Être Capitaine

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Cet écrit a été rédigé par Thémis et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Ce livre a été publié par le Chevalier Thémis Lunargent le 19 novembre 512. Il semble intimement lié à des faits réels ayant eu lieu à Esperia peu avant la rédaction du récit, tel que la révolte menée par le Capitaine de la garde qui ne demeura en fonction que pendant une semaine : Edwins dit "Le Charcutier".

Préface

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Ce récit est fictif et ne relate absolument pas des faits réels. Il est complètement déplacé de penser que la garde d'Huratelon agit comme énoncé dans le texte. Ce conte n'a pour but que de faire comprendre une morale, et en aucun cas de construire une critique contre la garde.

Être Capitaine

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À Sike.

Nous sommes dans la capitale Hura, dans l'enceinte des remparts épais qui la protège des bandits, ou parfois plus officieusement d'empêcher la population de s'enfuir. Ces murailles sont tenues par La Garde d'Huratelon. Elle a pour but de faire régner l'ordre dans la grande cité d'Huratelon, servant la loi et leur seigneur. Les soldats là-bas ont un comportement bien différent des nôtres, mais toujours régis par la volonté de leur Capitaine et plus indirectement du dirigeant.

Leur Capitaine était un homme ayant des principes appréciés des nobles. Il s'agissait de son peu de vertu et d'honnêteté ; sa tangibilité à la corruption. L'homme cachait très bien son jeu. En général il faisait bien son travail, et l'ordre régnait dans toute la cité, par conséquent les nobles préféraient fermer les yeux et les témoins oubliaient tout d'un lancer de bourse.

Cet homme se nommait Idenwis, il était assez apprécié de la grande majorité de la population. Mais un de ses hommes le détestait vraiment. C'était un garde peu connu du peuple, car enrôlé depuis peu. Mais il avait des valeurs très nobles : même s'il était un peu influençable, l'argent n'avait aucun effet sur lui. Il se nommait Ithmès.

Quand le jour vint où le Capitaine fit l'erreur de s'opposer au seigneur d'Huratelon, Ithmès sut prendre l'occasion pour rallier les gardes contre le révolutionnaire. Idenwis n'eut plus que son Adjoint pour le soutenir, et il tomba dans une rébellion ridicule, poursuivi par la garde retournée contre lui. Mais le plus zélé d'entre eux, même quand il fut accordé au Capitaine déchu une seconde chance avant qu'il ne retombe dans la décadence, restait toujours et encore Ithmès. Il s'était juré de ne cesser de le pourchasser que le jour où sa tête roulerait sur la place publique. Il ne le faisait pas aux yeux de tous non-plus... Histoire de ne pas désobéir aux ordres en public. Le jour arriva où la tête tomba, et ce jour-là Ithmès était dans son droit, puisqu'Idenwis avait commis un autre crime et que par conséquent la grâce du seigneur ne tait plus. L'opinion public le concernant monta en flèche. Il devint Capitaine à son tour.

La tâche était loin d'être simple. Les lois étaient prévues pour une garde ayant très peu de pouvoir, n'usant de la violence qu'en cas extrême. Ils devaient supporter toutes les provocations, les viles insinuations et regards évocateurs de la population, leur manque de respect flagrant. Le pire restait les grands parleurs et les hommes ou familles à influence. Ceux-là bloquaient toutes les affaires en retournant la population contre la garde. Une recrue les rejoint peu après : Rycasel, venu des bas-fonds, un quartier où la loi ne s'appliquait que peu et où la violence était conseillée à cause du crime perpétuel dans cette zone. Lui et le Capitaine tentèrent de faire de la garde une "garde forte", respectée, par le force s'il le faut. Mais sans l'aval des lois le projet échoua, le seigneur n'admettant pas leur comportement à l'égard de la population, mais surtout à l'égard des nobles. Il fit renvoyer Rycasel.

Quelques semaines après, le seigneur d'Huratelon décéda, comme cela arrivait parfois à cause des complots très présents dans la cité, et Ithmès fit réintégrer Rycasel pour achever leur projet. Et sa longue descente commença, comprenant peu à peu les principes de son ancien seigneur. Ils étaient en train de provoquer l'effet contraire de ce qu'ils désiraient faire. En agissant par la violence au contraire l'irrespect de la population s'intensifiait. Il était déjà trop tard pour les Huras de la cité d'Huratelon, ayant déjà une mentalité qu'on ne pouvait plus changer. Ithmès comprit cela tardivement, mais il pu rattraper la faute au fur et à mesure. Malheureusement tout cela ne plaisait pas à Rycasel. Il commit quelques actes sans l'avis de son Capitaine, et surtout, surtout, trancha un noble sans en avoir l'ordre, imposant simplement son respect par la violence.

Heureusement l'affaire ne fit pas beaucoup de bruit. Mais il fallut se débarrasser du garde dérangeant. Ithmès s'était lié à lui d'amitié, ainsi il n'accepta pas de le renvoyer. Ce fut par ses décisions qu'il le poussa involontairement à démissionner. La réaction de Rycasel fut toute autre que prévue, il manqua de peu de tenter de blesser son Capitaine et quitta la garde accompagné de deux autres de ses hommes, traitant son ancien camarade de traitre. Ithmès eut du mal à en relever la garde. Mais pourtant, il sut raccommoder avec les lois et ré-augmenter ses effectifs. Il se jura de ne plus jamais modifier son comportement sans l'aval du gouvernement.

L'on appelle les zones non-régies par un gouvernement ou une autorité : "anarchie". Les lois sont justes et adaptées à des populations aux mentalités différentes selon les peuples. La garde n'a aucun droit sur leur remise en cause, et doit être convaincue de sa légitimité. De même, elle doit les appliquer à la lettre. Penser au bien de la population avant leur bien personnel. Ainsi la corruption est proscrite, ainsi le non-respect des règles est proscrit.