Orologio

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming. 

Cet écrit a été rédigé par Nicoval, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Texte I : Quand la Couronne corrompt la famille

Critique du décret royal du 18 Avril 515 du roy Svengal.

La famille est de loin le concept le plus important au sein de notre monde. Que vous soyez un brave Phalangiste ou un barbare vous en aurez toujours une haute estime car rien n'est plus puissant que les liens du sang. La famille c'est notre première protection face à la corruption, c'est ce qui nous construit et fait de nous, Hommes civilisés, des personnes vertueuses, volontaires, pourvues du sens de l'honneur et phalangistes.

Au sein de la cité d'Esperia, à cause du grand nombre d'affranchis, la notion de famille est légèrement différente. En effet, par la force des choses, nous sommes contraints de mettre l'accent sur les familles adoptives. Si ces regroupements sont plus fragiles car dépourvus des liens sacrés du sang, ils n'en restent pas moins important sur le plan de la foi, de la morale et de la vie sociale. Notre cité a tout gagné dans le fait qu'un homme ayant perdu ses liens familiaux puisse s'en rebâtir au sein de nos murs afin de reprendre une existence dans un cadre pur. Ainsi, nous ne pouvons que nous offusquer lorsque le gouvernement frappe la création de famille d'une taxe. C'est un geste qui va à l'encontre des bons principes avec lesquels nous avons tous grandi et qui en plus est nuisible à la santé de la Cité.

De fait, comment pouvons-nous prétendre vivre dans une monarchie honorable si elle réduit à l'état de négoce la chose la plus importante pour un Homme ? Comment nos gouvernants ont-ils réussi à oublier qu'une famille se construit uniquement sur base de liens affectifs et non avec de l'or. Et surtout, comment osent-ils s'enrichir sur le dos de l'une de nos valeurs les plus importantes ! Il s'agit ici d'une preuve accablante du manque de lucidité et de l'avidité de ce gouvernement essentiellement composé d'esprit monachiste ? Ce qui est un comble quand on sait que la famille est érigée au statut de valeur pilier de la « croyance » monachiste. Cependant, cet article ne se veut pas être une estocade bête et méchante envers le travail de nos conseillers car même si nous n'acceptons pas ce décret, nous pouvons en comprendre les raisons.

D'abord, le gouvernement souffre d'une certaine misère. Les conseillers ne sont pas payer pour leur haute fonction politique, le dispensaire avec ses prestations gratuites est un gouffre a esper et les corps armés (pointe d'or et garde) sont obligés de compter davantage sur les amendes plutôt que sur les subsides de la Couronne pour payer les (maigres) soldes des soldats. Nous voyons donc une raison valable sur le plan économique d'inventer des taxes. Ensuite, cette taxe fait figure d'entrave à la création de fausse famille par des opportunistes souhaitant obtenir des droits politiques tout en évitant de payer le titre de grand électeur grâce au statut de tribun

Dans cette optique, ce décret royal s'avance comme une nécessite afin de protéger le système des parasites qui souhaitent contourner les réglés.

Malgré tout, ce décret reste immorale dans le sens ou il s'attaque à une valeur bien trop importante.

En conclusion, le gouvernement s'est montré très maladroit en taxant la création de famille alors qu'il suffisait de simplement taxer le droit des tribun de revendiquer les ambitions politiques des siens.

De part ce geste, il démontre une possible corruption naissante de nos valeurs doublé d'un manque de sagesse inacceptable pour des personnes de leur rang. Nous pensons donc qu'une correction pressante de ce décret doit s'effectuer afin que la taxe ne vise plus la création de la famille mais bien les droits participatifs du tribun à la vie politique de la cité.

Texte II : La Charité

Ce texte est manquant.

Texte III : Titre inconnu

Ce texte est manquant.

Texte IV : Les nordiques d'Esperia sont des Arbitrés

Barbares, sauvages, parasites, vermines, ce ne sont pas les colifichets qui manquent pour designer les tributs primitives du nord. Notre éducation nous pousse instinctivement à les mépriser et cela pour des raisons justes et honorables. D'abord, il s'agit d'une protection innée qui nous vient directement de nos ancêtres afin de préserver les acquis de notre civilisation.

