la Légion. La seule exception à cette règle survient lorsque le roi confie le commandement d’un régiment à un noble de manière ponctuelle. Avec les conflits d’intérêts grandissants entre les nobles entre eux et les hauts fonctionnaires, obtenir l’autorité sur les régiments est devenu un enjeu capital pour étendre son influence sur les différentes régions du Royaume. Comme on peut s’en douter, ce jeu d’alliance repose sur des intrigues politiques complexes dignes du Royaume Central. On assiste souvent à des alliances entre un haut fonctionnaire et un noble qui permettront ainsi de jouer sur les deux tableaux.

Si l’Ordonnance se base sur son pouvoir administratif, les nobles utilisent leur influence pour faire miroiter monts et merveilles aux légionnaires. Les chefs de régiment utilisent ces amitiés pour leur intérêt personnel mais s’il ne sont pas assez fidèles, ils risquent gros. On assiste ainsi régulièrement à des règlements de comptes entre légionnaires au sein du même régiment.

Organisation et hiérarchie

Les régiments et les garnisons

La Légion Royale se base sur des régiments avec des effectifs pouvant varier de 1000 à 2000 hommes et femmes répartis en garnisons. Celles-ci vivent en petites communautés et gardent un esprit familial. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des familles de sang vivre dans la Légion.
La noblesse est extrêmement rare dans l’armée, cette dernière ne représentant pas un glorieux avenir pour les nobles Capitalins. Les Nobles provinciaux seront plus enclins à la rejoindre.
Un régiment doit être capable d’être auto suffisant en temps de guerre. Dans cet optique, les forts de garnison ne rassemblent pas uniquement des soldats, mais également toute une main d’œuvre pour entretenir la Légion (cuisiniers, forgerons…). Les régiments sont dirigés par un état-major et jamais par un dirigeant seul.

Les régiments sont disséminées sur tout le Royaume Central et divisés en garnisons, chacune assignée à un fort de garnison. Certaines régions stratégiques sont donc logiquement beaucoup plus dotées en forts que d’autres, réputées plus tranquilles.
Il y a bien sûr des tensions entre les régiments, que cela soit pour des raisons géographiques ou en fonction des allégeances de chacun. La plupart du temps, chaque garnison reste dans son fort respectif et agit seulement dans son périmètre d’action.
Mais avec la corruption et les intérêts personnels des nobles et fonctionnaires, les légionnaires peuvent être amenés à se battre en sous-main contre d’autres légionnaires, ou effectuer diverses autres activités plus ou moins licites.


Présence de la Légion dans le Royaume central et répartition approximative :


- La Capitale abrite ce que la populace appelle le Sublime Régiment. Ce nom désigne en réalité les soldats de la Légion stationnés au palais royal, bien que ces derniers ne forment pas un régiment au sens propre du terme, qu'il n'est pas comparable à ceux des provinces du Royaume.
Le roi garde une influence énorme sur ce dernier et l’entretien grassement pour éviter toute velléité de coup d’État que pourrait tenter un noble Capitalin.


- L'Albunae étant une région relativement calme, les légionnaires présents sur place sont ceux en fin de carrière qui veulent continuer à profiter de leurs soldes sans être mêlés aux intrigues de l’Ordonnance et des nobles.
Toute l’attention de ces derniers étant portée sur la Capitale, les garnisons d’Albunae restent relativement passives et ne sont sollicitées que pour des parades militaires ou célébrations dans la Capitale.


- L’Aon étant traditionnellement un lieu largement contrôlé par les nobles, ces derniers se livrent une guerre d’influence sans partage dans laquelle l’Ordonnance est absente. Les familles de Larrelier, Loghéans, Saillonne et Pontanelle exercent tout le pouvoir dont ils sont capables sur les différents régiments répartis sur tout le territoire aonais.
Il arrive donc régulièrement de voir des escarmouches et des petites expéditions punitives entre les différents régiments, faisant office de menace plus que de véritable conflits armés. Ajoutons à cela une forte rivalité avec la flotte royale, dont l’essentiel des forces sont stationnées sur la côte aonaise.


-Le Canatan bénéficie d’un statut un peu particulier puisque les brigades Canatanaises représentent l’essentiel de la force armée de la région. Peu nombreuses mais bien entraînées, la loyauté dont elles font preuve à la couronne fait que la Légion n’est que très peu présente dans la zone.


