Utilisateur:Asserin

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
TheLittleGamerS
Prénom IRL
Baptiste
Âge IRL
16





Description :

Traits physiques :

Asserin est un homme qui semble approcher doucement de la quarantaine, quelque plis sont visibles sur son visage, il mesure 1m82 pour 85 kilos, ses épaules sont carrées, il semble en apparence plutôt fin mais cache une musculature relative qu'il se doit d'entretenir pour son métier. Ses cheveux noirs en bataille semblent lui donner un air charmeur. Quant à ses yeux, ils sont vifs et marrons, comme la terre qui l'a vu naître et grandir, ils sont profonds et rendent le tout très harmonieux. Il arbore une barbe fine et rasée qu'il aime entretenir et aime à s'habiller avec de beaux tissus pour cacher le malheureux milieu dont il vient, aussi le verrez-vous souvent avec une belle veste à col, une tunique neuve et une belle paire de bottes, il faut savoir qu'il marche de manière très fière, sur de lui.


Traits moraux :

Asserin est un homme qui semble en apparence plutôt honnête, franc et même brute, mais il mâche en réalité chacun de ses mots, et réfléchis bien avant de parler. Il fera tout ce qu'il peut pour s'enrichir, trahir, voler … Il n'a qu'un seul objectif, le pouvoir. Il a bien compris, dans son ancienne vie, qu'il fallait du pouvoir pour vivre, et qu'argent rimait avec celui-ci. Lettré, il n'a aucun mal à remplir les tâches qui s'offrent à lui. Hypocrite, avare, il saura user de charmes pour entourlouper ses proies.

Sa condition d'esclave à Esperia le limite plus qu'il ne l'aimerait, mais il a d'ores et déjà de beaux projets.


Citations :

“J'ai une activité sexuelle très chargée... La vie me baise chaque jour.”

“Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont”

“Les excuses c'est comme les poils, tout le monde en a.”


Talents, qualités :

  • Franc
  • Ambitieux
  • Réfléchis
  • Galant
  • Pragmatique
  • Déterminé


Défauts

  • Orgueilleux
  • Avare
  • Médisant
  • Déloyal
  • Faux-cul


Compétences :

  • Grille Diamant.pngMinéralogie : Il connaît la composition de la plupart des roches et sait repérer laquelle est bonne, laquelle ne l'est pas. Il sait quel rubis, quel saphir incruster dans ses pierres, celui qui s'accommodera le mieux à la chose. Un homme comme lui prête beaucoup d'attention aux choses qui brillent.


  • Grille Marteau en Pierre.pngOutillage : Évidemment, il sait quel outil utiliser pour quel type de pierre sur le bout des doigts. Il manie avec une grande précision son marteau et son burin.


  • Grille Plastron en Fer.pngForce : Il entretient régulièrement sa musculature afin de rester dans de bonnes conditions pour gagner sa vie. En plus de petits vols.


  • Grille Boussole.pngMinutie : Bien évidemment, son travail requiert une grande précision et une grande minutie, ne serait-ce que dans la taille des pavés.


  • Grille Livre et Plume.pngAlphabétisation et calcul : Après qu'il fut recueilli par ce tailleur de pierre, il lui offrit la possibilité d'apprendre à lire, compter et écrire. Chose qu'il accepta.


  • Grille Clef Ouvragée.pngCrochetage : Alors qu'il était encore gamin, il s'amusait à crocheter les serrures des maisons vides pour y dérober quelques objets à vendre. Il pensait qu'à Esperia, ses compétences en matière de crochetage lui serait utiles, mais il n'a pas encore eu l'occasion de s'en servir.

Intérêts culturels et goûts

  • L'argent : Asserin a une passion débordante pour ce doux métal étincelant qu'est l'or.


  • La pipe : Celui qui n'aime pas humer le doux parfum cancerigène du tabac après une longue journée de travail est un idiot, d'après Asserin.


  • Les mets raffinés : Aussi étrange que cela puisse paraître, Asserin aime déguster de délicats plats aux saveurs exotiques.


  • L'art : Asserin a toujours porté un certain intérêt à l'art, bien qu'il n'en pratique aucun.


Histoire :

Il pleuvait, le tonnerre grondait, et les nombreux flash des éclairs faisaient sursauter la plupart des habitants de cette petite ville du nord d'Huratelon. C'est dans ce chaos naturel, dans cette cacophonie qu'un gosse tentait de se protéger de la pluie, abrité par le bord du toit d'une taverne. Il ne semblait pas effrayé, malgré la tunique en lambeaux qu'il portait, il avait des cheveux longs, sales, des yeux marrons foncé, une peau semblable, il puait la crasse, c'était un clochard des rues. 

