Utilisateur:Ofwodan

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
bossofworld56
Pseudo
Ofwodan
Prénom IRL
Mathis





Descritpion

Physique: Ofwodan possède de longs cheveux bruns en bataille, des yeux verts et une barbe touffue. Il arbore une fine cicatrice sur la joue gauche. Il est de taille moyenne mais est plutôt musclé. Morale: Avant: Possède un cœur d'or, toujours à l'écoute des autres, il sait garder son calme face aux insultes. Assez méfiant envers les personnes qui ne lui paraissent pas digne de confiance. Adore boire et ne réfléchit pas avant d'agir. Maintenant: Il est toujours à l'écoute des autres mais il a perdu un peu de sa méfiance et est plus ouvert. Ne pouvant plus vraiment trouver d'alcool de part sa condition d'esclave, il n'est plus vraiment alcoolique. Il est obéissant mais égoïste.

Compétences

Connaissances de la faune : Il sait reconnaître chaque poisson, chaque espèce avec ses signes distinctifs. Navigation : Manier un bateau, c'est comme apprendre à marcher. Ça prend du temps, on se blesse, on perd confiance en soi, et puis finalement on dompte la mer. Ofwodan a réussi cette épreuve. Connaissances météorologiques : Prévoir la météo est quelque chose qu'Ofwodan pratique depuis ses débuts. Il y a des jours où il ne préfère pas partir naviguer à cause du vent. Outillage : Utiliser différents hameçons et appâts pour chaque espèce est quelque chose qu'Ofwodan maîtrise.

Talents

A l'écoute des autres et souvent assez empathique, il ne manquera pas de montrer du respect envers ceux qui le mérite. Avoir vécu dans un village perdu au milieu de la campagne l'a appris à survivre aux éléments.

Défauts

N'est pas à son aise avec les femmes, il ne sait jamais comment leur parler. De plus, il n'accorde pas facilement sa confiance. A cause de sa musculature, l'agilité n'est pas son fort. Et pour finir, il ne pense plus qu'à lui, ayant été déçu par le comportement de certaines personnes.

