Greistal

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Greistal
Nation Grande Huratelon
Gentilé Greistalier, Greistalière
Villes
 


Politique

Le Greistal est une région particulièrement active sur le plan politique et le coeur des intrigues de pouvoir hura.

Si la majeure partie des intrigues de cour se déroulent à Château Nohovecy à Huratelon, le Greistal demeure une région particulièrement active où se trouvent certains des plus puissants nobles de la Grande Huratelon et où les tensions peuvent être très vives.

Premièrement, il existe une forte tension entre les Grafats fluviaux emmenés par le talgraf d’Anderlacht et les Grafats terrestres menés par le Seigneur d’Huratelon, talgraf d’Huratelon, et le margraf de Stravonin. Ce conflit est principalement économique car les Grafats terrestres produisent l’essentiel des ressources qui font la richesse, par le commerce, des Grafats fluviaux. Dans ce conflit, le talgraf de Kovajest agit couramment comme médiateur du fait qu’il est à la fois fluvial par son pouvoir sur Diberec et terrestre par sa situation géographique.

Deuxièmement, il existe une forte tension entre les isolationnistes hura, traditionnellement emmenés par le talgraf de Kovajest et le margraf de Stravonin, d’une part et d’autre part les pro-capitalins emmenés par le margraf d’Anelbruck et le remuant burgraf de Guois. Dans ce conflit, le talgraf d’Anderlacht est notoirement connu pour son ambiguïté, se rapprochant d’un camp ou de l’autre selon les opportunités.

Troisièmement, on trouve un conflit ouvert depuis des siècles entre le bugravat de Guois et le talgravat d’Anderlacht. Originellement, Guois devait posséder un pont similaire à celui d’Anelbruck qui devait lui assurer sa richesse. Cependant, le pont ne fut jamais construit, laissant place à la seule tour de Gaas. Depuis cette époque, Guois accuse Anderlacht d’avoir saboté la construction pour conserver son importance maritime. Les burgrafs de Guois se sont depuis rendus célèbre pour trouver tous les moyens possibles pour utiliser la Tour de Gaas afin de gêner les affaires d’Anderlacht, la tension culminant avec la Rébellion de Gaas en 498.

Toutes ces tensions s’entremêlent, faisant du Greistal une région très complexe pour l’observateur non-averti.

Géographie et climat

Le Greistal n’est pas particulièrement ce qu’on pourrait appeller une belle région, mais c’est cependant une région qui a le mérite d’être très pratique pour les hommes et pour la civilisation. En effet, cette région au climat continental et temperée, située au sud du Gyllendal et au nord du Steiertal, est excessivement plate. Cette particularité à très vite été utilisé par les hommes qui ont énormément déboisée cette région pour y installer quantité de cultures, permettant ainsi, avec le Gyllendal, à la Grande Huratelon de devenir “le Grenier” du continent.

Le Greistal est donc une région remplie de petits villages de fermier, perdus au milieu d’étendues monotones. Les seuls faibles reliefs présents dans cette région sont monopolisé pour en faire des places fortes, la capitale, Huratelon, étant positionnée sur une des plus grandes collines de toute la région. Quant au climat, il est parfait pour la culture du blé, le Thermidor étant particulièrement sec dans le Greistal.

L’est du Greistal est cependant quelques peu différent par son relief et son climat. A l’approche des montagnes, la neige est plus fréquente en Nivôse, et les Thermidors sont moins secs, les nuages étant bloqués par les montagnes. Le relief est également plus prononcé, et on peut même y trouver par endroits quelques pics rocheux.

