Utilisateur:Calliope

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

     Calliope
Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
junYx
Prénom IRL
Margaux
Âge IRL
19 ans



Informations Diverses
I shot you down, bang bang

You hit the ground, bang bang

My baby shot me down




Caractéristiques

  • Prénom: Calliope
  • Âge: 26 ans
  • Date de naissance: 17.04.489
  • Taille : 1m72
  • Poids : 65kg
  • Origine : Lig Ocolide.
  • Religion: Culte Qadjaride.

Aptitudes

  • Grille Épée Sertie.pngCombat
    • Masse d'armes (à une main ; étoile du matin): Normal.
    • Mains nues: Amateur.
  • Grille Livre et Plume.pngAlphabétisation
  • Grille Corde.pngEscalade
Calliope rue.png
  • Portrait moral:

Calliope provient d’un savant mélange entre qadjaride et lig ocolidien. Elle en retire donc naturellement toute la douceur d’âme, la fidélité et l’abnégation imaginable qu’un tel accouplement peut produire.

Par dessus ces diverses qualités qu’on ne pourrait ignorer, elle est surtout franche de geste et d’esprit, très vulgaire et particulièrement sale. Son éducation partielle fait d’elle une personne bornée, têtue comme un âne, avec qui débattre d’un sujet est peine perdue ; de même, son travail comme prostituée de longues années lui a appris à ne pas s’attacher et à changer de partenaire, se vendant généralement au plus offrant. Pour autant, elle n’est pas complètement stupide et saura faire preuve de discernement si la situation l’exige, sa méfiance naturelle aidant beaucoup au jugement d’autrui. Elle n’a pas vraiment de but dans la vie, hormis pouvoir gagner son pain sans tapiner et protéger les deux seules personnes en qui elle a confiance : son frère Ash et son cousin Rhan. Pour les deux, elle est quasiment prête à tout et n’importe quoi.


  • Portrait physique :

Calliope avoisine les un mètre soixante-douze, et doit peser aux environs des soixante-cinq kilos. Sa peau est métissée, très halée, brunie par endroit sous l’effet du soleil. On peut remettre en doute sans mauvaise foi son hygiène corporelle, bien qu’elle sache plus au moins cacher les mauvaises odeurs depuis qu’elle est prostituée. Ses cheveux sont noirs, sales et emmêlés, bouclés s’ils étaient entretenus ; elle possède les mêmes pupilles que son frère Ashqar, d’un vert mélangé à la boue et à l’alcool. Son corps est perpétuellement marqué par des cicatrices, des blessures peu profondes ou des marques rougeâtres ; ses jambes sont longues et entraînées pour maintenir la distance, de même que ses bras. Ses mains restent rêches, avec leurs longs doigts aux ongles arrachés, ni doux, ni tendres. Elle garde sur le visage une éternelle moue irritée, voir carrément furieuse ; sa langue claque avec ostentation sur son palais, et ses yeux glissent sur les gens pour en étudier le corps et les manières. Une de ses mains est continuellement portée dans le creux de son écharpe en tissu, où se cachent des trésors inimaginables. Sur ses bras, ses clavicules et ses mollets se dessinent des tatouages noir profondément marqués.

Armes

Gourdin garde.jpg
  • Un gourdin :Un gourdin en noyer, offert par

    Extension:DynamicPageList (DPL), version 3.3.2: AVERTISSEMENT : Aucun résultat !

    , pour se protéger des clients un peu trop affamés. Il y a gravé dessus "Garde Esperienne". Il est bien en vu sur sa hanche, à côté de sa bourse.



Massue bois.jpg
  • Une masse en bois : Massue solide, lisse, donnée par Azer Merilio lors d'un entraînement. Elle trône à sa ceinture, près de sa main.



Poignard.png
  • Couteau pour tailler le bois : Manche solide, bien aiguisé. Trouvé puis donné par Rhaenarr. Il a remplacé le bête couteau en bois chouré au Chat.



