Utilisateur:Ippolito

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
i_EZPZ
Pseudo
L'Escalope






Ippolito Sanguilera

Présentation générale

• Son nom est Ippolito Sanguilera
• Il est d’origine Carrogianne
• Il vient de la République Marchande de Carrogia ou il a grandi avec ses parents dans la ville d’Horitzo bien qu’il ait passé une majeure partie de sa vie à Carrogia.
• Toute sa famille proche est morte lors de la Peste de la Vellabria en 513.
• Il ne connait pas exactement son âge mais il a vraisemblablement une trentaine d’années
• C’est un tailleur de pierres, il est d’ailleurs expert dans la marbrerie funéraire, la fabrication, la gravure et l’entretien de stèles
• Ippolito est un ex citoyen libre de Carrogia
• Il pratique le culte d’Arbitrio de rite Monachiste
• Il parle et écrit le Capitalin depuis qu’il s’est intéressé à la religion


Arbre de compétences

• Tailleur de pierres
• Art : Sculpture
• Education


Présentation détaillée

Ippolito.jpg

• Homme de teint très mate, à la frontière d'une peau métissée aux yeux verts et à cheveux courts, châtains à reflets clairs.
• Ippolito est de taille normale, doté d’un corps sec mais sculpté grâce aux nombreux efforts demandés par son métier.

Traits moraux

• Qualités : Sympathique, Audacieux, Débrouillard, Habille, Créatif
• Défauts : Impatient, Curieux, Avare, Individualiste, Fouineur


Ippolito un homme particulièrement doué lorsqu’il est question d’affaires, en effet son côté sympathique lié à son intransigeance en négociation lui a souvent permis d’appâter de nombreux clients. Par ailleurs Ippolito a souvent tendance à s’intéresser aux affaires qui ne sont pas les siennes et c’est ainsi qu’il a, à juste titre, souvent était trahit par cette personnalité de fouineur, raison même pour laquelle il s’est vu devenir esclave. Enfin Ippolito reste quelqu’un qui souvent tend à réfléchir pour sa bourse et ou le mot profit oriente une grande partie de ses choix. Bien entendu, il reste malgré tout très à cheval sur les principes religieux qui consistent à aider les plus démunis.


Intérêts culturels et goûts

Le calamar Carrogian et la liqueur d’olives sont ses mets favoris.


Rumeurs

• Ippolito connait la ville comme sa poche.
• Ippolito se gratte bien trop souvent l'ongle du pouce.

Histoire

Hors RolePlay :

RP libre


La population ne faisait qu'augmenter en ville. L'écart social se creusait et nul ne pouvait échapper aux différentes péripéties auxquelles Carrogia devait faire face. Les ressources naturelles se faisant de plus en plus rares, chacun tentait de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille comme il le pouvait, néanmoins, ce n'était pas toujours chose aisée. Le jeune Ippolito Sanguilera, qui vivait seul depuis déjà plusieurs années, se démenait pour survivre sans avoir besoin de dépendre des classes supérieures. Bien que son logement n'était pas des plus luxueux, il pouvait jouir de la fierté de se savoir libre dans ses actes. Une liberté toutefois non sans concession puisqu'il devait régulièrement se rendre au marché statuaire afin de se séparer de divers biens dans le but de pouvoir continuer à vivre comme il l'entendait. Ce ne fut que quelques années plus tard qu'il dut se contraindre à rejoindre les tailleurs de pierre. Cependant, de nature assez abrupte, il eut aux premiers abords quelques difficultés à s'intégrer parmi ses confrères. Mais sa dextérité et son désir de vouloir toujours progresser lui permirent rapidement de se forger un nom dans le milieu et il ne lui fallut que quelques années avant de se voir attribuer son propre atelier. Dès lors, il se mit à penser que sa vie prenait une nouvelle tournure, que les moments difficiles qu'il avait dû surmonter n’existeraient plus et que ce qui l'attendait ne serait plus qu'un long fleuve tranquille. Toutefois, même les fleuves peuvent parfois sombrés dans d’immense sécheresse. Et c'est ce à quoi Ippolito fut également confronté un soir de Nivôse particulièrement froid, probablement le plus froid que la République ait connu, en effet il n’est jamais question d’hivers rude chez les Carrogians et pourtant ... L'air était glacé et son seul moyen de se réchauffer l'avait abandonné dans la journée. Il se savait totalement incapable de passer la nuit dans une maison aux murs fins comme du papier de verre, très loin étaient les si délicieuses senteurs de calamar Carrogian et liqueur d’olives, ses mets favoris. Son domicile étant assez reculé du reste de la ville, il doutait fortement en sa capacité d'aller chercher de l'aide sans prendre le risque de geler littéralement sur place, mais il ne voyait pas d'autres choix. S'armant de ses habits les plus chauds, il entreprit la longue marche qui le séparait de son atelier. Mais la traversée fut plus rude que ce à quoi il s'attendait et il ne put continuer plus longtemps. Il s'arrêta alors à la première habitation qu'il croisa et sollicita la bonté de son occupant qui s'avérait être une fervente croyante au culte d’Arbitrio. Comme tout bon croyant, elle accepta de bon cœur, et cette extrême bonté toucha Ippolito au plus profond de son être. Il éprouve, depuis ce jour, un profond respect pour sa bienfaitrice pratiquante du rite Monachiste, ce qui l'encouragea à son tour à se tourner vers la religion.


