Utilisateur:Maëlwenn fëndarrh

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
DDragon974
Prénom IRL
Jean-Charles
Âge IRL
17





Caractère

Maëlwenn est une personne très gentille et compréhensive, elle à beaucoup mal à s'attacher sentimentalement et à un certain attachements au mystique et aux superstitions. Elle à un certain goût pour l'argent. Elle est aussi prête à tout pour atteindre ses objectifs. Elle aime tout les métiers pratiques et plus particulièrement celui qu'elle a appris. Elle n'aime pas particulièrement les hommes, surtout ceux dépassant la quarantaine.

Compétences

Majeures:

Grille Livre et Plume.png Alphabétisation et Calcul, elle a appris comme les membres de sa famille à lire et à écrire tôt, elle a aussi appris les mathématiques, élément très important pour sa famille, surtout sa mère qui tient une échoppe.

Grille Cuir.png Connaissance de la faune: Passant son temps à faire les courses, elle a développer un certain sens dans tout ce qui est alimentations, mais plus particulièrement dans les animaux, ainsi que l'apprentissage auprès de Tristan.

Mineures:

Grille Tableau.png Créativité: Maëlwenn est quelqu'un de très créatif, elle à en effet souvent à lire des livres fantastiques qui ont ainsi créer une créativité hors normes.

Grille Alambic.png Alchimie: Elle a appris des bases en Alchimie grâce à sa mère, elle sait aussi comment utiliser des colorants.

Grille Boussole.png Minutie: Faire de la cuisine avec sa mère lui a obligé à faire un maximum attention, à toutes

Grille Marteau en Pierre.png Outillage: Son ami Tristan lui a appris les rudiments de l'outillage.

Autres Informations

Elle vient d'une famille modeste, à Branne au pied des montagnes Médevan. Ayant appris la majorité de ce qu'elle sait de sa mère. Maëlween, est de taille moyenne, plutôt fine, une peau blanche et des cheveux roux, et ses yeux sont aussi sombres que sa personnalité. Sa religion est le Kaitusianisme.

Elle est née le 16 mai 493, elle a donc 20 ans.

Amis déclarés

Aucun pour l'instant.

Ennemis déclarés

Aucun pour l'instant.

Connaissances

Aucune pour l'instant.

Histoire

Comment est-elle devenue esclave ? Bonne question, voici un court récit de cette journée où tout bascula.

