Utilisateur:Motan

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
maxmix59
Pseudo
Motan
Prénom IRL
Maxence
Âge IRL
15






MOTAN

Description

Motan est un jeune homme de 24 ans originaire de la République Marchande de Caroggia. Né dans une famille de riches bourgeois, il a pu intégrer la prestigieuse école de marine. Il a l'aspect d'un soldat moyen. Ce qui le différencie de ses camarades est son intelligence et sa curiosité. Il sait lire et écrire. Il a les yeux verts, les cheveux ébouriffés et a une démarche assurée du haut de ses 1 mètre 87. Il a un profond sens de la camaraderie et n'hésite pas à aider ses proches en cas de besoin.


Compétences

  • Tout d'abord, Motan sait manier un bateau, sait s’en occuper. Il a toujours baigné dans la navigation avec son père qui est un marchand reconnu. (la Navigation)
  • Ensuite, il a su se surpasser pour réussir l’école militaire, que ce soit au niveau physique que moral et endurer de longues séances d’entrainement.(Endurance)
  • Puis, il a su mettre à l’épreuve son imagination pour se sortir de bien de situations difficiles. (Créativité)
  • Enfin, il sait aisément faire des calculs plus ou moins compliqués. (Connaissance scientifique)


Histoire

Chapitre I

Le navire était encore attaché aux pontons du port, tout était bien ordonné, le régiment était en position et ne bougeait plus. Ils étaient tous disposés équitablement sur les différents ponts, tous associés à une activité particulière. Certains avaient la charge des nombreux canons, d’autres étaient aux munitions et enfin les autres s’occupaient des voiles. Ils arrivaient à la fin de leur apprentissage. D’un coup, le capitaine cria « En rang, sur le PONT ! ». Ce vieux capitaine, haut sur pattes, trapu, avait enchaîné les années de service dans la marine et était dénudé de sens moral. Les hommes affluèrent en rythme, et en quelques instants, cinq rangées équilibrées se dessinèrent sur le pont.

Le vieux capitaine vérifiait si personne ne manquait à l’appel et comptait méticuleusement ses hommes. Motan n’était pas encore sur le navire, il cria « Attention, des écumeurs ! » pour faire diversion. Le capitaine, étonné, se retourna brutalement et scruta longuement l’horizon, laissant à Motan le temps de se glisser sur l’embarcation. Le capitaine repris son calme et continua à compter ses hommes et aperçu Motan. Puis il s’écria : « Quel bonheur que vous soyez tout le temps à l’heure. ». Motan laissait apparaître un léger sourire et était fier de son coup.

Le capitaine commença son discours et annonça les épreuves que le régiment allait devoir surmonter : « Ahem, Nous sommes réunis aujourd’hui pour assurer la protection de quatre bateaux marchands en direction de la Capitale. Des corsaires seront susceptibles de nous attaquer pendant la traversée, soyez vigilants. N’oubliez pas, si la mission réussit, vous serez récompensé ! ». Puis il finit en criant « Larguez les amarres !».

Quelques jours plus tard, on était déjà à la moitié du voyage. Jusqu’à ce moment, tout ce passait à merveille, si bien que même le capitaine faisait la sieste, ce qui n’était pas du tout à son habitude. Tout l’équipage rêvait déjà de cette « récompense ». Certains pensaient à des coffres remplis d’or et d’autres, plus pessimistes pensaient plutôt à une stratégie du capitaine pour motiver ses hommes. Cela aboutissait souvent à des bagarres. Pendant ce vacarme, le capitaine se réveilla, ne porta pas attention à l’équipage et aperçu deux navires probablement venus de Lig Ocolide, peuple de pirates cruels, craints de tous marins. Il prit peur et cria « Tous à vos postes ! Bandes d’incapables ! Deux vaisseaux ennemis en vue ! ». Motan prit les commandes du navire et tentait d’esquiver les salves ennemies. Il les esquivait presque toutes, il maniait le bateau avec une telle dextérité qu’il permettait à ses compagnons d’avoir le meilleur angle de tir. C’est en partie grâce à sa conduite irréprochable et à ses calculs que la victoire a été facile et sans perte. Ensuite, le capitaine ordonna de prendre les marchandises volées et de libérer les esclaves des pirates puis de brûler les restes des embarcations ennemies.


Chapitre II

Le navire accosta à la Capitale dans la nuit, les navires marchands payèrent les services rendus par l’équipage et déversèrent leurs marchandises sur le port. Tout le monde était joyeux d’avoir réussi à vaincre les corsaires et d’en être sorti indemne. Le capitaine se rendit à la taverne, suivit de ses hommes. L’ambiance était chaleureuse, tout le monde chantait en chœur. Tous pensaient déjà rentrer chez eux sans problème. Motan fit alors plus ample connaissance avec ses camarades qu’il ne connait que dans le cadre de la marine. Tout comme la majorité de l’équipage, Motan n’était jamais allé à la Capitale. Ils étaient surpris de la grandeur, de la richesse et du monde qu’il y avait. Ils discutèrent de leurs passé, de leurs vécu. La bière coulait à flots, peu à peu les hommes buvaient, buvaient… jusqu’à en vomir. Ils étaient à la fois saouls et conscient au vu de la rapidité avec laquelle ils ont ingurgité les trois tonneaux.

