Utilisateur:Lorenzo Bianchi
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Description
Lorenzo est un brun, trapu, barbu, grand (1m75). Il n'est pas particulièrement beau, d'ailleurs, si vous le croisiez aux alentours d'une ruelle sombre, vous pourriez même penser qu'il est effrayant. Il à de longs cheveux.
Lorenzo est intelligent, ambitieux, arriviste et croyant. Il rêve d'un jour être suffisamment influant et, qui sait, peut être se lancer en politique. Il est prêt à saisir la moindre occasion pour ce faire. Il sait séduire par ses propos ce qui contraste étrangement avec son physique, il dispose d'un mental particulièrement renforcé psychologiquement par les moqueries sur ce dernier qu'il a subi lors de sa tendre enfance. Plutôt solitaire et rêveur, il ne craint plus la moquerie toutefois, il est plutôt colérique et déteste subir l'injustice.
Choix
Verrier, littéraire.
Après une discussion engagée à la Taverne. Lorenzo décide pour accélérer sa liberté de devenir tailleur de pierre et ainsi combler les manques de personnels sur le nouvel archipel.
Talents
Intelligent, charismatique
Défauts
Laid, arriviste, colérique
Intérêts culturels et goûts
Lorenzo est un passionné de politique il ne rate pas l'occasion de participer au débats et d'afficher ses opinions. C'est également un très fervent croyant qui ne ratera pas une seule cérémonie religieuse.
Histoire
Lorenzo naît le 18 novembre dans la joyeuse ville de Caroggia, joyeuse... enfin presque. Il grandit dans une famille monachiste et pauvre. Il est l’aîné d'une famille de 4 enfants, après lui il y a dans l'ordre Frances, sa sœur, Michael et Luigi, ses frères. Rapidement il doit faire face aux moqueries des autres enfants qui grandissent dans les maisons, que dis-je les bidonvilles, qui entourent son quartier. Il n'est pas particulièrement beau et se retrouve souvent isolé. Sans autre option, il passe son temps à apprendre, observant, par exemple, les rares gens plus âgés sachant lire. Il apprend à son tour et se fascine pour la poésie et la littérature. Très vite les émeutes font rages. Lorenzo et sa famille doivent faire face à la famine et aux épidémies qui touchent particulièrement son quartier. Malgré tout leurs efforts, il perd sa mère et ses deux frères. Au terme des émeutes et sans autre choix, il doit rapidement trouver un travail et aider sa famille. C'est la qu'il découvre le maître verrier Forz. Celui-ci le prend sous son aile et va pendant 13 ans lui apprendre le métier de verrier. Passionné Lorenzo comprend vite et il devient rapidement indispensable au sein de l'entreprise. Le métier est dur, mais il n'a pas peur et déjà il rêve d'un jour posséder sa propre boutique.
Durant les 13 années qu'il passe au service de Forz, il ne se passe pas grand chose. Souvent repoussé, il parvient tout de même à séduire, doué avec les mots, mais jamais rien de très sérieux. Il se concentre dans le travail, certain diront qu'il évite la confrontation à la dure réalité et qu'il préfère simplement passer à autre chose, mais qu'en savent ils ? Féru de roman d'aventure, il se perd dans de nombreuses histoires où les aventurier se livrent cœur et âmes à leurs rêves. L'idée naît en lui, un jour lui aussi quittera cette ville et vivra des aventures.
En 517, la verrerie n'a plus de secret pour lui, il est prêt. Forz le lui confirme, il est temps pour Lorenzo de partir vivre ses rêves. Après tout, son père a, désormais, un travail et sa sœur est depuis bien longtemps mariée. Il n'a donc plus de raisons de rester ici, il est temps de partir. Il démissionne, rassemble ses maigres économies, quitte son appartement miteux et part pour le royaume voisin. A la taverne il a entendu parler de Saillonne, une ville où il fait bon vivre dit on, c'est donc là qu'il se rendra.
