Utilisateur:Mikhail

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Mikhail Oddan
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Sammael568
Pseudo
Sammael
Prénom IRL
Julien
Âge IRL
22 ans





Caractéristiques

Description Physique

Mikhail était plutôt bel homme dans sa jeunesse, mais ce visage est désormais fortement marqué par le temps et une vie faite de combats et d'épreuves. Ses cheveux sont à présent complètement revêtus de gris et peinent quelque peu à repousser convenablement sur les tempes. Une courte barbe grisonnante lui mange les joues et il ne s'en occupe que très rarement. Héritage d'un combat, une estafilade part de son front et s'interrompt tout prêt de son œil, coupant l'un de ses sourcils en biais. D'autres cicatrices sur son corps atteste par ailleurs de son passé guerrier, de même que ses mains à la peau rendue rêche par le maniement des armes. Un air sévère ne quitte jamais ses traits, ce qui, avec ses yeux tout aussi gris que sa personne, en font un personnage d'aspect austère. Sa taille est assez grande, plus que la moyenne, mais bien que son corps soit encore assez vif et charpenté, il n'a plus la musculature de ses jeunes années. Il n'est toutefois pas bedonnant, s'étant abstenu toute sa vie de consommer de la bière ou des victuailles à foison.

Description Morale

Mikhail est avant toute chose un homme loyal, faisant preuve d'une loyauté indéfectible envers les personnes qu'il peut être amené à servir. Il n'est pas de ces hommes qui prennent les serments à la légère et n'a toujours qu'une parole. C'est aussi quelqu'un d'impartial et d'intransigeant, très rigoureux il suit scrupuleusement les règles régissant ce bas monde. Qu'il s'agisse du code de la chevalerie, des règles de bienséances ou encore du protocoles propre à toutes choses civilisées, il les applique et les fait appliquer strictement. Mais il faut toutefois noter que malgré ce il reste avant tout loyal, et qu'il serait prêt à trahir ces règles si on lui ordonnait. Au naturel il s'agit de quelqu'un de froid et austère, bien que toujours très courtois et respectueux. Il sait traiter chacun selon son rang et son mérite personnel sans se permettre le moindre écart à ce sujet. Enfin c'est aussi quelqu'un d’éminemment discret, il est de nature calme et patiente, entièrement dévoué à ceux qu'il sert au point d'en oublier ses propres intérêts.

Compétences

Combat : Mikhail a suivit les enseignements de l'Ordre de la Chevalerie Hura et a servit au sein de cet ordre tout au long de sa vie, participant à de nombreuses batailles. C'est un fin bretteur, il manie particulièrement bien l'épée bâtarde, que ce soit à une ou deux mains. Il apprécie cette arme noble, à la maîtrise difficile, et dédaigne les autres armes trop brutales à son goût. Il n'est toutefois plus aussi vif que dans sa jeunesse et manque un peu de pratique. Il passait effectivement autant de temps à combattre qu'à jouer le conseiller auprès du Graf ou à participer simplement à la vie de la cour. Ce n'est pas un combattant misant sur la force brute, au contraire il préfère compter sur sa patience et son grand calme, combattant avec noblesse et précision, attendant le moment opportun pour frapper. Maîtrise de l'épée (bâtarde) : Bonne.

Alphabétisation et calcul : En tant que bâtard d'un noble Mikhail a eu le privilège d'être formé à la compréhension des écritures et des chiffres. Une compétence qu'il a par la suite grandement développée en assistant le Graf dans ses tâches administratives.

Force(mineure) : Bien qu'il n'ait jamais misé sur la force brute, Mikhail a toujours fait montre d'une bonne forme physique, un prérequis indispensable à sa profession.

Agilité(majeure) : La philosophie de combat de Mikhail étant d'attendre le bon moment pour frapper, sa technique repose essentiellement sur sa vivacité d'action, notamment en parade ou en esquive, et sur la précision de ses coups. Il faut noter que si l'homme est remarquablement agile en combat il ne l'est guère plus que la moyenne pour tout ce qui touche à l'escalade ou tout autre activité de ce genre, son âge mur n'aidant pas les choses.

Endurance : Rodé par une vie de lutte et couturé de cicatrices, le chevalier connaît bien la douleur et les efforts physiques intenses. C'est un homme endurant, apte à supporter un combat prolongé ainsi que la douleur d'une blessure. Ayant toujours eu accès à un cheval dés son plus jeune âge et lui même fort bon cavalier il en résulte que Mikhail n'est toutefois pas un coureur de fond. Il se ferait facilement distancer à la course.

Histoire

Bâtard. Voilà un nom qui sonne comme une insulte dans la bouche de certain. Une fois que l'on vous a affublé de ce nom, vous le portez ensuite jusqu'à votre mort. Pourtant, qui dit bâtard, dit sang noble, qu'il soit mêlé à celui d'une moins que rien ne change en rien la donne. La situation s'envenime en revanche quelque peu, lorsque le bâtard en question n'est autre que le premier fils qu'ait eu un noble Graf d'Huratelon, jetant par la suite la jalousie sur son frère cadet, certes légitime et premier à la succession, mais pétri d'arrogance. Tel était le sombre contexte, fait de complots et de manigances, au sein duquel Mikhail était né.

