Utilisateur:Diego damon

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
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Gahorn
Pseudo
Gahorn





Personnage

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Moral : Diego est un homme à double facette, changeant d’attitude en fonction qu’il soit devant une femme ou homme. L’homme sera toujours charmeur et galant, attentionné avec ces demoiselles, bien qu’il ne reste jamais avec ces conquêtes. Il restera donc le « Don Juan » sans jamais pour autant briser les lois d’Arbitrio, très stricte Phalangiste, se contentant de baises mains et de compliments. Avec les hommes, prudence est de sureté si vous tenez à votre bourse. Diego sait se faire passer pour le plus grand des amis en un rien de temps, rendant service et accompagnant toujours les foules pour des sorties à la taverne. Mais dès que vous aurez le dos tourné… quelques objets pourraient bien disparaitre. Sinon, l’habile voleur n’est pas un si mauvais bougre. Aimant l’odeur de l’argent et les objets brillants, Diego saura être loyal envers ceux qui le méritent et accordera sa confiance aux filous dans son genre. Comme il aime le dire : « Soyez proche de vos amis, et dans le dos de vos ennemis. »

Défauts : Manipulateur Orgueilleux Fourbe Sournois Inquisiteur Lâche

Qualités : Charmeur Bon parleur Agile Discret Fêtard Fanatique Déterminé

Ses traits physiques : Diego est beau jeune homme. Assez bien entretenu, élancé et assez musclé pour produire ses acrobaties en tous genres, le voleur à finit par tailler son corps au rythme de ses fourberies et aventures périlleuses. Mais pour tout avantage viens contrepartie, les nombreuses escapades de Diego lui ont valu de se casser plusieurs fois les doigts, plus rarement même de se fêler les mains. Malgré tout, ces accidents ne laissèrent que peut de traces, mais l'un attentif saura remarquer certains doigts crochus et bosses étranges. La seule chose que Diego considère de "grave" fut une malheureuse chute sur le visage, abîmant quelque peut son beau nez. Usant de la fortune de sa compagne, il mit tout à l'oeuvre pour le réparer, mais le temps est le meilleur des médecins et il ne laissa qu'une bosse sur la longueur du nez. Les cheveux en bataille d’un brun profond, le regard gris et les traits du visage marqués, son visage est bien formé. Diego n’a pas l’habitude de porter de belles tenues peu pratiques pour courir, souvent couvertes de poches pour y glisser dagues et objets en tous genres. Souvent confronté à la poussière et à la terre, Diego est souvent couvert d’une légère couche de crasse qui finit presque par sied à son teint. Pour finir, on pourra remarquer une cicatrice sur son visage, tracée sur la joue, relique de ses derniers jours de liberté, mais, assumé au côté d'un nez bossu, peut charmer même la plus difficile de ces dames.

• Les choix de votre arbre de compétence : Guerrier | Poings : amateur | Kriss : amateur / Crochetage / Escalade.


Frise chronologique

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493 : Naissance de Diego à Garlidi, le deuxième port de Vellabira après la Capitale. Isabela met au monde le nourrisson chez elle sans l’aide des médecins, et y perdra la vie sous l’effort et les manques de moyens. Son père s’occupera seul de l’enfant sans pour autant lâcher son travail qui lui permet de survivre, allant jusqu’à ramener le nourrisson partout avec lui. Sébastian se met uniquement à tenir le stand de poissons, ne pouvant plus aller en mer pour pêcher depuis qu’il doit s’occuper du petit.

496 : Diego commence à marcher convenablement et commence à devenir moins pesant pour son père, bien qu’il traine toujours dans ses pates au travail. Le petit n’apprendra jamais à écrire où à lire, se contentant d’écouter les conversations de son père avec les clients et les ordres constant qui lui tomberont dessus, si bien que les premiers mots du petit garçon se résumeront au lexique commercial.

500 : L’éducation précaire de Diego lui aura appris à commencer à tenir la boutique à 7ans, permettant enfin à son père de se remettre à la pêche en haute mer. Le petit garçon deviendra très vite débrouillard, apprenant rapidement à compter mais aussi à arnaquer la clientèle, armé de sa gueule d’ange. Par miracle, cela ne lui retombera pas dessus… du moins pour le moment.

501 à 503 : Ironiquement, les émeutes de la faim ne feront que renflouer les caisses du commerce, la plupart des habitants se jetant sur les ventes de poissons de la famille Damon qui feront partie de ceux qui ajusteront leurs prix pour ne pas subir la casse. Diego continuera de se faire de l’argent au noir en cette période et en profitera pour faire du chantage à ceux qui souffre de la famine pour survivre.

505 : Diego commence à vagabonder entre le commerce et la rue, trainant avec des personnes peu recommandables qui lui apprendront à se servir aussi bien d’un couteau que de ses jambes après un vol à l’arraché. Le jeune voleur ne se lira jamais vraiment d’amitié avec ces personnes, se contentant d’apprendre avec eux pour retourner ensuite à l’étal de son père, répétant ce schémas des mois durant.

508 : Commet son premier grand vol dans une forge, s’emparant d’un Kriss de bonne manufacture sur un établi avant de s’enfuir avec. La course poursuite lui vaudra la rencontre d’une bourgeoise appelé Sophia qui le sauvera des griffes de la garde en échange de ses services. Diego accepta, bien plus agrès de devenir servant d’une jolie demoiselle que de finir en prison.

511 : Finissant par former une grande amitié avec Sophia, le jeune homme en profita pour découvrir la partie plus noble de la vie, les bon repas, les promenades et les petits plaisir de la vie, lui qui ne connaissait auparavant que l’odeur du poisson, les combats de rue et l’autorité de son père.

