Utilisateur:Kenelm
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Sommaire
Description
Physique
Kenelm est plutôt robuste, mesurant à peu près 1m80 et pesant 80 kilos, il a la peau claire et les cheveux châtains, il possède les yeux marrons. Il s'entraîne et chasse énormément, ce qu'il lui permet de bien entretenir son corps.
Moral
Kwiz est quelqu'un de très solitaire, préférant le contact de la nature plutôt que celui de la ville bondée de monde, néanmoins il sait se comporter en société. Il n'est pas du genre à aller vers les gens mais profite de rencontrer les gens qui viennent le voir.
Aptitudes/Talents
- Combat: Il sait se défendre et se battre, ayant appris les bases du combat par son père, malgré tout le combat au poings est loin d'être son fort.
-Arc : Niveau normal, c'est l'arme dont il se sert le plus. -Couteau : Niveau amateur, il s'en sert en cas extrême quand une bête l'attaque.
- Chasse : Il a appris auprès de son père l'art de la chasse et s'est perfectionné au fil des années où il chassait seul, il sait assez aisément pister des animaux et les traquer, il essaye de toujours tuer l'animal sans le faire souffrir.
Qualités
-C’est quelqu’un qui est juste et cherche toujours à aider autrui.
-Il sait principalement chasser, étant robuste grâce à ce métier et un entraînement continuel, il a réussi à se développer physiquement et à une ouïe et un odorat lui permettant de repérer les animaux plus facilement.
-Il est amical et est toujours prêt à faire de nouvelles rencontres et parler avec autrui mais il ne cherchera pas forcément à aller vers les gens de par sa nature.
Défauts
-C’est quelqu’un de très solitaire de par nature, il préfère de loin se retrouver dans la forêt seul que dans une ville en effervescence.
-Il a le sang qui lui monte très vite à la tête, s’énervant facilement pour des injustices, ce qui lui fait rapidement arriver aux poings et peut donc lui jouer de mauvais tours.
Histoire
Partie I : Partie de Chasse
Une fois mis ses peaux de bêtes, pris sa sacoche en cuir, son arc, ses flèches et son couteau de chasse, Kenelm passa le palier de la porte, s’engouffrant dans le froid mortel qui chaque jour le lacérait. Il quitta sa petite cabane et sortit de Breithe en direction des massifs canatanais, partant chasser seul comme à son habitude. Ses parents avaient été rattrapés par la maladie qui les avait emportés rapidement, laissant Kenelm seul face au monde à l’âge de 14 ans. Malgré tout, son père avait eu le temps de lui apprendre les bases de la chasse. De ce maigre apprentissage, il en tira bénéfice. Depuis la mort de ses parents, il chassait pour survivre tant bien que mal. Maintenant âgé de 19 ans, toujours et encore, il suivait ce train de vie spartiate mais paisible. Kenelm entra dans une forêt de pins enneigés, un lieu qu’il connaissait bien. Les autres chasseurs s’en désintéressaient. Il vit des traces de bouquetin. Il avait de la chance que les traces soient fraîches et qu’une tempête n’aie éclaté. Il suivit ces traces à pas de loup, la neige amortissant les bruits de pas rendant les lieux silencieux, on n’entendait plus que les bruits des oiseaux. Un vent froid se tortillait entre les arbres pour venir fouetter le visage de Kenelm, il remonta son écharpe pour protéger sa bouche et son nez. Plus il avança, plus ses pas s’enfonçaient dans la poudreuse, la pente devenant de plus en plus raide. Il ne se concentra que sur les traces de pas des bouquetins et des bruits environnants pour se protéger de ce qui pouvait lui tomber sur la tête. Kenelm arriva près d’une pente parsemée de rochers pointus, il vit d’ailleurs sur l’un d’eux un bouquetin qui se reposait. Le jeune chasseur se cacha derrière un sapin et sortit doucement son arc, encocha une flèche et banda l’arc. Il n’aimait pas tuer des animaux mais été obligé de le faire, chasser et tuer des bêtes étaient les seules choses qu’il savait faire. Pendant un instant il se demanda s’il ne devait pas se reconvertir. Il chassa rapidement ses pensées qui l’empêchaient de se concentrer sur sa chasse. Il se reconcentra, calma sa respiration, fit une petite prière à Arbitrio, plaça son arc à hauteur d’épaule, se retourna en direction du bouquetin qu’il visait et tira. Un petit filet de sang s’écoula et colora le manteau de neige, Kenelm avait visé la veine jugulaire de la bête, c’était l’une des seules choses que lui avait appris son père : « Tues les animaux sans les faire souffrir, vise la veine jugulaire intérieure, ils tomberont sans souffrir ». Il s’agenouilla à côté de la dépouille de la bête et enleva la flèche qui était restée coincée dans le cou, du sang s’échappant de la plaie béante. Kenelm sortit une corde de sa sacoche et noua les pattes de l’animal mort pour pouvoir le transporter plus facilement. Il porta a dépouille de la bête à son épaule et repartit en direction de la ville. En vérité, il ne pouvait pas dire qu’il était content de son travail car il ôtait des vies mais il avait la satisfaction de pouvoir se dire que ce soir il mangera. En sortant de la forêt de sapins, une tempête se leva, la neige recouvrant ses peaux de bêtes, il fut plus difficile d’avancer dans la poudreuse. Malgré tout, il restait positif, il connaissait le retour malgré la tempête et en un petit quart d’heure il arriverait en ville, la seule chose qu’il craignait était que des loups soit intéressés eux aussi par la prise qu’il venait de faire. Fort heureusement, Kenelm arriva sans soucis à Breithe avec sa prise du jour à l’épaule, il se dirigeait à la Taverne où un bon plat de Ramequin et une Donnbeoir l’attendaient.