Histoire

Une journée comme les autres

« -Alors, la pêche a été bonne ? Comment s'est passée ta journée ? T'as combien de poissons ? » Ofwodan était à peine rentré que son père l'assaillait déjà de questions sur sa journée, sur le nombre de poissons... Le jeune pêcheur intima le silence à son père, posa son seau sur la petite table de cuisine et s'assit. Les ustensiles de cuisines étaient déjà prêt à faire leur œuvre. Sur une trentaine de poissons, seuls trois allaient être mangés. Les autres seraient vendus. « -Regarde dans le seau. Ça répond à ta question ? » répondit Ofwodan, de mauvaise humeur. « -Ah ben ça peut aller ! Attends, le soleil n'a pas encore commencé à se coucher, ta journée n'est pas fini. Pendant que je range ton matériel et que ta mère cuisine, toi tu vas vendre les autres. Tu as intérêt à ne plus en avoir en revenant. -Et j'achète quoi ? On a d'quoi manger, ma canne à pêche est en état, j'ai des vêtements... -Tu n'as qu'à garder pour toi. Tu te paiera à boire à la taverne du petit bourg. » Ofwodan habitait dans la Grande Huratelon, précisément en Greistal, aux abords du lac de La Tiefersee, non loin du Petolinnin. Sa maison était située près d'un petit bourg d'une vingtaine de maisons. Un endroit de misère, mais où la paix et la bonne-entente régnait, loin des complots sans intérêt qui étaient le passe-temps favori des nobles. Chaque soir, dans ce petit hameau, Ofwodan faisait la tournée des maisons et vendait sa pêche contre quelques pièces. Il s'approcha de la première maison sur son parcours et frappa à la porte. Un homme d'allure joviale lui ouvrit, un grand sourire aux lèvres qui se détachait sur le soleil qui se couchait peu à peu. « -Bonjour, euh, m'sieur Clamart. J'viens vendre l'poisson qu'j'ai pêché aujourd'hui. -Ah ! J'en prends euh... Attends. Ma femme, mes filles, moi... Ça fait quatre ! Ofwodan compta avec difficulté sur ses doigts et sortit de son panier le nombre de poissons indiqué. Clamart le remercia chaleureusement puis la porte en bois de chêne se referma. Ofwodan rangea l'argent dans sa poche, ignorant la fraîcheur du soir car les basses températures ne le gênais pas plus que ça. Il continua sa tournée de vente de poisson dans le petit patelin. Une fois toutes ses ventes faites, il ne lui restait rien. Il rentra chez lui, ses sous en poche. Les compter lui demanderai bien des efforts. Heureusement, il y aurai ses parents pour l'aider. Il rentra chez lui, et un appétissant fumet lui bondit aux narines dès qu'il eut poussé la porte. « -J'suis rentré ! J'ai tout vendu et j'ai empoché l'argent. » Il vida ses poches et s'assit. La dure épreuve des comptes l'attendait. Ne sachant que très peu compter, ils comptaient par douzaines et par demi-douzaines. Le pêcheur étala les piécettes et commença à les empiler. Au bout d'un quart d'heure il estima le tout à deux douzaines et une demie-douzaines. Il attrapa sa sacoche et en sortit un parchemin. Il versa une sorte de « taxe » à ses parents et rangea le reste pour lui en marquant les comptes sur le papier. Il rangea tout dans sa sacoche et débarrassa ce qui encombrait la table en attendant son écuelle. Sa « fortune » personnelle s'élevait à peine à quinze piécettes. Tout ce qu'il versait à ses parents servait à payer la location du foyer et de la barque de pêche, le bois pour le feu, le pain qui constitue un accompagnement pour le poisson... Ofwodan fut tiré de ses songes par sa pitance fumante qui arriva sous ses yeux. Il dégusta vivement son plat en mordillant amoureusement dans son pain aux céréales et en engloutissant son poisson aux légumes de Gyllendal. Puis il lava ses habits ainsi que ses hameçons et mit tout à sécher devant la cheminée avant d'aller se coucher sur sa paillasse, suffisamment confortable pour lui. Il fut réveillé tôt le matin par un bruyant orage. La lumière des éclairs filtrait à travers les rideaux en étoffe sale. Un sourire se dessina sur le visage d'Ofwodan. Aujourd'hui il ne travaillait pas, il ne pourrait pas sortir le bateau. Il se leva et mangea son petit-déjeuner frugal et sortit tout de même vérifier la force du vent. « -M'ouai... C'est trop fort, j'risque d'partir à la dérive. » Il retourna dans la masure pour prendre une veste et sa sacoche et erra un peu en ville. Il s'approcha de la maison des Clamart et sonna. La porte s'ouvrit sur une belle jeune fille de son âge, Lïnda Clamart. Elle avait la peau claire et de longs cheveux blonds qui descendaient en cascade sur ses épaules. Ofwodan la salua de façon courtoise et fit un effort sur l'articulation des mots. Il cherchait surtout à faire bonne impression. « -Bonjour Lïnda, ça te dirait de venir boire un verre avec moi à la taverne ? -Avec plaisir, je reviens dans une minute. » Une fois qu'elle fut prête, ils se dirigèrent vers la taverne et entrèrent.

