Utilisateur:Abban

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Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     Abban «Kid» O'Malley
Informations RP
Genre
Homme
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Rang
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Famille


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Rang Politique
Haut Conseiller




Métier
Métier
Compléments








Origines


Informations HRP
Login Minecraft
MonsieurWho
Pseudo
Abban
Prénom IRL
Anthony





Abban, dit «Kid»

Abban est un jeune homme originaire de Caroggia. Ses parents vivaient en Lig Ocolide, avant de décider de partir pour Caroggia, d’une part pour permettre à leurs fils de ne pas devenir des raclures de pirates. En effet, ils avaient souvent tendance faire certaines , à attacher des pétards sur les chat, a faire brûler des oiseaux… Ils ont donc jugé meilleur de les mettre dans une école militaire, pour la discipline et tout ce qui s’en suit, et d’autre part parce qu’ils étaient pauvres, et que Caroggia était une aubaine pour tout petit marchand. Abban passa toute son enfance avec son frère jumeau a se prendre des coups de bâtons, a se lever aux aurores pour courir quelques kilomètres avant de se rendre en cours, étudier la géographie, les sciences, les langues, il avait eu la chance de pouvoir choisir une option, il avait le choix entre « Combat de siège », « Combat Maritime » et « Combat au sol ». Sans même regarder le reste le jeune homme cocha « Combat Maritime » la mer pour lui représentait beaucoup. C’etait d’ailleurs une des seules raisons pour laquelle il allait en cours, le reste du temps il fabriquait des taquet en fils de cuivre avec son frère, qu’il lancait soit sur les fesses de son enseignante de langue, soit sur le crane de petits moineaux qui tombaient raides après l’impact. A 19 Ans il sortait enfin de 5 ans enseignement…. Sans aucune diplôme, juste une attestation de marin aguerris ,mais il etait intelligent, et comprenait vite les choses, il savait lire, écrire, compter, marchander, ce n’etait pas le cas de son frère, ils etaient les deux sans diplôme, après 5 ans d’école. Heureusement leur formation de militaire au combat leur assurait un avenir dans les forces armées, ou comme combattant.

Compétences

Compétences professionnelles

Grille Livre.png Alphabétisation et calcul

Abban à appris a lire, écrire et calculer lors de sa scolarité en école militaire, cette compétence est a la base de tout et est necessaire pour sortir avec un diplôme.

Grille Fût .png Créativité

Abban a appris à être créatif lors de son apprentissage en éthylerie, il a aussi beaucoup lu a ce sujet à l'Abbaye, les livre d'éthylerie d'un certain Arnbjörn étaient toujours dans la bibliothèque.

Grille Raisin.png Sens du Goût

Il est necessaire à Abban d'avoir un sens du goût très fin pour perpétuer la tradition des alcools de l'Abbaye qui sont des alcools de qualité fabuleuse, et les meilleurs sur le marché.

Grille Verre de Vin.png Oenologie

Est-il necessaire de préciser que cette qualité est primordiale dans le métier d'Abban ? Il a avec le temps développé un esprit d'analyse aguerri, et extrêmement pointu.$


Grille Alambic.png Alchimie

Abban maitrise parfaitement le procédé de distillation necessaire pour le création du rhum et de ce qu'il appelle les Liqueurs Fortes... qu'il ne conseille pas à tout le monde. Il se doit aussi de maitriser parfaitement la composition, les melanges et les élaboration de ses alcools

Histoire - Avant Esperia

Raclure sans expérience

Abban soufflait et trainait les pieds -« Fffooouh, il va falloir leur dire qu’il ont dépensé tout leur argent pour mes etudes, et que, finalement, j’ai rien recu ». Il cherchait des solution, s’imaginait des scénario ; ses parents le foutant dehors, une belle demoiselle ayant pitié de lui, le ramenant chez elle pour le couvrir de baisers et de cotes de porc, après tout, les kilomètres de course le matin a 5 heures, ca finit par batir un corps de rêve, se dit-il en bandant ses biceps. Et en effet, il etait deja un jeune homme, de taille moyenne, mais très musclé. Son frère marchait a coté de lui, silencieux, lui aussi perdu dans ses pensée, certainement tout aussi loufoques. C’est en regardant ses muscles sur le chemin que le jeune homme se dit que peut-etre, il etait plus apte a travailler avec ses bras, qu’avec sa tete, et c’etait le cas, il aimait beaucoup etudier, mais dans les domaines qui l’intéressaient, en l’occurrence, la navigation, la geographie, et un peu l’histoire.