Partie II : La Taverne
Kenelm ouvrit la porte, quittant le froid glacial pour profiter d’un lieu chaud et convivial. On pouvait sentir les odeurs de l’alcool qui avait envahie la taverne. Kenelm commanda au tavernier un plat de ramequin et une Donnbeoir. Le Tavernier était un homme commençant à se fatiguer, son visage bourru et ses cheveux grisant de plus en plus. Après quelques minutes, le vieil homme fit glisser la commande sur le bar. On voyait des groupes de personnes tablés çà et là, discutant de tout et de rien et créant un brouhaha ambiant se mêlant à la musique qu’un pianiste qui s’amusait à composer en improvisant. Kenelm avança jusqu’au Bar, la dépouille du bouquetin sur l’épaule. Il s’assit en face du comptoir et se mit à manger son DonnBeoir et son plat de ramequin. La Taverne était le lieu idéal pour se réchauffer et trouver un certain réconfort après un dur labeur. Kenelm aimait bien observer ce qui se passait autour de lui, on pouvait voir non loin du piano un couple en train de s’amuser et rire, dans un autre coin plus sombre des gars costaud à l’air bourru jouaient aux cartes tout en profitant de leur DonnBeoir. Une jeune femme vint s’asseoir à côté de lui et commanda étrangement un blanc de Breithe. Kendall n’avait jamais vu cette femme auparavant. « Belle prise que tu as là. Dit-elle à Kenelm. -Merci mais ce n’est pas grand-chose, j’ai eu beaucoup de chance, répondit- il. -Pour réussir à tuer la bête en visant la nuque à un endroit précis, ce n’est pas juste un coup de chance. -Tu chasses aussi ? Demanda Kenelm. -Un peu, mais je suis loin d’être douée pour ça, contrairement à toi on dirait. En vérité je travaille au marché de la ville, je viens de rentrer à Breithe et j’ai repris mes activités où je m’occupe de dépecer les bêtes, tanner leur peau et je revends tout ça, d’ailleurs si tu veux, je pourrais racheter tes prises à un prix plus intéressant que les autres. -J’ai déjà un ami à qui je revends tout ce que je chasse, désolé mais je n’aime pas trop le changement. -Dommage, sa nous aurait convenu tous les deux pourtant, répondit-elle déçue. -Désolé. Dit Kenelm avant de s’attaquer à son plat, ne sachant quoi dire d’autre. » Le reste du repas se fit dans le plus grand des silences, quelque fois l’inconnue lui posait des questions parfois c’était lui qui les posais. A la fin, l’inconnue le salua et partit sans lui donner son nom. Le jeune chasseur fut intrigué, il voulait en savoir plus sur cette femme. La seule information lui permettant de la retrouver fut qu’elle travaillait au marché de Breithe. Il finit rapidement son plat et sa Donnbeoir, paya le Tavernier et sortit avec la dépouille de la bête rapidement.
