Saillonne

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Saillonne
Administration
Région Aon
Nation Royaume Central
Gentilé Saillonnais(e)
Édifices
Démographie
Population totale 25 000

Saillonne est une grande ville fortifiée située à l’ouest de l’Aon et du massif de la Saille.

Saillonne est depuis longtemps une ville importante dans l’ouest de l’Aon mais depuis le début du Ve siècle, la cité est devenue une capitale culturelle pour toute la région. La cité abrite une large communauté artistique très soutenue par les maires successifs et les nobles de la cité. On y trouve des guildes de troubadours, de musiciens, de comédiens, etc. Les arts qui y sont représentés y sont aussi bien des arts religieux très soutenus par le monastère local que des arts aux thèmes plus variés et parfois même très irrévérencieux. Cette production culturelle a vu aussi émerger un important milieu de la conservation et de la collection d’arts. Ainsi, plusieurs maisons de ventes aux enchères très connues des collectionneurs et amateurs d’arts du continent sont nées à Saillonne.
Elle possède également un hippodrome datant de l’empire. On y trouve également une faculté de cartographie installée dans les anciens bâtiments, eux aussi impériaux, de l’ancien Synode des langues. On y trouve enfin plusieurs banques aonites mais aussi quelques succursales de banques étrangères principalement tournés vers les fortunés qui se rendent à Saillonne pour y profiter du marché des arts. La ville est traditionnellement sous influence de la famille des Beaurang.

La ville abrite un important monastère connu pour ses majestueux bâtiments et ses productions artistiques religieuses par des moines, des serviteurs laïcs ou des artistes sous patronage du monastère.

Evènements récents

Au cours de la guerre de succession capitaline, Saillonne a vu naître l’une des factions aonites soutenant un prétendant au trône: Philippe de Beaurang, le maître de la cité. La ville fut relativement épargné jusqu’à être assiégée du 17 octobre 512 jusqu'au 12 décembre par les troupes de Thybauld de Fauxvelles durant la Pacification de l’Aon. Ses murs furent abattus par des machines de guerre qui causèrent d’énormes dégâts dans la cité et des combats eurent lieu, causant de nombreuses victimes. Philippe de Beaurang disparut à cette époque.

Depuis, Saillonne a été placée sous un maire de Thybauld. Celui-ci est particulièrement impopulaire et a fait l’objet de nombreuses attaques d’habitants et d’artistes. Les nombreuses arrestations qui ont suivies n’ont pas amélioré la situation. Bien que la situation soit moins violente qu’ailleurs, Saillonne n’est pas une cité tranquille. Les murs sont couverts de graffitis politiques ou d’insultes, des agressions et actes de vandalisme entre mécontents et fidèles au Roi sont monnaie courante. Malgré cela, la cité s’est globalement reconstruite.

Saillonne, une ville Artistique

Les arts à Saillonne sont divers, et regroupent principalement la musique, le théâtre, la danse et le meilleur artisan facteur de piano de tout le Royaume. Les Saillonnais, pour une bonne partie artistes eux-mêmes, sont très proches des quelques institutions artistiques de la ville et organisent très régulièrement des expositions, vont au théâtre, s’instruisent auprès de maîtres.

Institutions Artistiques

Si le Royaume central possède de nombreux théâtres et lieux de culture, on ne compte que trois grandes maisons d’Opéra. La première et la plus importante se trouve à la Capitale, l’autre à Saillonne, et la dernière à Estellaz. C’est sous l’impulsion de Sybille 1ère, que des chantiers colossaux d’architecture et de culture sont lancés, poursuivis ensuite par Sybille 2, dont le mari Caroggian a influencé la culture musicale.

Le premier chantier de la capitale est lancé en 342, et peu de temps ensuite en 345 à Saillonne et Estellaz, sont lancés les autres chantiers sur la base de plans similaires. Les maisons s’appellent respectivement“Opéra Royal Sybille 1ère", “Opéra Valantes” et "Palais Musical Estellaz". La popularité extrême de la souveraine et son appui pour les arts a permis de voir émerger nombre d’artistes, compositeurs, auteurs, et développer les formes théâtrales dans un sens plus large qu'auparavant. Ce sont aujourd’hui certaines des institutions les plus anciennes du Royaume Central.