Lieux d’intérêts

  • Châteaux d’Huratelon: Huratelon est la capitale de la grande Huratelon mais abrite également deux châteaux qui constituent de véritables merveilles architecturales: Nohovecy et Zamecek. Château Nohovecy est une imposante forteresse célèbre pour ses douze hautes tours. Château Zamecek, lui, est un imposant château de style impérial.
  • Îlots des secrets : une série de minuscules îlots dans les eaux de la Tiefersee. Très couramment plongées dans les brumes et peuplées de saules pleureurs, ils possèdent une longue réputation de mystère et de petites légendes de pêcheurs, principalement des hiodigues. Ils sont également célèbres car y accoster en secret est très aisé et de nombreuses réunions secrètes y furent tenus.
  • Pont de l’Anel: le pont de l’Anel est un ouvrage particulièrement impressionnant datant de l’Empire Central. Reliant Pontanelle et Anelbruck, ce large pont à arches décorées est centré autour d’un grand ouvrage. Au centre du fleuve, les impériaux ont bâti deux petites îles artificielles jumelles sur lesquels ils ont construits deux gigantesques tours armées dotées chacun d’un pont-levis pour permettre à même les plus grand navires fluviaux de passer. Quatre carrioles peuvent y rouler côte à côte.
  • Ruines de Filigust: Filigust était un village du sud du Greistal et une spravie dépendante du talgrafat d'Huratelon. Il fut ravagé par la bataille de Filigust en 499 au cours de la Rébellion de Guois et abandonné par la suite.
  • Tour de Gaas : la tour de Gaas est une grande tour fortifiée installée sur une île naturelle au centre du Pecolinnin. Première étape de la construction d’un grand pont reliant Gaas et une forteresse steiertalière qui devaient être construits. Malheureusement, le projet fut abandonné en cours de route par le Thème d’Huratelon en raison de son coût et sous l’influence de la noblesse d’Anderlacht. Elle demeure aujourd’hui en excellent état malgré l’épreuve du temps et des intempéries et sert de poste de garde naval.
  • Vallée d’Obyvaci Kamen : non loin de Kovajest et de Veltrusky existe une vallée qui s’est formée au deuxième siècle après une série de séismes qui ont provoqué de très nombreux glissements de terrain. Ces glissements de terrain ont mis à jour une gigantesque forêt pétrifiée. C’est à ce jour l’un des seuls lieux du continent où il est possible de trouver du bois pétrifié. Le caractère étrange de cette vallée lui a valu de nombreuses légendes.
  • Sietskegual : les ruines d’un village canatanais à quelques centaines de mètres de la rive est de l’Anel dans le Greistal au sud des Monts Valken et au nord de Sedabec. Il s’agissait d’un antique port fluvial de la Confédération du Canatan, antérieur à l’Empire suuri ou à l’Empire central. Depuis, le cours de l’Anel a changé et ce qui reste des fondations de pierre a été investi par des hiodigues dont certains furent chassés jusque-là par des grafats fluviaux car considérés comme une nuisance. Sietskegual ne constitue pas un village mais plutôt un marché saisonnier loin des autorités huras. C’est un des points de passage privilégiés des paysans huras qui préfèrent fuir leur condition en empruntant l’Anel vers le Royaume Central. La traversée se fait en bac moyennant quelques royes ou kurices auprès des locaux.
  • Barrages de Diberec : plus en amont de Diberec, le dernier port fluvial sur le Pecolinnin, on peut trouver une multitude de petits barrages construits à l’aide de longs rondins de bois en provenance des grandes forêts du Steiertal. Gérés par la spravie locale au profit du grafat de Kovajest, ces barrages forment des chapelets d’étangs qui remontent dans les terres du Greistal et constituent une réserve d’eau pour les villages plus éloignés des rives du Pecolinnin jusque dans la vallée d’Obyvaci Kamen, en plus d’alimenter plusieurs moulins à eau. Ils furent construits sur un embâcle naturel aux pieds des montagnes de la Villimaki et ne concernent qu’une part infime du large fleuve dont le flux ne saurait être humainement interrompu ou même maîtrisé. La route qui rallie Diberec à Kovajest emprunte quelques ponts modestes, juste assez grands pour laisser passer deux charrettes au-dessus des petits bassins formés par les barrages.
  • Comptoirs de la Latoliga Mozjest : après que les troubles de la Rébellion de Gaas ne se soient estompés au début du sixième siècle, une latoliga locale fut favorisée au détriment des autres par le talgrafat d’Anderlacht, principal port de la Tiefersee, et son succès lui permis de fonder plusieurs comptoirs sur les rives du Pecolinnin, notamment à Gaas et à Diberec mais aussi hors des villes et des villages. Ces comptoirs servent de point de départ pour les marchands huras et étrangers qui arpenteront la route du blé et descendront par l’Austre et la Studena jusque sur les rives du Roment pour les revendre, principalement aux nomades dionians. Ils sont constitués de quais simples mais permettant d’accueillir des navires fluviaux, d’importants silos à grain et de larges entrepôts. Ces comptoirs sont peu taxés par rapport au port de Guois mais tout laisse à penser que leur récente et rapide expansion n’est que le signe d’une faillite prochaine tout aussi brutale.

