Violence dans le culte d’Arbitrio : Différence entre versions
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==Protecteur et protégé== | ==Protecteur et protégé== | ||
− | Le monachisme établit que la violence devrait être laissée à des personnes capables, distinctes de la communauté et que ces personnes soient formées à utiliser la violence de manière arbitrée. C'est la distinction entre protecteurs et protégés. Être protégé et ne pas savoir se battre est valorisé dans le monachisme, considéré comme une marque de bon-arbitrage. Les protecteurs, eux, sont considérés comme faisant un sacrifice personnel, sacrifiant une part de leur intégrité morale pour garantir celle des autres. Être un protecteur est donc considéré comme admirable et digne de reconnaissance mais comme devant rester une exception. | + | Le monachisme établit que la violence devrait être laissée à des personnes capables, distinctes de la communauté et que ces personnes soient formées à utiliser la violence de manière [[arbitrage|arbitrée]]. C'est la distinction entre protecteurs et protégés. Être protégé et ne pas savoir se battre est valorisé dans le monachisme, considéré comme une marque de bon-arbitrage. Les protecteurs, eux, sont considérés comme faisant un sacrifice personnel, sacrifiant une part de leur intégrité morale pour garantir celle des autres. Être un protecteur est donc considéré comme admirable et digne de reconnaissance mais comme devant rester une exception. |
==Violence vis-à-vis des animaux== | ==Violence vis-à-vis des animaux== | ||
− | Le monachisme ne considère pas la violence envers les animaux sauvages ou d'élevage comme étant mal- | + | Le monachisme ne considère pas la violence envers les animaux sauvages ou d'élevage comme étant [[arbitrage|mal-arbitrée]] car nécessaire pour se nourrir ou se protéger. Cependant, la cruauté est considérée comme [[arbitrage|mal-arbitrée]]. |
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Version du 8 septembre 2016 à 19:53
La violence est condamnée par le culte d'Arbitrio comme étant un acte mal-arbitré, voire bestial. Cependant, chaque dénomination a établi une doctrine délimitant dans quelle mesure elle peut être légitime et acceptable.
Sommaire
Doctrine religieuse et réalité
Le continent est un monde violent et la religion n'a que peu d'influence sur cet état de fait. Ainsi, les interdits religieux n'ont aucun effet sur la criminalité ou lorsque la guerre prend le dessus. En outre, c'est un domaine où les dirigeants séculiers ne souhaitent pas se voir dicter leur conduite. Par exemple, les religieux ne sont jamais parvenus à faire abolir une tradition particulièrement violente au sein de l'Empire Central et de son royaume successeur : le combat de gladiateurs.
D'une manière générale, la doctrine religieuse s'applique surtout aux religieux et reste un idéal.
Monachisme
Principe de base
Le monachisme a établi la violence comme étant fondamentalement mauvaise, le résultat de la réponse aux pulsions bestiales. Elle considère que l'on ne peut y avoir recours qu'à titre défensif, afin de répondre à une aggression. De plus, elle considère que dans la mesure du possible, un croyant devrait se séparer de la violence et donc ne pas apprendre à se battre. La violence est considérée comme le reflet du niveau d'arbitrage. Ainsi, plus une société serait [[arbitrage|bien-arbitrée], dirigée par l'Adaar, et moins elle connaitrait de violence.
Protecteur et protégé
Le monachisme établit que la violence devrait être laissée à des personnes capables, distinctes de la communauté et que ces personnes soient formées à utiliser la violence de manière arbitrée. C'est la distinction entre protecteurs et protégés. Être protégé et ne pas savoir se battre est valorisé dans le monachisme, considéré comme une marque de bon-arbitrage. Les protecteurs, eux, sont considérés comme faisant un sacrifice personnel, sacrifiant une part de leur intégrité morale pour garantir celle des autres. Être un protecteur est donc considéré comme admirable et digne de reconnaissance mais comme devant rester une exception.
Violence vis-à-vis des animaux
Le monachisme ne considère pas la violence envers les animaux sauvages ou d'élevage comme étant mal-arbitrée car nécessaire pour se nourrir ou se protéger. Cependant, la cruauté est considérée comme mal-arbitrée.
Banson et les bansonites
A venir.
Phalangisme
Principe de base
Le phalangisme réprouve l'usage de la violence gratuite ou à des fins personnelles mais considère qu'elle est justifiable lorsqu'elle a pour but la protection de l'ordre et de la vie et l'application de l'autorité. Il valorise la force comme un attribut des vertueux.
Le guerrier dans le jardin
Les phalangistes considèrent qu'apprendre à combattre est bénéfique pour un croyant car l'art du combat encourage de nombreuses vertus : le maintien de la forme physique, la discipline, la vigilance, l'humilité, etc. Ils ne considèrent cependant pas pour autant qu'il faut faire usage de ce savoir. Un adage phalangiste courant est : il vaut mieux un guerrier dans le jardin qu'un jardinier à la guerre. L'art du combat est donc à développer en parrallèle d'autres activités morales tels que la prière, la discipline spirituelle, l'art du jardinage, la musique, etc.
La vertu dans la violence
Le phalangisme considère qu'il doit y avoir vertu dans l'usage de la violence. Ainsi, les coups bas sont mal vus de même que la ruse ou la tromperie. La cruauté envers les prisonniers ou le refus de la reddition sont ainsi très mal vus.