Nilé

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Nilé est située à l’ouest de l’archipel ocolidien et constitue la plus nordique des îles manarades.

Géographie

Nilé est une île de taille moyenne. Elle se trouve à l’Ouest de l’Archipel Ocolidien, et est l’île la plus au Nord de l’archipel Manarade. Sa forme rappelle une main à trois doigts, dont la “paume” est un marécage, entouré de montagnes et gorgé de moustiques, ainsi que d’une faune et une flore unique et locale. Les montagnes protègent leur cœur marécageux des cyclones qui frappent rarement les îles, favorisant un micro-climat particulièrement humide. L’endroit est cependant totalement inhabitable à cause des maux du marécage. Les “doigts” de l’île s’étendent sur des dénivelés tranquilles de petites collines verdoyantes où poussent de très nombreux cerisiers. De grandes plages de sable bordent ces collines : on y retrouve quelques villages de pêcheurs manarades, assez pauvres et peu en contact même avec le reste de l’archipel Manarade. Ils sont le plus généralement laissés en paix même par les Écumeurs, n’ayant rien de valeur à piller.

Vivre sur Nilé

La population de Nilé est composée presque exclusivement de Manarades. Certains Ocolidiens particulièrement religieux viennent parfois y passer leurs vieux jours, se consacrant à la réparation des filets de pêche, à l’agriculture des bords de mer (algues, coquillages…) et réalisant de menus services pour les travailleurs locaux. La vie sur Nilé est d’un calme dénué d’intérêt. Aucune famille n’est particulièrement aisée, et la criminalité en est quasiment absente. Aucune agglomération n’atteint le demi-millier d’habitants, et le travail de subsistance et d’artisanat domestique ne manque pas.

La plupart des locaux privilégient le troc et l’échange de services, faute d’assez d’argent en circulation. Le plus souvent, lorsque des pèlerins viennent réaliser des dons, ou que des caboteurs achètent des cerises de Nilé dans un village, l’argent est déposé dans une caisse commune, et sert au village à acheter des outils d’occasion aux épavistes de passage, l’île n’abritant aucune mine de quoi que ce soit.

La plus grande menace sur Nilé réside dans son cœur marécageux. Bien qu’éloigné des agglomérations, et ceint de montagnes, il arrive lors de saisons particulièrement chaudes et humides que les moustiques se répandent à travers l’île, infestant les villages plus proches, entraînant dans leur sillage leur lot de maux, notamment la fièvre des îles (dengue).

Particularités

Il arrive que des Manarades et des Ocolidiens viennent en pèlerinage sur cette île. En effet, elle est réputée pour accueillir de très nombreuses tortues de mer qui viennent y pondre. Chaque année, lors de l’éclosion, les enfants et les anciens, parfois accompagnés des pèlerins, veillent les plages pendant des jours et protègent les petites tortues sortant de leurs nids des attaques des oiseaux de mer et des crabes. C’est une île à valeur de sanctuaire, sans prétention ni richesse outre ses cerises et ses tortues sacrées.

On retrouve à Nilé, niché sur un promontoir rocheux dominant une vaste plage, la Maison de la Tortue - “Stal da Mai’dah” en Manarade. Un genre de petit temple, installé dans ce qui devait être autrefois un phare de l’Empire Qadjaride, où vivent quelques Artisans iconodoules qui assurent les services religieux de l’île.

Faune

Nilé est infestée de moustiques mais est également un important lieu de reproduction de tortues.


Flore

L’île abrite beaucoup de saules dans ses marécages et des cerisiers dans le nord. Le reste des arbres sont des pins.



Activité humaine

Nilé est peu habitée avec seulement quelques villages côtiers qui vivent de la pêche, de l’élevage ou de la chasse de tortues, de la chasse dans les marécages de l’île et, au cours de Thermidor, de la récolte des cerises.

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