Utilisateur:Nicholas arvigan

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
LoicTractopelle
Pseudo
LoicTractopelle
Prénom IRL
Loïc
Âge IRL
16 Ans




Description

Nicholas a une vingtaine d'année, il vient de l'île de Nira, à Lig Ocolide, c'est un simple écumeur comme la majeure partie de la population qui constitue Lig Ocolide. Il vient d'avoir ses 23 ans lorsqu'il devient esclave, et, bien que venant d'un milieu pauvre il a appris la littérature de sa mère pour exercer son métier d'apothicaire. Il mesure 1m73 et pèse 68 kilos, il dispose de courts cheveux noirs et possède une barbe peu étendue sur son visage, il est monachiste comme la plupart des Ocolidiens.

Aptitudes

Alphabétisation : Nicholas sait lire et écrire, ces connaissances lui ont étés transmises par sa mère. Escalade : Ayant passé la majeure partie de sa vie sur un navire, Nicholas s'est souvent vu confier la tâche d'entretenir et de réparer, il a ainsi développer la capacité à grimper et se faufiler sur les mats pour accéder à des endroits difficiles d'accès.

Talents

Nicholas est généralement qualifié de déterminé, calme, franc et altruiste.

Défauts

Il est cependant vindicatif, obstiné et parfois trop confiant.

Intérêts culturels et goûts

Nicholas apprécie la mer, les navires, il s'intéresse beaucoup à leur mécanique et leur fonctionnement, il aime aussi l'escalade, il est toujours très mobile et dynamique.

Histoire

L’ascension de Nicholas progressait, il atteignit bientôt le sommet de la colline. Le relief de Lig Ocolide s’avérait peu fluctuant mais la moindre élévation était nécessaire à certaines espèces de plantes pour se développer bien que les tropicaux hibiscus et roses Quadjarides poussent mieux lorsqu’elles sont exposées au soleil. C’était précisément ces deux espèces que Nicholas nécessitait pour sa préparation, son travail d’apothicaire lui permettait non seulement de se trouver une place sur un navire car les soigneurs étaient toujours nécessaires lors des longs voyages périlleux que sont les traversées australes des écumeurs. Cela lui permettait également de s’évader des quartiers de pauvreté et de misère qui s’étendaient tout autour des ports pour retrouver une jungle certes hasardeuse mais avant tout profondément apaisante et sereine.

Sur le chemin du retour, disposant de tout ce dont il avait besoin pour ses préparations, il rencontra un vieil homme à l’air désespéré placé contre un mur, écorché de l’épaule jusqu’au coude. Nicholas ne fut pas rebuté par l’allure répugnante de la blessure, il avait vu pire, il se baissa et ouvrit son sac pour en sortir bandages et divers plantes médicinales attribuées à la cicatrisation des plaies. Le vieil homme jeta un regard d’abord respectueux envers Nicholas, puis celui-ci devint un regard insistant de pitié. - Quel âge t’as ? Lui demanda l’homme d’une voix qui retranscrit une certaine souffrance - Vingt-trois ans. - Un jeune gars bienveillant, qui s’attarde à soigner un vieillard, y’a aucun avenir ici mon gars. J’suis p’t’être pas dans la bonne situation pour dire ça mais tu m’fais pitié à rester la soigner un vieux sur le point de crever. - C’est pas mon choix d’rester sur l’île la plus miséreuse de Lig Ocolide, si j’avais pu, je s’rais partis y’a bien longtemps, alors si j’suis condamné à rester ici autant rendre l’endroit où j’vis un peu moins pourris. En tout cas, sale blessure - Bah, j’mérite c’qui m’arrive, j’commençais à m’demander quand les dieux me puniraient pour tout c’que j’ai pu faire de mauvais ici. Nicholas ne répondit pas, une fois les soins appliqués, il préconisa un ultime conseil pour éviter les infections laissant l’homme se plaignant et méditant sur ses galères et ses blessures.

Chez lui, il spécula longuement sur les dires du vieux en déballant les diverses plantes, remèdes, antidotes, baumes et huiles sur sa table de travail, il fronça les sourcils quand il découvrit une étrange bourse en soie déposée sur ses outils de récolte, le vieux aurait pu la déposer là si ses vêtements déchirés et transpercés de part et d’autre ne trahissaient la médiocrité de son milieu de vie, il n’aurait par conséquent pas pu posséder cet objet d’une telle facture. Lorsqu’il défit avec délicatesse le noeud qui entourait la bourse aux coutures précises et soignés il découvrit des pièces minutieusement frappées et incrustées de diamant, il ne put s’empêcher de laisser tomber le bas de sa mâchoire à la vue de ces pièces serties de sublimes gemmes dont même un ignare n’aurait pu douter de la qualité.

