Utilisateur:Fabricebarrett

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     Fabrice Barrett
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments





Fonction



Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
fabrice_13
Prénom IRL
Fabrice
Âge IRL
19 ans





Personnage

Description

Fabrice Barrett est un jeune homme de 20 ans, moyen de taille et assez mince. Il est brun aux yeux bleus et - contrairement à un écumeur type - a le teint assez pale. Fabrice est un excellent chasseur et sait extirper la bonne viande de ses proies qu'il choisit préalablement minutieusement de ses yeux aiguisés pour la chasse. Il est aussi passionné de sciences et voue depuis sa rencontre avec Renault un culte important pour la religion, il en a d'ailleurs fait son mode de vie et passe la majeure partie de son temps à l'abbaye.


Histoire

Avant Esperia

Copie de la lettre d'adieu de Fabrice Barrett


"A toi qui trouvera cette lettre, je souhaite que tu comprennes les raisons de mon départ et que tu fasses savoir à notre peuple que j'en suis désolé Je vais commencer du début


Je m'appelle Fabrice Barrett, fils de Vulric Barrett et d'Ingrid Esther, Nantis très respectés de Lig Ocolide. Je n'ai pas grandi comme tous les enfants de l'ile : à tous leur étaient inculqués les arts du pillage et de l'assassinat dont ils prenaient un malin plaisir à extirper un fier sourire du visage de leur famille après avoir accompli un quelconque acte vil qui fait la réputation de notre peuple. Non, je n'ai jamais été attiré par toutes ces choses qui font votre quotidien au grand détriment de mes parents qui me méprisaient. Ils s’efforçaient à m'enseigner ce qu'on leur avait appris, mais je ne donnais de raison que pour ces vieux livres interdits que j'ai trouvé dans une vieille maison en ruines de l'ile. Des livres venant de la capitale qui traitent de cette science que vous considérez comme étant futile et inutile. Je dégustais avec passion chaque ligne et rêvais de rencontrer les grands hommes qui ont transcrit tout ce savoir en déposant de l'encre sur des feuilles. Je suis donc un des rares Ecumeurs à savoir lire et à renier l'existence d'Arbitrio pour privilégier l'agnosticisme qui fait aujourd'hui encore scandale sur l'ile, ce qui m'a valu d’être souvent pointé du doigt.

Je me souviens d'une fois alors que j'avais 11 ans, j'étais parti contre mon gré avec mon père et une poignée d'Ecumeurs pour piller la riche ville de Caroggia. Alors que nous nous dirigions vers la ville, des centaines de mouettes volaient à contre sens, comme pour fuir quelque chose, comme si leur instinct avait mu leurs ailes pour s'éloigner du danger, et moi je savais ce que ça signifiait. J'avais alarmé tout l'équipage en leur criant de faire demi tour. Ma réputation n'allant pas en ma faveur, ils m'ont enfermé dans la cave où j'ai pu vider une bouteille de Rhum en espérant que mes douleurs seraient abrégées. Quelques heures plus tard, le navire commençait à s'agiter, de plus en plus jusqu'à risquer de se retourner. C'était la panique sur le bateau, jamais ils n'avaient connu une telle tempête, seulement 5 d'entre eux sont morts et nous avons du faire demi tour, c'était un miracle. Comment je le savais ? Les livres m'ont enseigné tout ce savoir qui aurait pu épargner la vie de ces pauvres matelots si seulement ils avaient daigné m'écouter. Plutôt qu'en tirer bénéfice pour les prochaines expéditions, ils m'ont considéré comme étant une sorte de sorcier, certains ont même spéculé que c'est moi qui avait invoqué la tempête pour les punir avec des sorts que j'aurais pu apprendre dans les livres. Depuis ce jour mon père ne me laissait plus sortir de la maison, j'étais la honte de Lid Ocolide. Tot le matin et alors que presque tout le monde dormait je sortais pour partir pécher le poisson ou chasser les sangliers, c'était le dernier des passe temps qu'il me restait : je connaissais mes livres de A à Z à l'endroit et à l'envers (tu ne comprendras sans doute pas, de A à Z signifie du début à la fin de l'alphabet).

