Utilisateur:Dironiil

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille



Quartier




Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
guiliguilde
Pseudo
Dironiil
Prénom IRL
Guillaume
Âge IRL
15 ans




Description

Dironiil est un adaarion, esclave de la famille Merendë d'Esperia. Il est brun aux yeux marrons, porte ses cheveux assez courts et reste sans barbe ni moustache. Il est assez musclé pour travailler la pierre sans pour autant être une masse de muscle. Sa peau est plutôt pale même si les quelques temps passé à suivre la colonne d'esclaves l'ont un peu bronzé. Ses vêtements sont, pour l'instant, sales et déchirés. Il croit en l'Arbitrio mais ne pratique pas vraiment. Pendant qu'il travaille, il aime bien pouvoir mâchonner quelque chose.

Compétences

Dironiil a les compétences :

  1. Minutie, Outillage, Sculpture et Minéralogie : Ces compétences viennent de son apprentissage de Tailleur de Pierres que lui a donné son père.
  2. Alphabétisation et calcul : Cette compétence provient de son éducation adaarionne obligatoire ainsi que des deux ans supplémentaires que lui ont payés ses parents.

Qualités

Il est généreux et à l'écoute et comprend quand il doit parler et quand il vaut mieux se taire. De plus, il n'aime pas mentir et, de fait, ne le fait que lorsque c'est absolument nécessaire.

Défauts

Il est parfois trop curieux, et peut faire trop confiance aux gens ou en lui-même. De plus, il ne tient pas très bien l'alcool.

Intérêts culturels et goûts

Mon personnage s’intéresse à l'art, intérêt venant de son éducation (sa mère Verrier et son père Tailleur de pierres sculptaient parfois des objets). Il va donc parfois, pendant son temps libre, sculpter des décorations d’intérieur ou des choses de ce genre.

Histoire

Ma vie

Tout commence à Golvandaar, lors de l'union de mon père Markael Noraz, et de ma mère Fosta Vokiel Noraz. C'était en 472. Trois ans plus tard, je naissais dans la maison familiale située juste à coté des ateliers de mon père et de ma mère. Très jeune déjà, j'aimais aller les observer travailler. J'aimais voir les formes délicates que formait ma mère, partant de rien et finissant avec de superbes objets en verre ou en cristal. Mais ce qui me fascinait le plus, c'était le travail de mon père : partant d'un bloc de pierre brute, il le façonnait avec délicatesse et obtenait ainsi des briques parfaitement équilibrés ou des décorations à la finition parfaite. Ma famille était assez connu dans le monde de la construction adaarionne, et ils étaient assez demandés pour vivre très convenablement.

Lorsque j'eus cinq ans, l'obligation de l'éducation s'imposa à moi. C'est avec joie que mes parents m'envoyèrent apprendre au près des moines de Golvandaar, ce que je fis pendant cinq ans. Mais la fin de l'éducation obligatoire adaarionne ne m'empêcha pas de continuer mes études pendant deux ans, grâce à l'argent que mes parents avaient gardée pour cette occasion. Je sortis donc de l'éducation théorique à la fin de ma douzième année. Mais la fin de cette éducation ne fut que le début d'une autre, celle de mon futur métier. Au début, indécis, je me fis former par mon père et ma mère, mais je finis par me décider pour la taille et la sculpture des pierres. C'est donc mon père qui m'apprit le métier de tailleur de pierre jusqu'à mes dix-huit ans, âge auquel mon père ne put plus rien m'apprendre d'autre ; le reste s'apprendrait avec le temps : c'est en forgeant qu'on devient forgeron !

J'aidais mon père pendant encore six ans, et nous travaillons ensemble, dans la même pièce, pendant que mon frère, de quatre ans mon cadet, aidait ma mère à l'atelier du verre. La succession était assuré, mes parents purent donc commencer à se reposer et à souffler. Cinq ans passèrent encore, et mon père et ma mère finirent par arrêter totalement, vivant de l'argent que mon frère et moi leur envoyions. L'entreprise était prospère, mon frère et moi étions associés et j'avais 29 ans.