Au fond de la pièce se trouvait un homme barbu, vêtu d’un manteau de cuir et lourdement armé. Seul et silencieux, il semblait fixer d’un regard perçant le capitaine. Son odeur de porc avait rempli la taverne, il portait un vieux chapeau en haillon sur lequel une plume à moitié déchiquetée pendait. Motan s’inquiétait peu à peu et demanda au tavernier qui était cet homme. Le tavernier répondit : « Aucune idée, m’sieur, j’peux pas vous aider. Il pass’ ses journées ici, mais il ne d’mande rien. On n’lui parle pas, on‘l laisse tranquille. ». Motan en informa le capitaine, ivre, mais ce dernier dormait presque et ne semblait pas s’inquiéter. Il tentait de rassurer Motan, en vain puis tomba de sommeil. Peu à peu Motan se laissa lui aussi tenter par l’alcool et ne porta plus attention au capitaine. Enfin, il s’endormit. Tout le monde dormait sauf l’homme en noir, le tavernier et les clients étaient partis dormir chez eux. Motan se mit alors à rêver de sa famille, de ses premières escales en bateau avec son père. C'était pendant un long Thermidor que Motan âgé de 12 ans partit pour la première fois en pleine mer avec son père Loan pour amener un bateau chargé de marchandises en direction de Uuroggia, une colonie de Caroggia. C'est à ce moment que son père lui a donné la passion des bateaux et de la navigation. Il lui a donné l'envie, lui a montré la beauté de la mer, de la nature. Pendant que Loan racontait ses histoires fabuleuses de marin, le petit Motan buvait les paroles de son père. Il en garda un merveilleux souvenir dont il lui arrive de revire inconsciemment dans ses rêves.

C’est alors que le mystérieux homme se leva et se dirigea en direction du capitaine. Motan entendit les pas et se réveilla doucement, mais la fatigue était trop forte, il peinait à ouvrir ses paupières. Peu être que l’homme mystérieux allait juste rentrer chez lui. Au réveil, le capitaine et l’homme en noir n’étaient plus là… Motan prévint alors tout l’équipage, il était déterminé à retrouver le capitaine.


Chapitre III

Des rumeurs couraient sur l’enlèvement du Capitaine. Certains prétendaient sa mort, d’autres prétendaient son retours à Caroggian. Cette affaire s’est propagée dans toute la Capitale, Motan s’est entouré des plus courageux de ses compagnons pour partir à la recherche du capitaine. Ils ont fouillé ses appartements dans le bateau, mais tout est resté intact. Motan fit part de ses craintes liées à l’homme au manteau noir aux gardes. L’alerte fut lancée, le fugitif était recherché dans toute la ville, mais semblait introuvable.

Quelques jours après les faits, Motan désespéra. Il pensait que tout était fini et cherchait à rentrer à Caroggian. Il traversa le port, longeait les bateaux pour arriver au bateau du capitaine. Il trouva une inscription incrustée dans la coque qui avait échappé à leurs fouilles disant « Si vous voulez revoir votre capitaine en liberté, embarquez sur ce bateau avec 30 000 pièces d’or et dirigez vous vers l’Ouest ». Motan, issu d’un milieu très aisé, plaças toutes ses économies pour le retrouver, ni une ni deux, il décida d’embarquer avec ses plus courageux compagnons.

Ils voguèrent alors vers l’Ouest, avec un vent défavorable. Ils ne savaient pas où ils allaient, ce qu’ils allaient y trouver et s’ils allaient en sortir vivant. Motan était parti tellement vite qu’il n’avait pas pensé à pendre des vivres pour le voyage. Les stocks de nourriture et d’eau potable étaient limités et chaque jour était plus difficile que le précédent. Les doutes commencèrent à s’installer et l’instinct de survie de quelques uns prit le dessus. Deux mutineries ont failli coûter la vie à Motan. Chaque jour, certains meurent de faim, de soif, on jette les cadavres par-dessus bord. Ils ne sont plus qu’une poignée à résister, en pêchant du poisson occasionnellement mais ils étaient perdus à présent. Ils se trouvaient en plein océan et aucune terre en vue… Motan tentait pourtant de se diriger avec les étoiles, en vain…

Un jour, une flotte d’Ecumeurs arrivèrent et prirent le contrôle du navire. Personne n’avait combattu, tout le monde s’était soumis aux pirates. Motan reconnu l’homme en noir et s’empressa de lui donner les pièces d’or, peu après, il vit le visage rué de coups de son capitaine. Cependant, les pirates le gardaient encore captif et ne respectèrent pas le marché. Motan se sentit alors horriblement bafoué et se jura de ne plus jamais être dupé. Les pirates firent prisonnier l'équipage et Motan dans leur navire... Pour le moment, personne ne sait s'il va garder la vie sauve. Ces pirates sont si cruels que choisir la mort de leurs prisonniers fait partie de leurs habitude. Quelques heures plus tard, des Ecumeurs crièrent « Ils ont tués nos frères, tuons les nous aussi ! Jetons les par dessus bord !», le capitaine des Ecumeurs répondit « Qu’ils soient esclave et qu’ils payent leurs crimes envers Lig Ocolide jusqu’à la fin de leurs misérables vies ! ». Motan sait à présent qu’il passera ses prochains jours en tant qu’esclave mais garde une lueur d’espoir. On amena les prisonniers dans la cale et on entendait une voix lointaine : « Allons revendre ces sales chiens à Esperia ! ».