Utilisateur:Nilewen
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Sommaire
Description
Nilewen est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il est un jeune Elede qui a vécu toute sa vie à la capitale et ses environs. C'est un jeune homme svelte, mais en aucun cas sportif, il fait 1m 80 pour 70 kg. Il a les yeux verts comme ceux de sa mère et les cheveux bruns comme ce du messager royal. C'est un très mauvais épéiste, mais à un niveau normal à l'arc pour un Canatanais. Il sait écrire et lire grâce à l'éducation qu'on lui donna.
Compétences
: Grâce à l'éducation que lui donnèrent les moines et ses parents, il apprit à lire et compter pour pouvoir être un futur Elede de haut rang.
: Assez curieux de savoir quelles sont les choses qui l'entourent, il apprit avec l'aide de ses parents à connaître les différents types de roches, de sol, etc...
: Lors des nombreuses fois où il assista sa mère dans la préparation de médicaments, elle lui apprit à reconnaître les différentes plantes et leurs effets.
: Étant le seul enfant de sa famille, il eut beaucoup de temps pour lui. Durant ses promenades dans les alentours de Breithe, il adorait imaginer comment on pourrait améliorer quelque chose et part quel moyen.
Traits psychologique
Rêveur/Naïf : Nilewen est quelqu'un qui ne peut passer une journée sans penser et s'imaginer surtout ce qui pourrait lui arriver plus tard dans sa vie. Il est quelque part trop dans son monde, certaines fois il peut tout à fait croire des choses complètement absurdes. Il ne connaît pas le mot « difficile », car pour lui, tout fut facile dans sa vie.
Regardant : Nilewen apprit très vite à faire des comptes et surtout faire ses comptes. Il ne supporte pas ne pas avoir de l'argent sur lui et de se sentir pauvre.
Ingénieux/pantouflard : Tous les chemins mènent à La Capitale, mais certains y vont directement et sans embûches, comme Nilewen.
Intérêts culturels et goûts
Nilewen aime tout ce qui est raffiné, tout ce qui montre qu'il est ou était de la haute société. Il adore par dessus tout l'architecture, même si il peut regarder un artisan travaillé pendant des heures et voir la naissance d'un objet.Il n'a jamais eu des goûts gustatifs difficile et fut élevé dans une cuisine comportant beaucoup de viande et de légume/plante, mais il adorait par dessus tous les produits exotiques (venant d'une autre contrée que le Canatan ).
Histoire : L'Avant Esperia
Lors d'une séance au Heuvelsraad
Nilewen rentra dans l'enceinte du bâtiment accompagné de son père, il chercha une place au côté d'une personne avec qui il pourrait parler. Il ne mit pas longtemps à remarquer la place libre près de Dame Mariwn, une jeune femme blonde originaire d'Estellaz qui était venu s'installer au Canatan avec son mari revenant de son service dans la Légion. Elle était beaucoup plus intéressante que la plupart des eledes et il adorait l'écouter lorsqu'elle parlait de sa ville natale. Elle était parée de beaux bijoux offerts par son père qui était joaillier, grâce à cela elle était facilement reconnaissable. Il se rapprocha de la dame et lui demanda si la place était libre, elle lui répondit gentiment par l'affirmatif en expliquant que son mari n'avait pas eu envie de venir aujourd'hui. Ils commencèrent une discussion après avoir posé les questions de courtoisie habituelle. Il lui demanda quel était le motif de l'audience en cours, elle lui expliqua que ça relevait du conflit d'agriculteurs ne sachant où abreuver leurs bêtes. La situation devenant rapidement gênante, car les deux parties ne savaient pas trop quoi se raconter, ils regardaient au final un éleveur supplier son voisin de bien vouloir lui laisser l’accès à son point d'eau sur ses terres. Il ne put retenir un sourire voyant cet homme se ridiculiser devant toute une assemblée.
- Je trouve cette situation très puérile, lança Nilewen.
