Monachisme

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Le Monachisme est la religion arbitrée principale du continent de l’Ancien Monde. Il est né dans les Monts Adaarions, du prêche d’un homme du nom d’Allistère, devenu Prophète suite à une vision d’Arbitrio, dieu unique, créateur des humains et grand organisateur du monde. Celui se serait retiré du monde d’ici à ce que l’harmonie règne sur terre, n’y intervenant plus, dont on retrouve le récit dans le texte religieux de la Synty. Le Culte Monachiste est organisé par le Monastère Adaarion, l’entité religieuse et politique siégeant à Golvandaar qui dirige la Nation Adaarionne. Le Monachisme est administré au quotidien par ses moines, lesquels peuvent être issus de toutes les nations où la foi s’est implantée durablement. Quoiqu’à ne pas exagérer, le Monastère Adaarion possède une influence politique non-négligeable à travers eux.

Le Monachisme considère que chaque humain possède une âme et doit œuvrer au quotidien dans la paix, la bienveillance et l’harmonie avec son prochain. Les relations sociales et la famille sont au cœur de cette religion, l’âme d’un humain étant profondément liée avec celle des autres membres de sa communauté.

Une âme salie par des actes nuisant à la communauté, lorsque jugée par Arbitrio à la mort de son porteur, se voit envoyée dans le néant - un purgatoire de ténèbre où l’âme, coupée d’Arbitrio dans une obscurité terrifiante, est condamnée à attendre jusqu’à ce que les conséquences de son mal cessent de se répercuter sur le monde pour pouvoir espérer être finalement réunie avec le créateur.

Si la charité et l’entraide sont au cœur de la vie religieuse, les fautes y sont également sévèrement punies, puisque salissant l’âme de chacun : les occasions de faire rédemption ne manquent pas mais sont souvent coûteuses pour bénéficier à la communauté du croyant.

Depuis les guerres de religions arbitrées et la signature du Concordat de Roskilde, les Monachistes entretiennent un rapport particulier avec la violence, qu’ils encadrent par de nombreux rites et conditions : ils la savent nécessaire pour se protéger, mais en déplorent la nécessité.

Il s’agit d’une foi tolérante et historiquement prosélyte, croyant au pardon et à la paix, mais pouvant exercer au quotidien une pression sociale forte pour que chaque individu rentre dans le rang.

Le Monachisme varie beaucoup d’une région à l’autre, en fonction de la culture de chacun, et les croyants des différentes nations y incorporent de nombreuses croyances locales, dites “kaitusianistes” - amulettes, esprits, malédictions, légendes…


Nom

Le monachisme est parfois appelé “culte d’Arbitrio de rite adaarion”. Ces deux appellations sont toutes les deux nées après la formation de l’Ordre Phalangiste et du phalangisme en général. Avant cela, les monachistes parlaient simplement de la “Foi”.
Le terme fut conçu par les Synodes de l’Empire Central en référence au titre des “prêtres” de ce courant qui sont nommés moines en capitalins.

Histoire

Cette section fait actuellement l’objet d’une refonte et sera publiée ultérieurement.

Monastère Adaarion

L’institution chapeautant le monachisme est le Monastère Adaarion dont le siège se situe à Golvandaar. Cette institution fut fondée directement par le prophète à l’origine du monachisme: Allistère. Il est dirigée conjointement par le Valtuusto et le Sovitelija, actuellement Jurgen Yvanakivis.

Infrastructure

Les infrastructures religieuses monachistes existent sous trois formes:

  • le monastère: l’établissement de base abritant une communauté de moine en ville ou dans les grands villages. Il est dirigé par un apothi. C’est l’établissement principal destiné au culte.
  • la maison de charité: une forme “miniature” du monastère servant à assurer la vie religieuse d’un village isolé, principalement dans la Nation adaarionne ou dans les quartiers d’une très grande ville.
  • l’ermitage: une variante du monastère existant généralement de façon isolée. Un ermitage est fondée sur une constitution religieuse qui varie de la norme des monastères. Il est dirigé par un vastuuli. Ce sont des établissements destinés à une forte activité religieuse et théologique et moins à assurer le culte des croyants.

En dehors des villes et villages disposant d’une infrastructure religieuse monachiste, les croyants peuvent compter sur les moines vaeltas, les moines lahellas, voire un monastère kiertava. Ils peuvent aussi utiliser l’infrastructure phalangiste (et parfois bénéficier de l’aide d’un aumônier ou accéder à une Concorde dans certaines cités concordales. La maison familiale est également un lieu de culte par la pratique de l’autel familial.

Religieux

Le culte monachiste est assuré par des moines rattachés à un monastère, une maison de charité ou un ermitage. Ils atteignent ce rang après un passage par le noviciat. En dehors de ces cas, on trouve aussi les moines vaelta et les moines lahellas.