Hors RolePlay :

RP imposé


« Telles les branches d'un arbre, nous grandissons tous dans des directions opposées, mais nos origines convergent tous vers une commune racine » répétait souvent le Père Sanguilera. Pour lui, rien ne comptait plus que le privilège de pouvoir vivre avec sa famille. Certes, ils ne se nourrissaient pas de viande et de vin tous les jours, mais le simple fait de voir sa femme sourire à ses compliments et son unique fils le regarder avec une admiration incomparable l'emplissait d'une immense joie. Néanmoins, son travail de mineur le contraignait à des horaires, et surtout à des conditions de travail difficiles, tant et si bien qu'il dut quitter sa profession peu de temps avant le quinzième anniversaire de son fils. Ce dernier, Ippolito Sanguilera, était brillant dans tous les domaines qu'il entreprenait. Il comblait ses parents d'une fierté sans égale. Sa mère, une femme magnifique condamnée à devoir travailler dans les champs pour s'expier d'un vol, l'imaginait déjà travailler pour les riches oligarques de la République. Alors que son père le voyait déjà propriétaire des plus grandes ressources salières de la République. Mais Ippolito, lui, ne voulait guère s'encombrer d'un travail qui ne lui plaisait pas. Bien conscient que suivre les conseils de ses parents lui assurerait un avenir correct, il privilégiait son épanouissement personnel et s’imaginait du haut de sa quinzaine d’année qu’il trouverait un travail avec lequel il deviendrait immensément riche. Cependant, la moyenne ville du nom de Horitzo où il habitait ne lui permettait pas de s'adonner à ce genre de métier. Il comprit donc rapidement qu'il lui fallait choisir entre rester avec sa famille et suivre la voie qui lui était imposée où quitter le cocon familial et se lancer dans l'inconnu pour tenter de mener la vie qu'il souhaitait réellement. Le choix lui fut difficile, mais ses parents l'encouragèrent à prendre son destin en main.

C'est donc le jour de sa seizième année qu'il prit la route pour la grande ville la plus proche, à savoir Carrogia. Son arrivée y fut difficile, il fut rapidement confronté à la rudesse des habitants des grandes villes. Ne connaissant personne et sans un sou en poche, il passa ses premières nuits près du quartier Salé, où il trouva énormément d’auberges et de tavernes bon marché. C'est là qu'il put faire la rencontre de plusieurs jeunes qui, comme lui, cherchaient un travail pour se déclarer officiellement indépendant financièrement. Parmi eux, Lia, jeune réfugié fuyant la pauvreté. Il fut le premier compagnon d’Ippolito, et tous deux décrochèrent leur premier travail ensemble dans une forge. Le salaire n'était pas des plus hauts, mais il leur permettait de payer un logement sans trop d'encombres. Cependant le propriétaire de la forge ne s'encombra pas longtemps des deux apprentis, il estimait qu'un seul serait amplement suffisant, et n'hésita pas à renvoyer Ippolito au premier écart. Celui-ci ne perdit pas beaucoup de temps, puisque qu'il réussit assez rapidement à être embouché au sein de l'auberge où il logeait avec Lia. Ici non plus, son salaire ne lui permettait pas de vivre comme un riche, à vrai dire, il lui suffisait seulement à se nourrir et se vêtir, le logement lui étant offert. Mais Ippolito ne voulait pas se contenter de cette vie-là. Il se savait incapable de finir sa vie à servir les voyageurs et nettoyer les sols. C'est pourquoi il passait chacun de ses congés à la recherche du travail qui lui correspondait réellement. Il se renseigna plusieurs fois au quartier de l’Ambaixada, souhaitant, lui aussi, travailler dans la vente et l'entretien des biens artistiques, mais chaque demande déboucha sur un refus. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de se rendre chaque semaine, au marché statuaire, se contentant de ravir ses yeux à la vue de toutes ces créations. Une année durant, il chercha sa vocation dans la cité et c’est ainsi qu’un jour il constata avec allégresse que les tailleurs de pierre cherchaient à agrandir leurs effectifs.

