Utilisateur:Barboto

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments





Fonction
Maître d’armes



Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Barboto
Âge IRL
17 ans







Barboto, en général

Description

Fiche d'identité

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  • Nom : ?
  • Surnom : ?
  • Prénom : Barboto
  • Occupation/Métier : Grille Hache de Guerre en Fer.pngCombattant / GardeGrille Épée en Fer.png
  • Croyances/Religion : Grille Lapis-Lazuli.pngCulte des Sept MersGrille Lapis-Lazuli.png
  • Âge : 24 années
  • Lieu de naissance : Nord, Région du Kinemaar
  • Date de naissance : ?
  • Père : ?
  • Mère : ?




  • Taille : 1 mètre 77
  • Poids : 80 kilos
  • Carrure : Large, Trapu, Râblé
  • Yeux : Noirs Charbon
  • Signes distinctifs :
    • Barbe épaisse, tombant sur son sternum.
    • Haut du corps très développé, contrastant avec le bas qui l'est mais dans une moindre mesure.


Description Générale

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Barboto est un Nordique venant du Kinemaar, agé de ving-quatre ans, son visage et sa barbe lui donne un air plus vieux. Il est blond avec des cheveux légèrement bouclés, il mesure un mètre 77 pour 80 kilos, il s'est étoffé musculairement depuis son arrivée à Esperia en décembre 512 (75 kilos). Il est trapu et relativement large d'épaules. Ses yeux noirs comme le charbon lui confèrent un regard franc. Profondément attaché aux valeurs traditionnelles de son peuple, malgré qu'il s'en détache un peu plus. Il est plutôt calme et tempéré malgré son aisance au combat. Il est également très possessif avec les personnes qui lui sont chères. Il est quelqun de compréhensif et tolérant vis-à-vis des opinions qu'il ne partage pas, même dans le cadre religieux, à ce propos il voue un culte aux sept déesses. Il a une tendance forte à la festivité quand il est bien entouré.

Compétences

  • Combat: Depuis qu'il est devenu Mercenaire alors qu'il était encore à L'Ancien Monde, Barboto sait se battre. Son service dans la Garde lui a permis de maintenir son niveau, et d'étoffer ses techniques de combat.
    • Haches d'armes : Excellent : Il s'est énormément familiarisé avec les haches d'armes, y consacrant la quasi-totalité de ses entraînements, il en maîtrise les rudiments mais aussi les quelques finesses pouvant faire la différence.
    • Mains nues : Normal : Il n'est pas l'as du pugilat, mais sait tirer profit de sa force afin d'être capable de se défendre correctement si il advient que son arme ne soit pas à portée de main.
    • Autres : Inexistant.
  • Force: La Force de Barboto est issue de ses origines Nordiques, mais il a su la mettre à profit lors de ces mésaventures. Il entretient cette compétence à force de manier sa hache d'armes, et en s'entrainant régulièrement avec qui aime croiser le fer.
  • Endurance: Barboto est plutôt endurant dans le sens où il encaisse bien les coups mais moins dans le sens où il devrait sprinter sur une longue distance, il est d'ailleurs mauvais coureur. Depuis qu'il porte sa lourde armure de Garde tous le long de la journée, cet atout s'est considérablement développé au détriment de sa mobilité.
  • Survie: Au fur et à mesure de son entrainement, il sait comment se débrouiller lors de situations périlleuses, dans son domaine. Il est loin d'avoir les talents d'un chasseur ou d'un explorateur en terme de débrouillardise au sein de la nature.
  • Alphabétisation: Barboto a appris à lire et écrire à l'école d'Esperia, c'est loin d'être un homme de lettres mais les bases nécessaires ont été acquises au fur et à mesure des rapports qu'il eut à rédiger et non moins à lire, désormais il a quasiment tout oublié de ses connaissances sur le bois pour s'investir dans des pratiques plus intellectuelles.

Objets qu'il détient

  • Grille Hache de Guerre Sertie.png

Sa hache d'armes fabriquée par Uth. Elle est faite dans un alliage appelé "Acier". Les lames sont épaisses et extrêmement aiguisées. Cette arme est longue d'un mètre quarante. Une inscription est gravée entre les deux lames, verticalement. Elle a une immense valeur à ses yeux.

  • Grille Dague Sertie.png

Une dague Qadjaride à lame courbe de 8 centimètres. Quelques fins arabesques bleutés sur le plat de l'acier.