Partie III = Le Marché
Kenelm se dirigea d’un pas pressé vers le marché de Breith, portant sur son épaule le résultat de ses efforts de la journée. Il prit un passage que très peu de gens connaissaient pour rejoindre plus rapidement le marché. Le jeune chasseur suivit le chemin et arriva au lieu plein de vie où tout étais achetable et vendable. On trouvait sur les étals du marché de tout, des épices, des fruits, légumes (pas toujours en bon état au vu de la difficulté d’acheminer jusqu’à Breithe avec les conditions climatiques), des matériaux de constructions, des objets en tout genre ainsi que de la viande. C’était là que Kenelm faisait son bonheur. Il avait un ami d’enfance qui s’était retrouvé Boucher et vendeur sur le marché de Breithe et toutes les prises que faisant Kenelm lui revenait. Le Jeune homme se dirigeais vers l’étal de Janig, son ami, se frayant un chemin entres les étals et les habitants de Breithe. , « Salut Janig ! Comment vas-tu ? Demanda Kenelm. -Je vais bien et toi ? Lui répondit-il chaleureusement en venant à sa rencontre, lui tapant affectueusement l’épaule. -Bien, j’ai un petit cadeau pour toi Janig ! Dit-il en montrant fièrement le bouquetin fraichement abattu. -Belle prise ! Ça c’est une bonne nouvelle, on en avait de moins en moins de ce genre de marchandise. -Tu m’en offre combien cette fois ? -Quinze pièces d’or te conviennent ? Proposa le jeune marchand. -Un petit peu plus peut être ? -Vingt pièces d’or alors ? -Vendu ! Merci Janig ! Dit-il, content, donnant la bête. -Toujours un plaisir de t’avoir comme chasseur privé Kenelm, tiens voilà tes pièces. » Janig tendit à Kenelm les pièces d’or qu’il s’empressa de prendre et de ranger dans sa tunique de chasseur, un sourire se dessinant sur son visage. Janig proposa au jeune chasseur de s’asseoir un peu pour parler. « Alors comment vont tes affaires en ce moment Janig ? Demande Kenelm. -Comme d’habitude, sa se vend plutôt bien, même si il est difficile d’acheminer depuis l’extérieur la marchandise que je dois vendre, mais je n’ai pas trop à me plaindre tu sais. -Je vois, en tout cas ça n’affecte pas trop ton moral on dirait éhéh. -Oui. Sa te dit ce soir d’aller boire une Donnbeoir juste pour se faire plaisir un peu ? -Ce sera avec plaisir mais sûrement pas ce soir, en plus j’y viens de la Taverne. Je cherche quelqu’un qui est au marché là. -Quel genre de personne ? -Le genre de personne qui t’intrigue, bon je vais te laisser. -Bien. En tout cas merci pour la bête, je t’attendrais toujours avec plaisir lorsque tu m’amèneras encore du gibier. » Les deux hommes se saluèrent d’une embrassade puis se laissèrent, Janig retournant vendre ses produits et s’occuper de sa nouvelle marchandise fraichement chassée. Kenelm, quant à lui, se déplaça dans tout le marché à la recherche de la jeune femme avec qu’il avait mangé à la Taverne. Il était de plus en plus intrigué par cette jeune marchande. Il erra un bon moment avant de repérer la personne qu’il cherchait. Il tenta de la rejoindre, ce qu’il ne put faire, des hommes en tenue épaisse noir lui barrèrent la route, ne comprenant pas toute la situation, Kenelm vit un homme assez bien habillé s’énervant sur la jeune femme, le chauve qui sûrement avait pour homme de main ceux qui barraient la route à Kenelm menaça la marchande, proliférant des menaces toutes plus grosses que les précédentes. Kenelm ne pouvant se calmer en voyant ce que fit l’homme se débattit, sonna les hommes de mains qui le maintenait à l’écart, alla rapidement rejoindre la femme et plaça son poing dans le nez de l’homme. « Ne la touchez pas ! Gueula Kenelm. -Dégage Pécore ! Fulmina le riche chauve. Tu vas regretter de m’avoir frappé ! Hurla-t-il en se tenant le nez cassé d’où un filet de sang épais s’échappait. » L’homme s’énerva et ordonna à ses gardes personnels d’attraper Kenelm, ce qu’ils firent. Kenelm fut immobilisé et maintenu au sol. Le chauve souri, fixant de haut le jeune chasseur, et lui plaça son pied dans la mâchoire. Les hommes de main se mirent ensuite à le tabasser pendant un bon moment, la jeune femme ayant fuis en remerciant le jeune homme de son intervention. Kenelm se fit ligoter, frapper jusqu’à en perdre connaissance et emmené dans un navire d’esclaves.