Le début des ennuis

Une odeur d'alcool leur agressa les narines dès qu'ils eurent franchi le seuil de la porte. Une douce musique résonnait. Ils choisirent une table un peu à l'écart et Ofwodan alla commander à boire. Il prit deux bières « Capitale » qui avait dû être importée et retourna s'asseoir. Les deux jeunes gens restèrent longuement à se regarder dans les yeux en souriant quand Lïnda brisa le silence : « -Tu as quelque chose de prévu demain ? On pourrait se voir. Faire un tour ensemble près du lac. On se promènerait et on parlerait de tout et de rien. -Pourquoi pas mais c'est possible que la tempête se soit calmée et que je puisse sortir la barque. -Ce n'est pas grave, je viendrai te tenir compagnie, moi je ne travaille pas, j'ai fait le ménage dans toutes les maisons et ça devrait suffire pour un bout de temps. » Ofwodan sourit et acquiesça, contemplant le beau visage de son amie. « -Je serai ravi que tu sois avec moi pendant que je pêche. » Ils continuèrent à siroter doucement leur bière en écoutant la musique et en parlant de tout et de rien. Ils profitaient l'un de l'autre. En même temps, quoi de plus normal chez de simples paysans pour qui la vie est courte et difficile. -Au fait Ofwodan, savais-tu qu'un concours de tir à l'arc allait bientôt se tenir à Huratelon ? C'est dans six jours. J'ai prévu d'y aller et j'aimerai que tu m'accompagne. Ce serait chouette d'y aller tout les deux, tu ne crois pas ? -J'adorerai mais je ne suis pas sûr que mes parents accepteraient... J'ai beaucoup de travail après la pêche et ils ne voudront pas non plus que je parie mon argent. Mais je ferai ce que je pourrais pour les convaincre et venir avec toi. D'après ce que j'ai entendu, le vieux Ganlin a prévu de se rendre là-bas car il doit vendre des bœufs. Si on pouvait l'accompagner ça irait plus vite qu'à pied. -Ne t'inquiète pas, je m'en occupe. Va juste prévenir tes parents. » Les deux échangèrent un énième sourire. La musique changea soudainement et devint plus rythmée. La plupart des gens présent dans l'auberge se levèrent et se mirent à danser. Si un bourgeois s'était trouvé ici par hasard, il aurait ri de ce spectacle grotesque. Ofwodan battait gaiement la mesure avec son pied et il ne sentit pas tout de suite la douce main de Lïnda qui se posait sur la sienne. Il fut attiré au milieu des gens qui dansaient, ses mains se retrouvèrent sur les hanches de sa belle amie et il dansa aussi, heureux. Le contact lui faisait oublier tout ses problèmes. Et il était absorbé par le doux parfum de Lïnda. Elle sentait si bon... Il aurait voulu que ce moment dure toujours. Mais ils durent malheureusement se séparer, Lïnda devant rentrer chez elle pour étudier et Ofwodan resta seul à sa table. Une dure épreuve l'attendait : La colère de ses parents et leur probable refus. Il fallait qu'il prépare ses arguments... ou qu'il y aille sans leur consentement. C'était une merveilleuse idée mais à son retour, ce n'est pas leur colère qu'il lui faudrait affronter mais leur sentence. A quoi s'exposait-il ? Il ne préférait pas y penser maintenant. Mais il lui faudrait forcément une solution. Il fut tiré de sa rêverie par Gerald et Ardos, ses deux amis. « -Eh, Ofwodan, vient boire avec nous. Si t'es à sec on t'paie un coup ! T'sais, entre ami on s'entraide ! -Ben justement j'aurai bien besoin de vous... J'ai un problème. J'vais à Huratelon avec Lïnda pour voir les joutes et l'tir à l'arc. Mais mes parents voudront jamais que j'y aille. Du coup je vais fuguer et le problème, c'est la rouste que je vais m'prendre quand je reviendrais... Il voudront plus que je vois Lïnda. -Si t'arrivais à convaincre Lïnda de partir de c'bourg, on s’occuperait de calmer tes parents... -Pour m'installer où ?! -Bah, je sais pas... » La dure vérité c'est qu'il n'y avait pas d'autre moyen... Ou revenir tout de même à ses risques et périls. Ses parents oublieraient vite sa petite escapade et tout redeviendrait comme avant. Ofwodan se leva et se rua vers la sortie. Il fallait qu'il aille prévenir Lïnda qu'ils partaient le lendemain à l'aube, avec le vieux Ganlin.

