Utilisateur:Fabhrus

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Informations RP
Nom
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Rang
Veuillez indiquer le rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
DaryushX
Pseudo
DaryushX


Âge IRL
27 ans












Caractéristiques

Description



D’un naturel taciturne, il est normalement assez peu bavard et a souvent des problèmes pour sociabiliser, comme si le secret des relations humaines lui échappait. Quand il ouvre la bouche, c'est souvent maladroitement.
Darsh est quelqu'un qui accorde une très grande importance à la confiance. C'est un homme d'honneur, il n'a qu'une parole et est incapable de faire le moindre mal volontaire ou de proférer le moindre mensonge sans rougir instantanément. Il a très peur des femmes et préfère les éviter (son enfance au monastère ne l'ayant pas habitué à leur présence, ajouté à cela les tabous de sa religion ...).
C'est un amoureux de la nature qui peut passer des heures à observer des oiseaux, caresser un chien, paresser dans un champ à regarder les nuages...

Physiquement, Darsh est un jeune homme d’une vingtaine de taille et carrure moyenne. Ni beau ni laid, un visage assez commun et qui pourrait venir d’un peu partout. Darsh est habitué à des températures extrêmement basse, en contrepartie il supporte très mal la chaleur.

Arrivé à Esperia, il a décidé de changer de nom et de prendre celui de son père adoptif, en son honneur : Fabhrus.

Talents


Darsh est un amoureux de la nature. Il aime les arbres et les oiseaux et les respectent autant voir plus que les hommes.
Darsh est un non violent par nature. Il manie très bien la hache... Mais seulement contre les arbres, et afin de subsister, jamais de coupe inutile. Il espère avoir un jour la chance de maîtriser l'art de l’ébénisterie.

Darsh est très croyant et maitrise assez ce qui concerne la religion.

Défauts

Darsh est un peu sauvage. Il peut parfois être très maladroit avec les gens et manquer de diplomatie, même si il ne veut pas à mal, cela lui crée souvent des problèmes.

Il n’est pas forcement un grand adepte de l’hygiène, trop habitué à un style de vie sauvage, il n’est pas repoussant de puanteur et fait quand même attention à lui, mais il peut porter les mêmes frusques plusieurs semaines de suite sans s’en soucier.

Histoire


resumé : Darsh est orphelin. Il a été abandonné à la porte d’un monastère Adaarion à un âge avoisinant les 3 ans. Ses traits ne permettent pas vraiment de définir de quel peuple il revient originellement… C’est probablement un métis, ce qui l’a poussé à aller à la Capitale quand il est parti à la recherche de ses origines, après 13 ans passés au monastère.
Il a été elevé par Fabhrus, un moine d’Arbitrio qui l’a très rapidement pris sous sa coupe et traité comme son propre fils.
L’année que Darsh a passé à la capitale n’a été que désillusions. Il n’a retrouvé aucunes trace de ses parents et a souffert de la misère et de la violence, ce qui l’a poussé à vouloir entreprendre un mode de vie isolé, loin des hommes et de leurs problèmes.
Il est donc reparti dans les montagnes et a vécu dans une forêt jouxtant un petit village isolé, pas très loin du monastère de son enfance. Durant 4 années, il a vivoté de son travail de bucheron, sans se soucier du reste du monde, puis le jour est venu ou il appris la mort de Fabhrus, ce qui a eveillé en lui beaucoup de questionnement.

Il a finalement décidé de se payer un billet pour Esperia afin de refaire sa vie dans une nouvelle civilisation. Il s’est fait roulé et a acheté son billet auprès de marins qui l’ont bien emmené à Esperia… mais en tant qu’esclave.



1 - L'orphelin

Fabhrus, les doigts engourdis par le froid, fouillait le coffre à la recherche d’une couverture supplémentaire, mais tout était trop petit pour lui.

« maudit… de.. gnn.. »

Le moine grommelait, la grande pièce du hall d’entrée était sombre vide et le froid ne s’en faisait que plus ressentir. Ces vieilles couvertures étaient destinées aux différents moines qui tournaient au poste de veilleur du hall d’entrée, pièce réputée la plus froide de l’édifice, mais aucun autre moine dans ce monastère n’avait la carrure de bison de Fabhrus.

Le moine claqua le couvercle du coffre, hargneux, ce qui attira un jeune novice qui passait par la. Leurs regards se croisèrent, le novice préféra détaler sans demander son reste, Fabhrus était légendaire dans le monastère pour son humeur exécrable, et aujourd’hui, c’était son tour de veille de l’entrée du monastère, comme à chaque début de mois, et cela avait tendance à le mettre de plus mauvaise humeur encore que d’habitude.