Ressources

Sol

  • Argiles de Jilobec: les argiles de Jilobec sont réputés pour leur qualité mais sont disponibles en faibles quantité. La ville est aussi célèbre dans le milieu de la poterie car elle possède des argilières d’argile de couleur jaune.
  • Bois pétrifié: existant en larges quantités dans la vallée d’Obyvaci Kamen, le bois pétrifié constitue une curiosité greistalière. Le bois pétrifié est composé de bois fossilisé où toutes les traces de matière organique ont été remplacées par des minéraux - le plus souvent des silicates, comme le quartz - , tout en gardant la structure originale du bois. Ce matériau est surtout travaillé à Veltrusky.
  • Minerais: les mines de Kovajest produisent un fer d’excellente qualité mais on y exploite également de l’étain et du plomb.

Faune

  • Cerf paradant: race de cervidé du Greistal. Il n’a pas les bois développé comme son cousin, le cerf usuel, mais possède de fines et longues jambes dotées de puissantes cuisses. Cet animal possède une particularité: il est capable de sauts extrêmement impressionnant en se pressant seulement sur ses pattes arrières. Contrairement aux autres cervidés, il n’utilise pas la course pour se protéger des prédateurs mais bien le saut, étant capable de sauter dans les arbres et de s’y maintenir en équilibre. Il a également l’habitude d’utiliser son environnement pour s’aider à se tenir sur ses deux pattes et observer plus aisément les environs. Les cuisses et la chair de cet animal sont extrêmement savoureux mais l’animal est d’autant plus malaisé à chasser qu’il est extrêmement intelligent.
  • Olinguon: petit mammifère omnivore vivant dans les forêts du Greistal. Il se nourrit principalement de fruits, mais aussi parfois d'insectes, de rongeurs et de nectar. Il demeure la plupart du temps dans les arbres et s'active surtout la nuit. Ils mesurent à peu près un mètre de long. Il est connu pour chaparder de la nourriture dans les fermes et villages. Sa fourrure est extrêmement douce et recherchée.
  • Spadonique anellois : une espèce de très grands poissons d’eau douce, similaires aux espadons, dont la taille peut dépasser les 3 mètres et qu’on trouve surtout dans l’Anel mais aussi dans la Tiefersee, dans l’Austre et le Pecolinnin. Ils sont constitués d’un très long bec qu’on appelle rostre ou épée qui ressemble à un nez difforme et grossier et qui peut constituer jusqu’à un tiers de la taille totale de l’animal. Le spadonique est le plus souvent tacheté, d’une couleur grise ou bleutée et son dos est rayé de lignes noirâtres. C’est un animal convoité par les pêcheurs, en particulier les plus gros spécimens, réputés pour habiter au fond de la mer intérieure.
  • Draguier de la Tiefersee : une espèce de poissons très communs dans tout le bassin de la Tiefersee et donc dans l’Anel, le Pecolinnin, l’Austre et la Studena. Ils pullulent surtout dans la mer intérieure. Le draguier a un corps allongé qui ne dépasse jamais les 60 centimètres et un poids de 6 kilogrammes. L’essentiel de sa peau est couvert d’un mucus qui lui donne une teinte verdâtre et qui la rend impropre à la consommation, on en tire cependant une huile de bonne qualité et sa chair est parfaitement comestible. Ces poissons se déplacent en banc et sont appréciés des pêcheurs qui les ramassent au filet et sans grande difficulté. Ils constituent une bonne part de l’alimentation de la population côtière.