En effet, si nous voyons les nordiques comme des bêtes sauvages c'est dans le principal objectif de ne pas corrompre notre civilisation en se mélangeant avec eux Ensuite, si on nous force à les percevoir différemment, de les désigner comme inférieur, c'est pour nous rappeler nos devoirs d'enseignement et endoctrinement envers ces hommes qui sont incapables de sortir de l'enfance et de vivre dans la dignité que le statut d'Homme impose. Ce travail d'éducation occupe grandement l'Ordre phalangiste et le Monastère sur le Continent mais qu'en est-il sur l'Archipel des Esperies ?

Le constat est positif car contrairement à la Sublime Capital ou on peut en trouver en quantité, la cité d'Espéria ne souffre pas d'une présence parasitaire de sauvage en son sein. Il faut le reconnaître, en dehors d'Og, tous les natifs du nord de notre cité sont civilisés et abordent leur quotidien à la manière dont l'Ordre et le Monastère souhaitent les voir faire. Ils savent lire, écrire, et parfois même calculer. Ils ont abandonné leur langages sauvages et leur mode de vie tribal au profit de notre langue et d'une existence axée sur excellence individuelle. En outre, ils sont capable de s'enrôler dans nos armées, de suivre des ordres ainsi que la discipline et les manières qu'une société hiérarchisée impose.

L'exemple du lieutenant Traya illustre parfaitement le nordique d'Esperia. Une femme qui s'applique dans sa cité, portant l'armure comme une légionnaire capitaline et suivant un code de discipline envers ses hommes digne d'une phalangiste. Et que nous importe si la nuit tombée, elle accorde ses prières à une déesses si toute sa journée s'est déroulée selon le mode de vie d'une fidèle de l'Arbitrio ? Après tout, la Foi en l'Arbitrio est une religion qui se prie mais qui surtout, se vit. Incontestablement, les nordiques d'Esperia, vive la foi a l'Arbitrio par leur soumission à notre langue commune, à nos manière de vivre, faisant ainsi d'eux des Arbitrés.

Ainsi, il n'y a aucun combat à mener face a ces gens-la car ils nous sont déjà acquis qu'ils le souhaitent ou non. Au final, rien ne nous fais plus plaisir que de rencontrer un nordique dans cette cité, car nous voyons en eux les fruits du travail civilisateur de l'Ordre et du Monastère sur le continent.

Texte V : Les camps

Donnez-moi de l'amour
Un amour fort !
Celui qui émerveille
Celui qui étourdit
Celui qui enivre
Un amour fort !
Pas celui des souillons
Mais celui des braves
Des Sentiments muris
Des sentiments pétris avec soin
Des sentiments vieillis
Doucement, longuement
Et qui attend
Et qui attend
Que notre mariage le célèbre
Donnez-moi de l'amour,
Un amour fort
Celui qui panse les blessures d'hier
Celui qui noye les peines a venir
Celui qui change la vision des choses
Un Amour fort !
Pour abattre mes angoisses
Et me faire brave
Et me faire épave
Pour tomber mes résistances
Pour tomber mes indifférences
Que mes yeux éblouis
Sourient aux différences
Et j'en devins saoul
Et j'en devins sourd a l'appel de la méfiance
Prêt a toutes déviances
Pour un peu d'amour
Pour un amour fort !
Donnez-moi donc l'amour !
Un amour fort je vous prie !
Qui me tuera a petit feu.
Je le sais !
Il m’humiliera et me laissera nu
Devant les ravages de ma jalousie.
Je le sais !
Il m’adoucira
Et fera de moi une ombre
Je le sais !
Il me détournera de ma foi.
Corrompant mon âme et mon sang.
Je le sais !
Il me rendra espiègle.
Capable de trahir les miens.
Je le sais !Il me brulera dans mon corps.
Me laissant succomber aux vices du désir.
Je le sais !
Mais l'amour
C'est le divin qui le veut
Il l'a grave dans nos veines
Pour qu'on s’émerveille
Pour qu'on s’étourdisse
Pour qu'on s'ouvre a la vie
Et laisser l'autre nous honorer
Aimer d'un Amour fort
Parce qu'aimer c'est bien
Parce qu'aimer c'est humain ?
Mais l'amour aussi !
C'est la nature qui le veut.
Grande corruptrice de nos âmes !
Elle l'a grave dans notre chair !
Pour qu'on se brule
Pour qu'on se trahisse
Pour qu'on s'ouvre a la sauvagerie
Et laisser l'autre nous noircir.
De bestialité, du désir.
S’empêcher d'aimer
Surtout des amours forts.
Parce qu'aimer c'est s’empoisonner
Parce qu'aimer c'est s'abandonner
Dans le déshonneur et le dégout de la chair ?
ô Seigneur Arbitrio, donnez-moi la volonté
De ne pas sombrer dans le camp des coeurs tendres.
Que mon âme ne souffre jamais des brulures du plaisir animal.
Mais monseigneur, que ma volonté soit telle qu'elle m'entrave de rejoindre les cœurs de pierre !

