Utilisateur:Herkko

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
ironacdc
Prénom IRL
Baptiste
Âge IRL
18 ans





Description

Physiquement: Herkko est assez trapu puisqu'il mesure 1m76 pour 90 kilos, de part sa corpulence il est assez costaud et résistant mais pas très agile, de visage on ne peut pas dire que ce soit l'homme le plus beau de la ville, en effet son nez n'est pas droit et ses oreilles décollées, ses cheveux brun d'un aspect sale retombe sur son front bosselé, sa longue barbe qu'il laisse pousser par négligence semble mal entretenue et emmêlée, la seule chose qui ne soit pas notable sur son visage, ce sont ces yeux, d'un beaux marron. Ses mains quand à elles sont calleuses et abimées et son dos commence à se courber sous le poids du travail et des années.

Moralement: Herkko est un personnage sympathique et drôle la plupart du temps mais assez impulsif dès que quelqu'un commence à le contrarier et en plus de ca il est bagarreur, mais sinon c'est un bon vivant qui aime les choses simples, boire, manger, faire la fête. Avec les femmes on peut dire qu'il est charmeur malgré son apparence quelques peu repoussante mais à force de faire la cour il finis souvent par faire le jardin et prendre des râteaux, sa vie amoureuse ressemble un peu à un désert sans sable et il finis en générale à la taverne à ce saouler à la bière, ca soif à de plus en plus de mal à être étanché et son alcoolisme augmente avec les années. Malgré son penchant pour la bouteille, il accorde une grande importance à son travail de verrier, qu'il exerce avec une conscience artistique. Et même si il exerce un métier manuel, grâce à l'éducation fournie en Adaarions, il à acquis une bonne maitrise des lettres et des chiffres. Concernant la religion, étant originaire de Roskilde, il est assez croyant et pratique la religion Monachiste

Aptitudes

  • Calcul.png Calcul, en effet de par son métier de verrier, Herkko à du apprendre a gérer les comptes de sa boutiques
  • Encrier001.png Alphabétisation, grâce à l'enseignement fournie en par la nation Adaarionne, Herkko à pus apprendre à lire et écrire correctement
  • Note.pngArt , la passion pour son métier a amenée Herkko à faire plus que de la verrerie et à transformer ses créations en oeuvre d'art

Talents

-Tiens bien l'alcool

-Charmeur

-Travailleur

-Costaud

-Franc

Défauts

-Pochtron

-Cru dans ses paroles

-Timide

-Laid

-Lâche devant l'absolue

Histoire

Chauffer le coeur:

Elle était là, assise tranquillement sur un banc en bois blanc, près d'un akseli, à contempler la nature pendant que je me dirigeais une fois de plus vers la taverne du cheval noir après un nouvel échec amoureux sans importance mais décourageant avec la fille du boulanger, la scène était pittoresque, la jeune fille habillé d'une robe de nuage filés flottant avec le vent, ne faisant qu'un avec lui, ses mains graciles posées délicatement sur ses genoux tenant un petit panier d'osier remplis de beaux fruits, ses longs cheveux brun détachées épousaient l'ovale de son visage et la courbe des ses épaules, une bouche fine, soulignée par un menton fuyant, son teint clair contrastait avec ses cheveux qui laissaient paraître un grand front lisse sans la moindre impureté, le tout était illuminé par deux perles de pluies venu de pays d'où il ne pleut pas, deux yeux si bleu et si profond que j'en perd la mémoire. Elle semblait prendre grand soin de son apparence afin de camoufler au mieux son appartenance au peuple, car après tout aucun noble ou bourgeois ne s'approche à moins de cinq cent mètres de la taverne du cheval noir. Le vent à apporté son parfum à mes narines me permettant pendant un instant succinct de sentir l'arôme du paradis. J'entendais déjà sa voie sublime rire aussi haut que les cieux puis passer de nimbus en stratus pour finalement redescendre sur terre dans un sourire charmant.