Flore


Économie

Les richesses du Greistal viennent principalement de ses revenus agricoles mais la région profite également de son accès à la Tiefersee, à l’Anel et au Pecolinnin ainsi que du pont de l’Anel. Anderlacht, tout particulièrement, est riche des revenus du commerce fluvial et de ses chantiers navaux spécialisés dans les navires et embarcations de navigation fluviale.

L’est de la région profite des revenus miniers et métallurgiques de Kovajest et centralise d’ailleurs les productions minières de Lunthe dans le Steiertal et de Laggenau dans le Gyllendal.

D’une manière générale, le Greistal profite de revenus réguliers et stables d’une large quantité de produits basiques qui ne subissent pas les effets de la mode. L’économie y est sans surprise et évolue lentement, voire pas du tout.

Population

Les habitants du Greistal sont nommés greistalier(ère)s.
Le Greistal possède une population relativement homogène bien que l’on trouve des capitalins un peu partout. Les greistaliers tendent cependant à se méfier des étrangers qui vivent dans des quartiers à part et vivent sous des lois plus dures que les greistaliers de souche.

Les greistaliers sont des gens chaleureux, appréciant beaucoup l’humour et ont tendance à exprimer les choses assez vulgairement et sans fioriture. Cependant, ce sont des gens qui portent une énorme importance au respect des lois, de l’ordre établi et de l’honneur de leurs dirigeants. Ils ne tolèrent pas le manque de respect à ce sujet. Ils peuvent aussi très susceptibles.

Villes et villages

L’urbanisation du Greistal est relativement importante mais elle a de particulier qu’on n’y trouve aucune ville ouverte à l’instar d’autres contrées. Toutes les villes s’y sont construites autour de château et furent fortifiées, ce qui a donné le surnom à la région de “Pays des forteresses”. Malgré les temps de paix, ce mouvement s’est poursuivi et aucune ville n’est née des petits villages qui parsèment le Greistal, notamment du fait que ces villages appartiennent à des grafs des plus grandes villes qui limitent donc. Au contraire, les petits forts maillent le Greistal.

Villes

  • Anelbruck: ville moyenne installée sur le bord de l’Anel. Cité soeur de Pontanelle dans l’Aon, elle partage les mêmes caractéristiques. La cité entoure une puissante citadelle, une vieille forteresse hura transformée sous l’Empire Central installée sur le bord de l’Anel. Cette citadelle est le seul accès menant au grand pont de l’Anel. La ville vit du commerce terrestre entre le Greistal et l’Aon ainsi que du Pont.
  • Anderlacht: grande ville installée au bord de la Tiefersee. Anderlacht possède le principal port de la Tiefersee et en tire le gros de ses ressources. De plus, on y trouve de grands ateliers d’armement de siège ainsi que de bons chantiers navals dédiés aux grands navires fluviaux. Le chateau d’Anderlacht est unique en son genre dans l’architecture hura, présentant de larges terrasses destinées à accueillir de grandes armes permettant de protéger le port de la ville.
  • Guois (anciennement Gaas): ville moyenne installée à l’angle de la Tiefersee et du Pecolinnin. Guois est une étape du commerce fluviale et un port de pêche. Un projet impérial de construire un pont similaire au pont de l’Anel fut entrepris mais le projet ne fut jamais achevé, laissant une tour au centre du fleuve et différents grands chantiers à l’abandon.
  • Huratelon: grande cité et capitale de la Grande Huratelon. La cité possède l’une des plus imposantes forteresses du monde, réputée imprenable. Elle abrite le Seigneur d’Huratelon, sa cour ainsi que l’Ordre de la Chevalerie Hura.
  • Kovajest: grande ville située au pied des montagnes dans l’est du Greistal. Kovajest est une ville minière et un haut-lieu de la métallurgie. Les grandes forges de Kovajest font le lien entre les mines de Lunthe et Laggenau et fournit toute la Grande Huratelon en métaux prêts à l’usage. Les quartiers d’habitations de la cité se sont installés sur trois niveaux successifs, séparés par des falaises. Le chateau de Kovajest est construit dans la roche et possède une première fortification taillée à même la falaise.
  • Stravonin: grande ville installée dans le nord de la région, gardant la frontière entre les fiefs greistaliers et gyllendaliers. Stravonin est célèbre pour ses écuries. Elle en tire sa principale ressource et avec tant de succès que le territoire de Stravonin compte davantage d’espaces dédiés à l’élevage qu’à l’agriculture. Elle est également la principale étape entre les villes gyllendalières et le Greistal.