Théologie et doctrine

Principaux aspects

Outre les fondamentaux du culte d’Arbitrio, le monachisme se distingue par certains éléments.

Prophète Allistère et ses compagnons

Alistaar (ou Allistère dans sa forme capitaline) est le prophète fondateur du monachisme. En tant que tel, il est considéré comme l’être humain le mieux-arbitré qui ait existé. Il n’est cependant pas considéré comme divin en lui-même, seulement comme un idéal d’être humain. Le récit de sa vision sur le Mont Adaar, de son unification des adaarions et de ses compagnons a une place prépondérante dans le culte monachiste.

Adaar

L’Adaar est un terme qui combine “sagesse”, “modération”, “harmonie” et “ordre social”. Il constitue un idéal à atteindre au niveau individuel, familial et communautaire. Cet idéal incarne la condition du retour d’Arbitrio.

Communauté

Le monachisme, dans sa version la plus pure, ne peut imaginer l’être humain qu’en tant que membre de sa communauté, celle-ci prévaut donc sur l’individu. La solitude et l’isolement individuel est considéré comme néfaste et ne peut constituer, d’un point de vue religieux, qu’une punition. Rester seul est toutefois bien considéré si il s’agit d’une façon de s’unir avec Arbitrio.
La pratique religieuse est principalement communautaire, entre croyants ou entre croyants et religieux. Les moines ont ainsi pour rôle d’agir au sein de la société.
En outre, les monachistes envisagent l’ensemble des croyants comme une communauté unie (du moins, en idéal). Elle porte le nom commun de Teiso ou, plus correctement Yteiso ou Uskovat Yteiso.

Sacralité de la famille

La famille constitue l’entité la plus sacrée du monachisme. Celle-ci doit donc être protégée à tout prix.

Les animaux dans le Monachisme

Le Monachisme a construit sa vision des animaux sur l’extrait du Temps de la Discipline de la Sintie : l’essence du monde est le chaos et les animaux sont profondément liés à ce chaos qui, constamment, les influence.

Le dressage est donc vu comme une discipline bien-arbitrée, faisant écho aux intentions d’Arbitrio évoquées dans la Sintie. Domestiquer et dresser un animal, c’est le purger (partiellement) du chaos qui l’habite pour le mettre au service de l’humain et de la communauté. La figure emblématique ayant inspiré ces considérations n’est autre qu’Allistère lui-même, le Prophète ayant été berger avant de recevoir la vision qui fit de lui le fondateur du Monachisme.

De plus, il est commun chez les monachistes de considérer que certains comportements animaux ne sont pas issus du chaos, mais des restes de la Discipline qu’Arbitrio leur avait enseignée autrefois. Le travail en groupe des abeilles et des fourmis, l’instinct grégaire des biches et des cerfs, le chant charmant des oiseaux et même les manœuvres de chasse coordonnées des prédateurs tels que les loups sont ainsi perçues comme des qualités héritées de l’apprentissage d’Arbitrio aux premiers temps du monde. Au contraire, la violence inhérente au règne animal est considérée avec beaucoup de dédain et il n’est pas rare de dresser des comparaisons condescendantes entre les animaux et les humains qui ne correspondent pas aux attentes de leur communauté.

Ainsi, le Monachisme apprécie les animaux selon leur utilité à servir l’humanité, à vivre en bonne entente avec eux ou, dans une certaine mesure, à exprimer des qualités "arbitrées", voire même “humaines”. Il n’est donc pas rare de retrouver une imagerie animale dans le quotidien des monachistes - mais comme sur un autel de famille, ces animaux sont presque toujours représentés comme au service de l’homme, dotés de “qualités humaines” ou possédant au minimum un attribut typique de l'humanité, comme un vêtement ou un collier. Déroger à ces règles est une manifestation au mieux de bêtise et de mauvais goût, au pire de provocation envers la communauté.

Faire preuve de violence envers un animal n’est pas mal vu, mais la cruauté (c’est-à-dire la violence gratuite) sous toutes ses formes est considérée comme mal-arbitrée. Les animaux de compagnie peuvent bien évidemment recevoir de l'affection.

Doctrines spécifiques

Pratique du culte

Règles religieuses

Le culte monachiste est relativement peu autoritaire dans sa façon de vivre et ses règles sont généralement davantage des recommandations (même si elles peuvent être formulées de façon vive et que les monachistes ne sont pas étrangers à l’utilisation de pressions pour les faire suivre d’actes).

