Utilisateur:Lorenzo

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Diablo17
Pseudo
Diablo17


Âge IRL
16





Description

Mon nom est Lorenzo, du haut de mon 1m76, je ne pèse pas moins de 74 kg. Brun aux yeux gris âgé de 17 ans à l'heure actuelle, je sais lire et compter, principalement grâce à mes parents. En effet, étant fils de tailleurs, j'ai dû aider à la boutique de nombreuses fois et j'ai dû apprendre à déchiffrer les étiquettes et à rendre la monnaie. De nature assez souriante, le contact passe en généralement bien avec la clientèle. Ma profonde curiosité est en grande partie due à mon père, Arno. En effet, il est passionné de cette mystérieuse poudre rouge récemment découverte. Dès que la boutique fermait, il se ruait dans la cave. Je ne comprenais pas un seul mot qu'il me disait, ni même les nombreuses feuilles noircit par les calculs placardés au mur mais il me transmit sa passion. Quant à ma mère, elle adorait dessiner toutes les robes de la boutique et aimait que je lui donne mon avis sur ses croquis, qui étaient en général tous magnifiques. Juste le fait d'examiner ses dessins me donner quelques acquis : la manière de se servir du fusain, la manière de dépeindre la réalité et le sens des détails. Ma famille n'était pas de fervents pratiquants mais on allait à la prière communautaire une fois par semaine. Je connais donc les bases du culte Arbitrio et plus particulièrement du courant monachisme.

Compétences

32px-Grille_Livre_et_Plume.png : Une certaine connaissance appris sur le tas en aidant son père à la boutique.

32px-Grille_Tableau.png : Une connaissance innée développé par sa mère qui créait des vêtements.

32px-Grille_Montre.png : Pourvu par le passe-temps de son père, la poudre rouge.

32px-Grille_Poche_%C3%A0_Encre.png : Appris par sa mère.

Talents

Lorenzo a une curiosité sans faille pour tout ce qu'il ne connait pas. Tout l'intéresse ce qui lui a aussi permis de développer un sens de l'observation aiguisé. Il est aussi pourvu d'une grande ingéniosité ce qui lui permet de relever de hauts défis intellectuels et de résoudre toutes sortes de problèmes.

Défauts

Sa curiosité peut parfois rendre les gens irritables. Son énorme défaut est aussi qu'il est de nature insouciant et candide. Il croit tout le monde, sans soucis.

Intérêts culturels et goûts

Lorenzo porte intérêt à tout éléments scientifiques, particulièrement à tout ce qui touche la poudre rouge. Il aime notamment être en société et n'aime pas l'isolement.

Histoire

Une enfance tranquille

Le soleil perçait par la petite lucarne de ma chambre. Encore lourd, j'entrouvris mes yeux et me levai. C'était dimanche, je devais aller chercher l'arrivage d'étoffes fraîchement débarqué au port. J'adorais ce port, non seulement parce que, de par son pavé blanchâtre et sa perpétuelle agitation, je m'y sens bien, mais aussi car j'adore sentir l'air marin.

Les cheveux en bataille, je passe par la porte derrière la boutique et passai par la petite ruelle qui bordait notre maison. L'air ambiant était chaud, mais pas lourd. Un léger zéphyr pointait. Une journée agréable en somme. Je déboulais sur le port et entrepris de chercher le bateau de commerce : le Bianca. Je n'eus pas à chercher longtemps que le vieux marin que je connaissais depuis longtemps me fit de grands signes. Un écumeur des bas-fonds, un homme mûr, d'une cinquantaine d'années, fort, le visage bourru avec une petite barbe blanche. Il a passé sa vie sur son bateau et en est plutôt fier. C'est le genre de personne à toujours avoir une anecdote à vous raconter, que ça soit la fois où il est tombé à la mer en plein milieu de l'océan et est rentré à la nage ou la fois où il a combattu un requin à mains nues. Il enjolive sans nul doute les choses mais cela reste divertissant. Ce que je suis sur, c'est qu'il est marchand, et c'est à lui que je dois récupérer les étoffes. J'entame la conversation avec lui, en parlant du beau temps, de la fête du lendemain puis je rentre dans le vif du sujet et négocie le prix de sa marchandise. Après un acharnement qui dura un peu moins d'un demi-cycle, je réussis à négocier le tout pour vingt pièces d'or.