Le jeune garçon, âgé alors d’un peu moins d'une vingtaine d'années quitta son poste ainsi que sa chambre à l'auberge et dut également faire ses adieux à son camarade qui devait migrer vers La Capitale sur la demande de son supérieur. La séparation fut douloureuse, mais la promesse de se revoir un jour entretenait un espoir chez les deux garçons. Ippolito s'installa alors dans l'arrière-boutique de l'atelier, commençant ainsi sa nouvelle vie de tailleur de pierre. Son instruction fut longue et non sans embûches. Il y était perçu comme le « petit apprenti » par ses confrères qui ne se gardaient pas de lui rappeler son statut de jeune nouveau à chaque discussion. Néanmoins, ses aînés furent forcés de reconnaître son talent, au vu de la clientèle qui se fidélisait, et qui tenait régulièrement à voir les œuvres du petit nouveau. Mais ce dernier comprit rapidement que là où il réussissait le mieux à formuler son art était en faisant ressortir ce que les gens ne pouvaient plus exprimer. C'est ainsi que peu à peu, il se spécialisa dans la marbrerie et les stèles funéraires. Il ne lui fallut qu'un an pour que le propriétaire de la boutique, un sage vieillard encourage le nouveau venu à ouvrir son propre atelier, dans une maison un peu plus éloignée dont il lui faisait don. Touché par ce geste d'une immense valeur, Ippolito se promit un jour de lui repayer entièrement le prix de son nouveau lieu de travail. Mais le vieil homme mourut quelques semaines plus tard, laissant derrière lui un atelier vif et plein de vie. C’est ainsi qu’Ippolito réalisa la plus belle stèle qu'il n'eut jamais créé afin de rendre hommage à ce mentor qui l'inspirait chaque jour.

En quelques années, son atelier devint de plus en plus réputé. Bien qu'éloigné de la ville, les visites ne manquaient pas. Néanmoins, la nature humaine étant plutôt réticente à l'idée de devoir acheter sa propre stèle, le garçon peinait à gagner suffisamment pour se permettre d'embaucher plus de personnel. Mais cette solitude ne lui déplaisait pas. Il se sentait ainsi plus libre dans ses mouvements et dans ses créations. Cependant, cet isolement lui coûtait parfois beaucoup. Le danger n'est jamais loin de l'homme seul. Et c'est ce à quoi Ippolito fut également confronté un soir de nivôse particulièrement froid. Sa marquante rencontre avec une fervente croyante au culte d’Arbitrio poussa Ippolito à s’intéresser de plus près à la religion, c’est ainsi qu’il apprit à lire et à écrire le Capitalin.

Les jours et les semaines passèrent, tandis que le commerce continuait de tourner. Mais alors qu’Ippolito devait retourner en ville pour se réapprovisionner en marbre, il tomba accidentellement sur un convoi de marchands, arrêtés à l'entrée de la ville côté ouest au niveau de la porte boisée, soudoyant grassement les gardes. Il surprit alors la conversation qui avait lieu et comprit tantôt qu'il s'agissait de ventes d'esclaves illégales. En effet Ippolito a, comme souvent, parfois par maladresse la capacité à s’intéresser aux affaires qui ne sont pas les siennes. Et cela lui crée bien souvent de nombreux problèmes. C’est donc ainsi qu’Ippolito s’est vu, à la suite de cette stupéfiante découverte, être surveillé de près par une milice privée travaillant pour le compte de puissants oligarques véreux. Evidement il représentait bel et bien une menace pour ce trafic illégal mais aussi pour ces hommes puissants et riches. Nul doute qu’il en savait bien trop et c’est ainsi que par un doux soir de Brumaire, il se fit agresser pour vraisemblablement finir en temps qu’esclave dans ces ventes illégales.

La suite nul ne la connait …