Villages

  • Diberec: petite ville installée en amont du Pecolinnin. C’est le dernier port fluvial avant que le Pecolinnin ne devienne impossible à naviguer. Il vit principalement des échanges miniers entre Lunthe et Kovajest ainsi que du commerce des produits des forges de Kovajest. Malgré cela, Diberec n’est qu’une spravie du talgravat de Kovajest qui perçoit donc les bénéfices du commerce au lieu de la ville.
  • Dziurna: petit village du nord du Greistal. Dépend du margravat de Stravonin
  • Jilobec: petite ville située dans une vallée proche des monts valken. Jilobec est situé trop en amont de l’anel pour posséder un port fluvial. C’est une ville assez pauvre qui vit surtout de ses argilières et de ses potiers. La ville possède un petit château mais il ne dépasse guère la taille d’un donjon. Malgré sa petite taille, c’est la capitale d’un landgravat.
  • Sedabec: petite ville située au nord-ouest du Greistal. Elle possède un petit port fluvial vivant du commerce fluvial avec le Bogen. Cependant, la ville constitue une spravie du margravat d’Anelbruck qui y impose de lourdes taxes afin de favoriser l’utilisation du Pont de l’Anel.
  • Veltrusky: petit village possédant un grand château au nord de Kovajest à la bordure nord de la vallée d'Obyvaci Kamen. C'est un village prospère de chasseurs, de bûcherons et de petits artisans.

Forts

Culture

  • La Cavalcade: chaque année, à la fin de novembre, un festival est organisé à Stravonin. Il mèle foire aux chevaux, démonstrations d’éleveur, diverses compétitions équestres et des festivités populaires. Une grande course le long de la frontière du fief de Stravonin conclut les festivités. C’est un évènement très apprécié par la noblesse hura et, fait rare, l’Ordre de la Chevalerie Hura et l’Ordre phalangiste y participent de façon officielle. La Cavalcade accueille également souvent de nombreux riches aonites et, plus rarement, d’autres étrangers amateurs de chevaux comme les Picot.
  • Le navire des songes: tradition antique d’Anderlacht. Au début de l’an, les armateurs construisent un petit navire aux frais du chateau. Chaque habitant peut alors y accrocher une petite pochette de couleurs contenant un petit papier ou un morceau de bois gravé et un petit produit sensé colorer une flamme. On y écrit un songe dont l’on se demande si il va se réaliser ou non. Le soir de la fête, le navire est envoyé au large et est incendié par des archers. Si les habitants parviennent à distinguer une flamme de la couleur voulue, c’est que le songe se réalisera. Il va sans dire qu’alchimistes, artificiers, qadjarides de passage et charlatans font de plantureuses affaires lors de cette fête.
  • La tranchée: A Guois, il est de tradition de célébrer l’arrivée du Thermidor par une traversée pour les plus forts de la partie du Pecolinnin séparant la côte greistalière de la Tour de Gaas. A cette époque de l’année, le Pecolinnin a un courant relativement calme, rendant l’épreuve possible. Chaque année, le burgraf affecte des barques et petites embarcations pour s’assurer que les fatigués ne se noient pas et récupérer ceux qui abandonnent. Des hiodigues participent notamment à sauver les personnes en difficulté pour se faire bien voir des autorités et des locaux et ainsi ne pas être délogés. Un tonnelet de bière brune des brasseries du burgraf est offerte à ceux qui parviennent à finir la traversée. Ceux qui échouent doivent, eux, se départir de quelques pièces. L’argent récolté ainsi que quelques donations de divers notables locaux sert à financer un petit festival dans les rues de la ville.