Une fois chez lui toutes ces hypothèse, ces solution, paraissèren bien futiles, lorsque ses deux parents eclatèrent en sanglots, priant l’arbitrio de leurs donner deux fils qui les rendraient fiers, et qui au final, saurait utiliser leur tête. Ils avaient besoin d’argent, Abban son frère, et ses parents. -Je sors prendre l’air. Dit le jeune homme, ses parents ne lui repondirent meme pas, son père nettoyais ses seaux d’alcool, et sa mère lavait une marmite avec un vieux reste de soupe de poisson et son frère lui etait partit on ne sait ou, certainement decu. Il avait fait ses adieux a Abban.

Ils habitaient près de la côte a caroggia, a l’opposé de Lig-Occolide, Abban adorait vivre juste en bord de mer, tout ces bateaux qui passaient ca le faisait rêver, il voulait vraiment s’acheter un bateau et naviguer, voyager autour du monde, mais en mettant sa main dans sa poche il en sortait quelques miettes d’un vieux biscuit au noix, et une boussole, il l’avait volée a l’école.

Une carrière sans diplôme… Qui l’eut-cru ?

C’est pas par hasard qu’Abban aimait marcher dans les ports, sur les pontons, passer devant les canards qui tournaient la tête a mesure qu’il avancait, c’etait parce que travailler sur un port etait un truc qui le tentait, et au final, -« qu’est-ce que j’ai a perdre.. ? autant aller demander » dit-il. A ce moment Abban avait completement oublié son frère qui en avait fait de meme, les deux partirent dans un sens, se souhaitant le plus belles choses du monde. Abban adorait son jumeau, mais il y a bien un moment ou chacun doit faire son bout de chemin seul. Il se dirigea vers le petit port de « L’encre Bleue » d’abord pour faire un tour, puis il se dirigea dans le bureau du gérant. Il entra, retirant son chapeau, et demandant une minutes du vieil homme qui dirigeait le port : -Mhm.. Bonjour, que puis-je pour vous -Bonjour monsieur… Abban etait un peu hésitant. -Eh bien. ? -Euhm, oui pardon, je sors de l’école militaire de Caroggia, ou j’y ai eut une attestation de capacités en combats maritimes, je recherche un travail, les temps sont dur et.. -« C’est quoi ton prénom », en coupant Abban. -« Abban O’Malley, mais, mes amis m’ont toujours appelé « Kid », je ne sais pas trop pourquoi. » -« Je vais pas te mentir, Abban. Un des mecs qui bossait pour moi c’est mangé un trois mats, alors qu’il etait en pirogue. Actuellement il nourri les poissons. » -« Ah, vous voulez dire qu’il a pris sa retraite après l’acident ? » -« Non espèce d’abrutis, je veux dire qu’il est certainement en train de se faire manger les couilles par un banc de requins. » -« Ah… » Abban se rendit compte de sa naïveté -« Je sais pas si c’est le ciel qui t’envoie, mais c’est une aubène. Demain, dimanche, tu commence, 5 heure 45 sur le pont « T » on va te mettre a l’épreuve. Je te fais un rapide topo, tu bosse les 7 jours de la semaines, de 5 heures 45 au petit matin a 8 heures du soir, parfois 9. « Tu peut manger ici, y’a une taverne pas bien loin, le gerant fait des prix aux nettoyeur de « l’Encre Bleue ». Je te recommande d’y aller tout les soirs, tes collègues sont la bas. Et t’as plutot interet a vite te faire des amis. » C’etait beaucoup d’information d’un coup pour Abban qui restait bouche bée -« Ferme ton clapet et rentre te reposer, demain aux aurores ici. »

Il n’en croyait pas ses oreilles, ca avait marché ! Un sourire s’afficha sur son visage, puis, il ouvra grand les yeux et cria ; « DE 5 HEURES 45 à 9 HEURES LE SOIR ?! ».