Enfant calme et discret, dévoué dés ses premières années à la cause familiale, il avait su se faire apprécier par son noble père en dépit de son sang mêlé. Bien qu’aîné on lui avait inculqué dés son plus jeune âge son statut de bâtard et il avait été éduqué en tant que second, dédié à une vie entière de loyaux services pour son frère qui un jour prendrait la succession. Ne pouvant prétendre au nom de son père on le fit nommer Oddan, « loyal », comme pour lui rappeler son devoir. Cette idée ne l'avaient jamais dérangé, il s'en contentait pleinement et n'avaient jamais nourri la moindre ambition au détriment de son frère. On l'avait envoyé dés que possible poursuivre son éducation au sein de l'Ordre de la Chevalerie où lui serait enseigné la monte, les armes et le code, faisant de lui un dévoué serviteur d'Huratelon. Bientôt rejoint par son frère il s'efforça en sa présence de lui montrer sa fidélité et sa loyauté, il allait même jusqu'à lui laisser gagner chacun de leurs combat pour ne pas attiser sa jalousie. Bien qu'en retour il n'obtenait que mépris et moqueries, il demeurait un bâtard et ce mot était dans toutes les bouches, n'ayant de cesse de lui rappeler sa condition.

Le reste de sa vie fut entièrement dédié à l'Ordre et à sa famille. Bon bretteur et cavalier émérite il avait su obtenir un certain respect de la part de ses camarades, sans jamais chercher la gloire. Quand on lui offrit de devenir chevalier Vudse, officier de l'ordre, il refusa poliment et laissa sa place à son cadet, lequel ne manqua pas de se pavaner et d'abuser de son autorité sur lui. Ce comportement au fil des années n'avait pas aidé le Graf vieillissant à apprécier son héritier, il affichait au contraire une réelle affection pour son fils illégitime qui le servait sans broncher et lui tenait souvent lieu de conseiller. Mikhail savait que cette différence ne faisait que renforcer la haine que lui portait son frère, au point de mettre sa vie en danger. Cela se confirma d’ailleurs bien assez tôt lorsqu'un homme avait tenté de l'assassiner, lui laissant à jamais une vilaine cicatrice tout prêt de l'œil, comme un présent attestant de l'affection que lui portait son frère.

Il se souviendrait à jamais de ce jour, en plein brumaire, l'air se rafraîchissait depuis quelque jours déjà et voilà maintenant que la pluie tombait averse. Il chevauchait alors Bliski, un hongre à la robe sombre, présent de son père le Graf à l'occasion de ses trente années. Lui et deux de ses confrères de l'Ordre avançait en colonne dans les faubourgs d'Huratelon, avec pour objectif de rentrer à Château Radek. Il se souvenait qu'en dépit du mauvais temps c'était jour de marché et que le groupe peinait à se faufiler au milieu des manants malgré les exhortations du chevalier Vudse qui guidait la marche. Ce dernier donnait de temps à autre un coup de badine sur la tête des gueux passant à proximité, il n'y avait rien de mieux selon lui pour faire rentrer le respect dans ces caboches. Il se souvenait du crépitement agaçant de la pluie sur son heaume, comme si cela ne suffisait pas déjà d'être trempé jusqu'aux os. Puis tout s'était subitement emballé. - « Messire Oddan ? » Mikhail tourna aussitôt la tête dans la direction d'où provenait la voix. Qui pouvait bien être ce manant qui osait s'adresser à lui de la sorte ? Avant d'apercevoir quoi que ce soit le chevalier sentit une douleur aiguë au visage. Le sang ruisselait déjà de la blessure. Il recouvrait son œil droit. Sur le moment il cru l'avoir perdu et s'imaginait déjà devoir porter un bandeau comme Monseigneur Drogan, son maître d'armes. A peine eu il le temps de se remettre du choc qu'une forte poigne le tira par la ceinture et le désarçonna, le projetant dans la boue. Il se félicita aussitôt d'avoir revêtu uniquement son haubert de maille surmonté d'un tabar et d'une cape. Si il avait porté son armure il serait resté planté dans la boue, incapable de se remettre sur pied. Son assaillant comptait bien en finir rapidement avec lui. Il allait abattre une nouvelle fois son arme sur le chevalier au sol. Mais cette fois l’assassin n'avait plus l'initiative, Mikhail roula sur le coté dans la fange et se redressa en tâchant de refréner la douleur. Il jeta son heaume complètement tordu à terre, essayant d'y voir plus clair. Il aperçu alors de son œil valide un homme d'arme en face de lui, la mine revêche, muni d'une vouge acérée. Sans doute un pauvre garde désargentée qui s'était laissé convaincre qu'il pourrait abattre un chevalier de l'ordre aisément, en échange de quelques pièces d'or sonnantes et trébuchantes. Un bien mauvais calcul en soit.