La nuit avança, aussi lentement que d’habitude, le vieux moine s’était endormi sur une chaise qui grinçait régulièrement sous son poids incroyable. Beaucoup de rumeurs farfelues se diffusaient, de manière cyclique, au sein des novices du monastère : « on dit que Fabhrus est l’homme le plus gros de tout le pays ! » « Il parait qu’il mange les novices qui ne font pas leurs prières correctement ! ». Le caractère glacial et l’ambiance tendue que créait la présence de Fabhrus dans une pièce n’améliorait pas la réputation de celui-ci, mais il s’en moquait. Il ne vivait pas pour les autres, il vivait pour son dieu et son monastère.

« BAM BAM BAM »

Le moine ouvrit les yeux après le premier coup, déjà assez conscient pour voir la porte en pin noir trembler sous les deux coups suivants.
Avant la fin du troisième coup, il avait terminé d’analyser la situation qui se présentait à lui : de toute évidence, il manquait au moins 2 heures avant que le soleil ne se lève, car la nuit était encore profonde et la chouette n’avait pas commencé son chant matinal. De plus, aux sons qui venaient de l’extérieur, le vent semblait souffler particulièrement fort, et surtout, il venait du nord, ce qui indiquait qu’il devait faire une température insupportable a l’extérieur de cette porte. Qui pouvait bien avoir osé gravir la montagne du monastère à une heure pareille et par ce froid ? Et surtout, pourquoi ? Etait-ce une attaque ? Une nouvelle importante ? Un moine perdu ?

Il se leva sans un bruit, ce qui était incroyable vu sa corpulence, tout les sens aux aguets et tonna de sa voix d’ours :
« Qui va la ? »

Pas de réponses. Puis… Au bout de quelques instants, comme un grattement en bas de la porte. Fabhrus s’approcha de la porte pour l’ouvrir, le pas décidé. Si Arbitrio avait mis un danger de l’autre coté de cette porte, c’était son destin, aucune raison d’avoir peur, il suffisait d’avoir la foi.

Le moine n’eut aucun effort à faire pour ouvrir la lourde porte, il retira a peine le loquet que le vent commença à pousser sur celle-ci … tout en retenant la porte, il passa la tête à l’extérieur pour voir qui s’y présentait.

« Par Arbitrio... ! »

Un enfant se tenait sur le pas, transi de froid, petit, à peine 3 ou 4 ans. De toute évidence, ce n’est pas lui qui avait frappé à la porte… Mais il était seul. Le moine attrapa l’enfant d’une seule main et le fit entrer dans le monastère



2 - Le rebelle

13 ans plus tard

« Pourquoi pourquoi pourquoi ! Toujours la même stupide question ! POURQUOI ! Mais quand vas-tu comprendre que ce n’est pas cela qui importe ! »

Darsh, ouvrit la bouche pour répondre, mais fut coupé par le regard noir de Fabhrus, qui lui intimait de ne surtout pas répondre un nouveau « pourquoi ? » il baissa la tête, contrarié.

« Mais Fabhrus… Ca ne me correspond pas … Ce n’est pas ce que j’ai envie de faire et tu le sais très bien ! »

Fabhrus s’agitait, levait les bras au ciel, ouvrait des yeux grand de stupeur, ne comprenant pas comment de telles décisions pouvaient être remises en question par le jeune homme.

« Tu as été élevé dans ce monastère, selon la foi d’Arbitrio, il est hors de question que tu fasses quelque chose d’aussi insensé ! C’est ainsi et ce ne sera pas autrement ! »

Apres un court silence, Darsh releva la tête et fixa le vieil ours droit dans les yeux, l’air soudain décidé, convaincu.

« Fabhrus … Personne ne m’a jamais demandé mon avis … Je sais que c’est le cas de beaucoup d’autres novices, mais mes parents ne m’ont pas envoyés ici et tu le sais bien. J’ai été abandonné ! Je n’ai pas de parents ! POURQUOI devraient-ils décider de ce que je dois faire de ma vie alors qu’ils m’ont abandonnés ! POURQUOI !? »

Darsh avait haussé le ton, pour la première fois devant Fabhrus. Les yeux du vieil homme, encore vivaces il y a un instant se fermèrent, toute énergie sembla quitter son corps, en un instant, le moine sembla faire son âge alors qu’il avait toujours paru si fort et vivant malgré le poids des ans. Il avait compris. Il venait de comprendre qu’il perdait celui qu’il avait considéré comme son fils, depuis cette terrible nuit, la plus froide depuis bien longtemps, une nuit que beaucoup considéraient comme un maléfice au vu des pertes humaines et animales liées à celle-ci … Fabhrus avait toujours pensé à cette nuit comme la plus belle de sa vie. Celle ou ce petit garçon incroyable était entré dans sa vie.

