Utilisateur:Iarnvida : Différence entre versions
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Je suis vidée. Si Marcus n'était pas là... | Je suis vidée. Si Marcus n'était pas là... | ||
Oh, et ils ont chopé un briguant aussi. Demain, quand j'irai miner le ventre vide, seule, j'ai intérêt à faire gaffe : ça serait bête que la vache à lait d'Octy disparaisse... Lui qui a l'air d'avoir besoin d'argent, tellement d'argent...{{\Ecrit}} | Oh, et ils ont chopé un briguant aussi. Demain, quand j'irai miner le ventre vide, seule, j'ai intérêt à faire gaffe : ça serait bête que la vache à lait d'Octy disparaisse... Lui qui a l'air d'avoir besoin d'argent, tellement d'argent...{{\Ecrit}} | ||
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+ | D'un seul coup la pénurie de fer qui touche Esperia, que je combats difficilement en l'absence de Dunada, me parait un détail... | ||
+ | Je suis affranchie ! A moi les droits d'habitant ! A moi les appartement d'adobe ! A moi le compte en banque ! Les vêtements neufs ! Ce qui est bizarre c'est qu'Octyso a changé d'un coup. Il a d'abord demandé à me suivre dans la boutique et devant mon regard sceptique, me demandant combien il taxerait pour ce nouveau mensonge, il n'a rien pris. J'ai juste moi-même écrit les papiers... De quoi me laisser con, sur place, avec ma colère ravalée derrière mon inquiétude. Je suis inquiète, encore plus depuis qu'en lisant les candidature à la mairie d'adobe, Arsenius a rendu publique la "maladie" d'Octyso. Maladie qui le rendrait mentalement instable selon Kemelvor. Je suis inquiète, je ne sais plus que penser de mon ancien maitre. | ||
+ | ANCIEN MAITRE ! Mais haut les coeurs, je suis libre !! | ||
+ | Nouvelle que Marcus a tellement bien reçu que dans la foulée il m'a annoncé son transport amoureux. Forcée d'avouer que moi aussi, je l'aime... Je lui ai répondu par la même. | ||
+ | C'est fou... Je lui ai dit que je l'aimais. Et il m'aime. Je suis aussi ravie qu'inquiète. | ||
+ | Suis-je à la hauteur de toute cette chance, ce bonheur ? | ||
+ | J'ai peur de se qui viendra ensuite. Mais pour l'heure une vie nouvelle commence à Esperia ! | ||
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Version du 26 juin 2012 à 21:48
Sommaire
Caractéristiques
Description
Iarnvida est une jeune femme de 26 ans, originaire des Montagnes. Plutôt d'un naturel franc, elle n'a pas la langue dans sa poche. Son côté "campagnarde" en font une femme fière et plutôt active, qui se défendra verbalement de toute remarque. Elle a tendance à protéger les plus fragiles sans leur demander leur avis, et déteste les pleurnichards, les pleutres et les vantards. Son rire sonore se fait souvent entendre... Mais la dame ne se confit très peu et reste solitaire malgré sa sympathie.
Elle travaille au dépôt minier d'Adobe.
Talents
- Passionnée par les pierres, elle est une mineuse motivée et instruite.
- Sait lire (surtout les livres de géologie.)
- Ne sais pas bien écrire. (mais peut tenir des comptes)
- Persévérante et bosseuse.
- Toujours souriante (trop, sans doute.)
- Très loyale et prête à tout pour ceux à qui elle a accordé son amitié.
- Honnête.
Défauts
- un peu grande gueule
- Incapable de se confier.
- A tendance à faire preuve d'un humour douteux plutôt que d'affronter un moment sérieux.
- Tendance à se laisser aller sur la boisson. (" 'faut rigoler !")
- Pas du genre à donner dans la romance.
- Choquée par l'homosexualité mais le garde pour elle-même. ("cette ville est malsaine!")
Relations
Marcus Loinvoyant est le meilleur ami, le confident mais aussi le compagnon de la mineuse. La gentillesse de l'architecte eut raison de celle qui avait pourtant fermé son cœur à quiconque : heureuse chose, car elle ne put espérer meilleur compagnie que la sienne.
Necko est arrivée en même temps que Iarn, dans le même lot d'esclave. Iarn est protectrice envers la jeune fille qui a eu le même maître qu'elle, et se soucie de la fragilité de la rouquine.
