Utilisateur:Eliadorina

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== Histoire ==


/!\ Âme sensible /!\

La neige... rouge... Une femme... macculée de sang...

Ses yeux ouverts et pourtant sans vie, me fixant jusque dans la mort. La neige est si froid tout comme son corps que j'essais de secouer. Une ombre se tient au-dessus de ce massacre et me regarde un sourire sadique aux coins des lèvres. Derrière moi le feu, mon village natal est en flamme les corps des villageois calcinés... une fillette et un petit garçon brulant quelques metres derrière moi et cette femme... que j'essais de secouer que le souffle de la vie a abandonné après avoir perdu ce fluide si vital qui nous maintient tous en vie. L'ombre s'approche floutée par des larmes il lève le bras... et l'abat sur moi.



" Mademoiselle vous-allez bien ? "

" Hum ? "

" OH ELIA ! Il y a du boulot arrète de rever cette commande va à la table 3 !!! "

" Oh... euh oui ! Tout de suite. "

Toujours ce même rêve... mais c'est bien la première fois que je vois ça en étant éveillée... Je manque très certainement de sommeil. Finissons rapidement cette journée. Mais... Pourquoi toujours cette scène horrible? J'ai l'impression d'y être réellement...

Je finis rapidement mon service sans accroche en recoltant même un généreux pourboir. Une fois à la maison je ne peut m'empecher de repenser à cette scène que je ne cesse de voir dans mes rêves et aujourd'hui au boulot... bien éveillée. Je rêve de tranquilité... pas de torture mentale à longueur de temps que des images obsènes d'atrocités. Je ferrais peut-être mieux de partir en vacance quelques temps... Me dirigeant vers la salle de bain je déposais au passage mes vêtements retiré au préalable pour me glisser sous la douche. L'eau chaude ruisselant sur mon corps après une dur journée à la taverne. C'est vrai que le patron n'est pas tendre et que je suis limite payé à coup de lance pierre... Mais cela me permet de payer ce taudis et ces nombreuses réparations que je découvre de jour en jour... Et de toute façon, c'est le seul à avoir voulu de moi pour travailler dans cette ville. Soit disant que j'apporterais le malheur d'une malédiction si je m'installais ici... Le vieux Broc n'avait que faire de ces histoires il voulait simplement une serveuse pour faire tourner sa taverne et on a était content de se trouver tout les deux même si la gentillesse n'est pas son fort apparement. Je ne suis que depuis une semaine, et le regards des habitants se fait déjà de plus en plus dur... Je n'ai pourtant rien fait pour mériter leurs foudres ! Bon aller ma vieille, va te coucher demain est un autre jour et seul dieu sait de quoi il sera fait. Sortant de la douche je tournais la tete tout en m'essuyant vers la glasse. Une jeune femme de 24 ans les yeux comme deux emeraudes perçant son propre reflet. Sa chevelure flamboyante et sa peau d'ivoir... J'étais une jolie femme et pourtant personne d'autre que le vieux Brob ne souhaitait ma compagnie dans cette bourgade... Délaissant mon reflet je trainais les pieds jusque dans la chambre et tout en restant nue je me laissais tomber sur mon lit.

Quelques heures plus tard l'odeur de fumée et le fracas me sortis de ma transe. Encore ce rêve? Du feu, la peur encore palpable dans l'air, des hurlements...

" Retrouvez moi cette fille ! Qu'on en finisse une fois pour toute avec cette famille de sorciers ! "

On tambourine à une porte, mais ! C'est ma porte, je suis chez moi, ce n'est PAS un rêve ! Sautant sur mes pieds et dans un vêtement je regardais aussitôt par la fenêtre. Le village... en flamme ! Lui aussi, par ma faute ? Au loin je vois le vieux Broc se bagarrant avec quatre autres gars faisant moitié moins sa corpulence, il a beau être costaud... Il a besoin d'aide ! Cela tambourine une nouvelle fois plus fort sur la porte, au point que celle-ci ne résiste pas au choc et s'arrache littéralement. Prise par l'adrénaline je ne réfléchis plus très bien à ce que je fais et comme pour sauver ma vie d'un danger je saute de la fenêtre du première étage. Les jambes légèrement endolories je me met à courir vers le vieux Broc.

" Elle est là ! Elle court vers le centre du village rattrapez-là ! Tuez là ! "

Ils avaient atteint ma chambre et apparement en avait bien après moi. Arrivée à hauteur de la bagare, les quatres gars interpellés par ce que leur criait leur chef se retournèrent j'en profitais donc pour en assomé un d'un coup de poing bien placé dans le visage, Broc en attrape un sous chaque bras et assome le dernier d'un coup de boule avant d'écraser les deux hommes qu'il avait sous les bras l'un contre l'autre.

" Dégage de la gamine. Fiche le camp d'ici c'est toi qu'ils veulent alors si on peut au moins sauver quelqu'un fiche le camp d'ici. "

Le bec cloué je ne demandais pas mon reste, hochant la tête je fonçais m'enfonçais dans la forêt la plus proche.

Après plusieurs jours de course acharnée je ne tenais plus sur mes jambes, ma tête me tournais, mon corps tremblait et.... le noir.

Je ne sais combien de temps j'ai dormis... je ne sais pas où je suis. Un lit? Clignant difficilement des yeux je fis lentement le tours de la pièce de 2 mètres sur 2mètres avec une unique fenêtre... Sautant sur mes pieds je me hissais à la fenêtre et hurlais à plein poumons

" A L'AIDE !!!! "

La porte s'ouvrit un homme robuste entra me saisi par le poignée et me donna un coup derrière la nuque et ce fut de nouveau... le noir.

L'air humique, un batiment qui tangue... je me relève légèrement sur les coudes et la mer? une cage? un bateau !