- Vous savez, quand votre situation est en danger, on est prêt à tout? Lui rétorqua-t-elle.
- Nous ne parlons que de bêtes assoiffées, répondit-il d'une façon amusée.
- Oui, mais il y a des personnes qui ne possèdent ni nos privilèges, ni nos biens et ces bêtes assoiffées sont leur seul revenu, lui dit-elle agacée. Veuillez m'excuser, mais je dois vous laisser, continua-t-elle.
Leur discussion s'arrêta aussi vite et Nilewen se sentit gêné d'avoir pu l'agacer par ses propos et ne mit pas longtemps avant de, lui aussi, quitter l'enceinte du bâtiment en ayant prévenu préalablement son père de son départ.
Lors du marché de Breithe
Il accompagnait sa mère lors de ses différentes sorties pour ainsi lui tenir compagnie et être tenu au courant des différentes histoires que les marchands vous rabâchaient volontiers. Chacun d'entre eux avez son lot d'histoires à raconter à ses clients. Ils allèrent en premier chez le maraîcher qui leur contât que le seigneur des terres d’où il cultivait ses légumes, entretenait toujours le droit de cuissage et que par ce fait, mal vu par l'Haadaed qui aurait suspendu tous ses droits territoriaux pour lui servir d'avertissement.
Après avoir acheté des légumes, ils allèrent chez le crémier ou ils prirent du Blanc de Breithe et aussi une ou deux informations. Il leur fut raconté les mésaventures d'un berger qui cria au loup pour s'amuser et quand le loup vint personne ne répondit à ses appels et qu'il finit mangé. Puis il se dirigèrent vers un stand tenu part deux jeunes adolescents, c'était un frère et une sœur qui vendait pour survivre différentes herbes forestières et butins de chasse. La mère de Nilewen était une cliente fidèle qui prenait ses aises pour choisir les herbes qu'elle prendrait en les goûtant, les reniflant et leur faisant passer une batterie de tests des plus loufoques. Les trois spectateurs de ce drôle de spectacle ne disaient rien et attendaient juste le verdict pour enfin ce qu'elle achèterait. Quand ce fut fini et que l'argent fut durement donné par Nilewen aux enfants comme à chaque fois qu'il devait payer quelque chose, ils continuèrent leur tour. Au bout d'un certain moment, sa mère lui posa une question.
- Quand aurais-je le plaisir de te voir marier ? Demanda-t-elle
- Hum. C’est à dire... Pourquoi me posez- vous cette question, mère ? Rétorqua-t-il gêné.
- Vous êtes mon seul enfant, je ne voudrais que notre famille s'arrête avec vous. Répondit-elle d'un air désabusé.
- Il ne faut pas s’inquiéter ainsi, je trouverais bien une fille de bonne naissance qui voudra bien de moi. Père ne vous a'il pas épousé par intérêt ? Dit-il énervé.
- Non, nous avons juste étais présenté par nos parents respectifs qui ne nous voulaient que du bien. Si vous ne trouvez pas des souliers à votre taille, nous en chargerons pour vous. Dit-elle d'un air taquin.
- Êtes-vous en train de me proposer un mariage arrangé? Dit-il étonné.
- Vous savez que votre âge est celui où tout homme doit penser à fonder une famille, surtout pour quelqu'un de votre statut. Dit-elle fièrement.
Nilewen ne sachant que répondre aux propositions de sa mère préféra tourner court à la conversation et rentra chez lui, en laissant sa mère en plan au milieu du marché.