« Darsh … »

« Tu ne peux pas me retenir Fabhrus… Je t’aime comme … Je suppose que je t’aime comme on aime son père… Je ne sais pas … Je t’admire Fabhrus, tu m’as appris à lire, à écrire, à prier, à partager, à vivre avec les autres, à respecter les hommes et la nature … tu m’as appris tout ce qu’un moine doit savoir et plus encore … Mais maintenant j’ai besoin d’autre chose. Je veux vivre ! Je veux être libre ! Je veux découvrir le monde ! »

Le vieil ours ferma de nouveau les yeux devant ses paroles dures. Une larme coula de son œil droit, se perdant rapidement dans sa barbe épaisse. Il n’avait jamais considéré Arbitrio et le monastère comme une prison, mais il savait pertinemment et ce depuis longtemps que c’est ainsi que le vivait Darsh.

« Il n’y a donc rien qui puisse te retenir … »

Fabhrus gardait la tête basse, sa voix était faible, son ton sans vie, sa détresse infinie.

« Non. Rien ne me fera changer d’avis. Je pars demain. »

Darsh quitta la pièce d’un pas décidé, abandonnant le vieil homme sur sa chaise.



3 - le lâche

5 ans plus tard

Darsh avançait silencieusement, attentifs aux sons de la forêt. Hier encore, a cet endroit, il avait eu l’occasion de croiser un renardeau, peut être que cette nuit de nouveau, si il prêtait l’oreille et se faisait aussi discret, il pourrait le recroiser et avoir le plaisir de l’observer. Fabhrus était mort, l’hiver dernier. Darsh avait appris la nouvelle au détour d’une conversation, à la taverne du village.

Un bruit, pas très loin. Le jeune homme se baissa, ouvrit les yeux un peu plus grand et posa sa hache sur le sol pour qu’elle ne le dérange pas. Il observait la forêt… Le vent qui déplaçait doucement les arbustes, les rapaces nocturnes qui chantaient un peu plus loin… Et la… Oui, le même qu’hier, à coup sur ! Le renardeau !

Il préférait travailler au petit matin, il se levait quelques heures avant le soleil, s’engageait dans la forêt à la fraiche, sans provisions, juste avec sa hache et son sourire, même si personne n’était la pour partager sa bonne humeur.

Apres avoir quitté le monastère, Darsh avait tenté de retrouver ses parents… En vain. Il s’était rapidement rendu compte que c’était une quête vaine et insolvable. Il était donc reparti de la capitale, dégouté par ce mode de vie, si loin de Dieu et des valeurs que Fabhrus lui avait inculqué, pour se trouver un petit boulot de bucheron en forêt, dans les montagnes.

Le petit mammifère flairait les alentours, il semblait se rendre compte que quelque chose d’anormal se passait… Mais Darsh était beaucoup trop discret pour être vu, tapi dans les fourrés, son odeur ne pouvant le trahir, étant donné le peu de bains qu’il prenait. A quoi bon ? Il ne croisait jamais âme qui vive, dans ces bois. Son seul bain, il le prenait une fois par semaine quand il descendait au village vendre quelques stères de bois.

Ces temps ci, l’humeur du bucheron n’était pas au mieux… Il priait beaucoup, tentant de trouver des réponses à l’aide d’Arbitrio… Mais les réponses ne venaient jamais, ou alors les questions se faisaient flous … N’avait il pas été injuste de sa part d’abandonner Fabhrus, qu’il l’avait recueilli puis élevé comme s’il était son propre fils ? N’avait il pas été égoïste ?

Le jour commençait à se lever à présent. Une corneille atterri bruyamment sur un frêne, à quelques mètres, ce qui eu pour effet de faire sursauter puis fuir le petit renard. Darsh ria silencieusement, amusé par l’innocence du petit animal. Puis il se releva et se remit en marche. Etait-ce la bonne décision, de vivre ici ? Seul ? Et pourquoi ce désir de solitude ? Tant de questions qui ne trouvaient jamais de réponses, ou du moins, pas de réponses satisfaisantes… Certes, il aimait la nature, il aimait l’odeur des bois au petit matin, l’ambiance changeante selon la journée, les animaux, les oiseaux particulièrement. Il pouvait rester des heures à observer les oiseaux.

Mais tout de même… Des fois il se disait que ce n’était pas une vie pour un homme dans la force de l’âge… Il aurait du trouver une femme et monter les murs de sa maison … Au lieu de cela il errait dans les bois, hache à la main, dormait dans une cabane de fortune. Aucune ambition en l’habitait.

Peut etre que le vieux moine ne serai pas mort, si il était resté ? Il aurait pu s’occuper de lui, l’aider dans sa maladie, l’accompagner au moins dans ses derniers instants … Mais non, il avait préféré fuir, « vivre sa vie ».

Un nouveau départ, voilà ce qu’il lui fallait … Une nouvelle vie. Darsh ramassa sa hache, le renard était parti depuis vingt minutes… Mais ses pensées l’avaient remplacé. Esperia… Oui, pourquoi pas. Un nouveau départ. Une nouvelle vie et de nouvelles raisons de vivre, voilà ce qu’il lui fallait. Aujourd’hui même, il commencerait à travailler deux fois plus et à économiser le moindre sou. Il y arriverait.

Pour Fabhrus, et pour lui-même, il allait donner un sens à sa vie.