- Sûrement la région la plus importante aux yeux de la Légion Royale. Sa frontière commune avec Le Nord fait des Marches la zone stratégique mobilisant le plus d’hommes dans tout le royaume. La forteresse de Julyan représente le point névralgique dans cette ligne de défense face au Nord, elle-même parsemée de forts de garnison.
La vie est rude dans les forts et ces derniers se composent surtout des légionnaires les plus jeunes et les plus résistants. En plus des basses températures et de leur mode de vie spartiate, les légionnaires doivent faire face à la menace nordique tout en prêtant attention aux allégeances sans cesse changeantes de la noblesse.
En effet, Les Marches représentent un intérêt tout particulier pour la noblesse. Chaque victoire, aussi infime soit elle, sur des troupes nordiques permet au noble contrôlant la garnison de gagner en visibilité à la cour.
En résulte une très forte rivalité entre les différents régiments qui se traduit de manière beaucoup plus concrète que dans le reste du royaume. Les légionnaires qui cherchent la gloire se retrouvent souvent dans les garnisons des Marches.


Sans doute la région la plus violente avec les Marches. À cause des perpétuels conflits ouverts entre les nobles Romentins et l’influence du voisin Hura, la Légion est devenue une composante importante dans cette guerre larvée.
Ici, les conflits entre garnisons se font ouvertement et, à l’instar de la noblesse Romentine, se basent sur des traîtrises, des assassinats et des vengeances plus ou moins camouflées.
L’Ordonnance ne se mêle que très peu aux jeux d’influence de cette région, complètement instable et donc peu intéressante pour eux. Seuls les nobles ayant des intérêts sur place ou ceux alliés à Huratelon s’intéressent à ce capharnaüm.


Les régiments présents en Galdyr font surtout office de gardiens de territoires. En effet, avec l’opposition des riches propriétaires terriens et les hauts fonctionnaires de l’Ordonnance, chacun utilise la Légion pour affirmer sa possession sur un territoire et par la même occasion les protéger des pillards et autres criminels qui prolifèrent dans la région.
En Galdyr, plus que tout ailleurs dans le royaume, les allégeances changent très rapidement, la Légion ayant été réduite à un stade de mercenariat des plus basiques où le plus offrant s’assure les services d’un régiment ou d’une garnison.
Si les hauts gradés font particulièrement attention à leur poste, les légionnaires se contentent de vendre leurs services aux plus offrants.


Si l’Aon est le terrain de jeu des nobles, celui des fonctionnaires de l’Ordonnance est incontestablement la Dione. Son but constant étant de contrer l’influence Carogianne et les familles caminarides, l’Ordonnance s’offre régulièrement les services de la Légion royale pour mettre des bâtons dans les roues des caravanes marchandes de la région.
Péages et raids sont les principales armes de l’Ordonnance et les compensations financières offertes par les caroggians s’avèrent tellement juteuses que les hauts fonctionnaires se livrent une guerre sans pitié entre eux pour avoir le contrôle des régiments et garnisons de la région.


Depuis la Campagne de Medeva, les régiments présents dans la région ont pour rôle de continuer de maintenir la pression sur la frontière entre les deux nations.
Cependant, le risque de déclencher un nouveau conflit fait que les nobles et l’Ordonnance s’intéressent très peu aux forces en présence de la région pour ne pas risquer d’être celui qui déclenchera un nouveau conflit.

Organisation de la Légion Royale

La Légion Royale a hérité de l’organisation de la Légion Impériale. Les forts et camps de la Légion sont tous établis sur un modèle commun avec d’un côté, les infrastructures militaires et de l’autre le lieu de vie du fort.
La Légion recrute sans trop de difficultés et l’entrée peut s’y faire relativement jeune (douze ans environ). Des familles entières se retrouvent ainsi enrôlées dans la Légion, que ça soit pour devenir cuisinier ou soldat.
Si l’entraînement militaire de la Légion a fait ses preuves, peu de légionnaires connaîtront un jour dans leur vie une bataille rangée. La Légion privilégie désormais les petites escarmouches et les opérations de petite envergure.
Les prouesses militaires ne sont rien seules. Pour espérer monter en grade, il faut que ces exploits soient parvenus à attirer l’attention d’un noble ou un haut-fonctionnaire.

La Légion se décompose donc en régiments, répartis dans tout le Royaume Central. Ces régiments, dont le nombre important d’hommes les composants ne peuvent être placés au même endroit, font que ces troupes sont réparties en garnisons dans des forts. Les soldats des forts de garnison sont eux-mêmes divisés en cohortes.