  • Grille Esper d’Or.pngGrille Esper d’Or.pngGrille Esper d’Or.png

Barbo' ne se balade jamais avec de grandes sommes sur lui, cependant quelques pièces traînent toujours dans ses poches de pantalon.

  • Grille Heaume Serti.pngGrille Plastron Serti.pngGrille Jambières Serties.pngGrille Bottes en Acier.png

Une armure d'acier, forgée par le Qadjaride Hafez. Elle est très lourde, plus que la normale, pourvue de renforts supplémentaire aux genoux, d'une couche épaisse de métal au niveau du plastron et d'un heaume pouvant être rattaché au plastron par des lanières. Elle a été ornée et gravée par Louis Lindén. Les jambières dévoilent une gravure nordique simple, sur les deux membres. Le plastron détient une autre gravure nordique sur l'avant, et une représentation d'une des Septs Déesses Nordique est visible dans le dos. Le heaume, lui, est embelli de deux lapis côte à côte, d'un bleu sombre, au niveau du front.

  • Grille Cuir.pngGrille Cuir.png

Barbo' a deux petites besaces accrochées à son ceinturon, de part et d'autre de ses flancs.

Ses Relations

Sydän

Son Histoire

Avant l'arrivée à Esperia

Une journée de routine

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Les rayons du soleil commençaient à luire dans la neige encore fraîche de la tempête de la nuit passée, en effet il est assez rare qu’un blizzard vienne perturber les âmes vivant dans cette région froide mais peu mouvementée du Kinemaar. Lors de ces rares perturbations météorologiques les habitants ont tôt fait de s’abriter dans leurs huttes interrompant l’activité du village avec une célérité déconcertante. La porte grinça, un énorme bloc de neige s’abattit avec fracas devant lui, certainement l’accumulation à cause d’un toit qui n’est pas uniforme. Barboto sortit et le vent frais vint soulever sa tignasse bouclée, il se dirigea doucement vers son atelier afin de reprendre la commande qu’il avait entamé le jour précédent mais qu’il avait interrompu en raison de la tempête et surtout pour ne pas rester coincé dans son atelier la nuit entière. Il aperçut son atelier, il était recouverte d’une nappe blanche, il tâtonna le mur en quête de saisir la poignée de la porte, au moment même où il la saisit, elle se décrocha immédiatement suite aux dégâts du gel. Il dut forcer la porte, et se dit que c’était bien la première fois qu’il cassait une de ses œuvres volontairement. Sa commande, elle, n’avait pas bougé et trônait sur son atelier.

C’étaient des flèches que Tenzo lui avait demandées la semaine d’avant. Ces flèches étaient longues et fines avec une seule plume à son extrémité rééquilibrant la stabilité. La pointe de ces traits était munie d’un seul ardillon réduisant considérablement les chances de blesser l’animal et permettait également d’atteindre le palpitant plus facilement. En effet, Tenzo était un chasseur connu dans le village, avec un excès d’arrogance lorsqu’il se vantait lors des banquets. Barboto se hâta tout d’abord de réparer sa porte, car la température de son atelier risquerait de baisser rapidement s’il n’y remédiait pas. Comme tout Nordique consciencieux même s’il n’est pas intellectuel, Barboto avait toujours du matériel de rechange, c’est pourquoi il eut tôt fait de la remplacer. Très vite cette nouvelle porte fut inaugurée par un homme aux cheveux noirs qui l’ouvrit avec fermeté, évidemment ça ne peut qu’être Tenzo vu la voix caverneuse avec laquelle il interpella l’artisan, cette voix témoignant d’une nuit difficile certainement passée en pleine nature.

Il lui parla en ces termes : « Salut l’ami, ton atelier n’a pas trop souffert à ce que je vois mis à part ta porte. » Tenzo avait l’œil vif du chasseur et aucun détail ne lui échappait, ce qui explique pourquoi il remarqua très vite cette nouvelle porte. Barboto répondit qu’il avait vu juste et lui présenta son lot de flèches. Tenzo le félicita pour son travail en lui donnant une tape sur le dos, symbole d’une amitié qui ne datait pas de la dernière tombée de neige. Il fit volte-face promptement, en le saluant vivement, et s’éloigna à l’ouest, certainement vers le bosquet qu’on apercevait depuis les limites du village, et où le gibier se restaure à l’aube. Barboto sortit de son atelier, le verrouilla puis commença à faire son tour habituel du village en quête d’une tâche éventuelle. Il salua chaleureusement tous les membres du village, les pressant chacun de nombreuses questions à propos de la tempête.