  • Le culte monachiste préconise que tout croyant a pour devoir de participer au financement de son monastère dans la mesure de ses moyens. Il se doit aussi de pratiquer la charité envers les plus démunis de façon directe ou indirectement en effectuant des dons aux religieux.
  • Le culte monachiste a de nombreuses prescriptions religieuses quant à la famille qui est sacrée, notamment la constitution, l’entretien et l’utilisation d’un autel familial.
  • Il est très recommandé de partir au moins une fois en pèlerinage, de préférence à Golvandaar et de suivre la route d’Allistère. Les plus pauvres y sont moins encouragés que les plus riches. Ce pèlerinage s’effectue généralement à la fin de la vie, lorsque les enfants sont capables de vivre par eux-mêmes si quelque chose arrivait en chemin.
  • Lorsqu’il prie, le monachiste est fortement encouragé à avoir une intention pour le Sovitelija, le Valtuusto et les moines de sa communauté.
  • Le culte monachiste préconise qu’un croyant se doit de favoriser l’Adaar en toute circonstance, de veiller à toujours agir de façon bien-arbitrée et de ne pas encourager d’autres croyants à des actes mal-arbitré. Cette règle est cependant un idéal commun à la plupart des religions et les monachistes ne sont pas plus immunisés que les autres à des actes mal-intentionnés. Ils peuvent cependant avoir tendance à justifier leurs actes en ayant recours à de la rationalisation religieuse.

Le monachisme, caractérisé par la diversité de ses courants, peut avoir des sous-règles locales qui varient mais qui demeurent généralement toujours des recommandations.

Prière et signification

La prière au sein du monachisme est un élément fondamental de la vie quotidienne. Elle se pratique seul ou de façon commune, au sein d’un monastère, de sa maison devant son autel familial ou n’importe où.

Le rôle de la prière chez les monachistes est multiple. Avant tout, la prière est une façon d’entretenir son âme. La doctrine monachiste considère que la prière a la faculté de libérer l’esprit de ses soucis matériels et de ses pulsions dans une forme de méditation. Ainsi libérée, l’âme peut se régénérer et l’être humain est plus à même d’avoir un comportement bien-arbitré. Effectuée à deux ou en groupe, la doctrine considère également que la prière permet d’apaiser les relations entre croyants
Outre ce rôle majeur, la prière est également considérée comme un acte apaisant car il permet au croyant de ressentir en son for intérieur l’amour de son créateur. Au cours de la prière, il est ainsi possible pour le croyant de ressentir un sentiment d’unicité avec Arbitrio évocateur de ce que sera la réunification de l’âme avec lui.
La prière monachiste a également un rôle important dans le Jugement des âmes. Ainsi, toute prière faite à l’intention de quelqu’un a un effet positif sur l’Arbeta d’un autre individu. Prier en pensant à autrui permet donc aux âmes des défunts d’être plus rapidement réunies avec Arbitrio. Mentionner l’une ou l’autre personne dans une prière personnelle orale ou commune est donc particulièrement symbolique et important.

Rites

Rites dionians

Ces rites sont exclusivement pratiqués par les nomades dionians.

Vivre le monachisme

Au quotidien, le monachisme se pratique de façon plus ou moins intensive. La prière joue un rôle central. De même, la famille est le premier lieu de culte monachiste au travers de l’autel familial pour les enfants au sein d’une famille ou en tant qu’individu marié. Toutefois le monachisme encourage constamment l’effort et un investissement spirituel ou matériel toujours plus important dans sa foi. La foi enseigne ainsi de faire plus en fonction de ses moyens, que ce soit par la charité, la participation plus active aux Oppittunti, le soutien financier et matériel au monastère ou encore le pélerinage.

En tant que croyants, les monachistes ont souvent à faire avec les moines. Ceux-ci sont souvent impliqués dans la communauté ou sont à disposition. Ils prennent des nouvelles des fidèles et leur posent souvent de nombreuses questions. L’écoute et le dialogue entre les croyants et les moines sont très importants dans la foi monachiste. Ils peuvent parfois être oppressant avec une sollicitude constante ou leur tendance à se mêler de tout mais leur écoute a souvent aussi un effet apaisant. Pour un croyant monachiste fervent, il est très difficile de se sentir véritablement seul.