512 : Diego et Sophia emménagent ensemble. Le voleur n’aura plus de nouvelles de son père dans cette année-là, ayant complètement coupé les ponts avec ce dernier. Il ne rentrera plus chez lui et recommencera sa vie auprès de la petite bourgeoise, sans perdre de vue les vols et les fréquentations douteuses, gardant bien sur tout cela secret.

513 : La peste emporte les parents de Sophia qui tombe dans un grand chagrin, bien qu’elle ait touché une grande fortune en héritage. Ayant changé du tout au tout à cause du deuil, Sophia changera et ne sera plus celle que Diego a aimé, devenant même insupportable, s’infligeant des crises de paniques et de colères incontrôlables. L’idée des fiançailles sera très vite oubliée et Diego finira par s’enfuir avec tout l’héritage comme le voleur qu’il a toujours été.

514 à 515 : Diego vivra en mercenaire, se nourrissant de vols et de coups bas, n’ayant pas trop de mal à se sustenter, comblé par l’argent qu’il aura dérobé.

516 : Diego sera finalement rattrapé pour ses erreurs et sa propre compagne l’enverra en esclavage pour son vol impardonnable, cela lui valant le billet pour Esperia.


Récit libre

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An 516 : A un fil d’or près.

Il n’y avait qu’un homme dans cette ville pour courir comme lui. Cette course rapide mais jamais dénuée de prestance, un grand sourire provocateur sur le visage et les gestes précis et rapides. Il ne fuyait pas, il paradait à toute vitesse dans les ruelles peuplées de Garildi, et s’ils n’y avaient pas eu la milice à ses trousses, l’on aurait pu croire à un simple homme terriblement pressé de retrouver sa fiancée. Ah, si seulement.

Les évènements en avaient décidés tout autrement. Et c’est avec ironie que les soldats qui courraient ici comme des chiens affamés, étaient envoyés par l’ancienne amante de Diego lui-même pour le capturer. Ou pire, pour l’envoyer à la potence. Diego continuait de bousculer ceux qui ne bougeaient pas assez vite. Il contournait avec aisance les vieillards et les jeunes femmes et bondissait sur les bancs qui offraient plus d’espace, ses pieds se jetant l’un après l’autre frénétiquement. « Quelle plaie. » Pensa-t-il alors sans aucune panique, la mort à ses trousses. « J’aurais pu encore profiter de cet argent. Mieux, j’aurais pu rester dans la tendre étreinte de cette femme et continuer mes coups en douce à ses côtés. Ainsi… je serais encore dans un sofa à me détendre, entre or et caresses. »

Le jeune homme eu le temps de soupirer, lâchant son souffle d’exaspération avant que celui-ci ne se transforme en surprise. Une ombre gigantesque lui coupa la route, sortant comme une griffe de la ruelle adjacente. L’épaisse main gantée traça une ligne horizontale sur la trajectoire de Diego qui dut se contorsionner pour l’esquiver. Perdant ainsi son rythme, le garçon dérapa sur quelques mètres puis s’écroula sur ses genoux. En fin de course, ses mains se jetèrent en avant pour se redresser, mais la griffe le tenait déjà. Immobilisé, le jeune voleur s’écrasa contre le bitume, grognant.

L’agitation s’arrêta soudainement. Diego restait face contre terre, profitant de récupérer son souffle sans se débattre, sachant bien que c’était inutile. C’est en tournant la tête vers son ravisseur, joue contre la pierre sale de rue, qu’il souffla au soldat : -« Bien joué mon pote. Tu me diras ce que ça fait d’avoir une mort sur la conscience. » Le colosse en armure se contenta de le tirer vers lui, la foule s’écartant peu à peu à l’arrivé d’un autre groupe armé. Trois miliciens se frayèrent un passage parmi les passants qui observaient le spectacle, suivit d’une femme frêle, couverte d’une chevelure d’un noir de jais, le regard agité. -« C’est lui m’dame ? » Questionna le molosse de fer à la femme, la main toujours serrée sur la jambe du voleur. La bourgeoise lâcha les pans de sa robe, son expression se déformant dans la tristesse en découvrant le visage de son ancien fiancé. -« C’est bien lui… » Balbutia-t-elle avant de détourner le regard.

Les autres gardes s’approchèrent pour mettre Diego à genoux, lui pliant les bras dans le dos et lui attachant les poignets sans plus de cérémonies. Le jeune fuyard ne se débâtit un seul instant, se contentant de suivre au mieux les contraintes des hommes en armures pour ne pas souffrir inutilement. Il leva ensuite la tête vers la femme, une fois remit debout, le visage couvert de crasse. -« C’était une belle fortune ma douce. Tu m’as permis de vivre heureux un sacré moment. » Sophia fit un pas de plus, les larmes montant dans ses pupilles bleuâtres. -« La fin aurait pu venir dans encore plusieurs années si tu n’avais pas joué avec moi, voleur ! » Les soldats serrèrent alors chacun un bras du garçon pour l’emmener, ce dernier continuant de sourire tristement à la dame qui lui faisait face, ses pieds allant à reculons. « On ne peut changer ma nature... » Déclara-t-il un peu plus fort, la distance éloignant les amants s’accentuant sans que personne pourtant ne s’y mêle. La femme s’avança alors un peu plus, en vain, se mettant à pleurer, la voix chancelante : « Idiot ! » Et Diego continua sa phrase, à demi couverte par l’injure de son ancienne femme : « … Mon cœur restera tiens à jamais ! » Et le rideau de soldats se referma sur le voleur, la veuve s’effondrant à genoux au milieu de la rue.