Peste de la Vellabria

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La peste de Vellabria eut lieu de 513 à 514 et ravagea l'est de la région. Cette épidémie fit l'objet d'une politique extrêmement dure de la part du questeur de province Lahme li Amarrès et causa de nombreux remous politiques dans le contexte déjà agité de l'Intermezzo caroggian.

Evènements à Caroggia

La peste survint dans le quartier de la Miellée dans l'Altiplain. Dès les premiers rapports de la maladie, des gardes en nombre furent chargés de barricader le quartier et le soumettre à une quarantaine totale. Quiconque tentait de traverser les barricades était exécuté et son cadavre brûlé.
La quarantaine fit son oeuvre. Le reste de la cité, malgré le chaos qui y régnait, fut épargné. En janvier 514, Le questeur de province organisa un nettoyage du quartier, brûlant les survivants sous la supervision de quelques moines. Les survivants furent rassemblés dans un camp en bordure de la cité, leurs vêtements brûlés et remplacés. Les maisons où des morts avaient été trouvés furent brûlées. Celles abandonnées ou occupées par des survivants furent purifiées. Nourriture, linge et tout animal trouvés furent brûlés.

Évènements en province

Bien que la Miellée de Caroggia fut le lieu où la peste fut découverte, elle n’y commença pas. Plusieurs cas furent découverts dans l’est de la Vellabria. Tous les villages et latifundios affectés par la maladie furent mis en quarantaine et soumis au même traitement radical que la Miellée. Deux latifundios, appartenant aux familles Nalles et Vigure, furent retrouvés sans survivants à l'issue de la quarantaine. Cette quarantaine provoqua beaucoup de remous, certaines familles oligarchiques accusant le questeur li Amarrès d'avoir tenté de couper les ressources à des familles ennemies. Le fait était que les deux latifundios annihilés avaient appartenu à des alliés d'ennemis des Amarrès et que les latifundios proches de ceux-ci avaient été relativement épargnés. Certains parlaient même d'un complot et d'une fausse peste.

Propagation à Horitzo

En février 514, la ville d'Horitzo fut affectée par la peste. La réaction fut tardive et rapidement, l'épidémie se propagea dans toute la ville. La quarantaine fut organisée en mars en bordure de la ville et Horitzo dut se débrouiller seule. Les morts furent nombreux et l'un des premiers réflexes des locaux furent de brûler toutes les marchandises rapportées d'Outre-Frontera et d'isoler les esclaves ramenés d'expédition. Tous moururent, ce qui mena beaucoup à penser qu'ils étaient responsables de la peste mais beaucoup étaient surtout morts de faim. Parmi les victimes illustres, on retrouva Orion Lovoasta.

Reprise d'Horitzo et mort de Lahme li Amarrès

En juillet 514, le questeur de province Lahme li Amarrès fit entrer ses troupes après que des échanges de signaux semblèrent indiquer que la ville n’avait plus de cas nouveaux. L'accueil fut glacial et dégénéra en émeute lorsque les horitziens découvrirent qu'aucun chargement de vivre n'était en route pour les soulager. Des pierres, pavés et divers objets furent jetés aux hommes du questeur mais ils parvinrent à disperser la foule affaiblie par la quarantaine. Lorsque le calme revint, l'on compta les cadavres et il fut découvert que le questeur avait été l'une des victimes.
Dans les mois qui suivirent, Horitzo subit une loi martiale qui vit de nombreuses exécutions.

Conséquences

La peste fit plusieurs milliers de mort dans l'est de la Vellabria mais ne se répandit pas au reste de la république. Deux latifundios (et leurs familles propriétaires, les Nalles et les Vigure) et sept villages cessèrent d'exister. Cinq autres latifundios, vingt villages et Horitzo furent sévèrement touchés et perdirent une bonne partie de leur population. Enfin, une trentaine de villages s'avèrèrent avoir été mis en quarantaine sans raison et avaient traversé l'épreuve sans morts.

La peste eut des conséquences économiques et politiques. Plusieurs oligarques perdirent une fortune à cause des quarantaines et le questeur au Trésor Vasco li Amarrès y avait perdu son plus proche allié au sein de la Magistrature. Cela posa également la grande question de la réattribution des latifundios perdus. D’une manière générale, la peste aggrava les tensions de l’Intermezzo caroggian.