L'atmosphère qui se dégageait de celle-ci était joyeuse, et l'on pouvait entendre les ébats des travailleuses de l'étage, ainsi que les chansons des hommes et la bière qui coulait dans les peintes du rez-de-chaussée. Lui, s'en foutait. Tournant son regard vers les autres habitations, il regardait, il analysait chaque coin de rue, chaque porte, chaque intérieur depuis les fenêtres.

Au loin, il remarqua quelque masure qui ressemblait à un atelier. S'approchant discrètement, il observa, et remarqua que l'intérieur était d'accès facile, de part la tenture et la simple clôture, s’apparentant à une échoppe, et une porte pour seul rempart entre la maison et lui. Sautant par dessus l'échoppe, il se retrouva devant la maison. Sortant des espèces de crochets d'on ne sait ou, il les enfourna bien profond dans la fente de la serrure de la porte. Un clic … Deux, la serrure ne lui résista pas très longtemps. 

En entrant dans la pièce, il remarqua que celle-ci était plus spacieuse qu'il n'y paraissait. Une simple table en bois, plutôt vieille, pleine de coups de couteaux ornait le centre de la pièce. Tout autour, de nombreuses armoires, tiroirs, des objets, plus ou moins intéressants posés dessus. Il sortit un espèce de sac, d’aussi mauvaise qualité que ses habits et commença à y enfourner tout ce qui lui semblait avoir une once de valeur. Deux fourchettes en argent, un couteau orné, un tissu qui lui semblait, de son avis, de bonne qualité … son sac se remplissait petit à petit, mais n’en demeurait pas moins vide. 

Il regarda l’escalier, et entendait l’homme qui dormait là-haut, malgré le fracas des éclairs et le grondement du tonnerre. S’interrogeant, il fini par en prendre la direction. Grimpant avec moultes précautions, il arriva à l’étage. Rien ne semblait avoir plus de valeur qu’en bas, sauf une espèce de statue en pierre, un aigle à première vue, avec deux petits saphir incrustés dans les yeux, et un collier d’or sur la table de chevet, où l’homme dormait. Il n’eut aucun mal à le lui soustraire, ayant le pas très léger. Il se dirigeait à présent vers la statue, et posa ses mains dessus, et commença à la tirer. Celle-ci lui semblait plus lourde qu’elle ne lui paraissait alors, elle était probablement faite de marbre. 

C’est là qu’un éclair, beaucoup plus fort que les autres, comme une apothéose au spectacle naturel qui se déroulait par delà la fenêtre, survint. Le gosse, effrayé, lâcha brusquement la statue et son sac, les deux tombant brusquement sur le sol dans un bruit de fourchettes s’entrechoquant et un boom de pierre. Il ferma les yeux. Quelques secondes … Quelques minutes … L’homme ne semblait pas s’être réveillé. Pensant alors qu’il était plus que temps pour lui de prendre ses cliques et ses claques, il reposa la statue, non sans mal de par son poids, qui était restée miraculeusement intacte. Le sac remit sur son dos, il se retourna et le vit, l’homme, qui semblait musclé, imposant, et ressemblait à ces monstres d’on il avait entendu parler dans les histoires à la taverne, il l’observait dans la nuit noire, une masse noire, un espèce de démon.

Des heures, des jours, des mois, des années, le temps passe vite. Cette ville d'Huratelon rayonnait de splendeur, le soleil brillait haut dans les ciel, ses septentrionaux rayons caressaient les plantes dont les bourgeons venaient à peine de fleurir, une agréable odeur de pain frais embaumait les rues, et les tavernes foisonnaient d'ores et déjà de monde, les beaux jours arrivaient.

Dans cette euphorie ambiante, deux hommes s'affairaient à leur travail. Martelant la pierre, la brisant, la polissant, la fracassant, ils venaient de finir une grande commande. L'un d'eux semblait vieux, il portait une longue barbe, habillé d'un long tablier et de gants en cuir un marteau de fer dans la main droite. Un autre, visiblement plus jeune, rangeait les outils, réajustait sa ceinture et tachait de balayer la poussière émise par la taille de la pierre.

On disait de ce vieil homme qu'il était très pieux, et qu'il se rendait au monastère pour prier Arbitrio chaque matin après qu'il ai fini sa taille. D'un naturel calme, cet homme n'avait jamais eu d'enfants, ni de femme, il avait, dit-on, recueilli ce gosse qui depuis l'aidait dans ses taches. Ce jeune homme, en effet, semblait plutôt grand. Il avait été éduqué de manière très stricte, se devant d'accompagner son père en toutes circonstances. Il lui avait enseigné ce qu'il savait : Compter, lire, écrire, afin que lui même puisse gérer sa petite affaire à l'avenir, ainsi que ce noble art qu'est la taille de la pierre. Il avait de ce fait développé une musculature relative qu'il entretient régulièrement.

