Utilisateur:Elmas

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
conquerorguepard
Prénom IRL
Natan
Âge IRL
15 ans






Description

Elmas, actuellement âgé de vingt trois ans, est un jeune homme assez mince, mesure presque un mètre quatre-vingt, n'étant pas très musclé à cause de son travail facile, sait lire, écrire et compter, ayant appris de son père qui lui aussi était éleveur, et s'en servait pour son métier. Il est d'une humeur très changeante, pouvant être très amical ou exécrable. Assez honnête, il peut être généreux envers ses amis et est toujours poli. Il est par contre très taquin, et peut vite devenir lourd sans qu'il s'en rende compte. Il n'est pourtant pas très bavard. Il n'est pas du tout susceptible, il en faudra beaucoup pour l'énerver. Il est assez pratiquant du Culte d'Arbitrio, religion monochiste, jusqu'à maintenant. Il priait et était très motivé dans sa religion. Il sait lire, écrire et compter, ce qui lui est très utile dans son métier d'éleveur.

Aptitudes

- Alphabétisation

- Calcul

Histoire

Je me nomme Elmas. Éleveur de poulets de père en fils, je naquis en campagne, près de Coraggia, la capitale de notre République. J'ai vécu une enfance assez heureuse, très bien socialement mais peu riche en expérience. Tout petit déjà, j'aidais mon père à s'occuper du bétail, c'est à dire à nourrir, compter, nettoyer la litière et la paille, récupérer les œufs... Lui m'apprenait son savoir, c'est à dire lire, écrire et compter, ce qui était très utile pour notre travail d'éleveur. Ma mère mourut quand je devais avoir un ou deux ans, je n'en ai plus aucun souvenir, et comme j'ai été son premier et unique enfant, je suis fils unique, mais je ne m'en suis jamais plaint. Toute ma jeunesse, ma seule idée en tête était de récupérer l'affaire de mon père à sa mort, qui arriva hélas trop tôt à mon goût. En effet, j'avais tout juste dix neuf années quand il tomba gravement malade. Sa maladie était inconnue, les médecins ne purent rien faire. Il survécu une année entière, son cas s'aggravant de jours en jours. Finalement, après de grosses et terribles souffrances, il partit enfin, à mon grand soulagement. Mais l'affaire de la ferme me revenait, et cela m’inquiéter beaucoup, me disant que je ne m'en sortirai jamais seul. Je n'étais même pas marié! Heureusement pour moi, les récoltent furent bonnes. Les poules faisaient de nombreux petits et les poulets grossissaient vite. Ainsi, l'argent ne manqua pas et la fortune me sourit même.

La vente du bétail et des œufs eut un grand succès contrairement à mes concurrents qui n'avaient pas eu ma chance, et rapidement, mes économies furent suffisamment bonnes pour que je tente d'investir plus dans l'élevage. J’agrandis avec toute ma fortune la ferme, ainsi que deux employés pour m'aider à m'en occupé: Galnar et Firo. Durant l'année qui suivit, mon rendu était encore meilleur, et je me disais qu'à cette allure là, ma chance ne me quitterait plus, et que je serais bientôt suffisamment riche pour ne plus travailler, et laisser les gens faire le travail à ma place, tel un noble. Comme je me trompais...

