Utilisateur:Alwyn elswir
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Description
- Prénom : Alwyn.
- Nom : Elswir.
- Age : 20 ans.
- Taille : 1 m 83.
- Poids : 75 kg.
Il a les yeux de son père : verts et les cheveux de sa mère : noirs. Il n'est pas très musclé mais compense avec sa vivacité.
Avant d'être un esclave, Alwyn Elswir était un noble (venant d'une famille d'eledes, faisant partie de l'Heuvelsraad) donc il n'a pas l'habitude s'un inconnu lui donne des ordres mais si c'est quelqu'un qu'il respecte ou connait alors ça ne le dérange pas. Malgré le fait qu'il s'intègre mal dans un groupe, dès qu'il est ami avec quelqu'un son voile va se lever et il va être plus relaxé avec cette personne. Il sait rire aux blagues des autres quand elles sont drôles même si il n'a pas un sens de l'humour très développé. Avec ceux qu'il respecte ou ses amis, il est très poli.
Aptitudes
- Combat 
: Depuis quelques années il s'est mis en tête de manier la Rapière (alors que son père voulait qu'il manie le marteau ou la hache) et s'est entraîné avec les gardes de sa famille. Il manie aussi l'Arc comme s'en est la coutume au Canatan.
Rapière : Normal.
Arc : Amateur.
Autres armes : Inexistant.
Armures : Cuir.
- Calcul 
: Très tôt, il a demandé à ses parents de lui enseigner les Mathématiques, ceux-ci étant ignorants, ils appelèrent des précepteurs de la Capitale pour lui enseigner.
- Alphabétisation 
: Il a appris à lire et écrire grâce aux mêmes précepteurs qui lui ont appris à calculer.
Talents
- Observateur : Repère facilement des petits détails (il s'amusait à ça quand il était petit, il faut dire que sa maison était assez grande et en comptait beaucoup).
- Calculateur : Il essaie d'analyser chaque situation pour prévoir ce qu'il va se passer même si ça ne marche pas tout le temps.
- Patient : Quand il le veut il sait être très patient (que ce soit pour attendre un retardataire ou pendant les voyages).
- Concentré : Il arrive à se concentrer très facilement et à reprendre son sérieux très vite.
- Prudent : Il préfère réfléchir avant d'agir.
- Nageur : Sait bien nager.
Défauts
- Alcool : Il ne résiste pas du tout à l'alcool.
- Cuisine : Il ne sais pas du tout cuisiner et dès qu'il essaie il se fait mal et le résultat laisse à désirer.
- Sur l'eau : A le mal de mer très facilement.
- Force : Ne sait pas soulever un marteau de combat ou une hache de combat.
- Inquiétude : S'inquiète très facilement pour les autres (mais pas pour lui) même si il ne s'est rien passé, ça en devient presque comique.
- Maladroit : Quand il ne s'agit pas de se battre, il lui arrive parfois d'être très maladroit.
Intérêts culturels et goûts
Aime :
- Les Rapières
- Discuter avec des personnes civilisées
- La musique
- Les jeux
- Deviner ce que pensent les gens
N'aime pas :
- Etre seul
- L'alcool
- Les gens hautains
- Tuer sans raison
Histoire
Voici ce qu'il s'est passé dans sa tête un peu avant d'être vendu pour esclave :
[Chapitre 1]
La première fois que mon père m'emmène à une réunion de l'Heuvelsraad, il ne peut pas s'empêcher de me présenter à tout le monde, évidemment. Contant des exploits futurs et passés inventés sur le coup (ou répétés en secret, qui sait?). En tout cas, une seule chose attire mon attention, je scrute les prétendants aux trônes, un, deux, trois... la troisième ne sera pas Haadaed, aucun doute, la première est l'héritière légitime mais la cadette a un antécédent militaire... Si mon père veut me marier à une des filles, qu'il me marie soit à la troisième soit à la future reine qui, d'après moi, sera Petra, l'Heuvelsraad reconnaîtra Lysje en elle et voudra la faire parvenir au trône... Quoique... Les rumeurs sur les rivalités sont certainement fondées mais les hommes sont si facilement influençables... En tout cas, j'espère seulement que je ne serai pas amené à me marier avec la perdante, je n'ai pas envie de vivre le rejet, l'inquiétude et surtout le danger... L'amour ? On verra après... Je ne sais pas ce que c'est, donc...