Six ans d'ennui, arrivé à mes 17 ans je me lassais de chasser et de relire encore et encore ces livres sacrés que j'aime tant. Les Ecumeurs ne m'avaient plus vu depuis un bon moment, j'estimais pouvoir sortir sans qu'on me reconnaisse ou du moins qu'on me rejette comme ce vulgaire porteur d'ennui comme après l'histoire du navire. J'avais décidé de me rendre à la taverne boire quelques bières pour tuer l'ennui et connaitre ces états seconds que vous atteignez bien trop souvent. Personne ne faisait attention à moi, c'est sans doute parce qu'ils étaient tous ivres et bien trop occupés à festoyer en se racontant des meurtres et pillages qu'ils ont pu accomplir avec une certaine fierté, mais moi ça me convenait. J'ai bu une bière, deux bières, trois bières, et j'ai senti que quelqu'un me fixait lourdement. En me tournant j'ai pu voir cette femme vêtue d'une longue cape marron avec une capuche qui laissait à peine paraitre ses yeux. J'ai omis. Quatre bières, cinq bières, je me suis tourné et elle me regardait toujours. Six bières, sept bières, elle me fixait avec plus de virulence encore. Sous l'emprise de la bière je me suis décidé à aller la voir pour lui demander ce qu'elle voulait. Je lui ai déblatéré des paroles confuses et dépourvues de sens dont je ne me souviens plus les détails mais je sais que je lui disais de se trouver une autre occupation ou quelque chose dans le genre. Elle m'a fixé et m'a dit de sa douce voix qui résonne encore dans ma tête de la rejoindre cette même nuit en plein milieu de l'ile, à partir de ce moment je ne me souviens plus de rien, le trou noir jusqu'à être rentré chez moi.

Comme tu l'as bien compris j'ai été éduqué par les sciences, ces livres que j'ai lu et relu ont été les fondements premiers de ma religion et de mes croyances. Je suis devenu grâce à eux un homme en quête de cette vérité universelle, chose dont vous n'avez que faire. Je n'oublie pas que notre première règle postule qu'un Ecumeur ne peut piller ou tuer un autre Ecumeur et que chacun d'entre nous fait de cette règle un pilier de raison, mais cette femme n'était pas de chez nous, je l'ai senti. Sachant cela, une personne sensée n'aurait jamais accepté l'invitation, elle aurait senti le danger et y serait allé armée et accompagnée, ou serait resté paisiblement chez soi. Mais ayant aguerri cette soif de savoir et cette curiosité intellectuelle, j'y suis allé, connaissant le danger et au péril de ma vie. Je me souviens de cette nuit : une pluie torrentielle bercée par les cris de la nuit, vous qui avez presque tous foi en Arbitrios seriez restez au chaud pensant que c'est signe d'un mauvais présage, moi je ne voyais que le coté purement rationnel et scientifique de la chose. Il était environ trois heures du matin quand j'ai aperçu sa silhouette au loin. Une silhouette élégante et raffinée qui m'a l'espace d'une seconde extirpé de la raison pour laquelle je m'étais rendu dans cet endroit inhabité de l'ile. Je me suis approché d'elle, elle était trempée, je lui ai demandé ce qu'elle voulait. S'en est suivie une longue conversation sous la pluie.

Cette femme venait d'une terre qui nous est inconnue à Lig Ocolide, une terre nommée Esperia qui se fait lentement coloniser par les six peuples de notre monde. Un meltin pot géant qui connait depuis son premier édifice une vie juste et prospère. Cette femme nommée Markus avait ouï cette histoire sur le bateau lors de ses voyages et avait été surprise d'apprendre qu'une jeune Ecumeur pouvait vouer une telle passion pour les sciences. Elle m'a proposé un marché dans lequel nous trouverions tous deux notre intérêt : elle me tirerait de l'ile en m'ouvrant les yeux vers d'autres alternatives afin que je puisse m'épanouir dans un lieu ou la science n'est plus rejetée tandis qu'elle toucherait une certaine somme en me vendant en tant qu'esclave à Esperia. Je n'ai pas hésité.


A toi qui trouvera cette lettre, je souhaite que tu comprennes les raisons de mon départ et que tu fasses savoir à notre peuple que j'en suis désolé. Je suis sur le bateau, nous nous apprêtons à quitter l'ile. Je conclus cette lettre en m'excusant encore une fois auprès de tous les Ecumeurs et notamment du gouverneur et de mes parents. Je n'oublierai jamais de quoi est fait mon sang et promet de ne pas déshonorer votre légendaire notoriété.

Adieu"