Octyso est le maître de Iarn. Cette dernière lui a été reconnaissante de l'aide et le poste qu'il lui a donné mais malgré sa loyauté, la mineuse se languit de ne pas être affranchit, n'étant plus qu'une vache à lait dont le maître ne s'occupe plus. Mais Iarn semble porter pour l'homme plus d'inquiétude que de rancœur.
Bellerion Sorcelame est issu du même lot d'esclave que Iarn et Necko. Iarn et lui s'entendant très bien ils firent de nombreux échanges commerciaux.
Kemelvor Kemaltar s'était vite lié d'amitié avec Iarn lorsque tous deux étaient encore esclaves. Il a toute la confiance et l'admiration de Iarn qui voit en lui un homme honnête et généreux, bien qu'un peu trop sérieux parfois.
Dunada est l'associé de Iarn au dépôt minier d'Adobe. Ils s'entendent parfaitement et forment une équipe efficace de mineurs organisés.
Histoire
Avant Esperia
voir la présentation ici : [1]
Premier Jour
Lors de son arrivée, elle a été vendu comme Esclave à Octyso.
Journal de Bord
(ATTENTION ce journal est tenu par iarnvida elle-même. Si vous ne préférez pas être influencé HRP par ce qu'elle peut y confier sur ses sentiments, passez votre chemin. Sachez que Iarn est un personnage suffisamment fier et renfermé pour être capable de se mentir à elle-même dans ce journal, voir d'y être de mauvaise foi.)
Au premier jour, l'aube d'une nouvelle vie
... On était trois pour cette fournée. Moi, une jolie pépé à demi nue, et un mec du genre robuste. Il se dit forgeron, ça m'étonne pas. Je fus la première à être vendue, à Octyso un blondinet couvert de blessures. 15eO. La gamine, Necko, a été acheté par mon maitre (plus du double de mon prix...) et Monsieur muscle, dit Bellerion, par un certain Titouv.
Octyso s’avéra un maître adorable et il nous prit sous son aile : il était tavernier, cuisiner, et gérant des thermes... Un confort inespéré pour nous deux. Il nous fit visiter le quartier Adobe, (j'y croisa le Voisin, Boubek, et la ravissante Dame Ilesa) nous remplit la panse et nous donna des lits et de l'argent. Rassurées, Necko et moi sommes devenus amies, et avec Bellerion nous constatâmes notre chance et notre amitié naissante.
Au deuxième jour, je ne chôma pas.
Octyso me fit la surprise d'avoir payé la licence de la boutique de minerai à l'abandon du quartier. J'ai commencé les affaires par un partenariat avec super Bellerion, forgeron déjà actif. Necko obtient des cisailles et veut s'adonner au métier d'herboriste. Avec Morzhin, autre esclave de Titouv, mineur lui aussi, nous organisons une expédition et recrutons Pulxus, chasseur. Du butin, mais des embuches, et Morzhin mit des heures à nous ramener, Pulxus et moi, à demi-conscients.
Epuisée et contusionnée, j'allais me reposer chez le maitre -après avoir traumatisé Boubek, le voisin, avec ma tenue de minage, couverte de terre et de charbon. D'ailleurs ce Boubek m'a l'air un personnage bien intéressant ; grande gueule, râleur, mais complexe : il venait de libérer Kemelvor qui, sans maitre et sans logis fut accueillit par "Octysognon" qui lui proposa sa couche. Lui et moi ne trouvant pas le sommeil, trop secoués par des journées intenses, nous discutâmes. Il finit par s'endormir sur le lit vide de Necko... Près de moi, non sans qu'une petite étincelle naisse. Il aurait fallu peu de choses pour que les choses aillent plus loin mais j'avais besoin de compagnie, pas de plus. Le tableau qu'il m'avait peint de sa ville d'origine, Carrogia, m'avait fait comprendre que Golvandaar me manquerait.
Au troisième jour, je marchandais.