L’Opéra Valantes de Saillonne achève sa construction en 351 et comprend une réception du public aux escaliers larges en pierre, une salle de bal, une salle de restauration d’avant spectacle, une jauge public de huit cent places, une fosse d’orchestre et un plateau large de 16 mètres. L’arrière scène de la même taille que le plateau permet d’accueillir des changements de décors importants. L’opéra a depuis sa création un orchestre résident de trente musiciens, un chef attitré et deux chefs invités, et programme toute l’année une alternance d’opéras de créateurs locaux ou Capitalins, ainsi que des pièces de théâtre et un ou deux ballets. Bien que l’art soit popularisé, il n’est pas toujours aisé de s’y payer une place. Aussi, les prix les moins chers se trouvent au dernier balcon, alors que les plus nobles ont une loge au premier niveau face à la scène, ou des places en parterre. C’est un lieu où noblesse et roturiers s’y côtoient avec courtoisie, et un moment où l’on se montre sous son plus beau jour.

L’orchestre comprend dans sa composition douze violons, quatre altos, deux violoncelles, une contrebasse, une viole de gambe, deux percussionnistes, un continuo (clavecin ou piano), deux flûtes à bec, un hautbois, une clarinette, une trompette et deux cors. Selon les créations, des artistes invités peuvent rejoindre l’orchestre pour les besoins de la pièce.

La maison d’opéra fait appelle à une guilde de tisserand qui est en charge des costumes et des décors prévus pour la programmation annuelle.

Cependant, depuis la mise en place du Maire de Thybauld, les pièces de théâtre empruntent une voie très satirique, tournant en dérision la politique locale, tout en ne manquant pas de rendre grâce à leur Roi. C’est le vecteur d'une liberté d’expression qui fait rage pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. On y traite des questions de maîtres-valets, des rapports de puissances, des drôleries entre les hommes et les femmes, et on va parfois jusqu’aux limites de la dérision concernant les prélats arbitrés. Un instant de décontraction avant de reprendre la vie du quotidien.

Manufacture Philippe Leg

La ville de Saillonne comprend aussi la plus grande manufacture de piano, clavecin et épinette de tout le Royaume, avec à sa tête l’artisan Philippe Leg, issu d'une lignée de facteurs de claviers depuis trois générations, et qui a su maintenir et déployer sa réputation d’année en année grâce à ses aïeux mais surtout en créant un système novateur appelé le “double échappement" en 488. Ce système propre au piano permet au musicien de rejouer la même note plusieurs fois d'affilée sans avoir à remonter la touche complètement. Cette mécanique, dès lors très appréciée des claviéristes, a permis de développer une virtuosité nouvelle, dans un jeu de rapidité et d’aisance. Ainsi, la nouvelle école pianistique se lance des défis toujours plus ambitieux avec des concertos à quatre mains, deux pianos, voire six pianos selon les compositeurs les plus téméraires.

Outre la création du double échappement qui s’est ensuite répandue dans le reste du continent, la manufacture Leg est réputée pour construire les meilleurs claviers avec du bois de qualité, et des peintures sous couvercle des plus appréciées, allant du paysage local, aux forteresses les plus impressionnantes du pays. Les cordes en boyaux pour la plupart ont aussi été remplacées peu à peu par des cordes en fibre d’or ou d’argent, ce qui est très utile pour le claquement du bec qui vient pincer la corde du clavecin. Cette esthétique métallique qui a inspiré les musiciens a finalement été popularisée pour le piano qui comprend la plupart de ses cordes en métal.

C’est aujourd’hui la manufacture de clavier qui fournit en instrument une grande partie du Royaume Central, et c’est elle qui est chargée des accordages dans les trois maisons d’Opéra. La manufacture a aussi sa propre école de formation pour les accordeurs qui s’occupent des instruments privés dans les familles les plus aisées.


Habitants

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