Utilisateur:Binouk
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Sommaire
Caractéristiques
Description
- Nom : Binouk
- Âge : 25 ans
- Né : À Caroggia
- Taille : Grand
- Poids : Normal, svelte.
- Métier : Cuisinier.
- Rang social : Esclave
Il vient d'une famille de la petite bourgeoisie marchande vivant dans la paisible ville de Caroggia au sud-est de la Capitale. Binouk a été instruit par son père qui dirigeait une échoppe de produits rares venants de contrés lointaines. Il accompagnait son père lors de ses fréquentes expéditions . Il aime le pouvoir et l'argent car il a compris que c'est cela qui font les soi-disant grands hommes de la société. Il est grand, d'une corpulence normale.
Compétences
- Sens du goût
Sa mère lui avait appris à tout goûter et à faire son propre opinion de cette délicieuse nourriture composée essentiellement de poissons de Caroggia.
- Créativité
Il aime imaginer de nombreux plats aussi farfelus que délicieux.
- Connaissances scientifiques
Son père lui avait appris les mathématiques depuis son plus jeune âge pour que son fils puisse compter ses stocks que déchargeait ses navires marchands. Plus tard, il obtint un diplôme à l’Ecole des Chiffres de Caroggia, passionnée par tout ce qui tourne autour des chiffres et surtout de la finance.
- Alphabétisation et calcul
Il apprit à lire et à écrire à l'école mais surtout par les membres de sa famille qui ne manquait pas une occasion pour lui inculquer ses connaissances.
- Oenologie
Le bon vin, il connaît ! Avec son père, il apprit à reconnaître les meilleurs vins des meilleurs vignobles.
Talents
Il est charismatique et est un orateur, sa mère lui ayant appris très tôt l'art de la rhétorique. Il croit fortement en Arbitrio contrairement à son entourage qui était en quelque sorte éloigné du Tout Puissant. Il cuisine avec passion par amour pour la cuisine et pour la faire partager au plus grand nombre. Il est très doué avec les chiffres et est un grand lecteur d'oeuvres littéraires.
Défauts
Il aime un peu trop l'argent et le pouvoir et il est très gourmand. Il ne sait parfois pas se tempérer et peut être en colère très rapidement. Il a un sommeil lourd, sûrement dû à son passé où il pouvait dormir sans soucis.
Histoire
Avant Esperia
Je me promenais sur les quais de Caroggia quand je vis un jeune homme assis sur un banc. Il regardait la mer et semblait perplexe. Je le reconnu, c'était Louiso, une vieille connaissance. Je m'assis près de lui et il me salua.
- Bien le bonjour, Binouk ! Tu n'est pas avec ton père en expédition ? demanda Louiso
- Non, mon père est mort il y a deux jours d'une maladie qu'il a contracté pendant un de ses voyages !
- Comment ? Paix à son âme ! s’exclama t'il . Je suis désolé Binouk !
- Ce n'est pas la fin du monde, Louiso. Tout le monde passera par là et ira rejoindre Arbitrio.
- Tu comptes reprendre les affaires de ton père ?
- Bien sûr ! Je cherche pour le moment une contrée à aller explorer.
- Très bien ! Et bien bonne chance à toi cher ami !
Je pris congé et je rentrai chez moi. Je saluai ma mère qui était en train de peindre un portrait posthume de mon père. Je partis dans la chambre parental et entrepris une fouille intégral pour retrouver le livre "secret" de mon père. Je mis la main sur ce fameux manuscrit. Il parlait d'un monde, un "nouveau monde" à découvrir. Pour y aller, je devais prendre un fameux bateau , celui d'un armateur renommé. Je voulus en savoir plus et je décidai donc d'aller à la taverne du quartier.
La Taverne
J'arrivai dans la taverne et je vis deux hommes sur une table au fond de la pièce. C'était un marchand et un pêcheur qui discutait accompagné d'une bonne choppe de bière. Je m'approchai d'eux et le marchand m'interpella :
- Eh toi ! Tu es le fils du marchand mort il y a 2 jours c'est ça ?
- Oui c'est bien moi !
- Ton père était un grand homme mon gars ! Il était généreux mais très dur en affaires ! On travaillait souvent ensemble lui et moi.
- Cela tombe bien car je voudrais vous montrer quelque chose .
Je sortis le livre de mon père et montrai à l'armateur là où mon père mentionnait un "nouveau monde".
