Utilisateur:Vilhyma
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La convocation :
C'est à l'aube d'une journée sans soleil, comme elles sont fréquentent dans cette région des montagnes nordiques, surtout en cette période de l'année ou l'hiver prenait peu à peu le pas sur la végétation jadis verdoyante, que Vilhyma décida de se mettre en route. Cette convocation qu'il avait reçu la veille le troublait encore, il la serrait fort entre ses mains, fourré au fond de sa poche. Les mots qui y était inscrit était désormais gravé à vie dans son esprit pensait-il. Citation: Vilhyma, moine de troisième rang.
Vous êtes instamment attendu à Golvandaar. Prenez la route à réception de cette note.
Cela le troublait d'avantage qu'aucune explication n'accompagnait cette note que lui avait remit le coursier. Pourquoi lui ? Il y avait mille et une personnes bien plus importante dans son monastère, aucun d'eux n'avait jamais reçu de convocation à la capitale, jamais. Cinq jours de marche le séparait de la capitale, non pas que ce fût loin, mais le chemin était dangereux et en cette saison où la neige était encore légère et susceptible de se décrocher a n'importe quel instant il fallait redoubler d'effort à chaque pas pour ne pas provoquer une avalanche.
La capitale
Ces cinqs jours de voyage furent épuisant, tant par la difficulté du voyage que par le manque de nourriture, les provisions qu'il pensait suffisante à son départ s'était avéré faible au moment du repas. Mais sa fatigue s'envola et ses doutes et ses questions s'envolèrent alors qu'il découvrit, émerveillé comme un enfant, les remparts de Golvandaar. Cette merveille, construite de la main des premiers Montagnards, fierté de son peuple qui résista aux saisons aussi bien qu'aux hommes. Vilhyma marchait, captivé par cette architecture dont il tentait de mémoriser les moindres détails, mais il fût vite happé par la foule, sa vitesse. Il se dirigea vers la première taverne sur sa route pour se délasser de son voyage et se requinquer.
"Ôla tavernier. De l'eau salé pour un voyageur harassé je te prie."
Le tavernier regarda par deux fois l'homme, peu habitué à ce genre de commande, puis, notant le pendentif (signe religieux) de l'homme, il s’exécuta sans d'avantage de question.
- "Merci bien mon brave, Arbitrio vous protège." - "C'est pas courant par ici les moines, vous venez d'où ?" Vilhyma bu une gorgée de sa boisson pour s'hydrater la bouche puis dit : - "De Kraanvik, je suis arrivé aujourd'hui." - "Kraanvik ? Le monastère au nord ?! Qu'est-ce qui vous amène donc ici ?" - "Ca, je ne le sais pas encore ..."
Vilhyma eut a peine le temps de finir sa phrase que trois hommes lourdement armé entrèrent dans l'auberge, lancèrent une regarde circulaire dans toute la salle, puis l'un deux pointa Vilhyma du doigt en interpellant ses deux autres compères. L'un d'entre eux, semblait il leur chef interpella Vilhyma :
- "Vilhyma ?" Vilhyma se retourna et hocha la tête. - "Vous êtes attendu, suivez nous."
La mission
Il en était ainsi, le Divin venait d'exprimer ma destiné. Partir. Je ne m'attendais pas a cela. Alors que je commençais a apprécier ma vie en monastère. Tandis que je commençais a me construire un nid douillet, que l'accès à la bibliothèque secrète m'avait été accordé. Tant de savoir était a ma portée et pourtant il fallait que je partes. Que je partes pour où ? Un endroit dont je ne sais quasiment rien ! Les quelques grimoires qui en parlent ne sont qu'un ramassis de légende et de croyance diverses. Aucun texte ne dit réellement ce qui se passes là bas.
Et pourtant on m'a choisis, moi, pour aller là bas, dans cette terre inconnue. Pourquoi moi ? Un sourire vaguement esquissé en guise de réponse... A quoi dois-je m'attendre ? "Il faut que vous alliez là bas, vous serez notre pionnier de la bonne parole", il faut donc que j'aille en terre inconnu instaurer une religion dans un pays dont on ne sait même pas s'il est habité. Qui en est revenu vivant pour en parler ? Il se pourrait bien que tout le monde soit mort là bas ? Qu'une famine ait ravagé le pays !
A quoi bon. Si je restes ici je suis condamné à mort, mourir pour mourir, autant tenter de survivre là bas. Encore deux trois emplettes à faire et me voila repartis pour un long voyage, moi qui n'ai jamais bouger depuis des années ... C'est épuisant de voyager !