J'ai fait des infidélité à mon maître et suis aller en repérage dans une autre taverne tenu par un Vilcar : son esclave "Iornjorn", un vieux Nordique bien sympathique me promit une bière le jour de la réalisation de son rêve d'avoir sa propre brasserie. Un Brave homme. En sortant je croisa Escalius qui malgré les mise en garde de mon maître à son sujet, me parut charmant : Selon lui, j'étais travailleuse et digne. Il m'appela même Madame... Et plus tard, alors que ma boutique ne désemplissait pas (j'achetais le fruits des expéditions de Morzhin sous les conseils d'Octyso, vendant de la matière première à Bellerion), Kemelvor m'attendit des heures, apparemment hâtif de se retrouver à nouveau seul avec moi. Quand le moment fut arrivé, après avoir été interrompu au moins dix fois par des clients, je pris mon courage à deux mains avant qu'il n'espère trop de chose : je n'étais pas prête à me confier aux bras d'un homme, à peine arrivée ici. Je ne le connaissais pas et même s'il était charmant, impossible de répondre à ses douces avances. Les "négociations" furent longues... J'eus du mal à le convaincre de me laisser cet habile marchand !... Riant tout de même, le "nouvel affranchi sans logis" logerait chez mon maître qui lui était absent pour une poignet de jours. A l'issu de cette colocation, nous reparlerons de nous... Mais je sais que rien n'est gagné : j'aime être indépendante, même si j'aime me faire bichonner. Il me vola un baiser sur la joue avant que j'aille me coucher. Je le suspecte d'avoir squatter encore une fois le lit de Necko... D'ailleurs je ne l'ai pas vu de la journée la gamine, j'espère qu’elle va bien.
au quatrième jour, il y avait un charmant montagnard.
Je vends, j'achète... Et Kemelvor attends à la boutique que je m'occupe de lui... Pas le temps, j'organise une expédition avec Morzhin. On s'est fait démonté comme des bleus, une boucherie... Pourtant, c'que c'était beau cette mine sous-marine. Bref, on a fini sans équipement, mes chaines brisés au dispensaire. Blasée je suis allée à la taverne... Kemelvor me suit. Je l’aime bien mais j'avais envie de cuver seule mon échec. Puis un mec vient m'accoster : il cherche une mineuse pour creuser sa cave... Une mission sans danger : je prends. Je creuse. Je demande un coup un boire. Vinasse chez vilcar ! Et qui c'est qui suit : Kemelvor ! Le client était un montagnard du nom de Marcus Loinvoyant. Un mec bien cool. Mais Morphée m’appelle, je rendre. J'offre quelques minutes à Kemelvor tout de même : il voulait me faire visiter sa maison. Nouvelle acquisition ! C'est cosi, y'a pas à tortiller. Il m'incite à rester... Je rentre, même s'il est charmant. Je veux pas que ça aille plus loin. Il me dit qu'il m'attendra...
J'ai oublié de compter les jours... Mais ça en fait une poignet que j'étais coincée hors de la capitale.
M'y revoilà. J'ère un moment en ville... purée je me paume déjà. J'ai perdu le peu de repère que j'avais... bon, ça revient, me v'là devant chez le maitre. Y'a Necko.. Elle se jette dans mes bras. Elle est encore plus belle qu'avant la bougresse.
Et l'aimant, comme un aimant (ho tiens, j'avais jamais fais gaffe, marrant ce jeu de mot) attiré par la grâce arrive : Kemelvor la suit. Il est content, me dit que je lui raconterait plus tard ce qu'il m'est arrivé et souligne face à mes excuses générales qu'il est patient. Je vois son allusion. Je sourit tristement. Il enchaine en parlant de son élévation au rang de maire, et de sénateur... Necko parle plus du coup. Elle est pas causante cette petite. J'espère qu’elle va bien : elle me dit qu'elle doit me présenter quelqu'un... Ah aussi Kemelvor me glisse que tout le monde va bien sauf Boubek, qui aurait eu un accrochage et s'en trouve un peu effacé : ça m'intrigue. Je sais pas pourquoi mais ce Boubek m'intrigue. Depuis le début...
