Utilisateur:Solina : Différence entre versions
(Être esclave d'une famille=/=en faire partie) |
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Version du 24 mars 2014 à 22:16
Sommaire
Description
Physique
Solina est née à Caroggia, dans une famille modeste, où elle a vécu toute son enfance et son adolescence, jusqu’à son « grand départ ». Âgée de 21, Solina est une jolie jeune femme. Sa silhouette est svelte et élancée, approchant les 1m65 pour 50 maigres kilos. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade dans son dos, tandis que ses yeux verts, profonds ressortent sur sa peau hâlée.
Morale
Solina est une jeune femme très sociable, elle met facilement les gens en confiance, notamment grâce à son visage angélique et ses yeux verts profonds, presque envoutants. Cependant derrière son apparence de Sainte, elle est déterminée et prête à tout pour arriver à ses fins, même à vendre son corps s’il le faut. Elle profite que sa beauté et de son charisme pour amadouer et manipuler les gens. Elle est très douée avec les mots et arrive avec assez d’aisance à faire valoir ses idées. Elle est opportuniste, cependant si elle développe des liens avec quelqu’un elle est une personne de confiance. Derrière son caractère chaleureux elle est aussi très rancunière et froide, dans le sens où elle éprouve difficilement des sentiments pour les gens, pour elle, s’attacher à une personne signifie qu’on peut l’atteindre plus facilement, par cette personne.
Solina n’est pas une grande croyante, elle ne croit qu’en la liberté, cependant ses parents ont toujours prit le temps de remercier leur Dieu avant le repas et à dire une prière le soir. Elle a souvent prit le temps quelques secondes pour « consulter » le tout puissant avant chacune de ses actions illégales pour lui demander de la protéger et que tout se passe bien.
Compétences
Agilité: Se faufiler entre dans les gens, escalader un mur pour atteindre une fenêtre, Solina a acquis une certaine force et une souplesse agile qui lui ont souvent été utiles pour échapper aux mauvaises situations dans lesquelles elle s’était fourrée.
Alphabétisation et calcul: Sa mère étant institutrice Solina à une très bonne orthographe et sait très bien manier les mots. Elle se débrouille aussi avec les chiffres avec aisance.
Crochetage: Son frère est le premier à lui avoir montré. Depuis elle avait continué à expérimenter, afin que plus aucunes des serrures ne lui résistent trop longtemps.
Créativité: Trouver des excuses toutes aussi originales les unes que les autres afin de voler des clés, pour s'infiltrer
Minutie: Solina est capable de se faufiler chez les gens sans bruits, afin de les dérober sans laisser trop de traces, tout ça requiert une minutie extrême qu’elle a acquise à force d’expériences.
Outillage: Lorsqu’on a pas grand-chose pour s’acheter des outils, il faut se les créer soit même, ou du moins pouvoir les améliorer et les réparer.
Qualités/ Talents
Manipulatrice Douée avec les mots Charmeuse Intelligente
Défauts
Fourbe Rancunière Froide parfois - éprouve peu de sentiments pour les gens-. Opportuniste
Intérêts culturels et goûts
Relations
Amis déclarés
Santi De Tito
Ennemis déclarés
Histoire
RolePlay :
Son frère, Santi était là, un an. Un an qu’il ne l’avait presque pas vu, pourtant il se tenait là, devant leurs yeux dans la cuisine. Après être resté un instant bouche bée, Solina se leva de table précipitamment, se jetant à son cou. Sa sœur jumelle, Maria fit de même. Il les serra dans ses bras, un peu maladroitement. Elles lui parlèrent longuement, se racontant l’année avait défilée sans sa présence.