Une voix provenant du trône interrompt mes pensées : « Mesdames et messieurs, veuillez vous asseoir dans le calme. Aujourd'hui, le sujet est grave : la sécurité en Breithe. La situation se détériore depuis quelques jours, quelques individus veulent expulser tous les étrangers venant de la capitale, d'autres les torturer, d'autres encore veulent arrêter tout l'import/export. Ces gens veulent arrêter de se soumettre et sont peu nombreux mais d'après leurs menaces ils seraient armés. Ce qui est sûr c'est que nous ne céderons à aucun donc à partir de là, qui propose une solution ? » C'est bien ma veine, le jour où mon père m’amène, Lysje est là... Et en plus on parle sécurité... Quoique...
Silence dans la salle.
Une voix s'élève à ma droite : « Mon fils va nous sortir de là, il a étudié auprès des meilleurs précepteurs ! » Allez ! Il fallait qu'il m'implique, je devais juste observer moi...
Lysje parle d'une voix posée : « Qu'est-ce qu'un enfant pourrait faire pour la sécurité ? Mais soit, si tu le dis, qu'il nous montre ce qu'il sait faire. »
Mon père me pousse pour me faire lever. Je me lève lentement et commence à parler : « Certes j'ai été instruit par des professeurs très instruits eux-même mais cela ne me rend pas plus apte à résoudre ce problème que vous tous. Néanmoins, j'ai peut-être une solution qui ne va sûrement pas vous plaire. » Lysje me regarde, haussant un sourcil et mon public avec un air soucieux. J'esquisse un sourire : « En effet, car celle-ci est en partie un problème d'aujourd'hui puisqu'elle consiste à laisser ces gens se rebeller et si ils y arrivent, qu'ils voient qu'ils ont faits une erreur, grave, très grave et qu'ils nous refassent confiance, cela donnerait une leçon au peuple, non ? »
Des murmures parcourent le public, mon père me regarde d'un air grave, l'Haadaed me sourit : « Enfermez ce fou, il veut notre perte. »
Et mer**, je sais quoi faire la prochaine fois...
Je cours jusqu'à la sortie ; Les gardes sont en armures, ils ont du mal à se déplacer et il n'y en a que deux avec épée et un à l'arc. Si je continue à cette allure, je peux atteindre la porte 4,5 mètres avant eux. Je cours de plus en plus vite, 5 mètres avant eux. 5,5. Je saute et frappe de toutes mes forces la porte du pied, espérant que la force que j'ai acquis en courant me sois bénéfique.
Une porte en moins, plus que trois mais celles-ci seront plus résistantes... Un autre chemin ! Les vitres ? C'est haut. Des passages secrets ? J'en connais pas... Se cacher ? Ils sont trop nombreux. Bon ben... Les vitres alors ! Je descends au premier étage sans encombre, la nouvelle ne s'est pas encore ébruitée et la plupart des gardes mangent. Maintenant, une vitre pas trop dure à briser et pas trop haute. Là ! Je fonce et frappe violemment la vitre avec le coude en me protégeant des débris. Dehors, enfin. 5 mètres me séparent du sol. J'ai deux choix : soit je saute et espère tomber sur mes pieds, soit j'attends une charrette pleine de pailles comme dans les histoires pour enfants. Je saute. 4 mètres. 3 mètres. 2 mètres. 1 mètre. Aïe ! Je sens plus mes genoux. Vite, me fondre dans la foule. Au marché !
[Chapitre 2]
Ah, je boite mais au moins je suis arrivé sur la place du marché. Éloigné de tout danger jusqu'à ce qu'un avis de recherche circule. Il faut que je me change et vite, mais j'ai pas le temps et il y a du monde chez le tailleur. Au moins la coupe de cheveux. J'entre dans le salon de coiffure : « Ce serait possible de me faire une coupe de cheveux assez vite ?
