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Le Temple des Sept

Autrefois une construction antique trônant sur les sommets d’une colline à Krelm sous les ordres de la prêtresse des Sept, le Temple des Sept a été désincarné pour être partout, dans les mains de chaque thrall. Tous forment une pièce du puzzle qui garantit l’ordre religieux du culte des Sept sur le territoire de Maahvitt et participent à garder les fondements de leur foi solide, malgré toutes les péripéties venues au fil des âges.

Le Temple des Sept a su faire son chemin à travers les siècles, venant s’étendre dans les coins les plus perdus du Nord pour y conforter le pouvoir des Sept, puis en bâtissant de nouveaux temples pour gagner en contrôle et en prestige. Aujourd’hui, il n’est plus l’heure à douter de la bonne organisation du Temple sur ses fidèles et les différentes tribus influentes.

Mais malgré cela, les différentes marquantes entre les confréries et leurs doctrines s’inscrivent dans la longévité, donnant naissance à des débats, puis des disputes, jusqu’au conflit politique. La vision d’une foi unie depuis l’extérieur se démontre plus fragile qu’on ne le pense et les dogmes imposés ne sont pas toujours respectés, comme il est possible de le voir dans la guerre des Marches.


Organisation religieuse sur le territoire vaahva

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Le premier symbole des vaahvas, illustrant les Sept déesses

Saktanae vaahva

Le saktanae, traduit par sanctuaire en sudiste, est le lieu qui abrite le cœur d’une confrérie de thralls. On en compte trois sur le territoire vaahva :

  • Le sanctuaire de Kaary Öbor en Evigt Kylma, qui loge l’Övit Taleer.
  • Le sanctuaire d’Aelin dans le Kinemaar, qui loge l’Alea Skar.
  • Le sanctuaire nomade de Nümris dans la Zaraga et le Vahnamaa.

Le sanctuaire n’est pas seulement un bâtiment, il représente un territoire entier, organisé et défendu. Tout cela est dirigé par les mesëgers, qui sont les thralls les plus sages et les plus anciens. Un bon nombre de serviteurs religieux vaahvas aident à l’approvisionnement, à la défense ou aux travaux pour permettre aux thralls de vivre dans la tranquillité. Autour du bâtiment principal, les serviteurs se disposent soit avec des yourtes (notamment pour Nümris), soit avec des maisons où ils peuvent y faire vivre leur famille.

Ainsi, les fonctions du sanctuaire sont :

  • Assurer la sélection, l’éducation et la formation de nouveaux thralls.
  • Envoyer les thralls former dans les tribus ou dans les temples un peu partout sur le territoire vaahva afin d’assurer le suivi religieux des tribus ou des fidèles.
  • Défendre les valeurs et les coutumes vaahvas et valider la véracité de dieux ou créatures dans le monde vaahva.
  • Juger, punir ou réhabiliter les thralls selon leurs bonnes et mauvaises actions.


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Temples vaahvas

Souvent vu comme des versions miniatures des saktanaes, les temples vaahvas sont des structures de différentes architectures, sédentaires ou nomades, réparties sur les terres vaahvas afin d’assurer l’encadrement religieux des fidèles, de les soutenir, mais aussi de veiller à la préservation du territoire et de ses richesses divines. On compte une vingtaine de temples en tout, mais les plus connus sont :

  • Le temple de Sinine au bord de la mer du même nom.
  • Le temple de l’Hyytelö qui parcourt le fleuve par bateau.
  • Le temple de Kaëli Taäna dans les plaines du Vahnamaa.
  • Le temple de Sovtavani, à Krelm.
  • Le temple Lügnis dans le Vahnamaa.
  • Le temple de la Huiskutta à Baenum Sigur.
  • Le temple de Raakavann dans le Kinemaar.
  • Le temple de Meekelo à le frontière du Vahnamaa et du Kinemaar.

Le temple est avant tout un lieu de pèlerinage pour un grand nombre de vaahvas. Ces derniers viennent y prier et offrir des offrandes afin d’espérer que leurs maux ou leurs souhaits soient compris par les Sept, ou directement une déesse en particulier, liée au temple en question. De ce fait, en plus du lieu sacré, des chambres, des yourtes ou des maisons sont ajoutés dans les alentours pour loger et accueillir les voyageurs. Pour d’autres occasions, c’est directement une tribu voisine et alliée du temple qui prend en charge l’arrivée des pèlerins.

