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Version du 9 juillet 2012 à 14:57


     Thémis
Informations RP
Nom
Année de naissance
Rang
Veuillez indiquer le rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
SpeedSpawn
Pseudo
Thémis


Âge IRL
16 ans



Informations Diverses
"Le Code est mon guide"










Caractéristiques

Description

Thémis était un chevalier d'Huratelon, il a depuis toujours dédié sa vie au Code et à son ordre. Même s'il n'a en aucun cas décidé de son destin, il est persuadé de la justesse de celui-ci. A présent arrivé à Esperia, il est persuadé d'avoir toujours le même statut et que ce n'est qu'une question de temps pour l'officialiser : la durée où il serait considéré comme un esclave n'étant qu'un test du Code par rapport à sa fidélité et sa volonté. Son départ vers Esperia s'est produit à la mort de son seigneur, Darion Frost qu'il a continué à servir même après le dit décès. Celui qui saura s'accorder la protection de Thémis peut s'assurer d'une dévotion sans borne...

Talents

La formation de Thémis lui a permis d'apprendre à lire et à écrire mais aussi à manier les armes parfaitement. Il accorde une confiance et une dévotion sans limite à ceux auxquels il jure fidélité. Sa connaissance du Code lui confère une attitude juste et amicale.

Défauts

Mais l'homme est assez susceptible, ne supportant pas qu'on lui rappelle son statut d'esclave, il peut complètement devenir fou sous l’appellation de "chevalier déchu". Thémis est aussi parfois qualifié d'un peu naïf, à force de n'avoir dévoué sa vie qu'au code, ses connaissances extérieures sont très maigres. Il est peut-être un peu trop confiant et est certain que ses faits et gestes sont sans défaut. Il affirme même ne pas connaître le regret.

Histoire

Avant Esperia

Thémis est né pour une seule cause : devenir chevalier. Et ses parents décidèrent de ce destin sans qu’il ait mot à dire. Dès son plus jeune âge, il intégra les notions du Code après avoir appris à lire et à écrire. Très vite il entra en formation et, peut-être à défaut, il se mit à ne suivre qu'uniquement les directives du Code. Sa dévotion sans bornes envers celui-ci effrayait même son maître d’armes, il ne vivait qu’en suivant le texte, y accordant la plus grande importance et n'écoutant que ses conseils sans jamais prendre de décisions. Tout ce qui en était extérieur n’avait pas d’importance à ses yeux.

Un jour alors qu’il méditait comme après chaque fin de journée, ses camarades vinrent lui parler. Moins suivants des règles, mais assez pour accorder de l’importance aux attitudes des autres et ayant la volonté d'aider, ceux-ci tentèrent de le convaincre qu’il fallait trouver d’autres centres d’intérêt et qu’il ne pourra pas suivre le Code toute sa vie sans faire de choix. C’était une des première fois où un contact avec ses camarades s’était établis, le Code affirmait qu’il fallait prendre de l’importance aux avis des autres et apporter un jugement à leurs attitudes pour y déceler les loyaux et les traitres, alors il les écouta. Bien sûr il restait tellement borné qu'il n'avait même pas réfléchis à leur remarque. Mais au moins cela lui apprit quelque chose : les relations avec autrui restaient importantes et il fallait y prêter attention. C’est comme ça qu’il prit goût à se socialiser, comme un jeu, il se lia d’amitié avec ses frères d’armes et finit par connaître parfaitement tous les membres de l’école. Mais malgré tout cela il apportait toujours sa plus grande attention au livre, à qui il accordait un sens indispensable à sa vie.

Arrivé au jour de la nomination, il remporta les épreuves sans jamais pouvoir être déconcentré. Il s’accordait une confiance telle qu’il en devenait inébranlable. Thémis était un adversaire redoutable mais ce n’est pas pour autant qu’il était le meilleur, il avait tendance à trop rester sur la défensive et n’attaquer qu’après les coups de l’adversaire, il n’insistait pas assez dans ses offensives et c’est ce qui lui apporta la défaite. Comme le Code l’indiquait, il loua les mérites du vainqueur et au lieu de se replier sur lui-même il prit compte de ses défauts pour se renforcer, sans relâche, il s’entraîna et corrigea ses erreurs afin de remporter la victoire à la prochaine sélection. La seconde année de passage il remporta haut-la-main le titre. Il jura fidélité à son seigneur et lui accorda tout son dévouement, il ne douta en rien du caractère juste et puissant de son nouveau maître, et suivait toujours, sans douter, sa seule et unique raison de vivre.

