Utilisateur:Ardin stenaus
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Sommaire
Description
Ardin est homme aux cheveux et aux yeux bruns d'un sombre certain, son visage est défiguré par un énorme brûlure faite à la torche par un garde lors d'une révolution .
Il est originaire de Caroggia, issu d'une fratrie de trois frères, il est jumeaux avec Valmis et tout comme lui il a 30 ans .
Il porte en permanence une capuche noire afin de cacher son visage, il a honte de sa blessure.
Compétences
- Connaissance de la flore : Lors de nombreuses promenades avec son père et sa mère, au long de son enfance, il a apprit à reconnaître les plante et à les cultiver .
- Endurance : Par volonté et par obligation il s'ai forgé un corps dur et robuste lui permettant de travailler longtemps .
- Outillage : Ses outils lui sont chères, il est entretient très bien, un ancien du village lui a tout appris sur ces outils .
- Sens du goût : Il aime la bonne cuisine et l’apprécie d'autant mieux car il ne la déguste pas souvent .
- Alphabétisation et calcul : Il a reçu une éducation soutenue dans son enfance
- Navigation : Lorsque qu'il était jeune, il participait à des courses de barques et s’entraînait dans la rivière non loin de chez lui .
Talents
Il est assez habile de ses mains pour faire quelque chose qui le passionne, dans le cas contraire, le travail sera mal fait pour qu'il puisse passer à autre chose de plus attirant. Il réfléchi assez vite pour ce qui le concerne, lui ou sa famille, mais si un problème persiste il le retournera maintes fois dans sa tête avant de trouver la chose à faire .
Défauts
Il est très protecteur de sa famille jusqu'à un point difficile à vivre, sur-protecteur à vrai dire. Parfois il commet des larcins de bas étages pour satisfaire ses besoins. Sa force peut se retourner contre celui qui pourrait le contre-dire, cette colère folle le rend susceptible .
Intérêts culturels et goûts
Il ne s'intéresse pas tellement à la culture, la religion encore moins. Ses goûts pour la bonne nourriture sont très prononcés. Protéger certaines personne lui procure un certain plaisir plutôt douteux .
Amis déclarés
Ses frères :
Phensaer Stenaus
Valmis Stenaus .
Ennemis déclarés
Aucuns pour le moment .
Histoire
Ma vie d'avant
Ardin, allongé sur son lit de camp, concentré sur une tâche sombre au plafond, se demandait ce que cela pouvait être : de l'eau ? Et puis qu'importe ici il était logé et nourri.
Cette nouvelle maison, comme il l'appelait, était une prison humide dans les bas-fonds de Caroggia. Son camarade de cellule, nommé Alduirne, l'interpella :
_ Ta vie à toi elle était comment, à toi ?
_ Ma vie, pensa-t-il, elle était joyeuse et pas ennuyeuse parfois dure mais j'avais une famille plutôt soudée après la mort de mon père, ma mère étant toujours vivante. Mes frères, Valmis et Phensaer, eux ont réussi leur vie ... eux .
_ Que font-ils dans la vie ?
_ Le premier est installé à Iona en tant que travailleur de pierre, il disait que la maison ne lui suffisait pas et que la mer et ses côtes étaient beaucoup plus intéressantes. Quant à l'autre, il est dans cette ville à la surface, il est maître d'œuvre, mais aussi moine, lui il respecte notre religion et ses dogmes, pas moi, je respecte tout à fait son choix, mais je ne l'ai jamais compris, il va à son monastère à toutes les cérémonies de la journée.
_ Je peux te poser une question ? Tu n'es pas obligé d'y répondre.
_ Bien sûr.
_ Qu'as-tu fais à ton visage ? Dit-il avec hésitation.
_ Lors des émeutes de la faim, de l'an 501, un garde m'a brûlé le visage, depuis ce dernier reste caché et je ne le montre à personne.
_ Ta famille sait ça ?
_ Mon père est mort et je ne l'ai dit qu'à mon frère et ma mère vivant ici, je ne voulais pas le dire à mon autre frère par peur qu'il me renie et qu'il ne m'adresse plus jamais la parole. Lors de nos correspondances, je lui ai dit que j'allais participer à une émeute organisée dans la taverne nord, qui devait se diriger vers les beaux quartiers.
Puis l'heure du couvre-feu était venue, le garde soufflait la faible lumière et Ardin put repenser en silence à son enfance, ses courses de barques, aux jeux de ses frères, aux outils et à la mort de son père. Il restait encore traumatisé par ces événements, lui qui était proche des siens.