Contrairement à mon frère, je ne me suis jamais marié. J'eus donc deux neveux et une nièce mais aucun enfants. Le premier naquit à mes 30 ans, le second à mes 33 ans et le dernier à mes 35 ans. Le cadet est encore un bambin tandis que l’aîné en est déjà à la moitié révolue de sa scolarité adaarionne. Mes parents ne sont pas encore morts, bien que la vieillesse commence à être visible sur eux. Ils sont encore vifs d'esprit, mais leurs cheveux blanchissent et leurs visages se rident. Notre entreprise est maintenant plutôt réputée, et nous commencions à avoir des affaires en dehors de la ville. C'est donc pour conclure une affaire de ce type que je me rendis assez loin de la ville, passant par des chemins peu fréquentés. C'était il y a une vingtaine de jours mais, depuis, ma vie a basculé du tout au tout : je suis devenus un esclave à cause d'une sombre histoire d'escroquerie. En voic une description détaillée.

Ma descente aux enfers

J'étais dans mon atelier de taille de pierres. Mon frère avait déjà commencé son affaire, j'entendais le feu crépiter dans la pièce d'à coté. Ce jour ci, nous avions laissé un jour libre à nos six employés, nous étions donc seuls dans nos ateliers. Je me mettais rapidement en route, ouvrant grand les volets. La lumière, assez abondante, me permit de travailler à mon aise, je n'eus donc pas besoin d'allumer les multiples lampes à huiles de la pièce. Je commencer mon travail en hissant un premier bloc de grès sur mon atelier. Je sortis mon burin et mon marteau, allant lentement mais sûrement, formant dans cette masse rocheuse une dizaine de petites briques. Je les pris, les mis de coté et sortis un nouveau bloc de grès. Ainsi de suite jusqu'à ce que le clocher sonne midi, trois heures et demi plus tard. Mon frère et moi finissions notre travail matinal, avant d'aller manger notre déjeuner. Je me préparais une grosse portion quand soudain, on toqua sur le volet de l'étal, situé dans une pièce à part et fermé en ce moment. J'allais donc voir le client, après m'être un peu essuyé la poussière jaune de mon visage, mes vêtements et cheveux. Je n'avais encore jamais vu ce client, mais il me donnait l'impression d'être quelqu'un qui paye bien si celui d'en face fait bien son travail.


"- Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

- Que ce jour soit bon pour vous aussi. Je viens pour vous proposer un assez gros contrat. Votre réputation vous poursuit, et je pense que votre entreprise est apte à exécuter cette affaire. "


C'est donc autant intrigué qu'intéressé que je fis rentrer le client dans le petit bureau à part, servant autant à commencer qu'à conclure des affaires.


"- Attendez un instant, je vais chercher mon frère, nous aurons besoin de lui pour parler de ce contrat.

- faîtes, faîtes..."


J'allais donc chercher mon frère dans la cuisine, lui dit de se nettoyer un peu : nous avions en attente un gros client. Deux minutes plus tard, je revenais avec mon frère. Après les habituelles formules de politesse, nous commençâmes la véritable négociation.


"- Donc, vous disiez avoir un gros contrat pour notre entreprise ?

- En effet. Très gros même, puisque je vous propose de fabriquer et poser toute la maçonnerie et toutes les vitres d'une maison de campagne que j'ai en projet de construire. Cependant, le terrain se situe à des dizaines de kilocubes de la ville, j'espère que ce n'est en rien gênant.

- Non, ne vous inquiétez pas ! Expliquez m'en plus.

- Et bien, les plans ne sont pas encore finalisés, mais je pense que la cargaison que je vous demande s'élèvera à quatre ou cinq cents pièces d'or."


Quatre ou cinq cents pièces d'or. Mon frère et moi nous regardâmes et chacun vit le regard de l'autre briller. Ce n'était que la quatrième affaire de ce genre que nous rencontrions, et cette somme nous permettrait d'améliorer grandement nos atelier ainsi que d'embaucher plus de main d'oeuvre. Au moins trois ouvriers supplémentaires.


"- Souhaitez-vous voir notre marchandise ?

- Oui, volontier.

- Suivez-nous donc jusqu'à la réserve."


Nous l'emmenâmes donc jusqu'à la réserve, lieu de stockage intermédiaire : nous avions achetés un grand entrepôt deux ans auparavant, ils nous avaient coûté beaucoup, mais était très pratique. Une fois dans la réserve, il commença à examiner notre travail. Il sembla plutôt intéressé, car un sourire se dessina sur son visage.


"- De la bonne pierre, un verre fin, transparent mais pourtant solide ! Vous tenez votre réputation de qualité très à cœur.

- En effet, c'en est presque notre devise.