Inimitiés

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Cela faisait plus d’un mois que Barboto avait arrêté son activité d’artisan du bois, faute de clients et surtout de fournisseur en bois de qualité. Il passait ses journées à se balader dans le village, discutant avec l’un ou l’autre qui voulait bien lui accorder de son temps. Il s’était même essayer au mercenariat, vendant ses services à tous bien que la plupart du temps ce n’était que juste pour intimider un voisin zyeutant d’un peu trop près l’épouse d’un autre, ou bien parfois pour prêter main forte lors de querelles pour des raisons diverses et variés.

Au crépuscule, il alla retrouver Elteor, le frère de Tenzo, qui ne coupait plus de bois depuis un mois également. En effet, c’était lui le fournisseur en bois de Barboto. Elteor commençait à sombrer dans la mélancolie, et surtout l’hydromel, depuis la disparition de son frère bien aimé. Elteor ouvrit la porte de sa hutte, il était plutôt pâle avec des yeux cernés ce qui contrastait avec la blancheur de son visage. La vue d’un vieil ami dans cet état affecta Barboto qui le pria de rentrer chez lui et qu’ils remettraient leur soirée à la taverne au lendemain mais ce dernier refusa et se dirigea vers la taverne. Il marchait mal et il peinait à chaque enjambée, ils ne dirent mot jusqu’à l’entrée de la taverne ou Elteor s’exclama : « Allons faire la fête, et oublions nos misères ! ». A peine il eut passé la porte qu’il trébucha sur une planche mal fixée qui dépassait, et les rires s’élevèrent, la salle était remplie et l’odeur de la bière peu fraîche et mal brassée donna la nausée à Barboto. Il aida son ami à se relever, et tous deux se dirigèrent vers le comptoir ou un ivrogne cuvait sa bière, complètement affalé sur le bar.

Barboto présenta son plus beau morceau d’ambre qui lui restait et le tavernier eut un éclat dans ses yeux à la manière d’une décharge de tonnerre dans le ciel. Le tavernier sortit un fût de bière de bonne qualité qu’il cachait sous le comptoir et servit les deux convives dans des grandes chopes, puis il se saisit promptement de l’ambre qui était sur le comptoir et s’assit sur sa chaise pour mieux le contempler. Barboto reconnut une de ses œuvres bien que la chaise soit tachée par la bière et la terre séchée. Elteor descendit sa chope d’un trait, Barboto bu la sienne à contrecœur car il n’était pas d’humeur à festoyer mais il le fit par sympathie, il redemanda deux autres chopes, mais le tavernier était trop occupé à évaluer la valeur de l’ambre qu’il venait d’acquérir, c’est donc son épouse qui les resservit.

Une grande partie des habitants présents dans la taverne toisaient du regard Elteor sans qu’il ne s’en aperçoive, puis avant que celui-ci attrape sa deuxième chope, l’ivrogne qui était, il y a encore quelques minutes complètement abasourdi par l’alcool, l’interpella en lui disant ceci : « Eh toi ! Tu….. Tu ne serais pas le frère du chasseur qui a disparu le mois dernier ?! Il paraitrait qu’il s’est fait vaincre par la bête rôdant aux alentours ! Quelle mauviette, il n’était pas digne d’être Nordique ! » Elteor se retourna vivement défigurant du regard l’ivrogne : « N’insulte pas un disparu sac à hydromel » Il prit son élan pour asséner un violent coup de poing à ce Nordique sans scrupules mais Barboto le retint, et dis avec force : « Qui es-tu pour bafouer l’honneur d’un frère nordique ? As-tu au moins quelques notions de ce qu’est que braver le danger pour juger les gens ? » Sans que Barboto ne le vit venir, l’ivrogne lui asséna un coup de poing dans le bas-ventre et il chancela suite à la force du coup, pour trébucher sur un tabouret. Elteor répliqua immédiatement, et nombre de personnes prirent parti à l’altercation. L’auberge se transforma rapidement en arène, certains prenant cette bagarre comme une occasion de s’amuser, d’autres déchainaient leurs passions pour défendre l’intérêt de nos deux amis ou celui de l’ivrogne car ce sujet sensible divisait le village : quelques-uns pensait que Tenzo avait trahi puis s’était enfui, d’autres était persuadés que son arrogance l’avait perdu lors du face à face avec la bête.

