Utilisateur:Karmen

Informations RP

Nom

Karmen Dragoslav

Genre

Année de naissance

Rang

Esclave

Esclave de

Louana Sarris

Métier

Métier

Fermier

Compléments

Origines

Ville d'origine

Hohenwald

Région d'origine

Gyllendal

Nation d'origine

Hohenwald

Informations HRP

Login Minecraft

Pseudo

Ciraya

Discord

Mîa#0620

Âge IRL

28 ans

Description

Karmen fait partie des personnes que l'on peut qualifier de "petite" taille avec son mètre soixante pour un poids de cinquante huit kilos. Jeune femme de vingt ans, elle possède un visage ovale à la peau blanche bien qu'un peu tannée par le soleil par endroit. Quelques petites traces de tâches de rousseur sur le nez. Des cheveux ondulés et roux souvent en bataille comme si elle s'était levée depuis peu de son lit. Ses yeux d'un vert profond observe profondément ses interlocuteurs quand elle croise leur regard. Elle porte souvent une jupe noire et une chemise blanche. Sa chemise montrant un petit décolleté et sa taille fine se marquait bien avec sa tenue simple. On pourra ainsi remarquer qu'elle possède des jolies courbes.

Compétence

Fermière || Survie || Larcin

Talents

Habituée aux alcools forts :

Souvent, les alcools proposés dans les villages comme ceux de Karmen sont de piètres qualités. Les éthylistes avaient tendances à faire en sorte qu'ils soient fort en terme d'alcool pour essayer de masquer "la mauvaise" qualité du produit, en vain. Karmen est loin d'être une alcoolique, mais elle ne dira jamais non à un bon verre que cela soit de bière ou d'un autre alcool. A force d'en boire, elle a su s'habituer à l'intensité de ces derniers. Bien sûr, cela ne l'empêche pas d'être ivre un peu plus tard que d'autres personnes.

Bonne vivante :

La bonne "chaire" n'était pas quelque chose de courant dans le foyer Dragoslav. Mais au moins, ils savaient qu'il fallait bien se nourrir pour pouvoir rester en bonne forme. Karmen a pu ainsi apprendre à aimer manger la nourriture à sa juste valeur tout comme la boisson. Bien mangé, c'est bien. Mais manger trop, c'est non ! Ils disaient que cela pourrait rendre paresseux avec des envies de siestes !

Courageuse :

Karmen fait partie de ces personnes qui n'ont pas peur d'affronter les évènements et les choses que le destin lui met sur sa route. La preuve avec son petit frère en prenant souvent sa place aux champs, veillant sur lui, mais aussi en le défendant contre ceux qui auraient pu le tyranniser dans son village. Elle n'a pas hésité non plus à partir à "l'aventure" pour chercher une meilleure vie. Mais après, elle n'est pas sotte. Elle n'est pas une combattante. Contre une personne armée et portant une armure, autant essayer de fuir que de l'attaquer de front !

Défauts

Sang chaud :

Malheureusement, personne n'est parfait. Et c'est bien le cas de Karmen. Elle a tendance à avoir quelque peu le sang chaud. Bien sûr, c'est une jeune femme assez calme en général. Mais, quand on la pousse à bout, qu'on l'insulte ou qu'on s'en prend à ses proches... Faites bien attention. Karmen ne sait sans doute pas se battre, mais vous risquez d'avoir une furie dans les bras et elle n'hésitera pas à utiliser des coups bas.

Illettrée :

La jeune femme n'a pas vraiment eu le temps dans sa vie d'apprendre à lire ni à écrire. Après tout, elle passait son temps dans les champs ou à s'occuper du bétail. Elle devait bien aider son père ainsi que son jeune frère malade. Surtout qu'en plus, elle était devenue la "seconde" maman de la maison en s'occupant des tâches ménagères, de la cuisine (même si elle n'est pas douée dans ce domaine).

Obéissante malgré elle :

Elle est habituée depuis son plus jeune âge à obéir à une certaine hiérarchie. C'est ainsi chez les Huras et dans le culte du Phalangisme. Surtout davantage à présent qu'elle est une esclave. Et puis bon... Ne serait-ce pas mieux pendant un temps de pouvoir obéir à quelqu'un afin de retrouver sa liberté que de désobéir à tout va et de se prendre des coups ou même de voir sa liberté être repoussée ?

Histoire

Chapitre 1 - L'éveil

Thermidor, année 502. Les cris d'un nourrisson peuvent se faire entendre dans une petite chaumière. La nuit fut difficile pour la mère de famille Dragoslav pour mettre son enfant au monde, mais ça y est. C'était arrivé. Un couple de fermier ont pu être béni par l'arrivée d'une petite fille qu'ils prénommèrent Karmen. Malgré la pauvreté de la famille, la petite ne manquait pas d'attention de ses parents ou de quoi que ce soit pour son épanouissement. Toutefois, elle aide rapidement ses parents vers l'âge de quatre ans dans les champs. Oh elle ne faisait pas un grand travail, mais elle aidait autant qu'elle pouvait. Les années passèrent plus rapidement que l'on croit. La jeune fille de l'époque avait des rêves, mais la réalité l'avait bien rattrapé. Lui rappelant sa condition et qu'elle ne pourrait jamais s'élever dans la société ou faire ce qu'elle souhaite. Elle trouvait cela injuste, mais c'était ainsi.