Cette importante commande, c'était celle qui allait être nécessaire à la finition de la future plus grande bâtisse de la ville. Un monastère où tous les fidèles pourraient prier Arbitrio en toute quiétude. La pierre qui avait été choisie pour la construction était de la meilleure qualité possible, et les tailleurs de pierres qui avaient étés sollicités avaient travaillés avec un tel acharnement que chaque pierre ou presque était identique à l'autre. Un fois celles-ci assemblées, les meilleurs d'entre-eux s'étaient empressés d'orner les murs, faisant de cette construction une merveille architecturale où de nombreux fidèles venant de tout Huratelon iraient prier.

Asserin et les autre tailleurs avaient étés grassement payés par les phalangistes en charge de la construction, et ce n'était pas pour lui déplaire. Maintenant qu'il tenait sa propre échoppe, et qu'il gagnait sa propre nourriture, il se découvrait de nouveaux attributs comme l'amour pour l'argent. Vice ou vertus, cela dépend du point de vue. Sa vie lui plaisait et il ne souhaitait pas qu'elle change. Il avait pu ainsi s'offrir à lui et à son père un nouvelle demeure bien plus spacieuse, avec du mobilier de qualité moyenne, un bon repas le soir, et un bon lit. Après plusieurs mois d'économies. Il ne lui manquait plus qu'une femme, et de quoi assurer sa descendance.

Des années bien remplies, c'est le moins que l'on puisse dire. Asserin avait désormais une femme bien plus jeune que lui, avec laquelle il avait eu une fille.

Asserin avait désormais acquit une renommée assez importante dans la région. Il était sollicité par les plus grands architectes pour les chantiers, leur demandant son avis sur la pierre ou encore le type de taille. Sa vie était bien remplie, sa maison, plus grande encore, c'était un homme pleinement épanoui dans ce qu'il faisait. Malheureusement pou lui, un tel succès engeandre forcément une jalousie d'un niveau réciproque, et Asserin ne dérogeait pas à la règle.

De nombreuses personnes commencèrent à détester l'homme, qui lui, ne se priait pas pour cacher sa réussite. Ainsi, un tailleur de pierres concurrent commença à payer les mineurs de la ville pour qu'ils vendent leurs minerais à Asserin à une somme bien supérieure à celle de d'habitude. Ceux-ci acceptèrent, bien entendu, mais Asserin ne découragea pas. Il continua d'acheter sa pierre et de la vendre, peu importait le prix.

Après plusieurs mois, ce concurrent décida de passer à la vitesse supérieure : faire tomber Asserin dans un piège. Celui-ci était simple : un faux procès. Tout avait été réglé de manière à ne lui laisser aucune chance. Il avait prévu de faire assassiner un riche client qui devait régler une affaire concernant une future habitation pour celui-ci et de faire porter le chapeau à Asserin. C'était simple, mais efficace. Ce plan exigea de longs mois de préparation, car il fallait que la garde trouve comme par miracle l'assassin et l'assassiné. Ils furent d'ailleurs grâcement payés pour remplir cette « mission ».

Le jour venu, tout se déroula parfaitement. Devant l'échoppe, le matin même où l'affaire devait être conclue, alors que peu de monde encore était dans les rues, le riche marchant qui voulait faire construire sa maison fut assassiné par l'homme de main engagé par le tailleur de pierres concurrent. Un coup de dague dans les côtes. Il laissa la dague ensanglantée dans le corps de l'homme et s'enfuit en courant. Celui-ci, dans un râle de douleur et dans une dernière respiration, lâcha un hurlement. Asserin n'en croyait évidemment pas ses yeux, il avait déjà vu la mort dans son enfance mais ne s'était jamais vraiment habitué à cette vision. Accoururent alors la garde, prête qui s’empressa de mettre les fers à l'homme. C'est ainsi que tout s'effondra pour Asserin.

Le procès fut rapide et sans appel : Asserin devint esclave, tous ses biens furent saisis, ainsi que son argent. Sans aucune preuve réelle de sa culpabilité, il fut envoyé aux cachots, il perdit sa femme et sa fille. A travers cette étape de sa vie, Asserin réalisa une chose, quelque chose avait changé en lui. L'homme qu'il était autrefois n'était rien en comparaison avec ce qu'il voulait devenir. Il voulait désormais argent, pouvoir, à n'importe quel prix. Ce monde est un monde de chiens, de lâches, il allait devenir comme eux. C'est le sourire aux lèvres qu'il apprit qu'il allait être vendu dans un coin paumé.