Enfin, les règles du temple sont sacrés sur son territoire. Si un vaahva fuit sa tribu et s'y réfugie, libre droit aux thralls de le garder ou de le rendre, mais la majorité des fugitifs y vont en se sachant innocent, puisque les thralls ont l'habitude de châtier sur de très longue période, sans négociation possible.


Les autels de prière et objets sacrés

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Totem de tribu
Il signale la présence d'un village vaahva dans les environs.

Luumis, gemenskap et klovurt

Le luumis ou le gemenskap sont de petites constructions abstraites en bois ou en pierre selon la région, installés dans les tribus ou dans les temples pour permettre à chacun de prier les Sept selon ses désirs et ses attentes. Il s’agit d’une fabrication prioritaire dans une tribu puisqu’elle permet de prouver sa foi et d’être entendue par les Sept. Devant cet autel, on dispose un bol d’eau de pluie qui est l’eau sacré offerte par les déesses. Personne ne doit la boire et seul le thrall a le droit d’y toucher. Elle peut être utilisée pour une bénédiction. Par exemple, on l’étale sur un champ pour obtenir de la fertilité ou on en applique sur le menton d’un malade pour espérer qu’il guérisse.

Cependant, il existe de plus petites structures appelées “klovurt” et dont les apparences sont extrêmement nombreuses. Un klovurt est une petite manufacture gravée par des symboles et des runes, qui a un caractère religieux. Il peut être fait d’os, de pierres, de bois, de peau, et peut atteindre de bonne taille, comme celle d’une statue ou d’un totem. Ainsi, le klovurt a plusieurs utilités : Un lieu de prière pour les déesses mis sur les routes afin que les voyageurs puissent s’y recueillir. Une structure protectrice liée à une activité (comme un klovurt à l’orée d’une forêt qui bénit les chasseurs…). Un avertissement, pour signaler un territoire interdit aux humains. Un mémorial, pour rendre hommage à une bataille, à une histoire ou à des morts. Une balise visant à signaler les frontières d’une tribu.

Dans la coutume guerrière, l’annonce d’une guerre se fait régulièrement en venant saccager un klovurt qui symbolise la frontière, tout en signant le méfait. Néanmoins, toute action visant les klovurts à caractère religieux est condamnée par les thralls.

Le Huggër

A l’intérieur de chaque demeure vaahva, il est possible de trouver un huggër. Il s’agit d’un petit totem en rondin avec la hauteur d’une table. Le contour est taillé selon l’art de la klanëckta pour raconter l’histoire et les prouesses de la famille et des ancêtres.

Le totem est creusé à l’intérieur de façon à pouvoir y placer des objets. Ainsi, l’usage demande de ne mettre uniquement des reliques familiales, ou des gages de paroles données. Tout retrait peut être perçu comme du vol et une offense aux déesses, même par les habitants de la maison. Seul le thrall a autorité a regardé à l’intérieur du huggër s’il est à la recherche de voleur, ou s’il y a besoin de faire de la place à l’intérieur du totem.

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Klovurt des rivières
Sept pierres en hommage aux déesses
pour protéger l'eau et aider à la pêche aux poissons.

Enfin, en guise de couvercle, la surface ronde est tout autant taillée pour dessiner un calendrier circulaire, présentant une période précise par déesse :

  • Début Floréal : Raakavann
  • Fin Floréal : Sinine
  • Début Thermidor : Huiskutta
  • Fin Thermidor : Vitjässä
  • Début Brumaire : Lugnaroa
  • Fin Brumaire : Kalafiskur
  • Début Nivôse : Svartsjö
  • Fin Nivôse : Repos

Pour chaque période, le vaahva doit préparer une offrande qu’il léguera à la déesse concernée en guise de cadeau. Plus le vaahva désire avoir les faveurs de la mère, plus il doit chercher une offrande qui l’impressionnera. Ne proposer qu’une légère offrande n’a rien d’offensant, mais cela signifie simplement que le vaahva n’avait que peu d’attente mais qu’il consacre tout de même un temps pour la déesse.