L'homme leva de nouveau son arme, essayant de porter un coup d'estoc que le chevalier esquiva habilement. Son assassin ne devait pas être un habitué des batailles. Il était beaucoup trop prévisible, brutal, et assez lent. Le chevalier ne perdit pas plus de temps et dégaina son épée prestement, se plaçant en garde, prompt à réagir. Il laissa son adversaire mener la danse, parant chacun de ses coups et n'attaquant qu'avec mollesse, le laissant se fatiguer. Mikhail ne lâchait pas son adversaire du regard. Il savait que tôt ou tard ses coéquipiers allait faire demi tour pour venir à son aide. Non pas qu'il comptait sur eux pour occire cet effronté, mais il savait que son adversaire perdrait ses moyens en les voyant. Milhail le voulait vivant. Les échanges de coups se poursuivirent quelques instants, devant les yeux de l'assistance. Les deux autres chevaliers s'approchaient désormais avec force cris à l'encontre des villageois qui leur barraient le passage. Puis, subitement, la tentation fut trop grande pour le fantassin. A peine eu t-il jeté un regard de biais en direction des cavaliers que Mikhail frappa. Effectuant une volte, il lui porta un coup violent à la tempe, du plat de son épée. L'assassin s'écroula aussitôt, inconscient, et les chevaliers lui mirent la main dessus, l'emportant à Fort Radek avec eux. Il devait naturellement payer son affront de sa vie. Mais, avant cela, il allait être présenté à l'un des êtres les plus charmant qu'Huratelon ait pu enfanté : le tourmenteur de Fort Radek. Le fantassin était faible, nullement entraîné pour résister à un tel traitement. Le nom de son employeur fut lâché en quelques minutes à peine. Mikhail en fut glacé d'effroi. Le commanditaire n'était autre que le frère de la victime, l'héritier d'un des Graf de la ville, lui même chevalier. A la demande formelle de son géniteur Mikhail fit étouffer l'affaire. On ne pouvait se permettre de jeter l’opprobre sur le nom de la famille tout entière. Qu'il soit bâtard n'y changeait rien, il se devait de faire preuve d'une loyauté sans faille. Et jamais il ne fit part de cette affaire à quiconque.

D'autres années passèrent, des batailles furent menées, des complots déjoués, et des cicatrices s'ajoutèrent au précédentes. De profonds sillons se creusèrent sur son visage autrefois très plaisant, ses cheveux devinrent ternes et une mine sévère ne quitta plus jamais ses traits. Puis vint un jour où on le fit appeler en pleine nuit, le Graf, son père, était sur le point de poursuivre son chemin au delà de ce monde. Des années passées à se battre contre ses ennemis, d'ici ou d'ailleurs, l'avaient endurci. La peine du chevalier était immense mais il n'en montra rien. Un bon Hura garde ses peines pour soi. Il s'approcha de la couche du mourant et lui fit ses adieux, tel que le voulait la coutume. Il fut en revanche grandement étonné par les mots que l'homme à l'agonie lui glissa. Lui demandant même de répéter son ordre, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Le Graf était peut être sur le point de mourir, mais ses paroles étaient claires. Il lui intimait l'ordre de s'en aller d'ici. Par delà les grands champs de blé, par delà même la grande étendue d'eau que l'on trouvait au Sud. Il ne devait jamais revenir. Le Graf lui souffla qu'une fois qu'il aurait trépassé son frère cadet deviendrait Graf à son tour, que Mikhail lui devrait alors fidélité, et qu'il pourrait alors l'avoir à sa merci. Mikhail n'aurait pas hésité, il aurait prêté serment à son assassin, on ne lui avait pas appris à trahir sa famille. Le vieil homme ajouta que le départ était la seule solution. Tant qu'il vivait encore le Graf pouvait lui intimer de faire ce qu'il désirait, et si le chevalier se trouvait au loin lorsque son dernier souffle le quitterait, alors il serait libre de tout serment, libre de vivre.

Le chevalier n'était pas homme à fuir l'adversité, si on lui avait laissé le choix il serait resté, qu'importe le prix. Mais il était avant tout loyal à son actuel maître, et un ordre était un ordre, il ne pouvait se permettre de douter. Il se mit ainsi en route sur le champ, chevauchant vers le Sud, vers la mer. Là bas il vendrait son équipement, son casque, son épée, son haubert de maille, et même son cheval. L'argent qu'il en tirerait lui permettrait de prendre la mer. Là bas il trouva une esclavagiste, une femme détestable selon lui, mais qui voulait bien prendre tout son or contre une traversée en direction d'une colonie qui lui était inconnue. Esperia, lui avait elle dit. Peu importe la destination tant qu'il pouvait quitter le continent et s’acquitter de son devoir. La loyauté avant tout.