Utilisateur:Amaryllia

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Sammael568
Pseudo
Sammael
Prénom IRL
Julien
Âge IRL
21 ans





Caractéristiques

Description

Physique : Il peut être relativement difficile de décrire Amma correctement tant elle se plaît à changer d'apparences. Tantôt couverte de pied en cap par d'épaisses tuniques recouverte de voiles et autres châles colorés, tantôt vêtues à la garçonne comme un jeune damoiseau Caroggian, les cheveux noués en un chignon, ou encore partiellement dénudée telle une danseuse du ventre, des rubans de couleurs accrochés à ses longs cheveux et à ses bras. Elle aime ainsi jouer avec différents personnages, que ce soit dans le but de tromper, de dissimuler son identité ou tout simplement pour le plaisir simple de se costumer.

Sous ses différents costumes Amma n'est autre qu'une femme à la peau laiteuse, rehaussée par endroit de petites tâches de rousseur. C'est une femme assez svelte, bien qu'elle le soit beaucoup moins que dans sa jeunesse, et de petite taille, dotée d'une poitrine agréable. Ses cheveux sont d'un noir de jais, assez long, et généralement agrémenté de tresses et de petits rubans de couleurs. Ses yeux sont bleus, empreint d'une douceur trompeuse. Quand à ses traits, bien que fins et harmonieux, ils sont gâché par une hideuse cicatrice courant de son œil droit jusqu'à sa lèvre supérieure, héritage de sa capture.


Morale : Si Amma se plait à changer d'apparence d'ordre vestimentaire, il en va de même avec son comportement. Véritable caméléon elle se plaît à adapter sa façon d'agir en fonction de son interlocuteur, cherchant ainsi à l'amadouer ou au contraire l'intimider, dans le but de le manipuler et d'essayer d'en obtenir quelque chose de profitable. Mais bien que ce soit une femme intelligente et rusée, c'est aussi une personne lunatique, qui ne change pas systématiquement de comportement de manière volontaire mais aussi selon ses fréquentes sautes d'humeur.

C'est donc quelqu'un à l'aspect un peu étrange, tantôt adorable, tantôt exécrable, elle peut être très difficile à cerner. Ce n'est pas quelqu'un de purement sadique dans le fond, ses fréquentes manipulations n'ont pas pour but premier de faire du mal mais de servir ses propre intérêts. Et étant une femme des plus pragmatique, un brin égoïste qui plus est, elle fera toujours passer ses intérêt avant ceux des autres. Pour finir Amma est également une personne susceptible et rancunière, faisant preuve d'un goût marqué pour la vengeance, capable d'un certain sadisme dans ce cas précis.


Compétence

Minutie : Que ce soit pour jouer d'un instrument lorsqu'elle endosse le rôle de troubadour, ou pour manier avec précision ses crochets afin de commettre un larcin, Amma fait preuve d'une grande dextérité manuelle.


Créativité : Elle fait preuve d'une créativité certaine, fort utile pour embellir la réalité et rédiger en vers les histoires fabuleuses qu'elle a pu traverser. Sans parler du fait que cette vive imagination n'est pas en reste quand il s'agit de trouver le meilleur moyens de pénétrer par effraction dans une demeure. Enfin elle lui est également fort utile pour inventer un avenir farfelu aux naïfs venu lui demander de tirer les cartes ou de lire les lignes de sa main.


Agilité : Nul ne peut prétendre s'emparer d'une magnifique parure de dame noble à moins de faire preuve d'une belle agilité, que ce soit pour grimper sur une corniche et passer par une fenêtre ou pour s'en échapper au plus vite tout en faisant au mieux pour ne pas se recevoir une flèche dans l'arrière train.


Crochetage : Que serait-ce qu'un voleur sans talent de crochetage ? Une brute. Certains préfère défoncer les coffres et les vitrines, d'autres préfèrent les ouvrir sans laisser de traces, ou presque. Amma s'y est exercée durant de longues années.


Survie : Après avoir passée le plus clair de son temps entre les étendues arides de la Dionne du nord, la frontière sud de la Grande Huratelon et entre la République Marchande de Caroggia, le plus souvent dans les plus bas quartiers, Amma a su maîtriser l'art de la survie en milieu hostile.