Il commença à se parler, tout seul, pour se rappeler l'organisation de l'émeute dans cette vielle taverne sentant le rat pourri ...
La taverne
C'était un endroit lugubre, situé dans le nord de la ville, Ardin était attablé au fond de la salle, il écoutait impassiblement les autres paysans se disputer sur la crise en cours. Ils beuglaient des insanités sur les commerçants et leurs spéculations douteuses qui les avaient menées à cette situation.
Ardin, soucieux de la société et de la vie d'autrui écouta avec plus d'attention la discussion. Ils parlaient de s'infiltrer chez les commerçants et de brûler leurs maisons afin qu'ils payent leurs actes. Ardin se leva et avança vers ses confrères et prit la parole :
_ Je ne suis pas d'accord avec votre idée de brûler leurs maisons, les personnes sont mauvaises mais notre pauvre ville ne vous a rien fait, certes cette oligarchie n'est point juste vis-à-vis de nous mais jusque-là, nous n’étions pas dans des situations désagréables. Laissez-moi vous guidez vers la victoires de nos principes .
_ Et si nous ne voulons pas ?! Cria un homme d'un certain âge qui se trouvait dans l'assistance. _ Vous allez prendre des vies et perdre la vôtre par la même occasion, et si vous n'êtes pas tués sur place, vous serez emprisonnés et réduits en esclavage ou pire.
Ils passèrent plus de trois heures à débattre sur comment arriver en ville et si ils devaient prévenir les commerçants pour moins de dégâts. Il y avait toujours cet homme, assis sur son tabouret, le dos courbé par le travail et les mains salies de terre, silencieux mais attentif.
Il décida d'intervenir et pris la parole :
_ Ardin sera donc notre chef, nous nous plierons à tes ordres et tes exigences, mais saches que si quelque chose arrive a un d'entre nous tu en seras le responsable.
Ardin le fixa de ses yeux noirs et profonds, médita un moment sur cette phrase et acquiesça de sa voix grave.
Iona et les Frères
Après dix ans de détention, un événement marquant prit place dans la prison, un nouvel arrivant mal vêtu descendait les escaliers accompagné du garde. Ardin écouta ce bruit sourd avec attention, le personnage dépassa sa cellule et alla sa mettre dans la case d'à coté.
Le entama la procédure qui est de lire ses droits au nouvel arrivant.
_ Phensaer Stenaus, reconnaissez vous le meurtre de Pedras Artico, et les nombreuses dettes accumulées lors de votre vie ?
La voix de l'accusé résonna ... Ardin ne pouvais pas le croire, il respirait à peine, choqué .
_ Oui, je suis coupable de ces actes .
Ardin se jeta aux barreaux et cria le nom de son frère à gorge déployée. Ce dernier, interpellé par ces cris, passa sa tête entre les barreaux et vit la capuche noire de son frère dépasser de dix centimètres. Le garde voyant des détenus perturbants, les mit en cellule d’insolemment ensembles. Ils passèrent plus d'une demie journée dans cette étroite cellule.
Ardin apprit la mort de sa mère, versa quelques larmes.
Deux ans passèrent avant qu'un événement les toucha personnellement, la ville étant en manque d'argent décida de vendre ses prisonniers en tant qu'esclaves. Les deux frères furent envoyés en bateaux de Caroggia à Iona, le voyage dura sept jours pendant lesquels Ardin raconta ses années de détention a Phensaer.
Une fois arrivés à Iona, pas de répit, transférés vers les quais, embarqués dans les bateaux, et assis sur des bancs humides et inconfortables. Un homme aborda Phensaer, ce dernier se redressa d'un coup sec a s'en briser le dos, et embrassa son frère Valmis.
Une fois assit a coté d'eux Valmis s'interrogea sur le compagnon de son frère, qui lui ne lui avait pas adressé un mot, Phensaer hésita puis présenta son autre frère, Ardin, mort de honte de se présenté comme cela à son frère jumeaux.
Pendant les quatre jours de voyage de Iona à Fort Lointain, le petit groupe partagea les expériences de chacun mais aussi leur manque vis-à-vis des autres et les sentiments ayant puent les marquer .
L'arrivée à Fort Lointain se fit en douceur, une fois à terre ils restèrent ensembles, jusqu'a l'annonce de leur vente .
