Utilisateur:Hiruma68
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Sommaire
Hiruma
Description
Arborant un visage quelque peu disgracieux, qu'il essaye de cacher tant bien que mal dans son épaisse barbe brune, ses yeux verts foncés sont la seule beauté de son visage. Il possède néanmoins une musculature imposante et mesure un mètre quatre-vingts cinq. Etant originaire du Nord, sa chemise et son gilet sont bleus. Son pantalon noir est retenu par sa ceinture de cuir brun, de la même couleur que ses gants et épaulières.
De nature plus ou moins amicale -tout dépend de son humeur- il adore les femmes et est d'une grande courtoisie avec celles-ci. Il ne supporte pas les gens meilleurs que lui, mais ne les agressera jamais étant donné qu'il déteste la violence.
Compétences
- Dressage : En dressant les loups des Landes pour les revendre aux soldats pendant les batailles, il a apprit à comprendre ses animaux et à les éduquer en douceur même si cela n'est pas possible avec les plus turbulents.
- Connaissance de la faune : Il connait très bien tous les animaux de la région et celles des alentours , il n'y a jamais d'animaux de son troupeau qui se soit enfuis et qu'il n'ai pas retrouvé en moins de 24 heures.
- Météorologique : Il peut prédire le climat , il sait lire dans le ciel , il peut donc dire aisément les futurs avantages ou inconvénients que subira son troupeau.
Talents
- Débrouillard: A la mort de ses parents il avait 20 ans et a vite appris à s'occuper seul du troupeau et à subvenir à ses propres besoins.
- Réfléchis: Il réfléchit toujours avant d'agir , pour être certain de prendre les meilleurs décisions possibles.
Défauts
- Lunatique : Il peut changer d'une minute à l'autre d'humeur, sans raison apparente.
- Phobique : Malgré son imposante musculature et son habitude de dresser les terribles loups des Landes, il ne reste pas moins peureux d'un grand nombre de choses , mais surtout de l'eau. Il s'en méfie comme de la peste , car il a faillit se noyer à l'age de 8 ans ne sachant pas nager, et n'a pas appris depuis.
- Jaloux : Il ne supporte pas les hommes au physique avantageux qu'il considère comme des rivaux.
Intérêts culturels et goûts
Il ne trouvait pas d’intérêt dans la lecture et l'écriture et n'a donc jamais appris cet art. Mais depuis son arrivée à Esperia , il a demandé à son maître de l'inscrire à l'école pour qu'il puisse apprendre. Il aime la nature, les longues promenades, ainsi que passer du temps avec ses bêtes.
Le soir en rentrant chez lui il apprécie la chaleur d'un bon feu, en mangeant son plat plat préféré je cite : Les côtes de porc arrosées au miel en buvant une bonne bière.
Amis déclarés
Aucun
Ennemis déclarés
Aucun
Histoire
Acte 1 : Le jour d'avant.
A la mort de Mère et Père, je me souviens avoir pleuré. Je n'ai pas souvent pleuré dans ma vie , ma mère me disait que cela était un signe de faiblesse. Mère était une femme de caractère , je l'ai toujours admiré , quant on devait me remettre dans le droit chemin , c'était mère qui s'en occupait. Ses baffes faisaient bien plus mal que celles de mon père , dont j'ai hérité surement le côté pacifiste . Et c'est cette journée là, que je me suis réveillé en sursaut alors que dans mon rêve Mère allait encore m'asséner un autre coup.
J'aurais peut-être dû rester dans mon lit finalement... Mais je n'avais pas le temps de rêvasser aujourd'hui c'était le Nivôse et je devais me rendre à Krelm pour vendre mes bêtes , ma laine et surtout proposer aux soldats mes loups de guerre qui se vendaient à prix d'or. La plupart de mon revenu se faisait pendant cette partie de l'année. Je m'habillais donc rapidement pour m'occuper des animaux , remplir la charrue et partir en ville. Ce fut toujours excitant pour moi de retourner sur mon lieu de naissance, malgré le dur souvenir qu'il me laissait de père et mère. Je m'occupais donc d'abord des poulets , des vaches et des moutons et toujours des loups en derniers. Ils étaient en quelque sorte mes amis les plus chers et les retrouver me mettais toujours du baume au cœur. Dans les 10 loups adultes que j'avais à vendre, se trouvait Altane, fille de ma reproductrice favorite Siley. Elle lui ressemblait tellement que je ne pouvais m'empêcher de lui donner un traitement de faveur.