Alphabétisation et calcul : Amma est née dans une caravanes composée essentiellement de troubadours et autres musiciens, dont certain ayant fait leurs études de lettres à Caroggia. Elle a donc reçue contre tout attente une formation en lettres, mais une formation uniquement destinée à la rédaction de poèmes, contes et autres chansons. C'est pourquoi elle ne sait toujours pas s'exprimer à l'écrit autrement qu'avec des tournures poétiques, propre à la manière de rédiger des troubadours. Donnant parfois un résultat assez burlesque et inattendu.




Histoire

La sécheresse et la fournaise des journées, le froid mordant et l'inquiétante obscurité. Voilà le cadre dans lequel naquit Amaryllia, plus communément nommée Amma. Sa mère n'était autre qu'une Dionianne nomade, musicienne, danseuse et cartomancienne, faisant partie d'une petite caravane composée essentiellement de troubadours. Vivant au grès des chemins, de villes en villages et de villages en villes, dans cet énorme espace situé entre la Grande Huratelon au Nord, le Royaume Central à l'Est, la République Marchande au Sud et enfin la Frontera à l'Ouest, avec la Dione au centre. Dione servant de lieu de transit privilégié pour cette caravane dont la plupart des membres étaient issus, à l'exception d'un ou deux caroggians de la ville. Amma avait été conçue avec un jeune et -un peu trop- charmant Hura, qui malgré sa chevelure rousse avait séduit sa mère à l'aide de ses doux yeux bleus. Ce n'était qu'une histoire d'un soir, sur la paille, qui avait menée à la naissance de la jeune fille dans le désert, une poignée de mois plus tard.


Malgré l'absence de père on lui avait fournit une bonne éducation, dans de nombreux domaines plus ou moins liés aux arts. Celui de la danse, de la musique, de la poésie, des contes mais aussi du spectacle, de la cartomancie ou encore de la chiromancie. Bien que n'excellant dans aucun de ces domaines elle s'était ainsi composé un grand éventail de compétences, lui permettant d'exercer comme ses pairs le métier de troubadours et de vivre en créant de la distraction pour les autres. Elle avait ainsi appris à lire et à écrire, bien que depuis elle fut parfaitement incapable de s'exprimer par écrit autrement qu'avec des tournures poétiques, ou à la manière d'un conte. Enfin on lui avait inculqué l'importance du culte envers l'Arbitrio, de la nécessité de préserver la pureté de son âme devant ce juge absolu et omniscient. La vie de cette fille devenue jeune femme aurait pu ainsi se poursuivre des années durant, au sein de la caravane de son enfance. Mais l'influence néfaste des bas quartiers de Caroggia allaient radicalement la perturber.


L'année de ses vingt ans la caravane se trouvait alors à la capitale de la République Marchande, Caroggia, elle étaient en représentation pour un riche armateur qui souhaitait organiser une soirée de festivité afin impressionner, semble t-il, ses rivaux. C'est au cours de cette soirée qu'Amma rencontra un jeune et charmant garçon dénommé Salino. Il s'était présenté à elle comme un jeune marchand des quartiers populaires, destiné à un avenir prometteur dans le commerce et à une vie de richesse. Il s'averrait en fait que Salino n'était autre qu'un des plus grands malfrats de la ville, particulièrement doué, à ce que l'on disait dans le milieu, pour dérober de somptueux bijoux aux dames les plus riches de la ville, et ce sans laisser la moindre trace derrière lui. Le jeune homme n'était pas uniquement doué pour le larcin, il l'était également pour la séduction, un véritable génie dans ce domaine. Et le temps qu'Amma s'aperçoive de sa véritable profession elle était déjà irrémédiablement tombé sous son charme, au point de ne plus répondre de sa raison et de se plier tel une esclave aux moindres volonté de son jeune et charmant maître. C'est ainsi que la jeune femme fut poussé à commettre l'irréparable.