Son frère, c’était un peu son modèle, elle avait énormément d’admiration pour lui. C’était Santi qui lui avait appris à crocheter les serrures, montré comment se déplacer sans bruits, c’était avec lui qu’elle s’évadait de temps en temps la nuit. Elle lui en avait voulu d’être partit, même si parfois elle avait été le voir, la nuit tombée. Ces parents et sa sœur n’en savait rien bien sûr. Maria était un peu l’enfant modèle, dévouée, serviable et présente. Solina elle, ne rêvait que de s’évader, de partir à l’aventure, un peu comme son frère, lui avait une vie excitante, remplie de risques et de défis ! Cependant, à chaque fois qu’elle parlait s’escapade, son père la ramenait sur terre, brisant ses rêves.
Depuis peu, elle avait elle aussi intégré une bande de voleurs receleurs. Chaque nuit était une nouvelle histoire, une nouvelle mission, avec un unique but : survivre et ne pas se faire prendre. Elle savait que c’était dangereux mais c’est ce qu’elle aimait, le risque. La montée d’adrénaline dans son corps.
Ils se remémoraient la fois de la terrasse, quelques années auparavant. Elle avait vu son frère plusieurs fois sauter de la petite avancé pour s’entrainer et se muscler, et elle avait voulu faire de même, sauf que peu expérimentée à cette époque, elle était mal tombée et était restée inconsciente plusieurs heures. Elle avait dû trouver une excuse pour ne pas avouer à ces parents ce qu’elle faisait. Son frère avait eu peur, et s’en voulait, peu après, il lui apprenait quelques techniques pour être plus rapide, plus souple, et agile.
Puis le tira son frère jusqu’à la table pour qu’il prenne place, lorsque son père écrasa son poing sur la table avec violence. « Une année entière sans avoir de tes nouvelles, et tu penses pouvoir t'asseoir ici de la sorte ?! - Mais … père, j'apportais de l'argent chaque semaines et … - Ce n'est pas d'argent qu'on a besoin ! C'est de ta présence à mes côtés dont j'ai besoin ! Je n'ai pas les moyens de me payer un employé ! - Tu es en train de parler d'argent père … alors ne me fait pas le coup de celui qui n'en a pas besoin, tout le monde en a besoin, et même si je n'ai pas été là, j'ai fait mon possible pour vous … - L'argent ne fait pas le bonheur Santi ! - Dans ce cas, tu te passeras bien de la prochaine année de don alors ... »
Son frère se levait de table, furieux, sans que Solina ne réagisse, elle était bouché bée, il venait à peine de rentrer et déjà il s’en allait ! Elle avait la haine contre lui, et contre son père surtout ! Elle n’avait pas pu le revoir depuis quelques temps.
[rp] Lorsqu’un soir enfin elle eut un moment de libre, elle en profita pour sortir, s’évader un peu. Prendre l’air, la fraîcheur de la nuit caressant agréablement sa peau, la faisant frémir doucement. Elle contemplait un instant le ciel, brillant d’étoiles. Elle avait envie de voir son frère, elle savait qu’il traînait dans une bande de malfrats, l’un des plus grand groupe de la ville. Soudain, sur la place du marché, désert à cet heure-ci, elle croisa un des hommes avec qui Santi traînait parfois. « Hé ! », l’interpela-t-elle, doucement. Il s’approchant, fronçant les sourcils, méfiant. « Tu sais où il est Santi ? », il la regarda un instant, les yeux ronds. « Santi ? Ca fait plus d’une semaine que je ne l’ai pas vu ! On dit qu’il est partit. » Elle entrouvrit la bouche, surprise. Partit ? Mais, il ne leur avait rien dit ! Elle avait la rage en elle. Il était partit comme ça sans un mot, comme un voleur ! Elle le détestait ! Longtemps ils avaient parlé ensemble de partir à l’aventure, et lui il était partit sans elle ?! Elle avait un profond arrière-gout amer au fond de la gorge. Comment est-ce qu’il avait osé ? Elle se sentait blessée, meurtrie. Celui qu’elle considérait comme son modèle, son meilleur ami. Tout ça, s’était brisé en une minute.