La route pour Saillonne est longue et Lorenzo n'est pas très doué pour trouver son chemin, d'un autre côté il n'est pas très pressé. C'est enfin l'aventure dont il rêvait ! Il n'est pas prêt d’accélérer le pas et préfère profiter du voyage. C'est un peu plus d'un mois après son départ qu'il aperçoit enfin la grande cité de Saillonne. Les bâtiments y sont majestueux et la ville recèle de nombreuses œuvres artistiques. Il en est persuadé, c'est ici chez lui, il s'y plaira.
Après une longue nuit, marquée par l'excitation, passée dans un hôtel miteux, il se rend à la banque. Il cherche à y emprunter une grosse somme d'argent afin d'ouvrir son petit commerce. Il est rapidement reçu et malgré le regard désobligent du banquier à sa vue, il obtient tout de même un prêt assez juteux pour lui permettre de racheter une boutique. Pendant 3 jours, il se promène dans les rues à la recherche de celle qu'il finira par choisir. Le 19 juin, il la trouve enfin, un homme est devant en train de fumer. Lorenzo s'approche et l'interpelle, il souhaiterait savoir qui est le propriétaire pour acheter cette boutique. Intrigué, l'homme se présente, il est le propriétaire, la boutique est justement à vendre, si Lorenzo lui donne l'argent, la boutique est à lui dès aujourd'hui ! Une aubaine ! Lorenzo approuve et l'homme prend l'argent. Il est tard, rendez-vous demain matin pour récupérer les clefs de l'établissement.
Le lendemain, fraîchement levé, il se dirige, le cœur joyeux, vers sa nouvelle boutique, comme toujours, il papillonne sur la route particulièrement satisfait de son achat ! Mais en arrivant à la boutique, l'homme n'est pas présent. Il y en a un autre à l'intérieur. Pas de soucis, il doit être dans l'atelier en train de rassembler ses affaires avec un ami. Personne dans l'atelier, seul un homme est dans la boutique, la sienne qu'il dit, mais ce doit être une erreur, Lorenzo l'a acheté la veille ! Il lui montre l'acte de propriété, pas de doute c'est bien son nom. Impossible qu'il lui ait vendue la boutique, la veille, il était chez son frère et sa boutique était fermée. Troublé Lorenzo s'empresse de prévenir les gardes, il a été trompé. Pas de crainte à avoir monsieur, lui répondent les gardes, nous allons retrouver le voleur et sa tête pendra au bout d'une pique ! Plus qu'à retourner à l'hôtel et prier pour récupérer l'argent.
Le lendemain, il est levé de bonne heure et attend impatiemment l’arrivée des gardes. Ils doivent le tenir informé des résultats obtenus la veille. Aux alentours de midi, deux d'entre eux arrivent enfin à l'hôtel. Le voleur c'est enfui, il a tout bonnement disparu... Impossible de récupérer l'argent. Les gardes le laissent seul. Il doute, réfléchit. Le lendemain matin, il a enfin la solution, il va se rendre à la banque, expliquer la situation et tout sera réglé, il n'aura plus qu'à faire un nouvel emprunt celui en cours sera surement annulé ! Pas de doute c'est la bonne option ! Lorenzo se rend à la banque où, il l'espère, il pourra faire annuler sa dette. Mais le banquier se méfie et si Lorenzo avait tout orchestré, après tout ce ne serait pas la première ni la dernière fois qu'une telle chose arrive c'est un malandrin ! Pas de doute oui ! Il est coupable ! Pensant que Lorenzo manigance un sale coup, le banquier prévient aussitôt les gardes. Il est arrêté.
Il a beau crier sans cesse son innocence, nulle ne semble disposé à le comprendre, il est rapidement jugé coupable et est condamné à devenir un esclave. Il est vendu à peine 1 mois plus tard, il a tout juste le temps de réaliser, le voilà aux mains d'un certain Mario Da Firelli, un riche marchand de la capitale du royaume central. Parmi les autres esclaves il rencontre Floriano Leonetti, un comparse qui deviendra rapidement son ami. C'est grâce à lui qu'il apprend début septembre sa prochaine destination, il l'aurait obtenu grâce à quelques contacts bien placés. Ils se dirigent tous vers Esperia.