Le lendemain, 5 heures Abban se grattait les couilles assis sur son lit, c’était tôt, il avait l’habitude, mais il espérait que ca changerais un peu. Il allait dans la cuisine, et sa mère lui donna une cuillère d’une huile de foie de morue qui est sensée avoir des vertus énergisante pour nous aider a tenir la journée. « Tu parles, juste du jus de pieds. »

-Messieurs, bonjour, je vous présente votre nouveau collègue ; Ab… Enfin, appelez le « Kid » ce sera plus simple pour tout le monde. Initiez le a la tache, et pas trop de conneries. Des « Conneries ?» se dit Abban dans sa tête..

Le travail etait dur, reccurer, frotter, reparer, naviguer, suer, saigner… Mais Abban adorait cette douleur ! La moyenne etait de deux bateau nettoyé de fond en combles, et de 4 si on etait vraiment bon, Abban en faisait deux à trois. Ses collègues etaient tous aussi grand que lui, sauf un, un gros noir des Iles, une montagne vivante. Abban et lui etaient les plus musclés de la bande, il s’essayaient souvent au bras de fer, et Abban gagnait presque toujours. -« Cette bonne vieille école militaire se dit-il » Il régnait une bonne ambiance entre les matelots, ils s’appréciaient tous

-« Huit heures trente, la soupe ! »

De la bière dans les bottes

-« Le patron est un peu etrange tu verra, il te lance toujours des defis , d’ailleurs ce sera ton tour» -« Des defis.. ? » Les collègues d’Abban etaient très sympa et l’avaient bien accueillis -« Il sert une soupe de champignons super bonne d’ailleurs.. » La collègue d’Abban, « Speck » s’aretta net devant le panneau a l’entrée -« aaah ben parfait ! c’est au plat du jour » -« J’aime pas trop ca moi » -« Si je te dis qu’il sert aussi une soupe de potirons, t’arretes de me casser les couilles ? » Speck rit au eclats, suivi d’Abban. Les collègues entrèrent ; .-« Aaaaaaah mes marins favoris ! venez par la votre table est tout propre ! » -« Merci patron » s’écria Speck La bande des marins mangèrent, qu’on se le dise, comme des porcs, quand vint le fameux moment du défis d’Abban. Toute la taverne s’etait mise a hurler : « Le défis, le défis, le défis. ! » « Et merde » se dit Abban. -« Alors matelot, tu vois ce militaire la ?! Il a marché de la capitale a ici, t’imagine un peu non ? » -« mhm. » Le tavernier enleva les bottes des pieds du militaire, prit la plus puante, et la remplit de bière. -« Bois matelot ! » Abban secoua la botte de gauche à droite, il laissa la bière stagner un instant et vis apparaitre a la surface des morceaux de cuir, de peau, et de… quelques choses de gluant. Il ouvrit grand la bouche, et en fermant les yeux bu la totalité de la botte, au passage il partira avec etant trop saoul pour ce rendre compte qu’il tenait une botte militaire puante sous son bras, et il avait trop la gueule de bois pour considérer qu’elle lui avait servie de coussin pendant la nuit sur un tas d’algues.