Le jour se levait. Alors que j'étais en train de nourrir les poussins, Galnar, ouvrit la porte de la poussinière et hurla, courant vers moi à vive allure: «- Elmas! Elmas! On a un grave problème! Tous nos poulets ont disparu de leur enclot! Il ne reste plus rien! Affolé, je le suivis jusqu'au grand poulailler, où était censé dormir le bétail la nuit et où tous nos animaux devaient se trouver. Mais à part un tas de plumes dispersées un peu partout, il ne restait plus rien. Je balayais la zone du regard, horrifié, avant de foudroyer mon employé du regard. Il me répondit qu'il n'y était absolument pour rien, et qu'il venait de découvrir la chose il y avait très peu de temps. Je lui demandai quand était la dernière fois que lui et Firo étaient venus ici. Il m'avoua que c'était la veille, juste avant de prendre congé. Il venait d'apporter de l'eau pour la nuit aux volailles, puis était partis. Firo, son compagnon, était resté un peu plus longtemps, prétextant qu'il n'avait pas encore fini son boulot. Il m'annonça aussi que ce matin, il n'était pas encore arrivé. Une pensée terrible me traversa l'esprit, ainsi qu'un très mauvais pressentiment. Mes craintes furent fondées quand Firo n'apparut pas de la journée, ce qui n'était encore jamais arriver. Je le soupçonnais rapidement d'être à l'origine du vol. J'ai prévenu les autorités, qui haussèrent les épaules, me disant qu'elles ne pouvaient plus rien faire, et que le voleur était sûrement loin maintenant. Quand je leur annonçais ma suspicion, ils me rirent au nez, me disant que sans preuves, il n'était pas suspecté. Le soir même, je dus renvoyer Galnar, lui annonçant que je ne pourrais plus le payer. Il partit tristement après maintes insultes, à la recherche d'un nouveau travail. Et c'est ainsi que commença ma fin. Dans les jours qui suivirent, je tentais tant bien que mal de m'en sortir avec mes quelques économies restantes, me refusant à vendre ma ferme, qui était toute ma vie. Mais même avec mes poussins survivants et mes trois dernières poules, je ne pus relancer l'affaire. Je fis des emprunts à mes voisins, qui ne firent rien d'autre que de m’endetter. Je me résolus finalement à vendre mes derniers bien ainsi que mes terres et ma ferme. Ne m'en sortant avec pour survivre qu'une petite sacoche remplie de alazans, je partis en ville pour survivre, avec pour espoir de recommencer à zéro et de trouver un nouveau travail.

Avec des petits travails, je survécu quelques mois. J'avais trouvé quelques petits travaux à faire, la plupart épuisants et terribles, tels transporteurs de marchandises, quand les navires arrivaient. Mes muscles se développèrent ainsi, après une vingtaine d'années de tranquillité. La nuit, je dormais dans les écuries, les cabanons et dans la rue. De la rue, je me méfiais. Souvent, quelques mauvaises personnes y passaient, et je me faisais petit dans ces instants là. Parfois aussi, quand mon salaire était trop faible, je volais dans les marchés et boulangeries pour avoir de quoi survivre. Alors qu'avant j'étais propre, bien habillé et même un peu gras, j'étais devenu sale, les cheveux pleins de poux et des loques d'habits et de tissus me tenaient chaud et me recouvraient, faute de mieux. Et puis un jour, la pire chose que j'aurai pu imaginer arriva. Toute ma vie, je me disais que je mourrais libre, que je ne serais jamais esclave, que je serais libre de tout et que je ne dépendrai jamais de personne en ma liberté. Et pourtant, une nuit, alors que je me décidai à dormir dans une ruelle, faute de mieux, cela se produisit. Je commençais tout juste à somnoler quand j'entendis des bruits de pas. J'entrouvris un œil, et aperçut plusieurs silhouettes devant moi, alors que l'obscurité n'était pas tout à fait présente, la lune étant pleine. Ils chuchotèrent entre eux, tandis que je me posais mille questions sur leurs intentions. Peut être me trouvaient-ils intéressant, peut-être qu'ils pourraient me sortir de ma misère en me trouvant un travail. Au lieu de cela, l'un d'entre eux ricana en me voyant le dévisager. Puis je reçus un grand coup sur le crâne, ce qui m'assomma. Je ne me souviens plus trop du reste. Je sais juste que maintenant j'ai des chaînes aux poignets et aux chevilles, et que je vis dans la misère, privé de liberté et de confort. Je ne suis à présent qu'un esclave, mais que je tenterais tout pour retrouver ma liberté d'antan. En ce moment, j'embarque sur un navire, à fond de cale. D'autres sont avec moi. Je vais sûrement être revendu une fois arrivé à destination. Celle-ci m'est encore inconnue...