Pelle ash.jpg
  • Une pelle en fer : Simple pelle peu résistante, avec qui Ash s'est acoquiné de nombreux soirs. Il l'appelle Pascale.
Fourche paysan.png



  • Une fourche : Outil de paysan gracieusement offert par messire le moine Rudel, qui est toujours gentil et agréable avec les trois ligs.







Témoignages silencieux

Ashqar et Rhaenarr

C'était comme, à chaque fois, déclamer les deux prénoms d'une seule vie. Un souffle d'abord, puis la langue qui roule contre le palais pour venir claquer contre l'arrière des dents ; c'est rêche, agressif, imprononçable lorsque l'on n'est pas né dedans. Ça laisse un goût amer sur la langue, un étrange goût de regret, comme le râle qu'on articule après une blessure. Les bredouiller inlassablement durant des heures, en les regardant se défoncer la gueule à ce qu'ils peuvent trouver ; les chuchoter en plein sommeil, après qu'ils soient lourdement rentrés ; les proclamer haut et fort, à qui veut l'entendre, avec une fierté provocatrice, une mutinerie évidente. Les garder pour soi, aussi, jalousement, les garder parce qu'il n'y a rien qu'ils ne puissent faire sans se casser davantage.


Barboto

C’était comme se tenir à côté d’un titan. Le moins de gestes possible pour ne pas troubler l’air qui l’entoure, le moins de sourires, le moins de frissons ; il ressent tout. Il sait. Elle ne l’aurait jamais cru capable de moquerie crue. Il semblait trop loin pour s’adonner à la moindre écartade comportementale ; quand bien même celle-ci l’aurait délectée. Mais ces yeux-là, à mi chemin entre surprise et amusement, ne lui avaient pas menti alors que le cul par terre, les mots sortaient de sa bouche dans l’espoir de lui faire courber l’échine. Échine qu’il n’avait pas du courber souvent. Échine qui, ce soir alors, se ploya pour l’inviter à se redresser.

C’était comme se tenir proche d’un titan, avec l’irrépressible envie de se rebeller. Une envie qui naît au creux du ventre, pour se nicher ensuite dans l’estomac et grandir ; grandir tellement qu’il ne reste qu’à la pousser dans ses derniers retranchements. Il lève son bras armé, lentement, comme à son habitude, si lentement que l’air près de lui ne semble pas bouger d’une once. Et seule l’envie de lui tordre la bouche d’une expression outrée reste, juste pour le plaisir de sentir son irritation teintée d’amusement ; alors que le titan rabaisse tranquillement la garde. Pour se prendre un coup de massue bien placé.

C’était comme se tenir face à un titan, sans craindre une seule seconde sa hargne maîtrisée. Sa mâchoire était alors si contractée qu’elle pouvait en détailler les courbures, dépourvue de la moindre gêne ; sa paume encore tendue brûle de ce contact franc, la peau est écarlate, prête à livrer sa pulpe, jonchée d'égratignures. Elle ne l’écoute même plus quand il prolifère ses menaces, parce qu’aucun des deux n’y croit - du moins, voilà ce qu’elle aimerait prétendre - ; il ne lui a jamais porté qu’une attention relative, courroucée et distante, bien confortable en vérité. Assez pour la faire courir, trop peu pour la laisser approcher ; tandis qu’elle ne cache pas son intérêt prégnant. Il est un fascinant objet de curiosité.

C’était comme rêver d’un titan, dont l’absence est bien plus pesante que sa froideur habituelle. Le silence qu’il entraîne quand il passe, les yeux qui se tournent, les nuques qui se baissent ; l’incertain manque créée par le quotidien sauvage. L’étranger aux nuages, qu’il reste farouchement.


