Utilisateur:Mia
Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.
Description
Mia fait 170 centimètre pour 55 kilos, elle est mince et élancé. Elle est blonde au longs cheveux, une poitrine dans la moyenne. Son visage est pâle et ses yeux sont bleus clairs. C'est une fine jeune femme fragile physiquement. Elle aime porter de beaux habits puisque sa mère était couturière.
Choix
Choix I : Couturière. Choix II : Cuisinière. Choix III : Connaissance : Oenologie.
Talents
Agréable, gentille, bienfaisante, respectueuse.
Défauts
à peur des gens violents. Stricte et autoritaire dans le travail.
Intérêts culturels et goûts
Mia adore la couture, elle se débrouille bien. Après son travail elle continue à broder. Elle aime la bonne cuisine, celle qui rempli l'estomac. Elle aime également la bière mais elle préfère le vin.
Histoire
Dans la taverne de la Gymnote à Guois, une jeune femme faisait le ménage au coucher du soleil, la taverne avait fermé depuis quelques minutes à peine, il fallait se dépêcher. En effet la veille du jour du marché, la taverne fermait plus tôt que d'habitude afin de préparer l'arrivée des clients du lendemain. Mia était épuisée, elle se sentait tellement mal depuis deux jours, elle avait chaud, mal à la tête et elle vomissait même parfois. Cependant la jeune femme cachait tout à son père, un alcoolique au sang particulièrement chaud. Il faut dire qu'être patron d'une taverne n'arrange rien. Elle savait que si elle se plaignait ou que si elle montrait un signe de faiblesse, elle se ferait battre tout comme sa mère autrefois. Il faut dire que l'enfance de Mia ne fût pas joyeuse, mais sa mère était gentille, elle au moins elle savait l'écouter, du moins avant qu'elle n'abandonne le foyer.
Mia se mit à frotter le sol avec l'aide de sa brosse. Elle frottait et frottait, sans aucun succès, ses forces l'abandonnée peu à peu. Elle se sentait si faible qu'elle s'allongeait sur le sol de la taverne et se mit à repenser à sa mère.
Elle était si belle sa mère, une jolie femme aux cheveux d'or, convoité par beaucoup d'hommes dans le village, en y réfléchissant bien, elle se demandait comment son père avait réussi à la séduire. Elle avait beau chercher dans sa mémoire, elle n'arrivait pas à se rappeler d'une belle histoire, ou même d'une attention particulièrement touchante de la part de son père à l'égard de sa mère. Pourtant ils étaient mariés. Une couturière et un tavernier, quel couple étrange …
Mia se mit à regarder des fourmis qui étaient présentes sur sa robe, cette même robe qu'elle avait cousue de ses mains pour que sa mère soit fière d'elle, les fourmis grimpaient petit à petit sur le pied de la table devant elle. C'était amusant de les voir grimper le long de la table en bois avec des miettes de pain sur leurs dos. Elle se mit à sourire bêtement, ses yeux se fermaient petits à petits. Quand soudain, elle entendit une voix grave. C'était son père qui criait dans la cuisine, cet idiot c'était encore coupé avec son couteau. Mia se leva aussi vite qu'elle put et se remit au travail.
Chapitre II
Comme à son habitude, Mia se rendait au marché du mardi matin à la première heure de la journée. Elle aimait particulièrement l'odeur des herbes aromatiques fraîchement coupées qu'on l'on retrouvait à l'établi tout proche de sa taverne. Le marchand qui vendait ces herbes était particulièrement mignon, un jeune homme d'environ 20 ans, qui avec l'aide de son magnifique sourire, savait user de ses charmes pour faire du profit. Mélissandre était déjà tombée dans le panneau plus d'une fois, mais cela ne l'empêchait pas de recommencer encore et toujours. « Bonjour Marc, comment tu vas aujourd'hui ?
Ah Mia ! Répliqua le jeune homme. Je vais bien et toi ? Très bien. Les affaires se portent toujours aussi bien à ce que je vois ! Dit elle en souriant. Il faut dire que mes herbes sont d'une telle exception. Répondit-il en rigolant.
Les deux jeunes sont se mirent à se regarder affectueusement pendant quelques secondes.