Très vite Bellerion rapplique avec Dunada : Charmant type, mineur lui aussi. Ce dernier ravie de me rencontrer nous paye une tournée chez Vilcar. Là-bas on trinque à Guilion : chéri et futur colocataire de Necko qui est affranchie ! On y rencontre aussi Mikamus, vieux con qui en plus de foutre le bordel dans l'établissement aurait failli noyer Necko la veille. Le vieux me drague et me propose un verre... AH ! la blague, je le laisse seule pour rejoindre les autres sortis furieux deux minutes avant, et déjà le voilà dans mon dos avec des propos mysogyne... Dunada et Bellerion se dresse contre lui pour prendre la défense de Necko qui se contient. Un autre vieux vient foutre sa merde contre Mikamus aussi. Je me barre, je croise Guilion, le voit tendrement trouvé sa belle et l'embrasser... (et je me rappelle que ce gars je l'avait vu ! et qu'il est bien sympa. Il a un bandage à l'oeil... Bref, je m'attarde pas. Mikamus fait des excuses et Dunada me propose une bouffe pour parler affaire : il me fait le topo... Durant mon absence Morzhin a reprit ma boutique, et Dunada veut du coup me proposer de m'associer à lui. J'hésite... Il me couvre de compliments sur ma beauté : à force de côtoyer des pierres le pauvre ne doit plus avoir de bonnes références. Bref, c'est les joues rougit que je rentre dormir, lui disant que mon maitre est seul juge de ma condition de mineur. Il sourit. Je l'aime bien. Je parle facilement avec lui... Mais moi, je tiens à être tranquillou aussi. Alors pas de ça hein !... ....
... Il faut que j'arrive à parler à Kemelvor... Je suis vraiment nulle avec les hommes.
Au lendemain du nouveau jour
J'ai revu Octy : il a une nouvelle esclave : une apprenti marchande qui se fait apprendre le métier par le maire, Kemelvor : elle est super jolie. Limite ça me fait plaisir... Octy me montre la nouvelle forge, et la mairie... En cendre. Il me raconte que Boubek était dans l'incendie. Bref... Je fais quelques échanges commerciaux avec Bellerion (n'ayant plus de licence, je ne peux que vendre à lui seul...), fais un tête à tête avec Necko qui me raconte que son amour, Guidrion, a perdu un oeil en sauvant Boubek de l'incendie, et m'endors, prête à aller miner à l'aube.
Trop tot ce jour là, le 28ème jour
J'ai été miner. Seule. OCty m'a déposé des torches et je sécurise le terrain, bouches les entrées comme je peux, avance doucement. Tellement doucement que je fais choux blanc mais revient sans encombre en ville. Bon, je m'améliore, mais bon sang, les cris des zombis alentours me glacent le sang : c'est quoi ce pays ?! Je croise Octy qui m'aide un peu, puis vais acheter une superbe armure à Bellerion : avec ça, plus qu'à m'entrainer et ces putains de zombis vont prendre cher s'ils me gênent. Necko à l'air triste, et après avoir croisé Kemelvor qui s'est blessé volontairement pour arrêter un conflit (nan mais sérieux...) je les suis jusqu'à la demeure du maire, où crèche Necko. Elle est exténuée, je suis inquiète. Samara passe chez Kem et j'entends leur conversation. Il lui a parlé de moi. Elle me trouve jolie... Bref, un moment gênant et je décide de partir.
29eme jour, rien ne se passe, et c'est tant mieux.
Je me balade... Trop faim pour aller miner, et pas d'octy en vue. En cherchant un marchant je croise une tête nouvelle : Skarin, esclave de Longvoyant, l'architecte. Un brin de causette et je retourne bredouille à la boutique où je vois un inconnu : Alezang, ami d'Octy, qui était curieux de savoir qui j'étais. Il repart très vite manifestement occupé.
48eme jour... rien ne va plus !
MAIS BORDEL LE PETIT CON !..... RAH MAIS.... RAH !
Bon, je n'ai pas écrit ici depuis un bail, parce que tout roulait sur des roulettes. Kemelvor trop pris par ses activités de nouveaux maire m'avait laissé tranquille et manifestement avait renoncé, à en croire son silence.