La fin d'un elede
Quand il rentra chez lui énerver, il entendit un bruit sourd venant de l'étage. Le bruit d'un objet tapant à répétition contre un mur. Ne sachant ce qu'il allait trouver en haut, il monta les marches de l'escalier une à une et d'un pas de velours pour ne pas faire peur ou fuir la chose se trouvant à l'étage. Quand il eut monté en haut, il remarqua que le bruit venait de la chambre parentale, ce qui pouvait être étonnant, car aucun de ses parents ne devait être là. Il approcha de la porte, mais n'entendit pas le plancher couiner sous ses pas. Le bruit sourd s'arrêta quelques instants avant qu'il ne pénètre dans la pièce. Il ouvrit la porte et prit en flagrant délit son père dénudé avec une jeune femme dans sa chambre en train de se rhabiller. Nilewen choqué et paniqué ne sut regarder plus longtemps le tableau des plus étranges qui se présentait devant lui. Pris d'un surcot et coincée avec des agrafes mal mises, la femme mystère recula par instinct et ne voyant pas la fenêtre mal fermée derrière elle, tomba du deuxième étage, accompagné d'un cri de désespoir émanant du père. Elle gisait maintenant sur le sol en petite tenue à la vue de tous. Nilewen ne comprenait pas encore ce qu'il venait de sa passait, son père fout de rage et de peur en même temps mit un temps avant de réagir, avant de prendre son fils et dans ses bras. Il lui expliqua doucement que cette jeune femme qu’il n'eut reconnue sur le moment n'était autre que Dame Mariwn.
Il venait de tuer par inadvertance la femme d'un Elede et le meilleur des jugements dans ces cas-là était un duel contre son époux . Mais dans tous les cas son sort était scellé. Sa mère revenant du marché ne comprit pas tout de suite qu'elle était le sujet à l'agitation devant son entrée. Elle posa ses achats et se fraya un chemin parmi la foule qui s’était regroupé. Elle vit rapidement le cadavre sans vie et remarqua qu'une des fenêtres de sa maison était ouverte. Elle se précipita à l'intérieur pour savoir ce qu'il s’était passé. En arrivant dans sa chambre, elle vit son fils en pleurs, recroquevillés sur lui-même et son mari essayant de lui parler. Elle ne mit pas longtemps à supposer les faits. Elle ne dit rien sur le fait que son mari eut des aventures extraconjugales, mais voulut à tout prix protéger son fils d'une mort certaine. Elle pensa le faire fuir vers une autre contrée avant qu'il ne fût rattrapé par la garde de Breithe. Mais trop tard, on l'attendait déjà sur le perron de la maison pour l'envoyer devant l’Heuvelsraad. Le procès fut organisé le jour même pour éviter que l'histoire sorte des murs de Breithe. Toute l'assistance dont le mari de la victime qui en faisait partie connaissait déjà le sort qu'il allait lui réserver. Pendant tout le long du procès Nilewen était resté en état de choc et il était incapable de prononcer un seul mot. Mais avant que l'assemblée rende justice, sa mère fit un plaidoyer:
- Ne le tuez pas, ne tuez pas mon fils. Il a commis une faute grave sous l'effet de la colère et je sais que son crime doit être puni, mais ne prenez pas sa vie. Il est jeune, trop jeune, il ne connaît pas encore le sens de la vie et vous voudrez le lui prendre ainsi? Je ne pourrais me remettre de le voir mort alors éviter cela, s'il vous plaît. Je troquerais ma vie contre la sienne, s'il le faut.
Après l'intervention, sa mère tomba en larmes et fut sortie par les gardes. Une forte agitation se fit ressentir dans l'assemblée, qui fut suivie par un silence. Le maître de l'assemblée se leva pour rendre compte de ce qui fut décidé.
- Compte tenu des événements, tu ne seras pas provoqué en duel par le mari de la défunte, mais en aucun cas nous ne pouvons te rendre la liberté. C'est pour cela que tu seras banni du Canatan sans moyens d'y revenir et pour cela tu seras vendu aux esclavagistes. Ton sort sera remis entre leurs mains.
C'est comme cela que Nilewen passa du statut d'elede bien établi à celui d'esclave faisant route vers il ne sait où. Cette histoire ne dit pas quel fut le sort du père, mais il ne du être guère mieux...
l'Arrivée
Nilewen fut vendu à la famille Dreher, le 06/05/514.