Une surprise cachetée

Apres 5 ans de dur labeur, Abban avait prit gout au metier, et apres 5 ans de dur labeur aussi, le patron se faisait trop vieux pour gerer le tout. Et a sa tete de vieillard on pouvait voir qu’il avait besoin de repos. Son chantier naval etait une histoire de famille, batis par son père, il en etait très attaché, il ne voulait donc pas en donner les rennes à n’importe qui, or, Abban sortait d’une ecole militaire prestigieuse, sans diplôme, certes, mais avec une attestation de capacités en combats maritime, ce qui est tout de même remarquable, il savait lire, compter, et marchander, et malgrés le fort taux d’alphabète à Caroggia, la plupart des matelot du chantier naval etaient des émigrés qui n’avait aucune notions de lecture, ou d’écriture. -« Abban, approche toi petit. » -« Oui Monsieur Lambert ? » -« T’as vu ma peau ? mon teint ? mes cheveux ? t’en pense quoi ? -« Eh beeeen… que vous êtes originaire de Caroggia.. ? » -« Que je suis vieux, abrutis. » -« Que vous etes un vieux originaire de Caroggia. » -« Tout juste ouais. Enfin, assieds toi. » -« Il faut que quelqu’un s’occupe de cet endroit, en prenne les commandes, et tu l’auras deviné, j’ai pensé a toi. Ecole prestigieuse, attestation, carrure assurée. » -« Eh bien ce serait un honneur pour moi, un grand honneur, en fait, j’ai toujours rêvé de gérer cet endroit. » -« Et voilà ton vœux exaucé je garderais un oeil sur toi bien sur, je serais très présent ici, et je veux un pourcentage sur l’argent du chantier. T’as plus qu’a signer ici, et la, eeeeet… la » Abban s’empressa de signer, et en une après-midi il avait son bureau, son chantier naval et six hommes a ses ordres, un vrai paradis pour lui. Apres quelques mois d’activités, le chantier naval se portait au mieux, Abban avait largement développé la chose, il avait acheté des petits rafiots qu’il louait a la journée pour les genre qui voulaient passer une journée au milieu des vagues, ou pour les petits vieillards comme son père qui en avaient marre de pécher sur la rive. « L’Encre Bleue » etait prospère, tout tournait bien, Abban etait heureux, c’etait une victoire pour lui.

Des adieux trop rapides

-« Bon, ou est-ce que je vais trouver une taverne moi… J’en a marre de faire des trucs degueulasses pour amuser les ivrognes dans cette taverne, mais on y mange bien, et j’ai des prix… Bref, cherchons » Abban parlait tout seul. -« La chope glacée… Non, l’auberge du géant.. Non plus. Les bottes du pécheur… Mhm, essayons ! » Abban entra dans la taverne, et trouve l’endroit sympatique, mais sans plus, un petit cachet comme toutes les tavernes cotières, ce petit je ne sais quoi de « pirate ». Abban entra et comme a son habitude, hurla ; -« Tavernier, une chopine ! «  -« Ca vient, ca vient » dit il mollement. Il apporta alors la chope fraiche l’unique table ronde de la taverne puis examina d’avantage son client, il était habillé plutôt convenablement se tenait droit sur son siège mais lui rappelait vraiment quelque chose. L’homme chercha quelques pièces dans sa bourse puis s’arreta net, il hurla ailleurs -« Erac ... ? ERAC!! » -« Erac ! Mon vieux frère c’est bien toi ! C’est vraiment toi » -« Qu’est-ce que tu fais la ? je n’ai plus eu de nouvelle depuis que tu es parti en courant il y a de ça… plus de 5 ans. » -« Ouais, je sais.. C’etait dur a avaler, j’avais envie de fuir tout ca ! » -« Je comprends, mais 5 ans vieux con, 5 ans sans nouvelles ! » -« desolé vieux frère » -« Oublie donc ca. Les deux frères parlèrent des heures durant, il se racontèrent tant de chose, leur boulot, leur aventures, leurs experiences… -« et ce boulot ici, ca te plait ? » -« Mouais c’est dur a expliquer » -« Rends ton tablier, tu vieux avec moi a “ L’Encre Bleue “ un chantier naval sur la cote, tu discute pas, tu viens, on bossera ensemble »

Erac ne discuta pas, lanca son tablier et quelques pieces sur le comptoir sans regret, enfin heureux de changer de vie, et les deux frères s’en allèrent direction le chantier naval, bras dessus, bras dessous, une retrouvaille après 5 ans d’éloignement.