Quelques minutes passèrent et seuls cinq protagonistes tenaient encore debout dont l’ivrogne qui profitant que Elteor soit acculé contre le mur et aussi mort que vif, pour tenter de saisir une petite jarre de vin vide afin d’en finir, mais Barboto s’était relevé malgré la douleur et saisit le bras de l’ivrogne et lui tordis jusqu’à ce qu’il lâche prise. Il se roula par terre en se tenant le bras. Quatre hommes, fidèles au chef du village s’interposèrent et mirent fin à cette esclandre en promettant des représailles en cas de récidive. Barboto en profita pour relever Elteor et l’aida à rejoindre sa hutte, il était couvert d’ecchymoses sur le corps et les membres supérieurs, son état était pour le moins inquiétant.

Le Pourquoi du Comment

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Barboto venait de recevoir le paiement auprès d’un villageois pour une tâche remplie. En effet, il venait de régler un différend dans une famille nombreuse pour une question d’héritage, inutile de préciser que la négociation en était arrivée aux mains. Il se dirigea vers sa hutte, estimant qu’il en avait assez fait et qu’il passerait le reste de la fin de journée à se prélasser sur sa couchette. Il n’y avait pas de soleil ce jour-là, il était masqué par un épais nuage et malgré qu’il ne soit que quinze heures, la luminosité était faible et le léger brouillard empêchait de voir plus loin qu’une dizaine d’arcs mis bout à bout. Au détour d’une hutte, il croisa un colosse qui le heurta de l’épaule violemment et passa son chemin, Barboto se retourna pour identifier ce malandrin mais ne put le distinguer. Il poursuivit son chemin mais quelques dizaines de mètres plus tard il se trouva face à deux hommes, stoïques et bloquant le passage, il avança dans leurs directions, et s’aperçut qu’ils tenaient tous deux un gourdin des bois dans leur main, il voulut rebrousser chemin rapidement, ayant compris la fourberie, mais le colosse croisé quelques instants plutôt se trouvait face à lui.

Il le saisit par l’habit et le projeta contre le mur d’une hutte. Sonné, Barboto se relève tant bien que mal mais le colosse fond sur lui une masse à la main, il sentit son dernier instant arriver en voyant la détermination du colosse prenant son élan pour lui asséner un coup dont personne pourrait se relever. D’un violent coup de rein Barboto se déporta sur le côté et la masse du colosse s’abattit sur le mur et vola en éclat. Il en profita ainsi pour passer le colosse et courant à grandes enjambées pour échapper à ses ravisseurs, il ne sait pas vers où il courrait, certainement vers l’ouest. Il pouvait entendre ses poursuivants proférant de nombreuses insultes en langue nordique. Il se rendit compte mais un peu tard que il était à présent loin du village, et qu’il ne pouvait compter sur aucun secours. Il pénétra dans un petit bosquet, garni de nombreux buissons, il se glissa dans un buisson et se recroquevilla afin d’être totalement invisible aux yeux de ses poursuivants. Il entendit le bruit des pas des trois hommes le poursuivant, d’abord un pas léger passa au loin, puis un deuxième qu’il entendit encore moins, mais le dernier était lourd et pesant. Barboto s’imagina le colosse déambulant à quelques mètres de sa cachette et savait pertinemment qui s’il le découvrait il n’aurait aucune chance contre trois hommes armés. Finalement le pas lent du colosse s’éloigna lentement dans une atmosphère pesante.

Une fois qu’il fut assez loin Barboto se releva et examina les alentours. Il aperçut le colosse de loin, se félicitant de l’avoir semé, mais sa joie fut de courte durée car d’une manière peu conventionnelle il sombra dans l’inconscience. Il fut balloté dans un sac sur une très longue distance tantôt porté par des hommes, parfois balancé dans une carriole. Il entendit une voix familière tous le long du trajet, qu’il reconnut peu avant son arrivée à Fort Lointain; il avait entendu ses geôliers en discuter et ils avaient aussi parlaient d’un prix; c’était la voix de l’ivrogne quoique celle-ci était moins chargée en arôme alcoolisé. Il y eut un arrêt brusque, un homme cria : « Mettez-le à la cale ! Il partira bientôt ! » Barboto frémissait, où est ce qu’on l’emmenait et dans quel dessein ?

Entretemps

Arrêt

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Quelques crépitements, le braséro menace de s’étouffer, son alimentation dépérissant à vue de nez. Ce sapin n’est de toute évidence pas un aussi bon combustible que le marchand l’avait estimé. Les dernières lueurs de l’âtre donnent sur un meuble simple, de petite envergure, supportant une plume et son encrier ainsi que quelques feuilles, étalées de manière disparate, vierges.