-Dès que j'ai fini la barbe de ce monsieur.
-C'est que je suis pressé.
-Vous attendez comme tout le monde !
-Et si je vous paye encore plus que ce qu'un client doit payer habituellement ?
-Combien ?
-20 Royes en plus.
-Asseyez-vous monsieur !
-Merci bien. »
Après lui avoir demandé une coupe de cheveux totalement différente que celle habituelle (à savoir plate) et qu'il m'ait rasé une moustache naissante, je repartis, lui laissant 45 Royes. Maintenant je cours à la recherche de quelqu'un qui vendrait du charbon. Là, à droite, un mineur : « Combien pour un charbon ?
-Un seul charbon ?
-Oui, un.
-Qu'est-ce que vous voulez faire avec un seul charbon ?
-Le prix !
-Bon, bon... Ça fera 2 Royes...
-2 Royes ?!
-Oui, 2 Royes.
-Bon, mais permettez moi de m'abriter quelques secondes derrière votre commerce alors.
-Bien sûr. »
Je pose les 2 Royes sur la table, passe derrière le commerce et commence à déchirer mes vêtements, ne laissant que quelques bouts que je saupoudre de charbon, comme si j'utilisais un savon. Je n'oublie pas de me barbouiller le visage et les cheveux avec et sors discrètement. Je sais qu'il faut que je m'éloigne de Breithe au plus vite mais je dois d'abord prendre de quoi manger. Je cherche. A droite, rien. A gauche, rien . Ah, si vers la gauche, une marchande de fruits et légumes. Je m'approche d'elle et lui dit : « Qu'est-ce que j'ai pour ça ? » Je pose une quinzaine de Royes, tout ce qu'il me reste... Elle répond : « 14 pommes et une patate !
-Je prends ! »
Au moins une qui ne m'aura pas posé de problèmes... Maintenant, il faut que je parte.
[Chapitre 3]
Je suis à cent mètres du marché. J'ai déjà dépassé plusieurs militaires sans problèmes. Je vais vite retourner chez moi et prendre ma rapière, on ne sait jamais, surtout si Lysje et ses hommes sont à mes trousses.
Je vois enfin l'ombre de ma demeure, maintenant que je la vois je me dis que j'y aurai bien vécu mais bon... A choisir entre ma liberté d'expression et ma maison le choix est vite fait. De toute façon, si je n'avais rien dit aujourd'hui, je les aurais contredits une autre fois donc... Bon, maintenant il s'agit de ne pas se faire voir et surtout pas par les gardes. Je vais passer par la porte de derrière.
Mince, un garde fait sa ronde près de là. Le coup de lancer un caillou a été fait trop de fois... Ah mais c'est Gyllaam ! Lui je peux l'attirer. Je m'avance vers les bois et je crie : « Grooinnnrrr ! ». Gyllam court de mon côté, il faut que je me cache ! Les buissons là ! Je bondis en dessous des buissons et me recroqueville sur moi même. Il s'éloigne vers la forêt... Je savais bien qu'un sanglier lui ferait quitter son poste. Bon, faut que je me dépêche. Je cours jusqu'à la porte et rentre discrètement après avoir passé la clé dans la serrure de la porte. Personne. Aucune gouvernante. Vite, ma chambre. Je cours sur la pointe des pieds vers ma chambre, à l'étage. J'entre lentement et cours vers l'étagère dessus mon lit. Je prends ma rapière, me retourne et tombe nez-à-nez devant mon père. Il me regarde d'un air triste, tenant des menottes dans la main gauche et un fouet dans la droite. Il me fouette. Instinctivement je me retourne et me reçoit un violent coup dans le dos. Il enchaîne trois coups comme celui-ci. Je saigne. J'ai mal mais tente de m'enfuir. C'est ce moment là que ma jambe choisit pour me laisser tomber (et me faire tomber au passage). Je m'écroule devant lui et m’évanouis.
J'entends... Des bribes de conversations, la mer, plein de chaînes... Je vois, il veut me vendre pour ne pas subir le déshonneur... Ingénieux...