Fier de mon acquisition, je rentre chez moi afin d'annoncer la bonne nouvelle à mon père. Il s'était réfugié dans la cave comme à son habitude, après la fermeture de son magasin. Concentré sur son atelier, il ne me remarqua pas. Une fois arrivé à côté de lui, il sursauta puis souri. Il entama alors le dialogue :

-Alors fiston, ça s'est bien passé ?

-Impeccable, j'ai inspecté les étoffes, elles sont magnifiques. J'ai, de plus, réussi à marchander le prix. Ça ne nous a coûtés que vingt pièces d'or ! Tu travailles sur quoi en ce moment ?

-Un nouveau système à base de cette mystérieuse poudre rouge. Ces propriétés sont étonnantes. On peut notamment faire fonctionner un piston juste en envoyant une impulsion. C'est encore ... Le père continue de parler passionnément de son sujet pendant encore un bon moment. Ah ! Je n'avais pas vu l'heure, allons au lit.

Pendant la nuit, un bruit fracassant se fit entendre. Je me levai aussi rapidement possible, J'aperçus mes parents dans l'escalier, tout aussi paniqué que moi à la suite de ce bruit. Nous descendîmes les marches quatre par quatre, et là, horreur. Un début de feu se propageait. Stupéfait devant ce spectacle, je restais immobile. Seul mon père à eu la présence d'esprit de nous sortir. Impuissant, nous contemplions toute notre vie brûlée devant nos yeux. Mes parents avaient les larmes aux yeux. À la suite de cet "incident", mon père croula sous les dettes. Factures impayées, fournisseurs mécontents ... La liste était longue. C'est ainsi que j'ai dû trouvé un travail, afin d'aider mon père à remonter la pente.


Révélation

Après une multitude de petits boulots allant du simple livreur au garde du corps, je me retrouvai tavernier depuis quelques cycles. Un métier assez tranquille en dehors des heures de pointe qui permet de gagner un peu de pièces d'or moyennant un travail en décalage.

Ce soir-là, les pintes défilaient. Un mariage a été fêté dans l'après-midi et tous les pochtrons se sont donnés rendez-vous dans la taverne afin de boire un coup pour "célébrer" le mariage. Perdu dans mes pensées, le temps passa plus vite. De ce fait, nous étions déjà à la fermeture que je ne l'avais même pas réalisé. Les derniers commencèrent à partir. Tout se déroulait tranquillement jusqu'à qu'un vieil homme m'interpella. La soixantaine, un homme âgé, frêle. Il tremblait légèrement en tenant sa chope ce qui me donnait un peu de pitiés pour lui. Il n'avait surement plus beaucoup de temps devant lui. Je m'approchai de lui et lui demandai ce qu'il me voulait.

- Mon petit, sais-tu qui je suis ?

- Ma foi, non. Comment le saurai-je ?

- Je suis un des anciens fiduciers de la ville. Une tâche plutôt ingrate, mais intéressante. J'ai pris ma retraite il y a environ six mois ... Touss ..

Le vielle homme toussa à s'en décrocher les poumons.

- Touss .. Saleté de maladie. Tu as dû t'en rendre compte. Je n'ai plus que quelques jours à vivre et je ne peux pas finir ma vie comme ça. C'est pourquoi je dois te dire quelque chose qui devrait t'intéresser et ainsi soulager ma conscience et mon âme.

Intéressé, j'écarte la chaise à côté de lui et m'assois dessus. Je me demande ce que peut me vouloir un membre aussi important de la ville.

- Écoute-moi bien mon petit. Je suis sûr que tu te rappelles de l'accident qui s'est passé dans la boutique de ton père, il y a deçà deux mois.

- Évidemment, j'en fais encore quelques cauchemars. Selon les gardes, cela a été déclenché par une bougie qui a été renversée par le vent. Ça à brûlé le plancher et le feu s'est propagé.

- C'est la version officielle en effet. Je vais maintenant te raconter la réalité. Les murs ont des oreilles et en tant que fiducier, les oreilles me racontaient ce quelle entendaient. Tu connais surement Sergio. C'est l'un des membres actuels de la magistrature. C'est lui qui a commandité ce saccage.