Au fil des années, Thémis devint un puissant atout et obéit aux ordres du seigneur sans jamais les remettre en cause. Sûrement le plus loyal, il montrait une vraie connaissance de l’honneur et avait toujours du respect pour son adversaire comme pour son allié. Il mettait en pratique tout ce qu’il avait appris. Malgré cela, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la méprise pour ses frères d’armes qui trahissaient l'ordre ou qui tombaient au combat, pour lui les chevaliers ne pouvaient se permettre la faiblesse et il ne montrait pas le respect qui se doit pour ses camarades morts.

Un jour, il reçut un ordre de la plus haute importance du seigneur : « Va, apporte ce rapport à la Capitale à un certain DuCouré, il devrait être à la taverne du Singe d’Or. Montres-toi digne ». Cela semblait une mission de routine pour Thémis, il demanda alors une monture afin d’arriver le plus rapidement possible à la Capitale. On lui attela son cochon dans la journée et il put partir. Son fidèle destrier qu’il avait acquis après ses 2 ans de services loyaux se montrait digne de sa réputation. Il était assez rapide pour pouvoir semer les bandits qui de temps à autre tentaient de lui dérober son or. Arrivé aux portes de la ville, il ne trouva pas d’écurie. Il demanda alors aux gardes où il pourrait laisser son cochon. Mais la seule réponse qu’il eut fut des rires incessants. Ne comprenant pas leur réaction il finit par l’accrocher à un pieu.

Après avoir traversé quelques rues il arriva enfin à l’auberge du Singe d’Or et surprit une conversation entre deux nobles, pour cause : elle le concernait et il reconnut les premiers mots qu’il entendit, même s’il avait pris la discussion en cours de route :

- …son seigneur. Il m’a envoyé un de ses meilleurs chevaliers apparemment. J’attends le rapport et nous pourrons déterminer exactement s’il nous faudra ou pas changer le dirigeant actuel d’Huratelon. Celui-ci devient gênant mais si ces rapports sont corrects nous pourrons nous permettre de la garder, non ?
- Non nous ne pouvons pas assurer qu’il restera loyal à nos demandes, il faut l’éliminer.

Thémis comprit alors que les seigneurs d’Huratelon étaient désignés par les familles riches de la capitale, ce fut un choc. Le système tout entier était donc corrompu ? Tout était décidé dès le départ ? Le pouvoir n'appartiendrait donc qu'à ces nobles et à personne d'autre ? Ce qui était sûr c'est qu’il y allait avoir un changement. Il prit alors le sacré livre du Code et chercha que faire dans ce genre de situation. Pour la première fois, le texte ne lui apportait pas la réponse. Forcé de faire un choix, il décida qu'il était préférable de feindre de n’avoir jamais rien entendu à ce sujet. S’approchant du noble, il lui demanda s’il était DuCouré et après sa réponse positive il lui remit le rapport et repartit sans rien dire. Une fois en dehors de la ville, son cochon avait disparu. Avec incompréhension, il le chercha pendant quelques minutes, puis il repartit à pied. Cette fois la route fut bien plus longue et dangereuse : il dut s'arrêter à chaque embuscade de bandits et faillit perdre la vie plusieurs fois, ce voyage lui permit de remarquer la différence dans les combats entre le bon entraînement des chevaliers et de simples hors-la-lois munis d'armes, pourtant le nombre est toujours un désavantage dangereux.

Une fois revenu à Huratelon il apprit que son seigneur était mort et qu’il devait louer allégeance au nouveau maître de la ville. Forcé de repenser à la scène de la taverne, il se refusait à trahir son décédé maître et après avoir médité sur le code qui ne disait toujours rien sur la situation présente, il prit la décision de s’exiler.