Après une nuit tranquille chez moi, je me levais. Il était neuf heures, le soleil du matin brillait derrière les montagnes Médevan et l'odeur de la boulangerie du coin de la rue, se répandait dans toute la ville, n'y avait-il pas de meilleur moment pour se réveiller, à part peut-être au lever du soleil. Après une longue préparation sous le chant des oiseaux bleus se posant quelques temps sur ma fenêtre, je pris mon panier, ainsi qu'une liste de courses à faire, que mes parents m'avaient gentiment donnés. Prête, j'ouvris ma porte et en une simple fraction de seconde ma journée avait réellement commencée. Il n'y avait pratiquement aucun nuages et les quelques-uns qui se dressaient dans le ciel, se faisaient transpercés par la lumière divine de cet astre étincelant, me retournant un instant, je sentis une douce brise sur ma peau, comme un linceul de neige, cependant ce n'était pas ce qui avait détourné mon attention, en effet, j'entendis un bruit suspect dans l'ombre de la ruelle coupant la place principale, ce n'était surement rien, mais je m'inquiétais tout de même. Je m'engageais finalement vers la place du marché se situant à quelques minutes de chez moi, il y avait au passage la fameuse boulangerie et son odeur si familière, si délicieuse. Il m'était presque impossible de l'ignorer, c'est ainsi que je me dépêchais d'assouvir ce profond désir d'y faire un tour. J'ouvris désespérément la porte, le doux bruit de sa sonnette m'emplis d'une sensation très particulière qui me mena vers son comptoir. Celui-ci étant très propre comme s'il le lavait à chaque instant, ou aussi, peut-être, pour nous dire qu'il prend soin de l'hygiène de ses aliments et nous donner une sensation de réconfort, voir même de satisfaction. Je m'empressais de le saluer. Son air un peu aigri et sa longue barbe faisait de lui quelqu'un d'un peu terrifiant, cependant c'était un homme très gentil et plein de goût et avec un sens très affuté en affaires. Après quelques banalités échangés, je lui demandais du pain, ainsi que la meilleure pâtisserie pour un petit déjeuner, ce n'était peut-être pas sur ma liste et j'ai peut-être dû payer avec ma propre petite monnaie, mais j'étais au finale très contente et comme apaisée. Je le saluais et m'en allant vers la porte, l'ouvrit et entendit la sonnette retentir une deuxième fois et ce coup-ci le sentiment crée par celle-ci, au départ, s'estompa et le sourire aux lèvres, je repris ma route vers le marché. Arrivée aux alentours du dit marché, on entendait déjà la criée des marchands et les soupirs de la foule, faisant comme une symphonie régulière, dont on ne distinguait peu de choses. Cependant, notre ouïe n'était pas la seule interpellée, en effet, la vue des fruits et des légumes frais, prenait une grande place, ainsi les échoppes attirants le plus de monde étaient celles qui avaient une meilleure présentation et non forcément les meilleurs produits. Traversants les différentes échoppes pour trouver les meilleurs produits je tombais sur les pommes parfaites, d'une couleur rouge vive, elles étaient juteuses et étaient surement les moins chères du marché. J'en achetais, en suivant le nombre qui était inscrit sur cette maudite liste, ne me laissant pas le choix, je me dirigeais vers les aliments nécessaires, pommes de terres, carottes, courgettes, il étaient nombreux, cependant on recevait le soir même, un grand nombre d'invités et comme à chaque fois, ma mère ne lésinait pas sur le repas, comme si c'était la seule chose qui comptait, la plus importante. J'achetais aussi quelques plantes, celles-ci étaient très importantes, ma mère étant apothicaire il n'aurait pas fait bon ménage de les oublier et de risquer un retour de bâton assez difficile. C'était une vielle dame donnant un peu l'impression d'être une mort-vivante, à qui je les achetais. Elle avait une peau d'une couleur si pâle et les os sur la peau qu'on aurait même cru qu'elle vivait au cimetière. Son magasin se situant dans la rue Trisum, j'en profitais pour saluer un ami vivant à quelques pas. Celui-ci s'appelant Tristant, frappant à sa porte, il l'ouvrit. Il était grand, musclé et avec un sourire plus que charmeur. Ses cheveux blonds brillaient au soleil, tel une marée de lumière. Il n'hésita pas à me prendre dans ses bras, l'air de dire que je lui manquais, or cela ne faisait que deux jours que je ne l'avais point vu. Il m'invita à rentrer, j'acceptais son offre et m'exécuta. Une fois à l'intérieur, je déposais mon panier, ainsi que toutes les fournitures qu'il contenait à l'entrée, dans un coin du mur. Il vivait seul, sans parents, je trouvais cela génial, mais ce n'était pas son avis. Sa mère étant morte, à sa naissance, son père ayant dû l'élever tout seul, il est normal que celui-ci aimerait avoir une vie comme la mienne, des parents toujours là pour nous. Son père n'avait pas hésité à l'exploiter et à le