Il fouilla la minuscule pièce qui lui servit de chambre toutes ces années en quête d’une cachette, un contenant ou un recoin sûr qu’il serait certain d’être le seul à connaître, il ouvrit les armoires une à une, chercha de la main le moindre espace sous cette paillasse qui lui faisait office de lit et quand il se releva une idée germa dans sa tête à la vue de son atelier. La bourse aux coutures parfaites disposait de la même forme qu’une fiole, il positionna ces dernières chacune à leur tour à côté de la bourse en plaçant ses yeux parallèlement aux deux objets, quand il trouva une fiole de taille égale à la bourse, il plaça soigneusement les pièces dans celle-ci, le goulot se révéla de taille parfaite pour y glisser des pièces de la taille d’un Esper et recouvrit la fiole d’une protection en cuir habituellement utilisée pour contenir les poisons virulents ou les alcools forts.

Le vieil homme s’appelait en réalité Kald, rentré chez lui, sa blessure le faisait encore souffrir, mais le rhum l’aidait à l’oublier, il buvait lentement dans un large fauteuil de cuir le visage figé vers sa cheminée, celle-ci ne lui avait jamais servi dans ce climat tropical que procurait l’archipel de Lig Ocolide, cependant la richesse qu’il accumula durant sa vie bien fournie en cambriolage et vol à la tire lui permettait de s’offrir tout ce qu’il exigeait d’avoir. Son dernier plan fut à la hauteur de sa réputation, en revanche il fut aussi celui de trop, dérober l’équipage du Brise-falaise est un défi excitant bien qu’encore plus dangereux que de rafler les plus riches commerçant de la république de Caroggia. Kald ressortit de cette épreuve avec un bras écorché, ce qui est un châtiment peu sévère quand l’on connaît les pratiques sadiques et scabreuses des écumeurs du brise-falaise. Le lendemain, Nicholas marchait d’un pas traînant dans les rues semées de mendiant de Nira, chaque jour son travail se résumait à déceler les nouvelles échoppes qui poussaient au marché du troc, les boutique fermaient à la vitesse même qu’elles vendaient leurs fournitures, c’est pourquoi il cherchait constamment de nouveaux fournisseurs. Lorsqu’il trouva enfin une échoppe importatrice d’éléments alchimiques nécessaires à ses préparations, il fut distrait à la découverte d’un étrange symbole disposé sur une maison environnante, un esper encerclé par une multitude de triangles se chevauchant les uns sur les autres, ce symbole lui était familier.