Toujours penseur et ne sachant pas ce qu’il devait faire, Thémis finit par revenir à la capitale avec un autre cochon, cette fois dérobé à l’écurie. Il attendit à l’auberge du Singe d’Or le retour des deux nobles. S’ils étaient là il y a quelques jours, ils le seront sûrement aujourd’hui. Le tavernier finit par venir le voir à sa table et lui demanda ce qu’il voulait. Naïvement, il lui répondit qu’il voulait voir quelqu’un, le gros homme rit à pleine gorge et après s’être calmé lui dit : « Mais non je parle de boisson ! Que voulez-vous boire ? » Le chevalier lui répondit : « Je ne veux pas boire, le code ne conseille pas de céder à l'alcool » Le tavernier qui visiblement ne comprenait pas vraiment de quoi parlait Thémis lui affirma que s’il ne consommait pas il ne pouvait pas rester. « Servez-moi un verre alors, n'importe quoi, juste un verre », le tavernier revint avec une bière qu’il ne but pas. Après quelques heures d’attente il vit entrer le noble qui accompagnait DuCouré la dernière fois. Il se leva, dégaina son épée et d'un pas déterminé, transperça l’homme d’un coup bien placé. La surprise pouvait se lire sur son visage comme sur celui de tout l'entourage, Thémis retira son épée, et toujours stupéfait comme toute l'assistance, l'inconnu le regarda puis sa blessure... Et tomba.

Immédiatement, trois hommes bien armés le saisirent et le conduisirent jusqu’à la prison. Sur le chemin, le chevalier ne parla pas et se laissa faire comme si c’était ce qu’il souhaitait. Une fois dans sa cellule il resta assis sans manger les rations qu’on lui donnait pendant 2 jours. Ensuite il fut obligé de céder à la faim qui le rongeait. Jour après jour il restait assis dans sa cellule ou marchait d'un bout à l'autre des murs. Il n'avait pas de fenêtre et le peu de lumière qu'il pouvait apercevoir provenait d'un chandelier au bout du couloir. La seule chose qu'il avait encore était son si précieux livre qu'on lui avait laissé. Il se mit à le relire et à méditer, ne trouvant toujours pas de réponses à ses questions.

Quelques mois plus tard, les gardes lui ouvrirent et le saisirent fermement, avant que Thémis puisse poser la moindre question, on l'avait déjà assommé. Il se réveilla sur un banc enchaîné avec d’autres hommes qu’il n’avait jamais vu, il était sûrement dans un bateau. Quelqu’un rentra dans la salle et leur annonça qu’ils allaient tous être vendus en tant qu’esclaves à Esperia dans quelques jours et qu’il fallait s’y faire. L’inconnu se retourna, sortit et referma brusquement la porte derrière lui. Certains fondirent en larmes, d'autres baissèrent la tête tout simplement. Impossible de savoir ce qu’il l’attendait à présent, il n’avait jamais entendu parler d’Esperia et tout ce qu’il savait c’est qu’il était maintenant esclave. C’était mieux comme ça, il n’y avait plus de place pour lui dans l’Ancien monde, un rapide coup d’œil vers ses nouveaux camarades le fit comprendre qu’il y avait là des gens de toutes les origines et qu’il trouvera sûrement des hommes avec qui il pourra s'entendre. Il faut juste qu’il suive le code et la réussite s'offrira à lui.

Premier Jour

A cause de l'hiver, le lac d'Esperia avait gelé. L'arrivée en bateau fut impossible et les esclaves durent marcher pendant des heures. Thémis ne montra pas de signes de fatigue, mais il était épuisé. Une fois arrivé à la ville tant convoitée, personne n'eut le temps de se reposer que la vente commençait déjà. Thémis, ignorant des pratiques, préféra se mettre dans le fond et après avoir eu largement le temps de méditer et lire le Code, passa en dernier. Assez distrait, il fut le seul esclave à ne pas daigner répondre au vendeur, il mérita ainsi quelques coups de bâton mais au moins la foule le remarqua. Il fut d'abord vendu au gouverneur, puis à William, le maire de Rivelame, un quartier très proche du port. Il se lia d'amitié à un certain Fabhrus, ancien moine et bûcheron mais aussi à Lynni, une artiste talentueuse.