Les frimas se font de plus en plus ardents, et la masure sera bientôt la proie du gel. Cette plume coincée entre l’index et le pouce, ne remue pas, ne garnissant pas la page sur laquelle, commence à apparaître un point noir qui se gorge sans attendre de l’encre dégoulinant. Stoïque, il commence à frissonner, à part rédiger et compléter un rapport sur les faits, l’écriture lui restait étonnement étrangère. Il relève le poignet et dépose la plume sur un coin du bureau, soufflant un court instant.

De par la petite alcôve, donnant sur l’extérieur du logis : le temps est gris, les flocons sont épais et les chemins d’Uuroggia déserts. Se levant, il fixe, un assemblage de métal familier, bien que légèrement sale et poussiéreux suite à une bonne semaine d’inutilisation. La porte s’abat, contenant difficilement à l’intérieur le peu de chaleur engendrée. D’un pas pressé, dirigé vers une bâtisse semblable à la sienne, jouxtant un entrepôt de bois improvisé, couvrant les réserves garnies de bûchettes, empêchant l’humidité de pourrir la ressource vitale.

Une fois, à l’intérieur, une discussion brève s’élève, puis une fois ressorti, les poches plus allégées, il repart les bras chargés de ce qui assurera plusieurs jours de chaleur.

Partie Remise

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Une poignée de main le sépare du voyage qui l’emmène vers la première contrée qu’il ait pu voir. Finalement, une accolade fraternelle, longue, puis sans détour, grimpe sur le chariot, s'éloignant de la grande cité montagnarde. Très lent au commencement, ce dernier voit son allure croître et son poids diminuer, jour après jour, les victuailles trouvant demandeur à chaque escale. La redécouverte du climat, une fois les sommets et plateaux franchis avec peu d’encombres notoires, est rude. Les passagers resserrent autour d’eux les peaux épaisses et les diverses laines autour de leurs épaules.

Volontiers d’oublier quelques temps le froid, les bavardages sont abondants, relatant le plus souvent de souvenirs, de ces détails qui paraissent au conteur uniques, ne font que masquer le caractère ordinaire des faits. Les intempéries ne furent pas légion, et le véhicule amena chacune des personnes embarquées à bon port, malgré l’épuisement et la faiblesse liés au transport.

Le premier réconfort fut maigre, une pièce étroite, un sommier fin comme une planche, accompagné d’une couverture, somme toute, bien trop petite. Ces premières nuits non loin de la Sinine, ne vaudront pas le montant convenu et âprement discuté avec le tenancier de l’établissement. Les jours qui suivirent consistèrent en une recherche d’un nom, écrit noir sur blanc.

Reprise

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Plusieurs chocs, rauques, le soleil dardant férocement sur le métal. Assis sur le sol, sa hache d’armes à deux mètres devant lui, résonnant encore du coup inattendu. Une main tendue, la saisissant pour se relever, pas mécontent de la rouste du jour, Barboto range son arme à l’habitude dans son dos, puis adresse une frappe amicale dans le dos du Nordique lui faisant face il y a encore peu.

Les ruelles sont de nouveau bondées, à la reprise des quelques rayons chauds et lumineux, jouant des coudes, les deux hommes progressent lentement dans le quartier nordique. Ils poussent tous deux la large porte, d’une taverne très spacieuse, mais au mobilier très simple, usé par le temps. Discutant, les doigts refermés sur leur Lugnaroa respective, quelques moqueries à propos du talent martial, le dialogue se fait soudainement plus sérieux, s’écoutant tour à tour, l’un et l’autre. L’ambiance typique de l’endroit ne se prêtant que peu à l’élocution, les chants aux tons discutables et rires graveleux coupant la discussion des deux convives.

Barboto déposa une poignée de pécules sur la table, où assis, le tenancier les rafla d’un geste de la main droite, les faisant tinter jusque dans sa bourse, les remerciant d’un sourire pour le moins commerçant. C’est à la sortie que leur route divergent, se saluant cordialement. Revenu au logis, il attrape le pli reçu quelques jours avant, sur le coin de son bureau, s’attardant longuement sur le signataire. Il zyeuta rapidement la plume baignée dans l’encrier, mais ses prunelles sombres étaient davantage attirées par l’assemblage d’acier, dans le fond de la pièce.