Je suis resté figé. Tout se bouleversa dans ma tête. Des centaines de questions me passaient par la tête. Comment ? Pourquoi ?

- Sergio était l'une des personnes les plus riches de la ville. Ils possèdent la majorité des magasins. Ils étaient très en vogue sur les boutiques de vêtement. Il mit la pression sur ton père afin qu'il vende, mais celui-ci a toujours refusé. Je ne sais pas s'il t'en a parlé, mais il a reçu quelques menaces. Touss ... Et maintenant, que vas-tu faire ?


Esclavage

Je me réveillai en sursaut. Depuis les révélations du vieil homme, je n'arrivais plus à dormir. Cauchemar sur cauchemar, je revoyais la scène de la boutique en train de brûler. Je n'en pouvais plus. Je devais trouver un moyen de mettre un terme à ceci mais je ne peux mettre au courant mon père. Tel qu'il est, il irait voir Sergio dans la rue et l'agresserait ce qu'il lui causerait d'être exécuté sur-le-champ.

Soudain, une idée me vint. Mon père m'avait un jour dit que si la poudre rouge était fascinante, elle peut néanmoins créer de dangereux systèmes.

Je me rendis dans mon ancienne cave. L'entrée était noircie. Il fallait que je trouve un ancien plan qu'il m'avait montré étant jeune. Je commençai à fouiller tous les coins et recoins de la pièce. La plupart des meubles avaient été revendus afin de satisfaire les créanciers. Impossible de trouver ce document. Désespéré, j'allai sortir quand je m'en suis souvenu. Il y avait une cache où mon père rangeait la plupart de ses documents. Celle-ci se trouvait sous la dalle en dessous des escaliers. Je soulevai cette dalle et trouvai une petite boite. Enfin ! Tous les plans que mon père avait trouvés et imaginés se trouvaient dans cette boite. En toute hâte, je rentrai dans le taudis qui nous servait maison. J'ouvrai la boîte et cherchai un plan qui pourrait m'aider. Après de longues heures de lecture, je vis un système ingénieux capable de satisfaire mon désir de vengeance. L'aube pointait, je devais me rendre à la taverne pour mon travail.

Une journée de travail plutôt banale m'attendait à l'exception de l'excitation qui montait en moi. Le temps me semblait long, je ne pouvais plus attendre. Je devais à tout prix me venger. Milieu du cycle de la nuit, enfin. Je m'apprêtais à rentrer chez moi quand je vis le vieil homme qui a changé ma vie. Il avait encore pâli, sa mine était encore plus effrayante, la mort n'allait pas tarder à le cueillir. Sa question me résonnait dans la tête : "Et maintenant, que vas-tu faire ?" Par mesure de politesse et aussi car je ne pouvais plus garder ce plan pour moi tout seul, je m'en vis lui parler.

- Bonjour.

- Bien le bonjour mon garçon. Comment te sens-tu ?

- Plutôt bien, je dois vous parler.

Je m'approchai de lui et commençai à chuchoter.

- J'ai un plan, pour cela, je dois mettre en place ce système. Je déroulai lentement le plan devant ces yeux. Je pense que cela pourrait régler mon problème.

- En effet mon garçon, mais penses-tu vraiment que le fait de prendre ta vengeance t'aidera à te sentir mieux. Le poids de la culpabilité te poursuivra jusqu'à la fin de tes jours.

- Je pense que la surface de ce monde sera bien mieux sans la présence de cette raclure !

- Si c'est ce que tu souhaites, fait le, mais pense aux conséquences.

Sur cette dernière parole, le vieil homme prit sa canne et s'en alla.

La tête pleine de pensées contradictoires, je rentrai chez moi. Je me demandais s'il fallait vraiment me venger, si c'était bien utile. Le vieil homme avait peut-être raison. Peut-être fallait-il juste tourner la page. Peut-être ... Ma période d'intense réflexion prit court. Quelqu'un tambourinait à la porte.

- Gardes de Caroggia, ouvrez cette porte !

Je me dirigeais vers la porte pour ouvrir.

- Lorenzo De Conti ? Vous êtes en état d'arrestation pour complot et tentative d'assassinat envers un haut-membre de la magistrature. Vous allez être expatrié à Fort Lointain et réduit en esclavage.