Utilisateur:Ronan Juery
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Sommaire
Description
Il a les cheveux châtains. Son visage ressemble beaucoup à celui de sa mère. Il a des oreilles plutôt grandes, un début de calvitie presque invisible et un léger mono-sourcil. Il a de beaux yeux verts perçants. Son visage est agréable à la vue. Cependant, sa mâchoire inférieure est carrée et rentrée vers l’intérieure. Il a des dents jaunâtres légèrement rentrée vers l’intérieures. Son coup est aussi large que sa tête. Il n'est pas très large d’épaules. Son buste n’est pas très musclé, il a même de petites rondeurs sur les côtés de mon ventre. En revanche, il a des avant-bras assez puissants car il faisait souvent des bras de fer avec son père. Cela lui permet de pouvoir porter des charges d’environ 20 kg au maximum. Malgré la taille assez imposante des muscles de ses jambes, ces dernières sont assez faibles. Il ne cours pas très vite et il n'est pas très endurant. Il est assez poilu mais pas très barbu. Il mesure environ 1m60 pour à peu près 50 kg.
Emotivité : il a toujours été très émotif. Il porte beaucoup d’appréhension très facilement vis-à-vis des choses et il est quelqu’un de très anxieux. Il lui arrive souvent d’ailleurs de se ronger les ongles. Toute sa vie il a été dépendant de ses parents ce qui fait de lui quelqu’un qui a besoin d’être encadré. Il est aussi plutôt sensible.
Extraversion : il est quelqu’un de très introverti. Il a très peu confiance en lui et son amour propre social est très bas. Il n’est pas dans sa nature d’être audacieux et d’aller vers les gens. Il est plutôt très timide. Cependant, une fois le contact avec quelqu’un créé il devient très sociable. En lui reproche souvent de paraitre trop « vide de vie » depuis l’incident qui a fini de décimer toute sa famille.
Agréabilité : il n'est ni insupportable, ni quelqu’un d’extrêmement agréable. Disons qu'il est dans la moyenne. Il est plutôt indulgent et assez gentil. Il est également très patient. Il est cependant incroyablement têtu. Tellement têtu que c’était son surnom quand il était plus jeune. Il est toujours persuadé d’avoir raison même quand il sait avoir tort. C’est son plus gros défaut.
Consciencieusité : il n'est pas du tout consciencieux. Il n'est pas organisé, il est extrêmement lent lorsque il effectue une tâche, il n'est pas du tout perfectionniste et il manque de prudence.
Ouverture à l’expérience : malgré une grande curiosité, c'est quelqu’un d’assez conventionnel. Il n'est pas créatif et n’a aucun sens de l’esthétique.
Honnêteté-humilité : il est presque tout le temps sincère et il est pour l’équité. Mais en contraste de cela il est cupide, prétentieux et égocentrique ce qui lui a valu de nombreux problèmes d’amitié dans sa jeunesse.
Altruiste : il n'est pas très altruiste contrairement à son père. Globalement sur les plans physiques et moraux, il ressemble beaucoup plus à sa mère. Son frère lui était plus semblable à son père.
Choix
Métier : Ayant beaucoup étudié pendant son enfance dans le monastère de Breithe et au sein de la communauté érudite de Oppikaupunki, il a toujours apprécié la biologie et la botanique. En mémoire de son père altruiste, il voulait faire un métier qui rende service à autrui. Il souhaite donc devenir apothicaire.
Ayant étudié beaucoup de choses différentes à un niveau assez avancé, il possède pas mal de connaissances d’ingénierie sans être spécialisé (complément).
Il sait parler deux langues (complément).
Il a une facilité de rédaction qui lui est aussi permise grâce à son éducation (art-connaissance).
Talent
Il sait manier un arc et est intelligent.
Défauts
Il est très très têtu. Sa jeunesse lui fait faire pas mal d'erreurs. Il est pas charismatique, ce qui lui donne un air absent.
Intérêts culturels et goûts
Il aime le tir à l'arc. Son animal préféré est le daim. Sa fleur préférée est l’œillet canatanais. Son plat préféré est le ramequin à la moutarde. Il aime aussi beaucoup le pain.