Salino l'avait persuadée de l'aider à dérober une des plus belles parures en émeraude que la ville de Caroggia ait pu connaître. En effet la jeune femme et ses confrères de voyages étaient logées pour la semaine au sein de la demeure du riche armateur, dont la femme n'était autre que la propriétaire de la parure. L'édifice était ceint de hauts murs tous rigoureusement gardé par une nuée de spadassins, et il aurait été fort dangereux, même pour un maître tel que Salino, de franchir ce périmètre. Toutefois comme toute forteresse celle ci possédait une faiblesse, une lourde porte en fer donnant sur les égouts, au fin fond d'une cave, et qui était ridiculement aisée à ouvrir si tant est que l'on se trouvait à l'intérieur de l'enceinte. Tel était le cas de la jeune femme, auquel l'armateur avait offert le logis, respectant cette vieille superstition prônant d'offrir l'hospitalité aux troubadours à tout prix, au risque de voir son nom de famille maudit pour des génération au sein de leurs épopées. Aveuglée par son amour, la jeune femme ouvrit la porte et la parure fut volée. L’événement aurait pu avoir des retombées moindre si ce n'est que Salino avait pris soin de laisser dans ses pas un indice, identifiant comme coupable les nomades. Amma n'en fut nullement informée, naturellement, et s'échappa avec son amant, du moins avant que ce dernier ne lui avoue sa manipulation, un sourire sadique en travers du visage. Elle fut incapable de le poursuivre lorsqu'il s'éclipsa soudain tant elle était abasourdie par la nouvelle, et par le danger de mort qui menaçait ses pairs. Hélas, elle n'aurait jamais pu arriver à temps.


La disparition du bijoux fut découverte, l'indice laissé avec soin également, et dans la journée même l'ensemble de la caravane fut pendu haut et court. La seule survivante ne s'en remis jamais tout à fait. Elle sombra dans la dépression et la prostitution, s'abandonnant à une vie de débauche au sein des bas quartiers. Elle oublia toutes notions d'honneur et noua des liens avec les petits criminels du coin. On lui apprit à commettre des larcins, faire du vol à la tire, à l'étalage, comment se déplacer de toits en toits, comment tromper les gens, jouer de ses atours pour faire du profit. Et son existence aurait ainsi pu se poursuivre quelques années, avant qu'une maladie l'emporte ou qu'elle ne se retrouve pendue elle aussi. Un coup du sort lui permis toutefois de se redresser, de manière inattendue.


Quelle ne fut pas sa surprise en croisant ce soir-là son « amant », Salino, dans un débit de boisson sordide. Ce dernier n'avait en rien changé, toujours aussi séducteur, guidé par ce qui se trouvait sous sa ceinture, il avait accouru auprès d'elle. En vérité l'idiot ne l'avait nullement reconnue, il avait sans doute oubliée aussitôt cette histoire stupide parmi tant d'autres au cours de sa misérable vie. Amma avait changée, elle s'était endurcie et n'avait plus rien de son innocence de naguère. Cet oubli fut pour elle une occasion qu'elle saisit aussitôt. Cette fois elle ne se laissa nullement séduire, elle le fit mariner tel qu'on le fait avec un bon ragoût sur le feu, durant des jours et des semaines, répétant l'opération chaque soirs. N'hésitant pas à le faire boire, à l’enivrer d'alcool et de sous entendus coquins. Elle se montrait tantôt froide et distante, tantôt enjouée et souriante, elle mettait en œuvre toute sa créativité pour le tenir en haleine, pour l'avoir à sa merci. Et cela fonctionnait. Celui qui se prétendait être le plus grand voleur et séducteur de Caroggia se laissait berner bêtement par une jeune femme. Il ne comprenait pas pourquoi son charme légendaire ne fonctionnait pas, il se désespérait, ne sachant que faire pour attirer son attention. A tel point que lorsque cette dernière, après avoir amené le sujet lentement au fil des jours, lui demanda une faveur, il ne su comment lui refuser