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La vie du thrall


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Temple de la Raakavann en nivôse.
Il est situé sur une colline qui offre une vue imprenable sur la mer.

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Temple de Meekelo
A la frontière entre le Vahnamaa et le Kinemaar.
Il est connu pour ses fonctions d'accueil et de l'entretien de la paix.



Les thralls et les confréries

Les thralls sont les prêtres et prêtresses du Temple des Sept et ont pour but de garder les vaahvas dans la piété et la fidélité aux Sept. Ils n’ont ni tribu définitive ni clan. Chaque tribu a l’obligation d’avoir un thrall, car ce dernier est le gardien de la foi et de l’ordre à l’intérieur d’une tribu. Il est aussi souvent le proche conseiller du chef de la tribu. Une tribu qui a perdu son thrall peut demander l’aide d’un autre, dans une tribu voisine, mais il s’agit d’un cas exceptionnel.

La confrérie de thralls est un groupe entièrement constitué de religieux et qui se rassemblent par leur même vision du monde et des changements à y apporter. Ils défendent une politique particulière qui peut être tolérante ou répressive (voir Courants de pensée). Une confrérie a pour but de nommer de nouveau thrall mais aussi de répondre aux demandes des tribus qui souhaitent avoir un thrall, si le précédent est parti ou décédé. Parmi les confréries les plus connues :

  • Övit Talneer : Située à Kaary Öbor en Evigt Kylma, il s’agit de la confrérie la plus prestigieuse, mais stricte.
  • Nümris : Située dans l’Est du Vahnamaa ou dans la Zaraga, elle peut être assez mal vue par son hostilité forte envers les convertis et les arbitrés.
  • Aela Skar : Située à Aelin, dans le Kinemaar, elle est la gardienne de l’Oykor et semble plus clémente et ouverte.


Devenir un thrall

Pour devenir un thrall, il faut prouver sa foi auprès d’une confrérie de thralls. Chacune n’a pas les mêmes attentes ni les mêmes critères de sélection.

  • Övit Talneer va juger sur l’expérience du jeune thrall, sur ses voyages, ses pèlerinages et les actions pieuses qu’il a pu faire pour les déesses.
  • Nümris fait bien plus attention aux convictions politiques et que le thrall mène le combat avec eux contre la conversion arbitrée.
  • Aela Skar juge sur la sagesse, le savoir et l’efficacité du thrall.

Néanmoins, il est évident que chaque confrérie vérifiera que le nouveau respecte la même vision du monde et la même pensée.

Lorsqu’une confrérie accepte un nouveau thrall, elle lui prépare de l’étude d’abord, pendant cinq ans, sur l’usage des runes, les textes sacrés, l'entraînement physique mais aussi la philosophie notamment à travers la Kinterïa vaahva. La sixième année est consacrée à apprendre comment garder la paix et aider à garder une tribu prospère. Une fois tout cela terminé, la confrérie interroge le thrall sur son apprentissage et si ce dernier est positif, alors il devient un membre à part entière. Durant tout ce temps, les thralls apprennent :

  • Le langage runique et les subtilités des langues des Maahvitts.
  • Le langage capitalin.
  • Les rites, les sortilèges et les bénédictions.
  • La diplomatie entre tribus.
  • Les histoires religieuses et folklores dans leur totalité.
  • L’Histoire des Maahvitts.
  • Compter et calculer.

Selon les préférences, un thrall peut également l’art du combat, ou encore le langage adaarion pour les plus proches de la frontière. Il n’est pas rare non plus qu’un thrall exerce un métier à côté.

A partir de leur quarante-cinq années, n’importe quel thrall peut demander sa retraite dans le temple de son choix pour avoir une fin de vie paisible ou dans la connaissance. Sinon, pour les plus ambitieux, ils peuvent essayer à partir de quarante ans, d’être élu parmi les mesëgers, à savoir les plus sages des thralls pour gérer l’organisation du Temple des Sept dans une confrérie.

Le rôle d'un thrall dans une tribu

Lorsqu’un thrall est prêt à servir dans une tribu, il a environ 30 ans. La tribu envoie un messager à la confrérie de son choix afin d’en obtenir un. La confrérie examine alors la demande mais peut refuser si la mentalité du thrall n’est pas en adéquation avec la tribu. Par exemple, la confrérie d’Övit Talneer déteste une grande partie des tribus de la Zaraga à cause de leur opulence. Il est extrêmement rare que toutes les confréries refusent d’envoyer un thrall après une demande.