Isadora Merilio

C’était comme une plainte dramatique stridente, continuelle ; une douleur sourde aux accents exagérés, qui cherche à tout prix à frissonner. Il était si simple de voir dans ses prunelles opalines le besoin qu’on la remarque ; elle dit une chose, mais supplie presque pour qu’on pense le contraire, qu’on étudie ses traits, ses gestes, qu’on s’y attarde, épris d’une curiosité maladive. Alors, quand il passait ses yeux le long de son visage, sans s’y arrêter, sans y porter une attention sauvage, doucement le masque venait à se fendre. Dans ces moments là, elle crissait.

Lucrèse

C’était comme reproduire les gestes d’une danseuse. Lorsqu’elle lève la main jusqu’à son brin d’arme tremblant, Calliope suit ses traits pour y déceler la moindre faille ; si la hargne l’anime, elle est bridée par les conventions qu’alors cette ville impose. Le plus affligeant est qu’elle le sait. Aussi, le silence prime sur les paroles inutilement dites : elle croit en avoir assez formulé ainsi, pour lui éviter de se perdre. Le sublime spectacle de la regarder suffoquer satisfait alors, accrochée à sa vie par le mauvais fil.

Aaron

C’était comme deux délicats clous irisés, à peine sortis du moule, encore pourpres des flammes, qui s’enfonçaient dans sa gorge. Il s’agite en causant, lève les mains, les secoue de colère, puis les pose à plat contre le bois, les appuie à s’en faire pâlir les jointures. Il s’agite en dormant, bouge la tête en tous sens, s’accroche désespérément à l’être vivant le plus proche pour ne pas le quitter de la nuit. Il s’agite même quand il est silencieux, qu’il réfléchit la pipe à la bouche, l’air irrité, sans essayer de paraître poli ou intéressé par ce qui l’entoure. Une tempête qui dort au milieu d’un calme assuré, maîtrisé.

Et les coups d’oeil qu’il lui lance, parfois, ne font qu’enfoncer un peu plus ces clous, avec une délicatesse maladive, presque maniaque ; ces coups d’oeil qui l’empêchent d’amorcer le moindre mouvement, le moindre souffle, qui la coupent, la hachent, l’assomment. Jusqu’à ce qu’il relâche son emprise, doucement, par nuances grises et froides, et qu’elle s’en veuille presque de respirer à nouveau, tant ce regard la hape.

Et les mouvements qu’il avance, parfois, ne font qu’enfoncer un peu plus ces clous, avec une tendresse méticuleuse, presque à l’excès ; ces mouvements qui l’arrêtent alors qu’elle parle avec hargne, qui la courbent, la ploient sans difficulté, la cambrent.

Et les mots qu’il coud, parfois, ne font qu’enfoncer un peu plus ces clous avec une finesse exigeante, presque propre ; ces mots qu’il emploie à dessein, comme douloureusement, parce qu’il en sait la saveur. Il en connaît les vices et les recoins, sans pouvoir s’empêcher d’en abuser outrageusement. Ces mots qui tonnent dans sa gorge, qui sortent et frappent de plein fouet, à un seul endroit sans jamais y revenir.

Le déchaînement dompté d’un orage.

Khoratan Néméris

C’était comme un automate en bois, aux articulations vibrantes. La voix claire, parsemée d’un savoir parfaitement appris, sans aucune fausse note ou écartade savoureuse, il est le reliquat de l’écrin fumeux auquel il appartient ; sa persévérance force une curiosité lasse, loin d’être amoindrie par la brusquerie de ses gestes. La volonté d’y planter sa lame reste aussi prégnante que celle de le voir à peine détourner la tête de son chemin bien tracé ; si bien que l’une et l’autre se livrent une bataille silencieuse, construite en gestes retenus.

Raoul

C'était comme subir les affres d'un autre frère oublié. Veiller au grain de ses mouvements, supporter la morale occolidienne postillonnante ; la tendresse dévoilée par à coup, entre deux trognes écrasées. Il y a dans son visage cet aspect terrifiant qui la happe autant qu'il la repousse, sagement attentive à ses caprices.

Calliope separateur.png

Crédit

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