Depuis cette discussion, la jolie avait décidé de partir elle aussi. Pas question de rester crever ici. Elle ne dirait rien à personne, elle partirait comme celui qui avait été son frère l’avait fait. Mais avant, elle devait mettre de l’argent de côté, pour pouvoir se payer un voyage en bateau. Des nuits durant elle traînait avec une bande de voyou, ce qu’elle était devenue elle aussi à présent. Mais elle se sentait tellement libre lorsqu’elle faisait ça.
« Cours, cours ! On est repéré ! » lui souffla Miguel. Elle sautait par la fenêtre de la demeure, glissant sur le toit, avant de sauter sur un rebord un peu en contre-bas. Elle perdit un instant l’équilibre, tombant en arrière. Elle se rattrapa de justesse à la rambarde, à bout de bras, avant de se hisser à nouveau sur celle-ci. Elle soupira un instant, de soulagement, de bonheur. Une fois, la peur disparue, presque immédiatement, l’adrénaline lui brula les veines, ç’en était que trop bon. Elle descendit ensuite le long d’un mur, trouvant des petites prises étroites qui lui suffisaient pour se déplacer. Une fois qu’elle toucha le sol pavé de son pied, elle se remit à courir dans la nuit, le cri des gardes se perdant derrière elle. Elle continua sa course jusqu’à leur point de rendez-vous habituel, leur maigre butin en poche. Ils se le partagèrent avant de rentrer chacun chez eux, le soleil pointant déjà bientôt au loin.
Son père la grondait chaque matin, lorsqu’elle était trop fatiguée pour se lever, il pensait qu’elle en faisait exprès, qu’elle y mettait de la mauvaise volonté. Très tôt, elle avait réussi à regrouper suffisamment d’argent, afin de préparer son départ. Elle jubilait en pensant à ce jour qui viendrait dans un futur proche. Elle attendait seulement la bonne occasion. Elle arriva bientôt. Son père s’énerva une nouvelle fois contre elle, elle ne comprenait plus sa famille, avait pitié d’eux. Ils resteraient là à gâcher leur vie, alors qu’il y avait tant de choses à faire, à découvrir.
« Je m’en vais », elle déclara soudain, se levant de table. Elle scruta un instant ses parents et sa famille. Elle lut presque la même expression, celle qui s’était figée sur leur visage quand Santi était parti peu avant. La déception se lisait dans le regard de son père, l’amertume aussi, tandis que celui de sa mère et de sa sœur étaient peints de tristesse. Solina elle n’éprouvait aucun sentiment, sauf la liberté qui lui caressait le dos.
Elle se dirigeait vers le port, là-bas elle trouverait un bateau sur lequel embarquer pour démarrer sa nouvelle vie. Elle croisa un petit groupe d’hommes, des marins sûrement sur les quais, ils se dirigèrent vers elle. Assez souvent il lui était arrivé d’être importuné, son père lui avait souvent dit de se méfier, mais souvent elles s’en servent pour les amadouer. Ils la reluquaient sans gêne, elle alla à leur rencontre. « Excusez-moi. Vous sauriez si un des bateaux quitte le port bientôt ? » « Oui, justement, celui du fond là-bas, il va partir sous peu. » « Merci beaucoup. » Elle se dépêcha de rejoindre le navire. Elle vit que les hommes la suivait, elle sentait que les choses allait mal tourner, cependant elle chassa les mauvaises pensées de sa tête, les assimilant à de la peur, et monta à bord. Elle donna la quasi-totalité de ses économies pour pouvoir rester. Le bateau démarra et on l’invita à descendre dans la cale, pour pouvoir occuper ses « quartiers » comme on lui avait dit, lorsqu’elle fut descendu, elle découvrir une sorte de cage ou étaient entassés plusieurs personnes. Elle eut un moment de recul, voulant faire marche arrière pour s’enfuir, mais les hommes étaient derrière elles, la poussant à l’intérieur. Elle se débattue, et finit par ce prendre un coup sur la tête, avant d’être jetée au milieu des autres.
« Bordel ! J’espère que tu l’as pas trop amoché, sinon on va pas réussir à la vendre ! » La vendre ? Et c’est ainsi que commença son long périple…