Utilisateur:Pèire
Pèire est un homme ayant près de la quarantaine. Sa silhouette colossale est dessinée par le travail de la terre, laissant une apparence alourdie et musculeuse. Cette dernière, malgré sa profession, tient une posture qui s’avère encore bien droite.
De son haut mètre quatre vingt quatre trône une chevelure raide mal soignée, grasse et poisseuse, auborne, coiffée vers l’avant; sous laquelle réside des yeux perçant d’un émeraude éclatant, surplombés d’épais sourcils aux poils éparses.
Son visage carré, tiré par des rides subtiles, et luisant de par la transpiration qui en émane, est habillé d’une barbe bourrue qui n’est nullement entretenue, cachant légèrement ses épaisses et larges lèvres rosées. Enfin sa peau paraît être d’un blanc rose, laissant régulièrement des marques rouge sur ses pommettes.
Ses membres et son torse, sur lequel se dessinent trois larges cicatrices, laissent paraître un revêtement cuivré foncé. Ses mains sont rugueuses, témoins d’un passé d’efforts manuels quotidiens, et les ongles qui dotent le bout de ses doigts semblent régulièrement rongés. Plus en détail, Pèire est de loin l’homme le plus propre de l’Ancien Monde, en effet ce dernier laisse une hygiène très à désirer, souvent accompagné d’une odeur de foin, de transpiration, et d’urine qui plus est. Sous une longue tunique brune et sordide, à la ceinture en lin jauni pour maintenir la taille, se traduit une lourde démarche assurée.
Sa voix profonde et rocailleuse laisse un langage familier s'exprimer, parsemé de nombreux mots coupés sans accent particulier hormis celui du pauvre paysan, dont le vocabulaire est fortement restreint.
Pèire est une brute née, favorisant souvent l’excès de force, les embrassades se transformant en broiement d’os et les bagarres de rues et de tavernes en divertissement apprécié du géant qui participe volontiers, même sans récompense. Malgré sa fougue, il sait se montrer doux et sociable avec les personnes qui lui sont proches, mais avant tout le reste, les animaux de la ferme. Toute sa jeunesse se décèle de combats de force entre amis d’enfance et de travail laborieux à la ferme familiale.
Sa piètre condition de naissance ne lui ont pas permis d’apprendre à lire, à écrire, ou à compter correctement. Le bougre peut dénombrer jusqu’à vingt seulement mais peut sauter parfois des nombres. Habitant également loin des rivages des mers et des océans, il est incapable de nager et a d’ailleurs le fameux mal de mer, le rendant aussi ivre qu’un soûlard et pâle comme un moticule de sel.
Sa naïveté flagrante est régulièrement le bénéfice des rumeurs et des manipulateurs, le menant souvent aux erreurs et à trop faire confiance, débouchant sur des problèmes récurrents. En dépit du profit d’autrui, il ne se montre pas rancunier quand bien même il saura se montrer colérique sur l'instant immédiat, jugeant qu’Arbitrio les punira le moment venu.