Le thrall a trois rôles majeurs dans une tribu :

  • Social : Il s’occupe du maintien de l’ordre en réglant les disputes, les soucis de couple ou les querelles entre clans. Il sert de médiateur pour la plupart du temps. Le thrall éduque aussi les plus jeunes.
  • Religieux : Il prépare les rites pour les naissances, les décès, les mariages… ainsi que les prières et les bénédictions pour certains vaahvas. Il maintient la vie du Culte.
  • Diplomatique : Il négocie avec le thrall d’une autre tribu en cas de mauvaise entente ou de guerre proche.
  • Politique : Le thrall est le bras droit du chef de tribu. Son but n'est pas de le manipuler, mais de le conseiller à des fins de préservations de la paix et de la sécurité de la tribu.
  • Judiciaire : Lorsqu'il doit y avoir un jugement pour une faute ou un crime, le thrall donne son avis au même titre que le chef de la tribu.

Si une tribu nécessite un thrall dans un cas d'urgence (surtout en cas d'absence de thrall sur place), des représentants peuvent se rendre dans un temple environnant pour quérir l'aide de ses habitants religieux afin de régler les besoins.

En savoir plus sur les thralls… Il n’y a aucune différence entre les hommes et les femmes.

  • Un thrall peut avoir un métier et exercer l’art de la guerre.
  • Un thrall peut se marier, mais ne peut faire partie d’aucun clan.
  • Un thrall peut être destituer de sa fonction par la confrérie qui l’a mis en place s’il agit n’importe comment ou pour ses intérêts.


Politique extérieure aux temples

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Relation avec le Sud

Le temple, bien que très présent dans la vie nordique, n’a pas vocation à s’étendre. Ses déesses étant intimement liées au “Nord” et à ses mers, le culte conçoit le monde comme étant divisé entre la partie dédié aux déesses et le reste, appartenant à d’autres divinités. Dés lors, le temple chercher à protéger le Nord mais a aussi tendance à tempérer les volontés de certaines tribus de chercher à conquérir d’autres terres.

Historiquement, cela a fait du temple une institution qui a souvent été mal comprise de l’extérieur. Sous l’Empire Suuri, il n’y avait pas de conversion des nordiques au Culte d’Arbitrio qui était alors informel et plus proche du culte des sept déesses. Les suuris fédéraient plus qu’ils ne colonisaient les terres nordiques. Il existait un respect mutuel et les quelques éléments arbitriens s’intégrèrent par des dialogues entre des honorables et des prêtres qui furent réceptifs à ceux-ci. Du point de vue suuri, le temple était alors vu comme ils voyaient leur propre foi: une foi peu unifiée et inactive politiquement. Hors c'est la fédération sous l'Empire Suuri qui fut l'une des principales sources d'unifications des coutumes du culte.

Sous l’Empire Central, les conquérants cherchaient à coloniser le Nord en imposant culture, lois et religion. A cette époque, le Temple fut l’un des plus viscéraux ennemis de l’Empire, n’hésitant pas à accomplir les pires exactions à l’encontre des colons et des missionnaires et à exciter les tribus des autres terres à attaquer le Thème de Zaraga.

Après le retour aux tribus nordiques de la Zaraga, le Temple a surtout combattu les restes de la colonisation religieuse.

Relation avec les serviteurs religieux

N’importe quel vaahva peut choisir le destin de devenir serviteur religieux. Il sera alors soit sous les ordres d’un thrall, d’un temple ou d’un saktanae selon le temps qu’il désire servir. S’il a prêté serment, il devra le respecter au risque de finir esclave. Il existe trois grands types de serviteurs religieux :

  • Les guerriers, qui assurent la sécurité du thrall ou des temples de façon constante. Leur fonction est purement défensive.
  • Les travailleurs, qui s’occupent des champs, de l’artisanat afin d’alimenter le temple en provision et en ressource. En retour, le temple demande à ses guerriers d’assurer une totale protection.
  • Les érudits, qu’ils soient religieux ou non, sont les bienvenus pour aider à améliorer les recherches autour de la kinterïa, ou des arts vaahva.