Nicholas referma la lourde porte aux motifs réguliers et taillés minutieusement en prenant soin de ne pas la claquer de manière trop brutale comme il en avait l’habitude. L’homme qui l’accompagnait plaça sa veste sur ce que Nicholas crut reconnaître comme étant un râtelier, c’était en fait un porte manteau, le coeur de Nicholas s’accélérait à mesure qu’il progressait dans le couloir de peur qu’on lui fasse remarquer que ses chaussures boueuses tachaient le tapis Qadjaride aisément reconnaissable par ses couleurs chaudes et désertiques. On l’invita à s’asseoir dans le fauteuil visiblement bien entretenu dans lequel il s’assit en se retenant de la main gauche sur la structure en bois du fauteuil pour ne pas froisser le cuir lisse et dont l’odeur transmettait une impression de flambant neuf. - Bien, fait comme chez toi, après tout j’te dois bien ça ! S’exclama l’homme dont le sourire s’élargissait à l’idée de retrouver celui qui redonna espoir à un pauvre vieillard désespéré. Merci, j’vous ai pas demandé comment vous vous appelez la fois dernière. Lui répondit Nicholas - Je me nomme Kald, et toi ? - Nicholas Le vieux, Kald, c’était sur lui qu’il avait vu le symbole avec l’esper, il en avait un tatouage sur le bras droit, possiblement un symbole de voleur. Quand Kald aperçut Nicholas approcher de sa maison, il l’invita à boire un verre de rhum. - Eh bien merci encore Nicholas, pour avoir soigné l’idiot que je suis de m’être embarqué dans un plan plus imbécile que moi-même. Dit Kald en secouant la tête, les yeux encore rivé sur sa cheminée. - J’dois avouer que j’ai été surpris. J’vous ai d’abord pris pour un autre de ces mendiants qui prennent le risque d’aller dérober les rations des écumeurs tellement y sont désespérés. - Oh c’est l’cas, seulement j’allais pas dérober leurs rations mais leur butin. - Ah, c’est autre chose, j’suppose que c’est donc grâce à cette.. activité que vous avez obtenu tous ces objets de valeur dit Nicholas en agitant sa main munie d’un verre en cristal vers les différents trophées qui ornaient les murs de la maison. - Et quel équipage vous avez attaqué ? - Les écumeurs du brise-falaise. Répondit Kald en s’enfonçant dans son fauteuil avec un léger sourire. Nicholas qui s’apprêtait à boire une gorgée de rhum, abaissa son verre qui venait de frôler ses lèvres. Ils changèrent de sujet et se mirent à discuter longuement et échangeant les moments inoubliables de leur vie bien que les paroles de Nicholas s’engloutissaient sous celle de Kald qui débitait diverses anecdotes toutes plus riches les unes que les autres. Nicholas ne cessait d’admirer les amoncellements de livres sur les étagères en bois de pin et les fleurs d’une rareté extrême qui prenait place sous de petites coupoles en verre. Enfin Kald cessa de raconter ses braquages et prit une voix plus douce. - J’ai déjà eu l’occasion d’t’observer un peu une fois au port pendant que j’préparais ce fameux plan foireux, les relations avec ta famille, bof hein ? Oh ça fait bien longtemps que j’ai plus adressé la parole à mon père, j’ai encore de bonnes relations avec ma mère, c’est elle qui m’a tout appris, les soins, l’alchimie, la récolte des plantes, j'ai passé toute ma jeunesse en sa compagnie jusqu'à mes vingt ans. - T’sais, j’pourrais t’héberger si tu veux, tu manquerais d’rien ici. Nicholas regarda quelques secondes au sol puis reprit la parole. - J’'crois qu'la dernière chose que j'veux dans ce monde c'est quitter Lig Ocolide. Annonça Nicholas d’un air résolu en détournant son regard de celui de Kald, ce dernier hocha la tête en signe de consentement sans une certaine déception de la réponse qu’il reçut de son ami.

le crépuscule avait gagné du terrain pendant cette interminable discussion, Nicholas Quitta la maison, et proclama son retrait à Kald avec de longs adieux car il partait pour un long trajet sur la griffe, une frégate volée par un célèbre capitaine Ocolidien, c’est la première fois qu’il partait pour un aussi long voyage sur les mers australes. En arrivant sur le ponton il approcha de la griffe ou un homme l’interrompit d’une main sur l’épaule, il se retourna et vit en face de lui un homme qui le dépassait d’une bonne tête, revêtu d’un long manteau bleu, une rapière attachée à la ceinture et un vieux tricorne en cuir sur la tête, la caricature parfaite que les marchands carrogians et corsaires capitalins purent se faire d’un capitaine Ocolidien. - T’embarques sur mon navire ? Dit ce dernier - C’est ça, Nicholas Arvigan, je travaille comme soigneur, c’est votre lieutenant qui m’a fait signer le contrat. Le capitaine se contenta de pointer la cale du doigt pour indiquer à Nicholas le lieu où il passerait les prochains douze mois. Nicholas installa ses affaires sous le hamac qui lui servirait de lit et se mit à songer sur son avenir, il était bien résolu à quitter Nira, il devrait simplement trouver plus d’argent, même avec les quelques précieuses pièces qu’il venait d’empocher. Apercevant sa fiole, il se rendit compte qu’il n’avait pas demandé à Kald si ce dernier avait glissé la bourse de soie dans son sac, fatigué, il en conclut simplement que oui puis s’endormit.

Plus un bruit ne se distinguait sur le pont, tous retinrent leur respiration et se mirent à regarder attentivement la scène. Le matelot fixait le capitaine dans les yeux et dissimulait ses mains frémissantes sous la table de jeux, cette partie de carte pourrait l’amener à l’accomplissement de tous ses projets, il avait misé une somme démesurée pour un écumeur de son rang, le fruit de six années à embarquer ici et là, plus le contenu de sa fiole. Le capitaine abattit sa dernière carte sur la table, c'était une quinte, le matelot plongea sa tête dans ses mains, il venait de perdre toutes ses économies. Tous les écumeurs comme à leur habitude chantaient à l’énième victoire du capitaine. Tous, sauf un, Nicholas s’était réfugié dans la cale songeant à cette insupportable fait : il avait tout perdu. Cela faisait des mois qu’il se préparait, il avait observé le jeu du capitaine et pensait sa stratégie infaillible pour réussir ce à quoi tout les autres avaient échoué : Battre le capitaine sur son terrain de jeu et empocher une mise qui vaut une maison tout juste vivable, l'équivalent d'un manoir, à Nira. Il pouvait de plus miser toute sa bourse, le capitaine n’aurait pu refuser après une telle série de victoire, mais désormais ce dernier avait raflé jusqu’à la dernière pièce de Nicholas. Une idée lui trottait dans la tête, une idée dangereuse, qui pourrait l’emmener cette fois non pas à la ruine mais aux cachots, ou pire, à la mort. Mais après tout, vivre dans la pauvreté, condamné à passer sa vie sur un bateau pour tenter de se reconstruire, c’était inimaginable pour Nicholas, alors, autant tenter le pire.