Je restais sur place un moment pour admirer la scène surréaliste qui se déroulait sous mes yeux. Tout en écoutant mes sens pour capter le moindre de ses mouvements élégants, en imaginant un avenir irréalisable et niais où je passerai une vie entière avec elle, mais c'est impossible, un type comme moi ne mérite pas une aussi belle fille, et comment elle voudrait seulement m'adresser la parole avec ma tronche de sonneur de cloche ? C'est un peu comme si l'on appartenaient pas au même univers, nos deux physiques contrastent trop pour que tout cela soit possible et mes belles phrases n'y changeront rien cette fois-ci, j'en ai bien l'impression. Puis une main c'est posé sur mon épaule, me sortant de mes pensées et m'a poussé en avant, c'était Markus qui m'observait depuis tout à l'heure et avait bien remarqué mon attrait pour la jeune femme, il m'a sourit et m'a dit « Tahto, vas-y ! »Nos regard se sont finalement croisés au moment où je m'apprêtais à m'avancer pour entamer une conversation, à cet instant, elle m'a sourit, simplement, puis j'ai senti le sol se dérober sous mes pieds, mes jambes flageoler et mon cœur caracoler dans ma poitrine, quand un homme plus vieux qui semblait être son père l'a appelée « Irja, viens, on rentre. » Irja...Elle s'appelle Irja...


Chauffer le verre

Il fait chaud dans l'atelier, le four en action réchauffe mon corps et mon cœur, le sable fin que j'ai fait importer moi-même de la Capitale fusionne silencieusement dans l'estomac crépitant du foyer, la faible lumière du jour d'un soleil à peine levant perce à travers les carreaux sales et poudreux, illuminant la pièce d'une lueur jaunâtre faisant apparaître les poussière grisâtres qui flotte dans l'air, offrant à mes pupilles le peu de lumière nécessaire à ma besogne, j'attrape ma canne en fer creuse posée contre le mur de briques sales qui m'attend depuis déjà plusieurs heures, puis je la plonge dans le four taillé à même la pierre afin d'en ressortir la boule de verre incandescente et en fusion, la chaleur écarlate fait danser ma vue et me brûle légèrement les yeux, me forçant tout de même à clore les paupières, c'est l'atelier entier qui prend vie sous le bouillonnement du boulet brûlant que j'appose délicatement sur sa plaque en marbre noir, puis je commence à insuffler de l'air par de petites expirations répétées dans la paraison encore bouillante, le verre en fusion commence à gonfler, adoptant une forme grossièrement ovale tandis que je pousse des expirations de plus en plus longues tout en faisant tourner ma canne pour allonger la texture pâteuse afin de donner à l'objet un semblant imparfait de ce qui sera sa forme finale puis je soulève ma canne en direction de la seule source de lumière de la pièce que représente la fenêtre pour mieux admirer la beauté orangé de mon travail qui continue à faire valser la lumière et la poussière dans un magnifique spectacle désordonné et éphémère, quelques étincelles rouges tombent dans ma barbe et sur mon visage, chauffant un bref instant ma peau déjà trop brûlée, puis à l'aide d'une pincette je tire des fils ardent de cet ovoïde rougeoyant pour faire apparaître le symbole de deux cornes de boissons qui se croisent, emblème de la taverne des assoiffés, puis j'approche le verre ardent du pontil, la matière crépitante fusionne avec le bout en ferraille du pontil pendant qu'a l'aide d'un marteau à petite tête je scinde ma canne du verre qui commence à durcir, je réchauffe de nouveau la pièce pour l'assouplir et allonger son col, enfin pour finir je la sépare du pontil et la place à l'aide d'un torchon mouillé dans l'arche de recuisson pour la laisser refroidir et prendre sa belle apparence translucide.

Demain, le patron de la taverne viendra chercher sa commande pour assouvir la soif de boisson des ivrognes de la ville et me donnera une excuse pour me payer en retard, mais je n'ai pas le choix, il a des relations dans les hautes sphères de la société adaarionne et pourrais me faire jeter aux cachots pour une simple bouteille, cet espèce d'asiakoton...


Chauffer les chaînes:

La nuit est sombre, les nuages couvrent la lune ne laissant aucune lumière dans les ruelles de la ville, pourtant je cours, je fuis au hasard des rues tortueuses, je crois entendre les bruits métallique des armures des gardes qui sont lancés à mes trousses, mais pourquoi me poursuivent-ils ? Ce n'est pas moi, je suis innocent ! Je ne sais pas, je ne sais plus ! C'était pourtant une soirée normale, je rentrais de la taverne après une dure journée de travaille mais quelque chose semblait différent, quand je suis sortie, malgré l'heure tardive on y voyait presque comme en plein jour, mais bon l'alcool vous joue parfois des tours, c'est seulement en arrivant devant chez moi que j'ai compris d'où venait cette lumière. Les flammes, les flammes qui dévorent tout ! Et sortant du brasier j'entends des hurlements de douleur, Irja ! Les enfants ! Ils sont à l'intérieur ! Mon sang ne fait qu'un tour, n'écoutant que mon courage je fonce tête baissée dans l'incendie, arrivé dans l'entrée j'entends que les cris viennent de l'étage, je grimpe les escalier en courant puis défonce la porte de la chambre d'un coup d'épaule, ils sont là, ma femme tient notre plus jeune fille tandis que l'autre est cramponnée terrorisée à la jupe de sa mère, Irja hurle de joie en me voyant, je prend notre ainée dans mes bras et nous descendons tous les quartes l'escalier enflammé, puis nous sautons à travers les flammes pour rouler sur le pavé afin d'éteindre nos habits encore fumant pour finir par contempler le macabre spectacle de notre maison en train de brûler... J'aurais voulu que les choses se passent comme ceci, mais je titube, je glisse, je tombe, en me relevant je contemple la fournaise qui me brûle les yeux, au milieux de l'agitation j'entends le cliquetis des armures des gardes qui viennent essayer d'éteindre l'incendie, alors je me relève et je prend mes jambes a mon coup, je plonge dans la nuit, et les gardes se mettent à me pourchasser. Pourquoi j'ai fuit ? Je n'en sais rien, un réflexe, l' instinct, la peur... La peur de quoi ? La peur de la mort... je suis un lâche... au lieu de plonger dans le brasier pour sauver ma famille, j'ai préféré sauver ma peau. Et les gardes est-ce qu'ils pensent que c'est moi qui ai mis le feu ? Mais pourquoi ? Pourquoi ? Mais c'est trop tard, je m'essouffle, et j'entends les armures qui se rapprochent, ma vue se trouble, mes jambes sont molles, tant pis, j'ai perdu...

Le sol est froid et humide contre ma joue, j'écoute une petite cavalcade, surement celle d'un rat, j'entends des gouttes d'eau qui tombent contre les briques, je n'ose pas ouvrir les yeux de peur de savoir où je me trouve, mais j'ouvre quand même les paupières avec un mal de crâne horrible puis je finis par me redresser, et je me rend compte que mes mains sont liées, les murs sont recouverts de mousse et de crasse, les os dans un coin de la cellule me disent que je ne suis pas le premier visiteur , les barreaux qui me servent de fenêtre laissent entrevoir un léger rayon de soleil et le cri des oiseaux, comme pour me narguer et me montrer ce à quoi je n'ai plus droit, dans le couloirs j'entends que quelqu'un vient, et je vois un garde passer devant ma cellule, je l'interpelle à ce moment là « Eh vous! », celui-ci se retourne « Ta gueule sale monstre ! » « De quoi parlez-vous ?! » « Tu m'étonne que tu te rappelle pas, t'étais saoul comme un cochon quand on t'a attraper, t'a foutu le feu à ta baraque et ta famille y est passé enflure ! » « Mais c'est pas moi, je suis innocent ! » « Bien sur, c'est ce qu'il disent tous ! Des témoins confirment avoir vu une silhouette trapu mettre le feu et quand on est arrivés tu t'es enfui. De toute façon, c'est pas mon problème demain tu sera juger puis expédier sur Esperia en tant qu'esclave, ca t'apprendra salaud ! » Puis il à tourné les talons et s'en est allé dans un cliquetis métallique. Je me suis recouché contre la pierre glacé, choqué par ce que venais de dire le soldat, et si c'était vrai ? Si j'avais moi-même mis le feu à ma maison sous le coup de la folie et de l'alcool ? Et si j'étais fou ? De toutes façon c'est trop tard, tout le monde me croit coupable et ma famille est morte...Paska!

La juge est comme habitée par les flammes de l'enfer quand elle prononce la sentence qui tombe comme un couperet : direction Esperia pour être vendu en tant qu'esclave, à ce moment là, j'aurais aimé être le monstre dont ils parlaient tous, j'aurais aimé mettre le feu à ce tribunal et à cette justice pourrie, après m'avoir retirer mes biens, la vie a décidée de me retirer mon humanité! A la sortie on m'attendait déjà avec les chaînes, direction le chariot vers la Capitale ou j'embarquerai sur le rafiot qui me mènera vers une vie de servitude sur une terre inconnue, mais au fond je sais que Arbitrio sera mon seul juge le moment venu...J'aurais mieux fait de sauter dans les flammes...