Chapitre 2 - Responsabilité

C'est durant la saison Brumaire de l'année 515 que son petit frère, Barek, arrive à son tour dans la famille. Malheureusement, une vie disparait pour en laisser place à une autre. Sa mère s'éteignit ce jour où elle mis au monde son second enfant. Son père en fut inconsolable de la perte de sa compagne. Et pour Karmen, elle comprit rapidement qu'à l'âge de dix ans qu'elle allait devoir s'occuper de son petit frère. C'est ainsi qu'elle fut la "seconde" maman de la famille à un jeune âge. Elevant son petit frère, veillant sur lui et sa santé fragile. Venant même le défendre contre les autres enfants qui se moquaient de lui. Quand c'était ainsi, Karmen n'hésitait pas à sortir les poings pour le défendre ou de menacer les personnes. Barek était un jeune garçon à la santé fragile, mais au regard rieur et avec un grand sourire d'ange. Il ne se plaignait jamais envers son père ou même sa soeur. Mais, ce fut un déchirement pour Karmen de quitter sa famille pendant deux ans afin de suivre le service militaire obligatoire pour tous les années de la famille. Elle avait subi des brimades et du bizutages durant ce temps-là. Plusieurs fois, elle s'est défendu, mais elle n'oubliait pas pourquoi elle était-là bas non plus. Elle n'avait qu'une hâte : pouvoir retrouver sa famille.

Chapitre 3 - Disparition

Dire que c'est avec la mort de son jeune frère, Barek, que la descente aux enfers de Karmen débuta durant l'année 521.

Si seulement, elle avait amassé plus d'argent pour pouvoir l'amener à l'abbaye. Les moines auraient pu le prendre en charge et essayer de le soigner. Ce n'était pas de sa faute s'il a toujours été de constitution fragile. Il était né ainsi. Elle s'était promis de prendre soin de lui après la mort de leur mère à la naissance de Barek. D'ailleurs, elle avait toujours fait en sorte de travailler bien plus pour que ce dernier n'est pas à faire trop d'effort. Quitte à travailler plus longtemps ou à faire ses tâches au grand désespoir de son père qui voyait Karmen se tuer à la tâche.

Mais cela n'avait pas toujours été un mauvais souvenir. Elle se rappelle encore des rires de son petit frère et de son sourire. Ou encore de ses tendres câlins qu'il lui demandait quand il avait peur de l'orage. Karmen était un peu la seconde maman de la maison. Toujours vaillante, active et prête à aider. Même si souvent, elle jurait comme un poissonnier ou n'hésitez pas à sortir les poings au besoin pour protéger les siens.

Mais, toute sa vie s'était effondrée lors de la disparition de Barek. Tout ça, à cause d'un simple coup de froid qui a fini en maladie mortelle pour lui... Son père n'était même plus le même. Une simple coquille vide. Le pauvre, il avait perdu sa femme et son fils en si peu d'années. Karmen n'allait pas lui jeter la pierre. Même si, quelques mois plus tard, elle avait tenté de le secouer, mais rien à faire. Son père, si souriant et blagueur - bien qu'il avait le coude bien levé pour les boissons - était comme éteint. Un regard vide. Les bras ballants. On aurait dit que toute force et raison de vivre l'avait quitté. Cela déchira le coeur de Karmen qui voyait en cette résignation, une troisième disparition.

Chapitre 4 - Asservissement

Lassée de cette vie sur ces terres qui ne lui ont apportés aucuns réels réconfort et de cette pauvreté dont elle est obligée de faire face. Elle n'avait aucun moyen de se relever ou de s'élever dans la société. Entre les taxes si élevées ou ces grippe-sous de miliciens qui n'hésitent pas à demander un supplément pour leurs poches... Elle en avait assez de ce cycle sans fin de pauvreté, de taxe, de milice et de travail ! C'est ce qui a aussi causé la mort de son frère, elle en était persuadée. Autant essayer de tout reconstruire ailleurs...

C'est ainsi, qu'avec peu d'affaires dans son baluchon, la jeune femme quitta le domicile familial pour tenter de rejoindre le Royaume Centrale. Certes, elle avait entendu beaucoup de chose, comme le Massacre des Phalangistes, la Révolte du Canatan, le Chaos Capitalin ou encore la Guerre du Sud... Elle s'en moquait bien. Cela ne pouvait pas être pire que cette vie de misère. Elle voulait tenter le tout pour le tout.

Après presque plus d'un mois de cavale au travers de la campagne et des petits sentiers en évitant les grandes routes, commettant des petits vols pour survivre, Karmen finit par se faire attraper malgré elle. Pourquoi avait-elle eu cette stupide idée de boire un verre dans une auberge ou même de penser à un lit pour bien dormir pour une fois. Si elle n'avait pas eu ces idées, elle ne serait pas tomber sur deux gardes de la milice. Elle n'aurait pas frapper l'un tout en les injuriant. Et, la rouquine n'aurait pas eu à pousser le second quand il cherche à l'attraper. Le faisant ainsi tomber en arrière pour finir empaler sur une fourche. Cette image, elle s'en souviendrait toute sa vie. La gorge de cet homme. Elle était incapable de le décrire. C'était.. Bien trop horrible. Prise d'horreur, d'effroi par cette vision... Karmen fini par se faire attraper par le premier garde bien qu'elle a chercher à s'enfuit, elle fût bien vite rattraper par ce dernier.

C'est ainsi qu'on la "jugea". Désertion de ses terres sans accord de la part d'un Graf, vols de biens d'autrui et meurtre bien qu'accidentel. Dire qu'elle n'était à l'origine qu'une simple paysanne, la voilà devenue esclave pour racheter "ses péchés" et enfin faire preuve d'obéissance à son futur maître.