Ma collaboration avec Dunada était un rêve, tout se passait bien et les caisses se remplissaient ! ... Et j'étais devenu ami avec Marcus Longvoyant, le fameux architecte qui n’arrêtait pas de faire appel à moi pour creuser des sous-sol. Une vie pépère, attendant mon affranchissement qui tardait à arriver. Et l'autre jour, après avoir creuser sous l'école du quartier Ouest pour Marcus, ce dernier me montre une vue imprenable de l’observatoire de l'école sur la ville et me propose le lendemain un diner ici-même. Bon, OK, j'aurai dû le voir venir... Mais franchement... Dîner super, compliments lancés dans les deux sens -il est en or cet homme, c'est vrai !- et voilà que ce que je redoute arrive. Il me prend la main, et se lance doucement. Il est adorable le petit salaud. Et moi, crétine que je suis, je lui dit que je suis flattée, mais que je regrette de ne pas être prête pour ouvrir mon coeur : même discours sincère que pour Kem. ET CE PETIT CON qui commence à me faire un chantage affectif, avec sa gueule d'ange et sa moue triste. Comme quoi il se déçoit lui-même de ne pas avoir su me faire dire oui, comme si j'étais un lot à gagner pour bonne conduite ! J'ai beau lui expliquer que c'est moi qui ait un probleme, rien n'y fait. J'ai fini -mais la peste soit de moi!- par partir d'un coup après lui avoir avouer qu'il devait plutôt être fier de m'avoir fait douter sur le fait de pouvoir un jour retomber amoureuse. Mot magique lui lui a allumé des étoiles dans les yeux.
MAIS BORDEL POURQUOI JE SUIS MONTEE SUR CE FOUTU TOIT ?!! ...Maintenant j'ai le cœur à l'envers, à culpabiliser à mort parce que ça fait deux cœurs que je fuis : deux cœurs les plus charmants du monde !! J'ai un problème, oui, et ça ne devrait n'atteindre que moi. Comment ça se fait qu'ils aient autant transport pour la demi-femme que je suis ? A la montagne c'était plutôt "holà minette, je me sens seul, viens pour la nuit". Des grandes déclarations sincères, je ne sais pas gérer moi... C'est quoi cette ville de fillettes ?!! Avec leurs belles paroles ils réussissent petit à petit à me convertir aux grands sentiments. ET J'EN VEUX PAS !
.... Il fait chier, Marcus. J'avais besoin d'un ami. Je l'avait mis en favori pour ce poste. Je me sens bien avec lui, peut-être parce qu'il vient de Golvandaar. Et voilà qu'il disait ne pas être sûr de réussir à me tutoyer après ça. Mais remues-toi bonhomme ! Je suis qu'une larve qui n'est plus capable de se livrer ! Tu mérite mieux, et surtout pas de pleurer pour moi. ... Pti con.
'Faut que je me bouges le fion, ça peut pas continuer. Soit être ferme et arrêter d'envoyer malgré moi des signaux soit....
Je vais aller acheter de l'alcool tiens. Une grosse bouteille. Quand mon coeur commence à s'emberlificoter, j'aime autant que mon esprit le suive pour y voir plus clair.
Qu'on me laisse... J'ai besoin d'être seule. Comme toujours. Et de rire. ...Je me demande avec qui je vais m'autoriser à rire maintenant, si cette capitale n'abrite que des fillettes trop sensibles.
au 49eme jour, j'ai failli craquer.
Cette journée est sans doute la plus folle de ma vie d'Esperienne. Malgré que je me sois réveillée après une courte nuit torturée à penser au regard triste de ce petit crétin de Marcus, j'ai passer la matinée avec Dunada, à parler affaire et à miner. Une sacrée bonne expédition, enrichissante et sans bobo !... Et en rentrant, ce dernier me propose un verre. J'avais beau tirer une tronche de fille un peu blasée par la veille, il a commencé à dire des conneries lui aussi. Qu'il me trouvait belle et qu'on commençait à bien se connaitre. Non mais à croire qu'ils se sont passé le mot. J'ai heureusement pu le couper direct en lui disant que j'avais pas DU TOUT la tête à ça. En plus, miracle, Mikamus a gueulé si fort qu'il ma donné une échappatoire... Dunada avait l'air un peu blasée de ma "fuite" et je l'ai attendu devant chez lui après qu'il me l'ai demandé. Napalm s'est ramené et quand Marcus est passé dans la rue, il a tout de suite compris pourquoi il m'avait trouvé "fatiguée moralement". Bon, il est très fort et fort sympa... J'avoue. Il a causé avec Marcus alors que Dunada m'a demandé de m'expliquer... "C'est parce que tu préfère Marcus à moi?"... Ah ouais, je devais vraiment avoir l'air pitoyable rien qu'en l'apercevant mon architecte. J'ai avoué que j'étais pas le genre de fille a faire dans le sentiment. Et que j'avais déjà les boules d'avoir perdu l'amitié de Marcus et que même s'il était un mec extra, ça changeait rien et que je serai SEULE. point. Il a compris. Il l'a bien prit. J'ai apprécié.