Car rien n'est plus vertueux et ne rend honneur a notre créateur, qu'un amour digne et de bonne romance !

Texte VI : Quand le Narrateur plombe son conte

Une histoire ou un conte doit toujours débuter par une introduction lourde et cruche. Pour les écrivains les plus niais, on use sans vergogne du célèbre «il était une fois... ». Certains s'essayent à davantage de subtilité à travers la description ou divers jeux de narration. Et d'autres encore tentent de se faire vassaux de l'originalité en dénigrant les procéder d'autrui alors qu'ils auraient été plus sage pour la beauté du texte, de suivre le même procédé.

Ainsi je vais me faire suiveur de mes propres conseils et introduire mon histoire de la manière la plus simple pour un narrateur. Il était une fois, dans un pays dont j'ignore le nom car mes connaissances de notre monde se limite à des terres barbares et sans lois, une jeune fille du nom de Lena. C'était un jeune garçon plein de charme et de fougue, mangeant la vie sans hésitation. Un soir, alors que sa morosité le gagnait encore, notre jeune renard partit à la chasse...

Jeune fille, jeune garcon ou jeune renardeau, j'ignore tout de notre histoire en réalité car elle ne m'intéresse pas plus que ça. Tout ce qui m'importe, c'est que son utilisation me permet de vivre paisiblement, et de déambuler dans les rues avec une mine renforcée par la fierté de mon pouvoir et de ma richesse. Vous me diriez en habile penseur si je n'ai pas peur qu'un bon esprit me démasque en pointant de son doigt les incohérences de mes mots ? De cette question me monte l'hilarité car je suis le ministre de mon histoire et qu'on me reconnaît le pouvoir d'être le plus érudit dans la question de mon récit. Je suis similaire un apothi qui corrompt son culte à sa propre cause et comme personne n'ose contre-dire un apothi, personne n'ose se rebeller contre moi non plus ! Je n'ai donc aucune inquiétude sur ce sujet et c'est avec le plus grand sourire que je vais me régaler de la générosité de mes pauvres ouailles, de mes pigeons de lecteur. Après tout, il suffit, comme pour mes prêches monachistes, que mon histoire se conclue sur une bon mot pour satisfaire mes clients et les pousser à la dépense.

Alors voici comment se termine l'aventure de notre héros :

Il terminera sa vie heureux en compagnie du parfait amour et d'une quantité incroyable d'enfants. Kuunia Arbitrio quand je suis en prêche ? Fin quand c'est un texte... De toute manière l'importance est de vous faire marcher jusqu'à la boite à don ! C'était donc l'histoire du narrateur qui plombe son propre conte. Un homme qui se croyait conteur alors qui n'était même pas en mesure de parler pour cause d'infirmité morale et physique. Un incapable, qui au final, n'était pas à sa place. Malheureusement, pour mon histoire, elle a payé de sa cohérence les incompétences de ce faux ministre du culte. Mais prenez garde avant d'afficher votre détachement envers ce personnage, car il ne fait pas l'ombre d'un doute que son homologue de chair et d'os agit sur votre existence avec tout autant de maladresses fâcheuses.

Texte VII : Sermon Phalangiste

La Voie de l'Arbitrio nous montre quel est le plus grand besoin de l'homme. Ce n'est pas la nourriture, le vêtement ou un toit, ce n'est pas non plus la paix entre les nations, ni la prospérité économique ni la guérison de toutes sortes de maladies. Il est établit que le plus grand besoin de l'homme n'est pas d'ordre physique mais spirituel. L'homme a besoin de recevoir le pardon de ses erreurs pour trouver la Félicité avec l'Arbitrio. Seul Arbitrio peut pardonner les erreurs, parce que Lui seul est le Créateur du monde .

Il fut un temps, un sauvage tourmenté par la vie arriva dans une cité avec une poignée d'amis convertis à la bonne foi. Cet homme, trop écrasé par le poids de son existence, ne pouvait plus bougé il devait être transporté d'un endroit à l'autre par des gens pour se déplacer, mais ses amis et lui avaient entendu parler d'un sage phalangiste capable de soigner ses tourments. Ils étaient convaincus que le phalangisme était capable de guérir cet homme impotent voilà pourquoi ils vont chercher à le faire entrer dans cette Abbaye et à le placer sous les regards du moine.