- Et bien, je dois avouer que cette qualité me fait plaisir. Je reviendrais demain afin de négocier le contrat en lui-même.

- Comme il vous plaît."


Il partit donc. Nous nous remîmes à notre travail, mais nous étions tous les deux obnubilés par cette somme si importante. Oui, c'était bien le mot, obnubilé. Le soir-même, nous discutions de ce client, sûrement envoyé de l'Arbitrio. Notre affaire déjà prospère allait gagner deux ans de revenus en un contrat, c'était énorme ! Comme promit, il revint le lendemain, avec les plans temporaires sous les bras. Nous discutâmes une bonne heure, afin de finaliser le contrat et il fut décider que je partirais sur ce terrain afin de voir plus précisément quel type de pierre et de verre nous devrions façonner. Je devais partir deux semaines plus tard, lorsque j'aurais fini ma livraison du moment. Nous revîmes notre client trois fois en deux semaines, afin de tout mettre en place. C'était donc juste une visite de confirmation que je devais faire sur le terrain. La veille de mon départ, je me dis que je commencerais à façonner les pierres nécessaires à cette maison dès mon retour, afin de satisfaire au plus vite cette commande. J'avais placé la direction de l'atelier en un ouvrier qui avait ma confiance la plus totale. Ce fut donc le cœur léger que je partis sur la route. Le trajet ne devait durer que deux ou trois jours aller, et la même en retour, ce qui ne faisait finalement qu'une semaine. Ce n'était pas si long que ça.

Arrivé à l'endroit qu'ont m'avaient indiqué, je ne vis personne. Absolument personne. Je ne fus tout d'abord qu'interloqué. J'attendais deux heures, et ne voyant personne ni de près ni de loin, décidait de repartir. J'avais un mauvais pressentiment.

Ce fut une semaine après mon départ que je retrouvais enfin les portes de nos ateliers. Il n'y avait personne dedans, peut-être que mon frère était parti à la taverne ou conclure une affaire en ville. Aussi, je montais pour me changer quand j'entendis des sanglots dans le bureau, celui-là même où nous avions conclu l'affaire douteuse. Je m'y dirigeais donc avec la peur qu'il soit arrivé quelque chose de grave. J'y retrouvais mon frère, les larmes aux yeux en regardant un document officiel.


"- Que se passe-t-il ?

- Je... Cet homme, il nous a escroqué !

- Escroqué ? Que veux-tu dire ?

- Il a profité du fait que tu ne sois pas là pour envoyer des hommes s'introduire chez nous. J'étais seul, je n'ai pas pu me défendre... Ils m'ont obligé à signer un document disant que nous leurs donnions nos ressources, notre entrepôt et nos réserves de pièce d'or.

- Quoi ?

- Je n'ai rien pu faire. Le temps que j'arrive à la banque, le document était déjà encaissé et l'argent perdue. Et ce n'est pas ça le pire ! Quatre de nos ouvriers... Ils ont porté plainte car je n'ai pas pu les payer. C'était il y a deux jours, la justice est faite et nous sommes condamnés.

- A quoi ?

- Lis."


Je lisais donc, et mes yeux s'agrandissaient au fur et à mesure que le document défilait sous mes yeux. Nous étions condamnés à devenir esclaves en remboursement de toutes nos dettes ! Esclaves... Nous n'avions pas le choix. Et si nous ne nous rendions pas ce jour-même à la prison de Golvandaar, ils pourraient nous arriver encore pire.

Nous n'avions aucun choix, aussi nous y allâmes. Très vite, mon frère et moi fûmes séparés. Nous n'irions pas au même endroit. Je pleurais doucement, en espérant que mon maître ne serait pas trop cruel. Que faire d'autre ? D'après ce que j'ai compris, les autres nouveaux esclaves et moi devrions cheminer une dizaine de jours avant de changer de moyen de transport. Personne ne parle, nous sommes tous compagnons du désespoir, c'est tout ce qu'il y a à dire. Je suis arrivé il y a peu à destination, et j'ai été acheté par un famille nommé "Merendë". J'ai peur, que va-t-il m'arriver ? Certains parlent ici d'affranchissement rapide, j'espère que c'est vrai. Je suis un être humain, et je me ressentirais toujours comme tel. Ce n'est pas des chaines qui réussiront à me croire un objet.

Mais pour l'instant, je n'ai pas le choix. Je dois obéissance à mes maîtres, ou la punition sera sévère.