Utilisateur:Géraldyne
Géraldyne
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Géraldyne est, du haut de son âge avancé, une vieille femme peu conservée. Alors que certaines pourraient se conserver à merveille, la pauvre n'a en rien survécu au temps, et n'est en rien comparable à son état passé de jeunette, si ce n'est pour de maigres détails bien trop attentionnés pour être vus par le moindre gueux du coin. Même si son charme n'est pas tout à fait envolé, la grand-mère se caractérise par sa chevelure blanchie par le temps, flasque au vent, longue et voluptueuse malgré son caractère rêche; Venant elle-même affiner son regard de sa raie centrée son minois fin, au menton pointu et tendu, aux rides caractéristiques tout juste naissantes. Ses yeux ne sauront séduire par leur intense beauté car, tout au plus banale, la femme n'a aucun charme transcendant; De leur brun épineux, intense et planté de noir, et tout comme à ses lèvres, d'une proportion excessive: Et pour ses justes lèvres, voilà deux douces lèvres pulpeuses qui égaillent son visage si sombre de discrète laideur; Parfois écartées de deux paires de dents trop avancées bien qu'entretenues à bien, elle ne saurait cependant pas cacher un cheveux de sa langue de par celles-ci.
Ses joues, elles, généreuses et délicates, ne tombent pas encore, et sauront arrondir son visage trop piquant, lors d'embonpoints certains. Et parce que son visage est vicié, son corps l'est bien davantage: Car malgré l'absence de passage de tout enfant au centre de son ventre, sa peau ne saurait tenir sur sa chaire, et pour cause, provoquera de nombreuses imperfections lors de baisses de poids. Sa poitrine est, tout aussi discrète que bien des choses, quasi-inexistante sans un quelconque surpoids, mais ses hanches et mollets sauront se montrer plus généreux, de leurs courbes certes séductrices, que l'on se doit de planquer sous des jupons. L'on peut dire que Géraldyne tient là un physique tantôt piteux, tantôt plaisant, mais Ô Grand, bien loin de la beauté d'une autre gueuse quelconque.