Comme il est bon d'avoir des amis qui veulent nous conduire devant les Civilisateurs, n'est-ce pas ! Mes amis, avez-vous un tel amour pour les barbares ? Il est écrit, <<Le monde s'ébranla sous la corruption de la nature et l'homme se divisa et s'en retourna parmi les bêtes>>. Le monde dont parle on ici, c'est le monde des sauvages, celui qui est ennemi d'Arbitrio, le monde rempli de gens qui ne connaissent pas Arbitrio et qui est rebelle à l'Arbitrio. Pourtant l'Arbirio nous a rendu capable d'amener ces sauvages sur sa Voie car nous sommes fait de son sang et de sa chair. Nous devons réaliser que comme ce tourmenté, chaque sauvage dans ce monde est un impotent, qui souffre d'une incapacité totale à se sauver lui-même et qu'il doit être placé sous le regard de l'Ordre pour embrasser le bon Arbitrage. J'ose espérer que votre maison est une maison ouverte, où vous n'invitez pas seulement des frères et sœurs Arbitrés mais où vous invitez aussi des sauvages parce l'invitation à vivre selon nos mœurs marque le premier pas de la reconversion et de la civilisation des peuples barbares.

Malheureusement, notre sauvage n'est pas parvenu à atteindre l'abbaye a temps, et cela malgré toute la bonne volonté des ses proches. Il rendit son dernier souffle et son âme impotente que son corps fut jugée impropre par le Seigneur Arbitrio et condamnée à la disgrâce.

Frères et sœurs, ressentez-vous l urgence qui plane sur vos têtes ? Il y a des sauvages tout autour de nous. Il y en a dans nos propres maisons, des gens qui sont paralysés dans leurs âmes et dans leurs esprits. Est-ce que vous avez une foi suffisamment grande pour voir leur paralysie ? Avez-vous une quelconque compassion et un amour pour eux? Voyez-vous l'urgence de la situation ? Parce que c'est une question de vie et mort.

A tout moment, certains d'entre eux peuvent mourir. Vos parents, vos frères et sœurs peuvent mourir à tout moment et entrer pour l'éternité en disgrâce, parce que le jugement pour la sauvagerie, c'est la mort. Voyez-vous l'urgence de la situation?

Voyez-vous le besoin salvateur de suivre la Voie de l'Arbitrio ? De vous soumettre à la sagesse, à la discipline et aux codes d'honneur imposé par l'Ordre pour garantir la sécurité de vos âmes et celle de vos proches ? Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie que l'homme par manque de volonté ou par la précarité de son existence peut devenir sauvage et pratiquer la barbarie. Il agit contre Arbitrio et contre sa loi. Il est ennemi de Arbitrio et il vit sans se soucier de retrouver la Félicité. Il est placé sous la colère de de la nature sur une base quotidienne, voilà pourquoi le pardon de sa sauvagerie est le plus grand besoin de l'homme, sinon, il est incapable d'être heureux. Comment un sauvage peut-il être heureux puisque le jugement pour sauvagerie c'est la mort ? Comment quelqu'un qui est condamné à la peine capitale peut-il être heureux ? Il doit mourir, non pas seulement physiquement, mais condamné à une mort éternelle. Il doit aller en disgrâce face au jugement de l'Arbitrio. Voilà pourquoi le monde n'est pas heureux, il vit sans sans la recherche de la Félicité . Même après avoir passé une soirée dans une taverne où il y avait beaucoup d'ambiance, l'homme sauvage en ressort le cœur vide.

Permettez-moi de vous dire que malgré tous les signes extérieurs de joie et de bonheur que le sauvage manifeste, il est malheureux. Son bonheur n'est qu'une illusion, une grande illusion car il est dit qu'uniquement les braves embrassant le Phalangisme et parcourant les sillons de la Voie de l'Arbitrio connaîtrons les délices du pardon spirituel et de la félicité.

Personne ne peut être sauvé sans placer sa confiance en Arbitrio et dans son œuvre accomplie par son Ordre. Il n'y a pas d'autre possibilité. Venez à la rencontre de l'Ordre. Il est le chemin, la vérité et la vie. Il n'y a qu'un seul qui dit toujours la vérité, parce qu'il est la vérité, c'est l'Ordre.