faire travailler, ne le laissant aucune chance pour de possibles études, plus approfondies, cependant il quitta vite son père et vînt s'installer dans ce petit bourg. Il ne m'a jamais donné plus d'information sur l'endroit d'où il était originaire, mais je ne lui en voudrais surement jamais et même au contraire, je le comprendrais toujours. On s'installa, il me demanda si je voulais quelque chose à boire, je m'empressais de répondre : "un jus !". Il partait comme une flèche vers l'endroit où il entreposait ses fruits et me prépara un délicieux nectar, cependant pendant ce temps je me levais et me dirigea très discrètement vers mes affaires, pour prendre le Klork, une sorte de spécialité du boulanger, il m'avait assuré que c'était ce que l'on pouvait avoir de meilleur comme petit déjeuner. Retournant tranquillement vers la chaise, Tristan me heurta, cependant il n'y eut pas de casse, et tout deux étant d'humeur joyeuse, ont en ria. On s'installa une deuxième fois, je profitais pour lui partager mon petit déjeuner. On n'hésitait pas à se raconter des blagues. Il était quelques peu pervers et osait tout le temps, en ma présence, faire des blagues plus que déplacées, mais cela ne me déplaisait pas, au contraire. Quelques instants après, on se leva, il me dit qu'il était temps pour moi d'avoir une petite leçon, en effet j'allais chez lui de temps en temps et il m'apprenait les rudiments du tannage. Un métier qui m'intéressait beaucoup, il l'avait appris de son père et s'était particulièrement épris d'un amour fou de cet art. J’espérais un jour de pouvoir pratiquer celui-ci, j'avais la théorie, mais je n'avais pas la pratique... Ne voyant pas le temps passé, au onze coups de l'horloge, j'étais prise de panique. C'était en effet l'heure à laquelle je devais rentrer. Tristan me rassura cependant, il me disait que mes parents comprendraient, mais il avait tort. Mon père surtout n'aimait pas les retards, il avait travaillé en tant que chef de la garde il y a de cela quelques années et n'hésitait pas à punir les retardataires. Je saluais très vite Tristan, lui souhaitant plein de bonnes choses, en espérant le revoir au plus vite. Je pris mes affaires qui étaient toujours au même endroit, ouvrit la porte et sorti, c'était en effet temps de rentrer. Une fois à l'extérieur, j'étais prise par deux sentiments bien distinct, un m'incitant à rester et l'autre me poussant inéluctablement vers la direction de mes parents et des obligations qu'ils m'imposent. Je me dirigeais rapidement vers ma maison repassant devant le marché, qui était moins rempli qu'à l'heure de mes achats, la plupart des personnes devant être surement chez elles où dans les restaurants à commencer à manger ou du moins à se préparer pour le faire. Je repassais aussi devant la boulangerie, toujours le sourire aux lèvres je regardais à travers les vitres de ce bâtiment somptueux, orné de sa grande pancarte. Le boulanger était toujours là, à servir, comme s'il n'y avait aucune fin à la file et que sa boulangerie était toujours remplie. Je retournais ma tête et me dirigeait finalement de manière définitive vers ma maison, me rappelant, cette belle matinée, qui restera gravé dans mémoire, comme la meilleure matinée de ce mois. J'apercevais enfin mon chez moi, ma niche, mon refuge. A peine arrivé je m'apercevais déjà mon père à la porte, tapant du pied et il me regardait, comme si j'avais tué quelqu'un. M'approchant de lui, il me cria dessus et attira l'attention des alentours. Après une grande dispute à ciel ouvert, avec pour principal argument que j'ai vingt ans et qu'il est facile pour moi de partir. Je me rangeais, ravalant mon égo, et rentra dans la maison. Me retournant une dernière fois, voyant la porte se fermer et laissant les belles choses derrière moi. Une fois à l'intérieur mon père pris mon panier et me disputa sur le fait d'avoir acheté du pain, comme si nous manquions cruellement d'argent et qu'il était difficile de vivre, ce qui n'était bien sûr absolument pas le cas. Ma mère quant à elle aux fourneaux préparée ce qui restait pour le midi. Je fus bien sûr obligée de les aider, faisant pendant un instant la cuisine et pendant l'autre instant rangeant les affaires et écoutant tous les reproches de mon père. Au final le son des douze coups de midi retentis. Il était temps de manger. Je m'asseyais, ainsi que mes parents puis on se servait. C'était de la purée, des patates qui dataient d'hier, que j'avais moi-même achetée, mon père n'irait surement pas se salir les mains au marché. Il est surtout du genre à "laisser cela aux femmes". Un repas avec mes parents, c'est un moment particulier, le silence règne. Mon père toujours à lire un livre sur les arts de la guerre, ou sur des batailles. Il est en effet très attiré par le combat et je m'étonne qu'il soit encore avec nous et qu'il ne participe à aucune escarmouche. Il