La capture

« -Alors les jeunes, pourquoi vous voulez aller à Huratelon ? -Nous allons voir le concours de tir à l'arc, M'sieur Ganlin. » Le vieil homme hocha la tête et se concentra sur la route. Sa charrette à bœuf était assez grande pour trois personnes même si Ofwodan et sa compagne avaient des sacs de nourriture sur les genoux et entre les jambes. « -Mais à qui allez-vous donner toutes cette nourriture ? Il y en a pour des mois ! Ou pour des centaines de personnes ! -Et bien, tu sais ma petite, les nobles mangent beaucoup plus que nous... Ça c'est pour un banquet donné en l'honneur du dixième anniversaire de l'héritier d'un noble important. On est pas les seuls à transporter des aliments. Ils ont fait appel aux paysans et aux éleveurs les plus renommés de la Grande Huratelon ! C'est un honneur pour moi d'en faire parti ! » Ils longeaient le Petolinnin depuis leur petit village jusqu'à la capitale. Ils voyageaient déjà depuis quatre heures et la route était loin d'être terminée. Ils avaient environ cent-cinquante kilomètres à parcourir de leur petit bourg jusqu'à la ville. Cela leur prendrait tout au plus deux jours et demi. L'air était frais et tout était calme. Les bruits de la nature les berçaient. Au loin, la brume du matin se dissipait lentement. Les jours de route se déroulèrent sans encombre, il rencontrèrent d'autres personnes qui se dirigeaient vers Huratelon pour finalement former une grosse caravane. Quand ils arrivèrent aux portes, ils furent tous fouillé. Ofwodan sentit le vieux Ganlin se tendre mais ne dit rien même si il commençait à avoir un mauvais pressentiment. En y repensant, c'est vrai que les sacs de nourriture étaient bizarre. Puis leur tour arriva et le vieux suait à grosse goutte. Il murmurait : « -Pourvu qu'ils ne fouillent pas les sacs, pourvu... » Le jeune pêcheur se rendit compte que quelque chose clochait. Un garde s'approcha et leur demanda de vider les sacs. Ofwodan en ouvrit le vida délicatement par terre dans un bruit d'acier. Un bruit d'acier ? Il vit avec horreur de longs couteaux pointus sortir des sacs... « -Ganlin ! Tu nous as pris avec toi alors que tu transportait des armes !! Monsieur le garde, nous ne sommes pas coupables ! » Mais le soldat ne l'entendait pas ainsi. Il les fit tous mettre à terre et leurs poches ainsi que leurs vêtements furent fouillées. Un des combattant trouva un étrange médaillon sans aucune valeur apparente sur Ganlin et Lïnda. Il fut surpris de ne pas en trouver sur Ofwodan. « -Vous deux, vous êtes accusés de trahison et serez mis à mort selon les lois ! Et toi le brun, on a rien trouvé sur toi mais t'étais avec eux. J'ai aucun ordre concernant ceux dans ta situation, faut que j'en parle à un supérieur. Tu t'en tirera pas comme ça ! En attendant, tu sera enfermé dans les cachots. » Le pêcheur ne comprenait rien à ce qu'il se passait. « Lïnda et Ganlin faisait partis d'un complot et ils avaient un médaillon pour se reconnaître mais moi, vu que j'étais avec eux, je suis aussi déclaré coupable. C'est tiré par les cheveux. » Il fut enfermé avec eux et s'approcha doucement de Lïnda qui sanglotait. « -Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé ? J'aurais compris ! Maintenant, on va sûrement mourir tout les deux ! -Tout les trois » corrigea le vieil homme. « -Toi tu la ferme ! C'est à cause de toi qu'elle en est là ! » Il se serra contre son amie en lui murmurant des mots réconfortants à l'oreille. Puis un soldat se présenta à la porte de leur cellule et demanda à Ofwodan de le suivre. Il serra une dernière fois Lïnda contre lui, lui disant qu'il l'aimait et il fut emmené devant quelqu'un ayant l'air important. « -Nous n'avons rien trouvé qui montre que tu fais parti du complot visant à renverser le Seigneur mais nous ne pouvons pas te relâcher en liberté ainsi. Ta punition est préventive. Emmenez-le ! » Il fut traîné sur le sol puis balancé dans une cage qui fut elle-même mise dans un chariot. « -Où est-ce qu'on m'emmène ?! -A Fort-Lointain mon gars ! Puis sur le Nouveau-Monde ! En tant qu'esclave. » Ofwodan était désespéré. Qu'allait-il se passer sur le Nouveau-Monde. Et puis c'était quoi d'abord ! Il se sentait déjà perdu.