Histoire racontée par le personnage
Nous habitions dans le Canatan plus précisément dans la ville de Breithe. Mes parents avaient construit une maison en périphérie de la ville à la naissance de mon frère. Je naissais donc 2 ans plus tard. Ma mère était originaire du Royaume Centrale mais elle est venue s’installer avec mon père qui était originaire du Canatan. Du côté maternel (en 507), ma famille avait eu un commerce de charrettes qui s’était bien développé alors que du côté paternel (en 492) ma famille était paysanne mais elle avait réussi à obtenir quelques terres avant que mon père ne les revende à la mort de mon grand-père. Comme je l’ai expliqué précédemment ma mère était écrivaine. Elle a acquis durant sa carrière une petite renommé qui lui permettait déjà de subvenir aux besoins de la famille. Mon père quant à lui se disait « inventeur » mais je n’ai jamais vraiment compris en quoi consistait son métier. Ses revenus étaient aléatoires. Il arrivait qu’il ne gagne pas d’argent pendant des mois ne trouvant pas de client. Je sais qu’il a été employé par un riche commerçant du Royaume Central mais je n’en ai jamais su plus que ça. Mon frère et moi étions très proche et nous nous amusions très souvent ensemble. J’adorait ma mère avec qui je passais beaucoup de temps car elle travaillait à domicile. Lorsque nous étions petit, c’est nos parents qui ont commencé notre apprentissage en commençant par notre culture, notre religion, nos traditions et d’autres choses dans le genre. Mon père était si admiratif du génie intellectuel de mon frère que je me suis toujours senti défavorisé. Mes parents mettaient un point d’honneur à notre éducation, c’était leur priorité absolue. Ils voulaient que nous ayons de belles vies et de beaux métiers. Puis, alors que je n’avais que 5 ans, des mercenaires employés par le riche commerçant qui payait mon père vinrent prendre mon frère. La condition de libération était la remise d’une somme d’argent colossale que mon père aurait volé. Ma famille était très loin de posséder cette somme d’argent, et malgré les nombreuses clameurs d’innocence de mon père à ce porc dégoutant de commerçant ils nous envoyèrent ce qu’il restait de mon frère : un œil. Cet employeur renvoya mon père et considéra qu’il avait suffisamment perdu avec la perte de son fils qu’il chérissait tant. Mes parents perdirent peu à peu leurs volontés de vivre. Ma mère n’avait plus la même verve qu’auparavant dans ces écrits et perdit sa notoriété. Mon père travaillait désormais indépendamment en espérant que quelqu’un vienne lui demander ses services. Mais l’histoire de mon frère s’étant répandue plus personne n’osait s’approcher de nos nous trop effrayés des répercutions. De mon côté, j’étais évidemment traumatisé mais j’avais en moi une rage de vengeance incroyable. C’est ainsi que je me donnais pour objectif de redonner la joie de vivre à mes parents en les rendant les plus fiers possibles de leur fils restant. Mes parents me firent prendre des cours au monastère de Breithe car mon éducation restait une priorité pour eux, de plus mon père avait une bonne relation avec le monastère car il était altruiste et aidait souvent les nécessiteux comme il l’avait fait lors des rebellions. Grâce à mes bons résultats mes parents retrouvèrent rapidement leur entrain perdu et mes professeurs me conseillèrent à la communauté des érudits d’Oppikaupunki. J’y ai été accepté et y ai appris énormément de choses comme la langue addarion. Après mes 14 ans, je revins chez moi, à Breithe, où je continue d’étudier. J’avais alors 15 ans, lorsque le commerçant corrompu envoya une nouvelle fois ses mercenaires 10 ans plus tard. Il demanda à mon père la somme d’argent qu’il avait abandonnée 10 ans plus tôt. Il était une nouvelle fois impossible de payer. Les mercenaires tuèrent ma mère immédiatement et nous laissèrent moi et mon père. Pour faire souffrir mon père, ils le laissèrent vivre. Cette nuit-là, je suis resté debout devant la porte d’entrée tétanisé par ce que j’avais vu la veille. Lorsque je repris un peu de ma conscience j’alla voir mon père qui s’était retiré dans sa chambre et quand j’ouvris la chambre je vis le corps de mon père, pendu à une poutre. J’enterrais mes parents dans l’après-midi, dans notre petit jardin. Je ne souhaite cette expérience à personne, il n’y a rien de plus traumatisant. Depuis ce jour, je suis un véritable froussard. Je suis devenu craintif. Des eledes peu altruistes ne tardèrent pas à s’emparer du terrain qui ne nous appartenait plus car le commerçant s’était débrouillé pour se l’accaparer. Le seul héritage que je reçu était une dague qui avait appartenu à mon père et ma chevalière que mes parents m’avaient offert. Je vendis la dague à un prix faible qui me permit de survivre quelques jours seulement. Je vécus deux mois en volant de la nourriture aux marchés et de l’argent aux passants avant de me faire attraper. J’ai été placé dans un orphelinat qui gérait les cas dans mon genre. Etant orphelin, j’ai été « adopté » par un marchand d’esclave itinérant se faisant passer pour un marchand de broderies. Je voyageais de nations en nations, de villes en villes. Mon « père adoptif » s’installa à Lissenbot et j’y vécu deux ans. Je m’y suis facilement adapté car je parlais l’addarion. N’arrivant pas à vendre quelques-uns de ces esclaves il les envoya à Esperia. Bien évidemment je faisais partie du lot. Aujourd’hui, je ne suis pas loin d’avoir mes 18 ans et espère arriver à bon port à Esperia.