Non loin de là, dans la taverne de la Gymnote, la bière afflué. Les commerçants du coin qui avaient l'habitude de prendre une bière avant d'aller au marché, se mélangeaient avec les habitants de la ville. L'ambiance était agitée comme à son habitude durant cette période de la semaine. Mia entra dans la taverne avec un gros panier à légume sous le bras. Les hommes de la taverne étaient toujours fort sympathiques avec la petite serveuse, fille du patron. Elle se rendit en cuisine pour préparer le repas du jour, l'Utopenci. Mia n'était pas un cordon bleu, elle maîtrisait quelques plats simples que son père lui avait appris. Mais l'Utopenci était très demandé des clients de l'établissement. Le jour du marché, c'était bien le seul où la jeune femme ne faisait pas le service.
Chapitre III
C'était la fin de la semaine, Mia était de plus en plus faible. Elle faisait tout son possible pour ne pas décevoir son père, elle en avait tellement peur. Elle songeait à s'enfuir comme sa mère l'avait fait avant elle il y'a quelques mois. Mais pour aller où ? Et avec quel argent ? La taverne ne rapportait pas assez, c'est même bien une des raisons de la fatigue de Mia, il ne restait plus qu'un autre serveur mis à part Mia. En tout cas, elle n’irait pas voir si la caisse était pleine. Mia se rendit dans sa chambre après avoir rangé la taverne, elle termina son repas posa l'assiette et ses couverts sur la table de chevet et s'écroula sur son lit puis s'endormie.
Quelques minutes plus tard, Mélissandre se reveilla en sursaut, son père la regardait le visage rouge et emplit de colère. Il hurla : « Rends-moi ce que tu m'as pris petite traînée ! » Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Son père l'attrapa par le coup, il commença à serrer fort de ses mains. « Rends-moi tout de suite mon argent ! » Il continuait de serrer de toutes ses forces, le visage de Mia devenait de plus en plus rouge, ses jambes toutes frêles s'agitaient dans tous les sens. « Tu ne feras pas comme ta salope de mère ! Tu ne partiras pas avec mon argent ! » Mia agita ses bras dans tous les sens elle attrapa un objet qui était sur sa table de chevet. D'un geste brusque elle abattit sa main sur le crâne de son père qui s'écroula sur le sol. Mia s’effondra par terre elle respirait de plus en plus fort. Elle mit du temps à reprendre son souffle, puis au moment où elle le repris, elle aperçu son père allongé sur le ventre, gisant dans une mare de sang, un couteau planté dans son crâne. Elle se mit à hurler puis elle descendit les marches à la recherche de Thomas, l'autre serveur du bar. Mais elle ne le trouva point. Elle se mit à paniquer puis a s'enfuir en courant hors des murs de la taverne.
Elle courut quelques minutes avant d'arriver dans une ruelle sombre, elle s'asseye sur le sol et se mit à pleurer. Elle se mit à regarder ses mains et sa robe tachées du sang de son père, puis elle se mit à regarder à droite, à gauche de façon répétée, elle se sentait mal, coupable d'un crime odieux et impardonnable. C'est alors qu'elle vu Thomas dans une ruelle adjacente. Mia se leva puis se mit à courir vers lui avant de s’arrêter net. En effet, elle aperçu un petit coffre sous le bras de Thomas. Le coffre de son père, c'était lui, le voleur qui l'avait poussé à faire cela, à tuer son père. Thomas se mit à avancer calmement vers le port de la ville, elle se mit à le suivre, il tourna à plusieurs reprises, un coup à droite, un coup à gauche, il ne voulait pas être suivi. Mia continuait d’avancée, discrètement elle entendit un bruit venant de derrière elle. Deux personnes se tenaient là. Elle se mit à accélérer le pas, puis elle se mit à courir elle ne savait pas où allé, la nuit semi-présente l'empêchait de reconnaître les ruelles de la ville qu'elle connaissait pourtant bien. Elle se cacha, accroupie sur le sol aussi bien qu'elle put. Après quelques minutes, elle repris la recherche de Thomas. Mais à peine quelques secondes après qu'elle se mit sur ses deux jambes, elle s’effondra de plus belle sur le sol.
Mia se réveilla dans la cale d'un bateau enchaînée comme un vulgaire esclave. Un bâillon dans la bouche. Elle vu Thomas au loin discuter avec un homme qui semblait être le propriétaire du navire. L'homme lui tendit une bourse, Thomas se mit à regarder dans la direction de la jeune femme, un sourire aux lèvres. Le propriétaire du bateau se plaça devant elle.
« En route pour Espéria ma jolie. »