Et je sais pas pourquoi mais en sortant, après une fiole de rhum, une pinte et une journée de pioche dans les pattes, j'avais une seule envie... Voir Marcus. Ne pas rester mal comme ça. Lui parler... Je suis monter sur le toit de l'école, comme en pèlerinage. Et le divin a dû me voir parce que quand je suis arrivé là-haut, il y était, et dévasté.
On a reprit où on s'était arrêté, avec un peu de recul. Je lui ai demandé de se confier. Il l'a fait à moitié... et m'a demandé accoucher la raison de mon blocage.
Je me suis exécutée. Il m'a écouté sans rien dire. C'était horrible... Mais bizarrement je pense que ça m'a permit d'exorciser un peu ce souvenir. Il a compris. J'ai commencé à re-déconner... Il a sourit. ( ma menace de bottage de cul marche toujours bien.)
Il m'a offert un verre de cidre dans la taverne de Rivelame, chez Garywes. Je lui ai promis que moi aussi je trouverais un chouette endroit, digne du toit de l'école pour le faire parler lui aussi, et on s'est quitter sur le port. J'espère qu'on finira par être complice sans que ça ne lui coûte. C'est un homme bon... Et j'ai hâte qu'il se confie à son tour.
le 50ème jour, les femmes AUSSI avaient perdu la tête.
Je viens de sortir en courant de chez Samara, que j'avais retrouvé pour régler le problème de la licence de la boutique. (Au final je suis esclave donc j'ai pas de droit dans les licences, donc Dunada en prend une à son nom...) Après être sortie du bureau de Samara donc, qu'une certaine "Kat" avait retrouvé, on m'a invité à boire un verre entre fille : chose qui ne se refuse pas, surtout après les derniers jours à éviter des hommes...
Ouais, sauf que la loi des séries ne s'est pas arrêtée et il s'avéra que la Consule à l'Economie était en "couple" avec ... Nobuo !! Et après une spiritueuse, la blondinette, non contente de m'avoir déjà choquée par des moeurs que je m'efforçais à considérer comme une folie sans gravité avec difficulté, se mit à tripoter Kat et à se montrer très "amicale" avec moi. Malgré la bonne boisson, mon calme a fini par céder place à l'indignation et c'est donc en hâte que je les ai saluer pour partir en courant.
Cette ville est malsaine, moi je vous l'dis !!!
64eme jour, toujours esclave.
Je pense que je bats un record. Après avoir miner seule, vendu seule, et hors d'haleine -le pauvre Dunada a été blessé par des bandits de passage il y a une semaine.- je croise Kat qui vient s'excuser de m'avoir choquée. Trop fatiguée pour lui en vouloir, je la rassure de bon cœur : faut avouer que c'était surprenant... Le genre de mœurs que j'avais jamais vu jusques là. Je dois parler à Octyso de ma condition, et vais le trouver dans sa nouvelle auberge (que j'ai croisé moi-même, accessoirement, et pour rien. C'est Marcus qui m'a donné quelques eO en cachette... gêné par la suffisance de mon maitre, moi je trouvais ça normal, je suis esclave, non?) Le blondinet m'accueille avec une mine de déterré qui stoppe mes élans, et je l'écoute parler de son envie de tout claquer. Il cherche quelqu'un de confiance pour l'aider. Je ne sais pas s'il parle de moi... mais un homme entre. J'ai oublié son nom. Il commande une bière, j'en prends une aussi : je la paye moi-même, histoire de montrer à Octy que je SUIS INDÉPENDANTE. ça murmure sec entre mon maitre et le nouvel arrivant. j'ai cru entendre parlé de magouille peu honnête, mais bon, j'imagine qu'un aubergiste est aussi le confident de tous. Je sors, j'ai des clients.... Encore....