Gastronomie

Boissons

  • Adipem: vin rouge produit à l’abbaye de Stravonin. C’est un rouge de luxe, corsé, alcoolisé mais très savoureux.
  • Bière douce lune : bière ambrée brassée à Anderlacht. Il s’agit d’une boisson qui reste en gorge, et souvent employée par les travailleurs en extérieur pour anesthésier les gerçures sur les lèvres en période de Nivôse.
  • Bière noire: bière ambrée de forte renommée brassée à Guois dans les brasseries du Burgraf.
  • Bière nuit noire : bière ambrée plus alcoolisée brassée à Huratelon, cousine de la bière douce lune d’Anderlacht. Il s’agit d’une boisson qui reste en gorge, et souvent employée par les travailleurs en extérieur pour anesthésier les gerçures sur les lèvres en période de Nivôse.
  • Hypocras: vin rouge produit à l’abbaye Bliski d’Huratelon. Il s’agit d’un vin rouge à l’excellente réputation, à l’excellent goût et d’une très longue persistance gustative. C’est un vin particulièrement cher.
  • Modry: hydromel épicé produit dans les faubourgs d’Huratelon relativement cher mais toujours accessible aux bourses modestes. Il s’agit d’un hydromel relativement simple à la base mais ses producteurs le vendent avec un mélange d’épices trempant dans du sucre de betterave de couleur bleue. Mélangée à l’hydromel, celui-ci semble contenir des fils bleus bien que le liquide soit uniforme au goût. Le résultat donne une boisson alcoolisée très relevée, surtout appréciée durant la Nivôse.

Plats

  • Kohlente : Plat typiquement telon et composé de chou fermenté durant un cycle de saison et de canard confit préparé dans les faubourgs de la ville. Il existe autant de Kohlente de basse qualité, servis dans les auberges les plus mal famées, bien que souvent présentées comme fameux, que d’excellent Kohlente, qui font la fierté des cuisiniers du château Nohovecy. Ce plat est parfois servi dans le Royaume central, lorsqu’on demande un plat typiquement hura, bien que celui-ci soit plus spécifiquement telon qu’hura.
  • La Varanne : Plat du pauvre par excellence - tout particulièrement à Huratelon - , la Varanne est une bouillie de blé mélangée avec un peu de lait et du gras, lorsqu’on en a sous la main. Bien que relativement nourrissante et peu chère, le goût de cette préparation laisse à désirer et il est rare d’en manger avec le sourire aux lèvres. Il existe de nombreux mythes sur ce plat, qui serait notamment le plat qu’auraient exclusivement mangé les constructeurs des diverses murailles de la ville, leur donnant la force d’en construire d’aussi résistantes.

Produits

  • Jambon Brucken: variété de jambon produite à Anelbruck par une coopérative d’abattoirs appartenant à la famille non-noble Brucken. C’est un jambon produit à partir de viande de cerf paradant, une véritable délicatesse très populaire parmi la noblesse greistalière.
  • Oeufs de lompe: spécialité produite à Anderlacht par les pêcheurs servant le talgraf. Ce sont des oeufs d’un poisson de la Tiefersee, la lompe. Savoureux et coûteux à fabriquer, ils sont saumurés et épicés. C’est une délicatesse qui se vend particulièrement bien dans le Royaume Central.
  • Saucissons de Stravonin: les saucissons de Stravonin sont très reconnus et existent en nombreuses variétés de viandes: boeuf, chèvre, porc et divers gibiers. Ils sont particulièrement salés et se mangent bien sec.

Religion

Le Greistal est uniformément de culte d’Arbitrio de rite phalangiste. Quelques croyants d’autres cultes sont présents ça et là, surtout à l’approche du Bogen mais aucune véritable communauté se réclamant de ces religions n’est significative. L’on ne trouve d’ailleurs pas de monastère dans le Greistal.

Trivia

  • La région d’Huratelon se nommait originellement “Huratelon”. Elle fut renommée en Greistal pour éviter les nombreux confusions avec la ville et le pays.
  • L’olinguon s’inspire de l’olinguito, un mammifère découvert en Amérique latine le 15 aout 2013.