Nicholas dessinait comme il pouvait quelques plans sur un vieux vêtement blanc. Entrer dans la cabine du capitaine, le tuer, fuir en chaloupe, risqué. Laisser des indices à la mer pour attirer des corsaires, inimaginable. Les idées défilaient activement dans son esprit, mais aucune ne lui semblait viable, chacun de ses plans pourraient aboutir à une mort certaine. La Griffe, devant son nom à son éperon qui fendit plus d’une frégate faisait régner le calme sur son pont, Nicholas s’y fraya un chemin, des espaces s’élargissaient de plus en plus dans le vieux plancher et on pouvait y voir les matelots dormir entassés et bousculés par l’agitation des eaux profondes de Lig Ocolide, n’importe quel affairement sur le pont pourrait réveiller ces hommes. Nicholas s’installa à l’extrémité du bateau non loin de la proue et se frotta le menton, attendre, continuer à réfléchir ou attaquer, c’est maintenant que je dois faire mon choix se dit-il.

Le capitaine s’était endormit sur son bureau, le visage étalé contre son livre de compte et la main tachée d’encre qui empoignait encore fermement une plume. Le grincement de la poignée de sa cabine le réveilla en sursaut, il observa un moment un homme encapuchonné s’approchant de ses deux coffres bien verrouillés et qui faisait se fissurer le bois sous leur poids. Les yeux ronds de surprise du capitaine suivaient les mouvements de l”homme qui tentait tant bien que mal de soulever le premier coffre sans doute abreuvé de pièces scintillantes. Le capitaine ne fit ni une ni deux et tira sa rapière de son fourreau tout en s’exclamant : Toi, lâche ce coffre gamin ou j’te démembre

L’homme encapuchonné tomba au sol de stupeur, se releva et se mit à courir sur le pont depuis lequel il se jeta à l’eau. Nicholas qui était encore à l’avant du bateau s’anima soudain à l’écoute, puis à la vue de ce spectacle, il se dirigea vers la cale quand il comprit la scène : Un autre matelot s’était emparé de l’idée de voler le butin du capitaine, et ce dernier venait de s’échapper du bateau, Faut pas qu’je sois mêler a ça, si on m’vois ici, j’suis mort songea-t-il. Et dévalant les escaliers jusqu’à la cale il tomba nez-à-nez avec le premier lieutenant du capitaine, qui, sans spéculer sur la précipitation de Nicholas, attrapa ce dernier par le col et le ramena sur le pont en le projetant au sol la figure en premier, sans avoir le temps de geindre de douleur, Nicholas fut de nouveau soulevé par deux mains, dont l’une tachetée d’encre cette fois. - J’me doutais qu’t’allais pas en rester sur ta défaite toi, t’a bien une tête de buté. Le capitaine marqua une pause serrant toujours plus fort Nicholas puis reprit : - J'ai bien une p'tite idée pour toi, tu sais c’qu’il y a de pire que perdre tout son or gamin ? J’vais t’le dire, c’est perdre sa liberté. Le capitaine saisissant alors une bouteille vide dans sa main droite assena d’un coup violent Nicholas qui chuta.

Nicholas était tiré par deux matelots, son dos était douloureux d’être traîné ainsi sur le bois humide et il ne disposait pas de toute sa lucidité confondant d’abord le premier homme avec le capitaine de la griffe, la dernière personne dont il a vu le visage avant de croire sa vie terminée pour de bon. Nicholas fut jeté entre les barreaux aux côtés d’une femme tremblante et gémissante de peur, en face de lui deux hommes discutaient, il cru comprendre que l’un d’eux se nommait Samzara et l’autre Nicovante, et perçu quelques mots de leur bouche, vendre, navire, esclavagiste, il comprit immédiatement qu’il fut vendu à des esclavagistes en se remémorant difficilement les dernières paroles du capitaine “Pire que perdre son argent c’est perdre sa liberté”.