J'ai fini la journée dans les thermes à me confier à Napalm, qui est momentanément aveugle, suite à un accident de travaille. Il est très sympa, et le fait qu’il soit marié m'aide à apprécier sa présence sans stresser. Je vais dormir....
le 65ème jour commence mal... (07/07/2012)
Il n'est même pas encore le soir... j'écris depuis la boutique, même pas de chez le Maître. Il se passe un drôle de truc là, et j'ai déjà les nerfs en pelote à midi. J'avais retouvé Dunada qui toujours soufrant passe prendre des nouvelles... On se réjouit des comptes, on ouvre un cahier pour bien les tenir. Je lui demande s'il a sorti de l'argent, -bien sûr qu'il en manquait- il me dit qu'il a donné ma part à Octyso, 2eL donc je n'ai jamais vu la couleur. Agacée je me dis que mon maître aurait pu au moins me faire part de son contentement... Entre alors Kemelvor, dont les yeux brille d'une flamme nouvelle, pleins d'ambition. Il quitte la Mairie D'adobe, un peu blasé notamment par le comportement d'Octyso... Qui a quitté le quartier. Je m'offusque, me remémore ses dires de la veille, et apprend qu'il est à Rive-lame. Lui ?! Celui qui m'avait demandé de faire revenir Necko à Adobe !? Scandalisée, je vais chercher mes affaires rester dans la maison vide d'adobe... Donc mon journal. Dunada se mets à crier de chez lui : il s'est fait cambriolé, et j'assiste à l'enquête du capitaine de la garde, Slight.
Je sais pas si c'est parce que je suis en rogne contre lui, mais je pense tout de suite à la discussion louche de mon maitre avec l'inconnu de l'auberge. Je sais qu'Octyso à une réputation de pingre, et je viens de comprendre que s'il me garde esclave, c'est parce que je lui rapporte. Et s'il a accès à mes compte, il a sans doute vu ceux de Dunada... Quand à cette désertion à R-L, c'est louche de chez louche. Parce que mine de rien, le blondinet, il a quitter la brasserie, les thermes, et l'auberge qu'il vient d'ouvrir. D'un coup.
J'aime pas ça du tout, j'ai mal au ventre à l'idée que l'homme envers qui je sois loyale puisse me rouler et être malhonnête... Faut que je me calme. Je suis énervée. J'ai une boule au ventre, je me fais sans doute des idées, parce que je me sens trahie.
... Je dois aller le trouver.
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J'ai chercher à R-L longtemps. Puis je l'ai vu. Tremblante de peur et de colère mal assumée, je lui ai dit qu'il aurait dû me prévenir, que trouver la maison vide était une expérience malheureuse. Calme, il me dit que ça ne change rien pour moi qu'il soit ici ou ailleurs. Ce sur quoi je rebondis : le manque de changement, justement, parlons-en. Il m'invite à entrer chez lui, en pleins déballage et travaux. Il me dit que si je lui rapporte un eL il me libère. AH ! "En plus des 2eL de l'autre fois", rétorque-je. "Oui", dit l'homme avec une assurance qui me fait perdre mes moyens. Sans plus insister je repars, lui promettant de vite revenir : avant de le laisser je lui demande pourquoi tout lâcher si vite... "J'ai besoin de prendre ma retraite". Hum, mon esper de lapis lui profitera donc à se reposer... Soit. Me disant que j'attends Dunada pour un eL, j'ère en ville... Sans doute espérant trouver Napalm pour aller me poser au calme avec lui. A la place je trouve Marcus. Je l'emmène dans l'endroit chouette que je lui avait promis : un parc de R-L... j'avais bien repéré des endroits merveilleux en dehors de la ville, mais infestés de monstres... Il s'en contente, charmant. Mais à peine nous posons-nous qu'il se rapelel qu'il a promis quelque-chose à Kem : il me traine sur la place, où l'ancien maire d'Abode fais un discours : aidé par Marcus il veut reprendre la sécurité et l'économie de la ville en main, en devenant Gouverneur. Je regarde mes deux amis, sur l'estrade, fière, et réjouis, assurée de les soutenir. Marcus me reviens et nous allons boire un verre chez lui. Il me demande d'emmener un de ses jeunes esclave récolter du silex : j'accepte, en échange de coup d'épée, qu'il me donne de suite. Après la théorie, et l'entrainement, il m'emmène en dehors de la ville