- Ahh ! Il parle d'un monde inconnu de tous ici. Ceux qui y sont allés n'y sont jamais revenus. Là-bas, ça pourrait être l'enfer comme le paradis, dit-il.
- Mon fils a essayé d'y aller et je n'ai plus aucune nouvelles de lui , dit le pêcheur.
- Mon projet est d'y aller, dis-je.
- C'est ton choix petit , c'est ton choix ! dit l'armateur avec tristesse.
Je les remerciai pour l'aide et je pris un verre. Dans un autre coin de la table se trouvait un cercle de joutes orales. Je pris part à leurs discutions et j'y restai jusqu'au bout de la nuit. Les sujets étaient variés mais tournait autour de trois thèmes : la politique , l'économie et la religion.
- Arbitrio est grand mais l'or est meilleur mes amis . Arbitrio est loin de nous alors que l'or est sur nous, disait un marchand habillé richement et portant des objets en or.
- C'est vous qui le dites Monsieur, dis-je. Qu'Arbitrio ne vous entende pas ! Le culte de l'or vous emmènera à la perte lors que le Jugement arrivera !
Le départ
Après la taverne , je rentrais chez moi en courant car la nuit était déjà tombé, seuls la Lune et quelques torches disposés m'empêchaient de trébucher sur les dalles et les obstacles de la ville. En arrivant chez moi , je parlais à ma mère de mon projet de rejoindre le nouveau monde.
- Mon fils, ton choix est fait , je ne peux rien y faire malgré les très mauvaises conditions du voyage. Vas-y mais fait moi une promesse : ne m'oublie pas.
Elle était triste de me voir partir mais heureuse de savoir que son fils partait à l'aventure comme son père. Je lui donnai l'argent que j’avais car je savais que je n'aurais pas besoin de cela là où j'irai. Je montai dans ma chambre, pris quelques vêtements et les mit dans un sac en toile. J'embrassai ma mère et sortit de la maison. L'aube faisait son apparition et je partis au port. Arrivé là-bas, l'armateur, d'une apparence peu accueillante, me lança :
- Tu veux quoi p'tit gars ?
- Je veux aller au nouveau monde.
- T'as de l'argent ? De l'or ?
- Tenez, lui dis-je en montrant le gousset en or de mon père.
- AHAHAH ! C'est bien bonhomme ! Tu seras en Première classe ! dit l'armateur en ironisant.
Deux gardes me prirent et m'emmenèrent dans une cale humide et sombre. Je vis des hommes et des femmes qui attendaient le départ d'un air perdu. Je m'assis dans un coin et je sentis une violente secousse. Je compris que le bateau était prêt à partir vers ce monde mystérieux. Les jours passaient sans que je puisse les compter , les remords commençaient a arriver mais je devais y aller. On nous traitait comme des esclaves et n'hésitait pas à nous fouetter quand l'envie les prenait. Ah ces pirates j'aurais ma revanche ! Un matin, les rayons de soleil réchauffait la sinistre cale où nous étions. La trappe s'ouvrit et l'armateur accompagné des cinq autres pirates du navire nous annonça qu'Esperia était proche. Ils nous ferra et nous fit monter sur le pont supérieur. De là , nous vîmes au loin une magnifique vue.
- Là voici, la Belle Espéria vous serez vendu en tant qu'esclave !
Voici ma nouvelle vie , j'ai laissé l'ancienne dans cette cale ! Maintenant de nouvelles aventures commenceront pour moi !
La vie à Esperia
Lors de mon arrivée, j'ai été vendu comme Esclave à Kemelvor , le Gouverneur d'Espéria de l'époque pour 15 Eo. Kemelvor me chargea de vendre quelques produits en tant que vendeur mais après la déchéance de ce métier, je me reconvertis en Cuisinier, chose qui me passionnait depuis ma tendre enfance. Je travaillais ensuite pour la Garde d'Espéria sous les ordres de Thémis. Mais je n'arrivais pas à m'intégrer en tant qu'esclave, mon maître, Kemelvor Kemaltar ayant disparu, je décidai donc de m'exiler et essayer de me ressourcer en vivant comme un ermite.
Après un temps d'absence qui me parut une éternité, je pris la décision de revenir en ville et me débrouiller pour me faire une place. Mais ce n'est pas encore gagné ...