Le monachisme peut cependant être difficile à vivre. L’idée que chacun contribue ou endommage l’Adaar de toute la communauté fait qu’il existe parfois une forme de compétition des croyants. Ainsi, de fervents croyants (souvent plus riches) en viennent parfois à considérer qu’ils sont les seuls à contribuer, provoquant des querelles notamment avec des croyants tout aussi fervents mais souvent plus pauvres. A l’inverse, ces mêmes croyants plus pauvres peuvent considérer que les croyants plus riches contribuent moins qu’eux alors qu’ils en ont les moyens.
En outre, l’importance de la charité et des donations au monastère peut être frustrante pour certains qui verraient plutôt cet argent rester dans leur poche. De même, dans la misère, beaucoup de croyants peuvent parfois trouver la charité trop maigre ou comme une promesse vaine. Dans les deux cas, certains croyants pauvres ou particulièrement pieux peuvent être mal à l’aise avec l’opulence que peuvent atteindre certains monastères riches dans de grandes villes ou possédant de nombreuses terres à la campagne. Enfin, lorsque les choses vont mal, il est aisé de désespérer en se disant que la Félicité et la réalisation de l’Adaar sont des choses si lointaines, si illusoires que sa propre vie et ses souffrances personnelles n’ont aucun sens.

Pour les croyants, le monachisme peut être très réconfortant et apaisant. Les moines sont à l’écoute et beaucoup de rites sont tournés vers des façons d’apaiser sa conscience, de chercher à s’améliorer et de se remettre dans le droit chemin. L’entraide est également importante et il est aisé de voir le monde avec optimisme et de croire en la bonté des croyants.

Politesse basique entre croyants et religieux

Pour les fidèles monachistes, s’adresser à un moine est assez simple. Si il ne connaît pas le moine ou qu’il souhaite lui témoigner du respect, il peut s’adresser à lui par son titre complet ou un adjectif respectueux comme “Vénérable” suivi ou non de son nom. Si il le connait bien, le fidèle peut simplement s’adresser au moine en l’appelant par son prénom et/ou le mot “moine”.
On s’adresse cependant à un apothi ou un officiel du Monastère Adaarion par son titre ou son titre suivi de son nom.

Un moine peut s’adresser de plusieurs manières aux fidèles selon leur relation ou les circonstances: mon fils/fille, mon enfant, mon frère/soeur, le titre du fidèle ou encore simplement son nom ou prénom.
Entre moines, il convient de se dire “mon frère”/”ma soeur”, “frère/soeur” suivi du prénom ou encore le titre du moine si c’est un supérieur (surtout l’apothi ou un officiel du Monastère Adaarion).

Un novice doit toujours être appelé “novice”. Le prénom n’est supposé s’utiliser que si il est nécessaire de les distinguer.

Vie religieuse loin des centres religieux

Dans les campagnes, au sein des contrées de culte monachiste, certains villages ne possèdent pas leur propre monastère ou maison de charité et ne vivent pas près d’un ermitage. Dans ce cas-là, ils peuvent soit faire le voyage vers un village voisin qui en possède ou la ville la plus proche pour accomplir les rites majeurs. Un accord peut aussi être conclu avec des religieux d’un lieu environnant d’envoyer un moine accomplir les rites de façon périodique.

Au sein des contrées de culte phalangiste, les croyants monachistes peuvent utiliser l'infrastructure de l’Ordre phalangiste. Les rites peuvent être organisés de trois façon. Si le lieu possède un aumônier (ou ses aides), le culte peut s’organiser à la façon monachiste. Si aucun aumônier n’est disponible, les religieux peuvent demander à certains moines phalangistes de réaliser les rites monachistes et/ou s’organiser en petite communauté religieuse et désigner un ou plusieurs lainati.

Dans tous les cas, il peut être possible de voir un moine vaelta ou un moine lahella passer et aider à organiser les rites.

Loin de toute infrastructure, les croyants peuvent s’organiser en petits groupes et choisir un ou plusieurs d’entre eux comme lainati.

Calendrier religieux

A venir.

Monachisme et politique

Bien que le monachisme soit né comme une religion théocratique au sein de la Nation adaarionne, son expansion sur le continent a causé une multitude d’interprétation de comment monachisme et politique peuvent s’articuler, faisant de la Nation adaarionne un cas isolé.

D’une manière générale, la doctrine monachiste envisage la religion comme devant inspirer la politique séculière en vue de favoriser l’Adaar. De même, la politique se doit de favoriser le bon déroulement du culte. Ainsi, il est recommandé aux autorités de donner des gages de bonne volonté envers les religieux, comme par exemple le fait de prêter un serment religieux de bonne gouvernance et de participer à la Charité. Le monachisme tend à s’accommoder de plusieurs régimes. Il existe ainsi dans des contextes monarchiques, aristocratiques, républicains et même tribal. Toutefois, la doctrine monachiste tend à s’opposer aussi bien à la trop grande liberté (appelée “Licence” ou “vapaus”) et le pouvoir absolu d’un seul individu (despotisme, tyrannie ou “hirmuvalta”). Le monachisme recommande ainsi toujours une forme de conseil capable de modérer le pouvoir et arbitrer la société, qu’il soit démocratique, oligarchique, théocratique, aristocratique ou autre.

Principales figures monachistes

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Figures contemporaines

Courants internes

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