Un papier puant

Après des mois de travail main dans la main Abban etait surpris de la somme d’argent que la chantier générait… C’etait une réussite, les temps etait bons, l’avenir prospère, il n’espérait que ca pour lui et son frère ! Le travail etait constant, et ils se levaient chaque matin ; Il etait tot, mais pas si tot, depuis qu’Abban avait repris les rennes du chantier, il arriva plus tard, en trottinant, de bonne humeur, et il ne se permettait pas de partir le ventre vide ! En descendant dans la cuisine il vit une pile monstrueuse de lettre, et son frère qui mangeait un morceau de viande ; -« Ca te dérange pas ce tas de lettre gros fainéant ? » Son frère avait de lourdes cernes et ne répondit meme pas. -« pas intéressant, pas intéressant, pas… » Abban s’aretta net sur une lettre au papier jaune ; « École Militaire de Caroggia » -« Qu’est-ce qu’ils veulent ces cons la… » Il lu la lettre, reste de marbre, et la passa vulgairement a son frère.

Il etait hors de question qu’il retourne a l’école militaire, il etait trop bon marin, il adorait naviguer, se battre, mais les kilomètres le matin… et « L’Encre Bleue » son port, le sien, il ne pouvait pas l’abandonner ! Après de longues discussion la décision etait radicale, il devaient partir, déserter, aller ailleurs

La nuit de la fuite, Abban avait choisis un bateau de commerce qui appartenait a un client, le « Fleuret » pour sa rapidité, sa finesse, un beau bateau. A 4 heures du matin, les deux frères etaient partis pour le large, ne sachant pas encore ou ils iraient. Abban pleurait de laisser son chantier naval derrière lui. -« Pleure pas veux frère » le consola Erac’. Ca fasait du bien, Abban aimait son frère et sa présence.

Au Septième jour de voyage, ils furent abordé par un bateau Lig Occolidien, ils ne savait pas qu’ils etaient pirate, ils arboraient une voile du gouvernement, ca inspirait confiance. Le capitaine couvert de dorure nous somma de monter à bord, car nous etions sur les eaux de Lig Occolide. En s’excusant Abban mit un pied sur le bateau, pensant avoir trouver le bateau qui les conduiraient sur Lig. Il se passa 12 secondes avant que le capitaine saisit Abban par la gorge, et que 3 hommes se mirent sur Erac’ -« Eh ouais petit con, on est pas du gouv’, on est des chiens galleux, vous deux, naïfs moustiques, êtes a nous, bienvenue dans votre nouvelle vie, une vie de servitude, de soumission, et peut etre, qu’on fera de vous des pirates ! » Abban pensa ; -« Mhm, je me demande ce qui est pire, le service ou ça ?. Le service, définitivement le service » Abban n’avait pas vraiment peur, au contraire, il essaya de devenir proche des pirates, c’était une vie qui pourrait lui plaire ! Navigation, pillages, femmes, rhum. En vérité il passa son temps a nettoyer la merde des autres, c’était pas drôle, c’était pas ce qu’il pensait d’un navire de pirate.

D’un navire a l’autre

Après quelques temps de servitude, a mal manger, mal boire et travailler, on les jeta hors de la cale, a la lumière du jour. Abban pensait qu’ils allaient enfin occupé un poste plus attirant ! Mais au loin il aperçût des voiles Caroggiennes… -« Merde, les militaires » se dit-il, il avait tout faux, un marchand d’esclaves qui venait acheter les deux frères contre des babioles, des marchandises, de la soie, du chocolat, enfin de tout. L’échange etait rapide, et Abban compris que la, c’etait un autre niveau, un niveau bien plus bas, on le somma de mettre des chaines aux mains et aux pieds. Il etait esclave, lui et son frère s’échangèrent des regards, mais ne parlaient que très peu, prit de dégout pour la vie.

Tant de degout que le jour de la tempete qui frappa notre bateau de plein fouet il ne se souciait meme pas de savoir si il allait survivre. Les gens criant, hurlaient donnaient des ordres ; « Couchez vous tas de rats ! Tout le monde a terre chien ! »

Abban ne faisait pas même attention, il saura plus tard qu’un tonneau de bière Capitale lui tomba sur la tronche le plongeant dans un coma, il ne saura aussi que plus tard que lui et son frère seront les seul survivants, et qu’ils etaient arrivé sur le nouveau continent, dont ils ne connaissaient rien… Peut etre ne sont-ils pas loin.