Composition de la Légion Royale :


Légion L'armée du Royaume Central dans sa globalité.
Régiment Les régiments portent leur numéro et leur lieu de mobilisation (exemple : 3ème régiment Romentin). Ils sont la base de la Légion Royale et sont réunis uniquement dans des situations exceptionnelles comme une célébration ou pour partir en guerre. Le reste du temps, ils sont répartis en garnisons.
Garnison Cœur de l’armée royale, les Garnisons représentent la force vive de la Légion Royale. C’est à partir de leurs forts que se lancent toutes les opérations militaires, de petite ou de grande envergure. Tout comme les régiments, l'appellation se base sur la localisation (exemple : 2ème Garnison du 1er Régiment des Marches).
Cohorte Les cohortes permettent d’assurer une meilleure communication entre état-major et soldats. Mais elles servent surtout à renforcer les liens entre les légionnaires (nb : rappelons que la Légion prône le sens de la famille). S’il existe une certaine rivalité entre les garnisons, on la retrouve aussi dans cette plus petite division, pour des raisons souvent plus personnelles. Ce qui n’empêche pas les nobles et l’Ordonnance de s’intéresser à ces rivalités.
Troupe La troupe est la plus petite formation de la Légion. Avec la généralisation des petites opérations, il fallait que les soldats passent plus inaperçus qu’une cohorte. Une troupe représente aujourd’hui la forme la plus efficace et la plus utilisée dans la Légion. Les soldats d'une troupe se connaissent tous et tissent des liens de solidarité très forts qui peuvent être très durables.
Cavalerie Appelés les Cataphractaires au sein de la Légion, ils bénéficient d’un statut à part au sein d’une garnison.


Grades au sein de la Légion :


État-Major (Légats+questeurs+officiers de ravitaillement Les légats sont les dirigeants des régiments. Le système organisationnel de la Légion ne permettant aucunement qu’un seul homme puisse diriger un régiment, on compte un nombre correct de légats par régiments, répartis entre les différentes garnisons.

Ils sont secondés par un ou deux questeurs, chargés des finances et des soldes. On compte également des officiers de ravitaillements, chargés de l’entretien du fort et de ses besoins en nourriture et matériaux. Ils sont aussi ceux qui dirigent la population civile des forts.

Chef de garnison Les légats travaillent de pair avec les chefs de garnison dans les attributions de missions, les opérations stratégiques et l’organisation militaire. Les chefs de garnisons servent de pont entre les légats et les troupes, ces derniers étant plus proches des légionnaires que les légats.
Officier de Cohorte Les officiers de cohorte font souvent office de chef de famille pour les soldats sous leurs ordres. Ils travaillent en coordination avec les officiers de ravitaillement pour subvenir à tous les besoins de leur cohorte, tout en transmettant les ordres de missions à cette dernière.
Capitaine Le capitaine est l’homme chargé de diriger la troupe lors des missions et escarmouches. Si l’officier fait office de chef de famille, le capitaine représente le grand frère. Les capitaines sont souvent des proches de l’officier de cohorte.
Légionnaire Le soldat de base, le troufion.
Officier Cataphracte L’officier de cavalerie doit obéissance directement aux légats. Malgré le nom de son grade, il est au même niveau hiérarchique que le chef de garnison. Il a cependant moins de pouvoir décisionnel que ce dernier, la cavalerie étant moins sollicitée que l’infanterie dans l’organisation actuelle de la Légion.
Cataphractaire Cavalier de la Légion, ce dernier est un vestige de l’armée impériale. Son rôle a été mis en retrait dans les opérations quotidiennes de la Légion. Mais sa lourde armure en fait une force dissuasive et une escorte très efficace qui reste régulièrement sollicitée.



Interventions notables de la Légion

La Légion Impériale

  • Campagne de Galdyr (Dans le cadre de la guerre de Pacification)
  • Bataille de l’île d’Iona (An 50) (Dans le cadre de la guerre de Pacification)
  • Seconde bataille de l’île d’Iona (An 54) (Dans le cadre de la guerre de Pacification)
  • Invasion de Medeva (52 - 55) (Dans le cadre de la guerre de Pacification)
  • Débarquement de Lig Ocolide (An 56) (Fin de la guerre de Pacification)
  • Prise de Victoire (An 92)
  • Campagne de la Zaraga (190 - 193)
  • Grand Chaos (231 - 232)

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