Utilisateur:Eustase
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Description :
Eustase est une jeune femme frêle et presque fragile. Ayant une corpulence maigre, comptant les 56 kg pour 1m67, elle n'a pas de grande force physique, malgré un esprit vif. Ses courts cheveux bouclés sombres sont toujours détachés et presque emmêlés, ils lui caressent les épaules et lui cachant ses oreilles. Quant à ses yeux, elle possède un regard Bleu ciel si vide qu'on a l'impression de voir son âme s'éteindre à tout moment, qui contraste avec sa peau de lait lui offrant une apparence jeune et pleine de vie, encore vierge des cicatrices et des saletés. Les courbes de son corps son encore peu développées, mais cela ne change rien en son apparence de femme. Pour finir, sa silhouette est raffinée et gracieuse, son touché est fin et ses traits sont aussi doux que l'odeur des fleurs au printemps.
Un regard malin et intelligent, c'est comme cela que l'on pourrait la décrire. Son esprit est vif, mais sa méfiance l'est plus encore. Elle est pleine de malice et n'hésiterais pas à foncer dans le tas pour protéger ce qu'elle aime et défendre ce qu'elle croit juste. Parfois, elle se permet de rêver de beaux paysages et de chants qui émerveilles son âme bienveillante. Pour elle, le hasard n'existe point, ce n'est qu'un autre mot qu'elle n'aime pas. Selon elle, ce sont les actions et nos choix qui définissent notre avenir, c'est pourquoi elle veille toujours à analyser chacun des choix dont elle dispose avant d'agir. Même si malgré tout, elle paraît forte mentalement, elle ne supporte pas la pression et peut facilement tomber dans l'angoisse. Ses qualités et ses défauts se font toujours démasqué quand on la rencontre pour la première fois, car son honnêteté trahit toujours ses pensées.
Histoire :
Depuis son enfance, la jeune femme fut frappée par des injustices qui lui changèrent son existence. Peu après sa naissance, son père partit plus loin, dans une autre région pour trouver un avenir plus chaleureux pour sa famille. Ainsi, Eustase fut élevée par sa mère, cette dernière était son univers entier et sa raison de vivre. Quelque années furent passées et elle grandit dans un foyer peu confortable, mais chaleureux, car peu importe où elle allait, sa mère, Athia était toujours là, à veiller sur elle. Et elle le savait au fond, elle en était certaine. C'étais aussi claire qu'une nuit de pleine lune : sa mère la quitterait aussi. Car cette dernière devenait plus faible. Son dos se recroquevillait, ses traits devenaient plus fatigués et son regard perdait cette vivacité. Mais malgré cette révélation, elles vécurent encore ensemble dans l'amour d'une mère et de son enfant. Jusqu'à un malheureux jour où, alors qu'elle attendait un autre enfant, la maladie leur percuta en plein fouet : la tuberculose. Ayant voyagé de leur ville d'origine vers Huratelon accompagnée d'une charrette tirée par une vielle monture à la crinière brune, l'épidémie qui touchait la ville leur enleva leur mère juste après que cette dernière est donnée naissance au petit dernier de la famille. Les enfants furent d'abords prient en charge par une connaissance de la famille, une amie qui s'était éloigné vers Huratelon. Elle les prie sous son aile et ils retournèrent en sureté, dans un coin éloigné de Santrussi, vers La Capitale. Même si les temps suivants étaient plus calme, dans laquelle Eustase protégeait son frère Euclid comme si il était son unique trésor, la tempête arriva bien vite, brisant tout sur son passage. L'incident la percuta de plein fouet, elle se fit agresser dans une ténébreuse ruelle, ses assaillants lui prirent tout ses bien et sa vue. La pauvre jeune femme devint à moitié aveugle. Puis, le coup de grâce lui glaça le sang. Alors qu'elle rentrait chez elle, la jeune fille fut attirée au loin des regards. Elle ne pouvait pas voir leur visage, mais elle pouvait sentir leurs sourires odieux lorsqu'ils lui chuchotaient de rester silencieuse. Elle fut forcée de quitter son foyer sans un aurevoir, pour être emmené vers des marchands d'esclaves. Même si elle était toujours déterminé à se sauvé pour retrouver son frère, elle restait toujours perdue dans certaine de ses pensés. Quand elle avait le temps, elle fermait les yeux et respirait profondément, en ressentant un sentiment de réconfort alors qu'elle chantait la berceuse de sa mère :
"Entends-tu le chant, de ses âmes sifflantes ?
Dans la nuit, du loup au pelage d'argent.
Entends-tu le chant, de mes joies dansantes ?
Quand le vent souffle à travers le temps.
Nage, nage, nage au-loin,
Fuit tes pensées,
Cherche ta destinée."
Alors que sa voix résonnait, elle pouvait ressentir du bout de ses doigts le touché des cheveux de son père. Alors que son cœur battait, elle sentait l'odeur boisé de sa mère. Et tandis que son âme chantait, elle voyait le sourire illuminé de son frère.