Elle avait feint d'être impressionnée par ses récits de larcin, lui avouant qu'elle rêverait de voir ce fameux diamant qui avaient été dérobée ces derniers jours. Il n'avait pu refuser bien longtemps, s'apercevant que rien d'autres ne semblait intéresser la jeune femme. Et bien mal lui en pris, car cette dernière avait complotée son arrêt de mort dans son dos. Ces cinq années de débauche n'avaient pas été totalement perdue, elle avait pu se constituer un certain réseau d'information. L'une de ces personnes n'était autre qu'un membre de la milice, un fort bon client, et lui comme tout autre combattant de la ville avait bien évidemment vu les avis de recherches à propos du diamant volé la semaine précédente. Si la parole d'une catin n'avait guère de valeur, celle d'un milicien, bien que fort modeste, suffisait à ce qu'on lui prête une oreille attentive si ce dernier avouait savoir où se trouvait le fameux diamant et qui l'avait dérobé. C'est exactement ce qu'il fit. Le diamant fut retrouvé, Salino fut attrapé quelques jours plus tard et son cadavre fut traîné dans les rues de la ville pour montrer l'exemple.


De cette histoire Amma n'obtint pas uniquement la satisfaction propre à la vengeance, elle en tira également une belle somme d'argent, issue de la récompense offerte pour la récupération de la pierre précieuse, que le milicien avait fort aimablement partagé avec elle. Et il en fut grandement remercié cette nuit là, la dernière qu'elle lui offrit, désormais bien décidée à bouleverser son quotidien. Dés le lendemain elle utilisa cet argent pour se payer une place dans une caravane marchande qui transitait régulièrement par la Dionne. Elle abandonna alors toute forme de vie sédentaire, résolu à ne jamais rester à un endroit plus de quelques jours. Elle adopta rapidement une vie à multiple facette, tantôt artiste, tantôt voleuse, tantôt séductrice et manipulatrice. Voyageant de villes en villages, d'une caravanes à l'autre, s'éclipsant sans laisser de trace dés qu'une situation commençait à tourner au vinaigre pour elle. Il n'y avait pas un jour pareil, pas un jour sans qu'elle n'endosse le masque d'un nouveau personnage, dans le seul but d'effacer ses traces, de faire du profit, ou pour le simple plaisir de tromper son monde. Sa vie se poursuivit ainsi des années durant, sans que le temps n'ait réellement d'emprises sur elle. Elle ne s'en souciait guère, vivant au jour le jour, en permanence sur les routes, ne prêtant attention à rien n'y personne. Jusqu'au jour où, elle avait alors trente-sept ans, un de ses larcins ne se passa aussi bien qu'elle l'avait prévue.


Quelque chose clochait. Ce garde n'aurait jamais du se trouver en poste dans ce maudit couloir, elle avait pourtant étudié son plan d'attaque des jours durant. Elle était tombée nez à nez avec cet homme, une de ces fines lames qui dégaine plus vite que son ombre. Et avant même qu'elle ne fasse un pas en arrière ce dernier avait déjà fouetté l'air de sa rapière. Il s'en était fallu d'un cheveu qu'il ne la tue sur le coup, seul son entraînement, sa grande souplesse et ses réflexes aiguisés lui avait permis de se pencher suffisamment en arrière pour que la lame ne fasse que l’amocher. Non seulement elle en avait héritée une hideuse cicatrice en travers du visage, mais qui plus est la douleur fut telle qu'elle ne parvint pas à s'enfuir assez vite, rapidement rattrapé par le garde qui, vraiment, n'aurait jamais du se trouver ici.


Redoublant de malchance la nomade ne fut en aucun cas pendue, après tout elle n'avait rien volé. On la conduisit entre les mains d'une esclavagiste, on allait lui passer les mains aux fers, elle serait réduit en esclavage, expédiée sur une île lointaine. Loin du désert, de la vie nomade et des caravanes. Elle était mortifiée. Elle appréciait plus que tout autre chose sa liberté, sa vie au jour-le-jour, le fait que le temps ou les événement n'aient aucune emprise sur elle. Et soudain elle se retrouvait enchaînée, destinée à une vie sédentaire, sous les ordres d'un autre. Une colère sourde naquit alors en elle, alimenté par le brasier de sa haine, elle souhaitait recommencer. Se venger à nouveau, se libérer de ses chaînes et les faire payer. Oui elle les tromperaient ces idiots, elles retrouverait sa liberté et elle se vengerait de tous ceux qui se mettrait en travers de sa route.Un léger sourire éclaira alors son visage, rendu inquiétant par sa cicatrice encore fraîche.