aime peut-être sa famille plus que les batailles dans lesquels il se perd dans ses bouquins. Quant à ma mère elle est tout le temps à contempler la nourriture, qu'elle la cuisine ou non c'est quelque chose qui la travaille, elle la regarde tellement avec attention, comme si elle cherchait quelque chose, une chose de perdue dans un endroit immense. Quant à moi, je n'avais que l'introspection et peut-être aussi le plaisir de manger et de reprendre des forces, c'est en effet une longue soirée qui s'annonce, un homme très important, un noble, vient à la maison, une connaissance à mon père. D'après ce que j'ai compris c'est un homme de renommée, un maire peut-être, je ne l'ai vu que deux fois et je n'ai jamais réellement su qui il était, mais il ne m'apprécie pas. A la fin de ma longue réflexion j'avais fini de manger et c'était parti pour un grand marathon, la cuisine et encore la cuisine, ma mère n'a surement qu'une seule envie, c'est d'avoir le meilleur repas possible, elle est très minutieuse quand elle est au travail, mais elle est tout autant, voir même beaucoup plus quand elle est avec nous. Il est donc temps, d'être au fourneau, ce n'est surement pas la partie la plus intéressante, mais c'est aussi surement la plus essentielle, le secret de la réussite d'une bonne soirée, c'est le repas, c'était ce que ma mère disait. Je l'aidais à la faire la cuisine jusqu'au moment fatidique de l'arrivée des invités. Les premiers invités arrivèrent au dix-huitième coup de cloche. C'était bien-sûr les plus importants, monsieur et madame les nobles. Lui avait un grand costume et un bandage à la main, il n'hésitait pas à mettre totalement en avant ses boutons de manchettes en or, ainsi que une pipe dans sa poche droite, ornée elle aussi d'or. Quant à sa femme elle arborait une robe de soie, incrustée de quelques morceaux de diamants et cela se répandait aussi sur tous ses bijoux, on aurait cru qu'elle était à elle seule la vitrine d'un magasin de joaillier. Nous les fîmes rentrer, nous les installâmes et repartions aux fourneaux ma mère et moi, tandis que mon père, comme à sa grande habitude profita du fait que l'on ne soit pas avec lui pour parler en mal de nous et, plus particulièrement de moi. Au dix-neuvième coup de cloche tous les invités étaient arrivés, tous de familles nobles ou des amis de longues dates de mon père, je n'avais surement jamais vu des nobles aussi bien s'entendre avec des familles si modestes. Cependant, c'était l'heure du dîner, je m'approchais de la table, déposant les quelques couverts restants, c'est ainsi que mon père dit à son ami le noble que je n'étais qu'une moins que rien et je ne savais pas être à l'heure et que je ne saurais surement jamais faire quelque chose d'utile de ma vie. C'est à ce moment-là que j'entendis une voix au plus profond de moi et en même temps je senti mon coeur qui battait, comme un tambour que l'on taperait à plusieurs en même temps. Puis une rage montait et ce sentiment s'amplifia et d'un seul coup, d'un seul, une dispute avec mon père éclata, je l'insultais, le traitant de monstre, de gueux, de gratte-fond. C'est à ce moment-là, que la seule personne qui n'a pas son mot à dire, ouvrit avec grandeur sa bouche, c'était le gros noble bouffi, qui me dit que je n'avais pas à parler à mon père comme cela, je le remis à sa place dans un élan de colère, l'insultant lui aussi de gratte-fond, de monstruosité, d'erreur de la nature, en disant que la seule chose qu'il méritait c'était la mort. Ainsi un long silence de quelques secondes se mis en place. Le noble était très en colère était même près à me faire fouetter, dans ma propre maison. Cependant, je vis mon père se pencher vers lui, lui chuchotant quelque chose. Ainsi le noble, s'excusa et la soirée repris, avec quelque peu de tensions. Une fois la soirée finie et les invités partis, mon père me félicita, me disant de passer une bonne soirée, chose qu'il ne faisait jamais. Ma mère n'arrivait pas à dire un seul mot et pleurait même. J'allais finalement me coucher. Le lendemain matin, mon père me réveilla aux alentours de six heures moins le quart, chose plus qu'étonnante il m'avait dit à ce moment-là de me préparer, puisque j'étais destinée à quelque chose de grandiose et que je ne le regretterais pas. J'étais très joyeuse à cette idée, m'empressais de m'habiller, cependant, je ne pris aucune affaires, mon père voulait que je commence cette nouvelle vie avec rien sur moi, pour que je croque dedans à pleine dents. Ainsi aux sixième coups de cloche, on frappa à la porte, je l'ouvris et des gardes étaient là, en armure ornée d'or et avec un étrange blason, c'était celui de la famille du noble. Ils m'attrapèrent et me prirent de force, mon père me fit signe du pas de la porte tout en souriant. C'était fini pour moi et à peine ai-je eu le temps d'essayer de réagir que l'un des gardes, m'assomma.