sur le terrain. Le pauvre malheureux malchanceux s'est retrouvé encerclé très vite par une horde de squelette qui ma foi n'avaient rien à faire aussi près de la ville !! Me défendant, il reçoit une flèche qui l'empêcha de fuir un Creeper que je n'ai pu éloigner à temps. C'est donc un professeur inconscient que je ramène à la rive de la ville, dans le sable calme qui bode Adobe. Il se réveille, devant mes yeux inquiets, incapable de se lever. Et plutôt que ne se soucier de sa jambe, le blessé vante la beauté de mes yeux. J'ai rit. ... Allez savoir pourquoi, inquiète, touchée, remué par cette journée, et attendri par l'homme le plus gentil de cette ville où je commence à me méfier de tout, je n'ai pu que lui répondre par une bise tendre sur la joue. "Parce que s'il continue à faire des âneries pour impressionner mes beaux yeux, cela va devenir trop dangereux." L'architecte saisit le moment et m'embrasse, moi, qui vient d'abandonner toute résistance. On s'est embrassé. On a sourit. Comme des gamins. Cette situation que je m'étais forcé à détesté, trop craintive de ne plus être capable d'aimer... Je la chérissais. Par quel sortilège ? Sa maladresse ? Ses yeux miséreux quand il me regardait ? Ses attentions ? Son calme, ses belles paroles ? Sans doute un peu de tout ça. J'ai fini par l'emmener au dispensaire puis le raccompagner chez lui. Où je suis rester. En tout bien tout honneur. Me voilà à écrire en le regardant dormir.
Le 65ème jour commençait mal. Mais il finit de la façon la plus heureuse du monde.
68ème jour. Y'a quelque chose là dessous.
J'aurai pu écrire de chez Marcus, bien contre lui. Lui avec qui tout va. On a eu droit à un moment magique tout à l'heure, comme dans ces romans d'avant-garde, où les amoureux sont prisonniers de la tempête, sous un arbre...
Mais je suis rentrée tard et pas question de le dérangé : me voilà contraint à dormir dans la maison vide d'Adobe, qu'Octyso a fuit. Que dire ? Octy me prend toute ma part de l'argent que je gagne et ne daigne pas me parler. Je squatte pour dormir, pour manger. Je lui coûte rien, je lui rapporte beaucoup. Il m'avait demandé hier 1eL pour que je soit libéré. Il m'en a pris 2 : ma futur paye direct dans la caisse de la boutique. "c'est normal, tu es mon esclave". Et j'ai toujours mes chaines. Dunada est toujours convalescent, et moi je suis morte de fatigue à travailler seule, le ventre vide.
Je suis vidée. Si Marcus n'était pas là...
Oh, et ils ont chopé un briguant aussi. Demain, quand j'irai miner le ventre vide, seule, j'ai intérêt à faire gaffe : ça serait bête que la vache à lait d'Octy disparaisse... Lui qui a l'air d'avoir besoin d'argent, tellement d'argent...
84ème jour. Une nouvelle vie commence aujourd'hui !
D'un seul coup la pénurie de fer qui touche Esperia, que je combats difficilement en l'absence de Dunada, me parait un détail... Je suis affranchie ! A moi les droits d'habitant ! A moi les appartement d'adobe ! A moi le compte en banque ! Les vêtements neufs ! Ce qui est bizarre c'est qu'Octyso a changé d'un coup. Il a d'abord demandé à me suivre dans la boutique et devant mon regard sceptique, me demandant combien il taxerait pour ce nouveau mensonge, il n'a rien pris. J'ai juste moi-même écrit les papiers... De quoi me laisser con, sur place, avec ma colère ravalée derrière mon inquiétude. Je suis inquiète, encore plus depuis qu'en lisant les candidature à la mairie d'adobe, Arsenius a rendu publique la "maladie" d'Octyso. Maladie qui le rendrait mentalement instable selon Kemelvor. Je suis inquiète, je ne sais plus que penser de mon ancien maitre. ANCIEN MAITRE ! Mais haut les coeurs, je suis libre !! Nouvelle que Marcus a tellement bien reçu que dans la foulée il m'a annoncé son transport amoureux. Forcée d'avouer que moi aussi, je l'aime... Je lui ai répondu par la même. C'est fou... Je lui ai dit que je l'aimais. Et il m'aime. Je suis aussi ravie qu'inquiète. Suis-je à la hauteur de toute cette chance, ce bonheur ? J'ai peur de se qui viendra ensuite. Mais pour l'heure une vie nouvelle commence à Esperia !