J'étais toujours pacifiste dans mon dressage, mais pour les loups plus turbulents comme Altane , il aurait fallu sévir mais je n'en n'eu jamais le courage. Elle avait gardé un côté sauvage et agressif, mais pas avec moi. Après avoir nourri les loups, je commençais à remplir la charrette de viandes et de laines en tout genre. Puis je partais espérant bien ramener quelques clients pour mes loups de guerre et épuiser toute ma cargaison. J'avais en projet d’agrandir la ferme pour y mettre plus d'animaux. J'arrivais enfin devant la ville et d'un coup de fouet faisais avancer la caravane. Il faisait fort beau et une belle journée s’annonçait. J’arrêtais ma charrette prêt du marché et je commençais à décharger ma marchandise pour l'installer dans mon étale. Les ventes commençaient.
Acte 2 : Un bon client.
Après une armée d'hommes et femmes plus pauvres les uns que les autres, je décidais de laisser l'étalage pendant une petite heure pour me promener et m'acheter de quoi me substenter. Je cherchais donc le garde qui m'inspirait le plus confiance, et une fois trouvé je le payais pour qu'il surveille mon étale pendant mon absence. Je commençais à déambuler dans le marché. L'un des vendeurs de pommes, avait décidé de se battre avec son concurrent, La raison du conflit, si j'ai bien compris, était de savoir quelles pommes seraient les plus rouges. Une foule s'était maintenant formée autour des deux combattants. Quant soudainement, je surpris le client que je recherchais depuis le début de cette journée. Une longue cape en fourrure rouge ornée de motifs dont je ne connaissais point la signification. Ses gants de cuir noir serré le pommeau de sa canne d'or , ses chaussures étaient de la même texture que ses gants. A sa ceinture pendait une longue épée, dont la garde était incrustée de rubis.
C'était un noble, raison de ma venue ici. A vrai dire, les plus grands acheteurs de loups des Landes étaient l'armée ou encore les nobles , se sentant rassurer d'avoir quelques molosses devant leur manoir. Comme si les gardes ne leur suffisaient pas. J'entamais donc la discussion avec cet homme , lui parlant de ma profession , ainsi que , évidemment mes loups. A ma grande déception il ne fut pas intéressé , mais m'informa qu'il avait un très bon client pour moi. Un ami à lui recherchant quelques moyens de défense plus persuasifs que les gardes. Le pauvre fortuné s'était fait volé plus de dix fois dans le Cycle. Quand je lui demandais où je pouvais trouver cet homme , il m'informa que mon client a en devenir, se trouvait à plus de mille lieux d'ici. Il me précisa qu'il viendrait dans le cycle présent. Plein d’espoir je lui demandais si il pourrait lui faire parvenir les informations sur mon élevage. Il acquiesça et précisa que j'avais éveillé sa curiosité , n'étant pas originaire de la région il était curieux de voir un loup des Landes. Je l'invitais donc à voyager à mes cotés , ainsi je pourrais lui présenter l'élevage et quelque part , j’espérais qu'il m’achète un loup ou deux. Après avoir repris ma marchandise vendue et l'avoir remise dans ma charrette nous quittâmes le marché pour retourner à mon domicile. Le noble qui se dénommait Frohor avait dépêché sa garde personnelle pour nous escorter. Le voyage m'avait parut plus sûr, ma phobie des voyages en solitaire pouvait être parfois harassante. Il me parut également plus cours, ma demeure était en vue.
Acte 3 : indomptable et perte.
Nous arrivâmes donc à mon domicile, Frohor descendit le premier de la charrette , à peine avait-il posé pied à terre que ses quatre gardes l'entouraient déjà d'un cercle infranchissable et imprenable. Ces hommes étaient rudement entraînés et seraient prêt à tout pour sauver leur maître. Je m'étais toujours trouvé quelque peu plus musclé que la moyenne, mais en comparaison de ces géants je n'étais rien. De plus j'ignorais tout de l'art du combat, et je m'en trouvais bien mieux d'ailleurs. J'étais un pacifiste, bien que je vendais certes des loups de guerre. Mais il me fallait bien de l'argent pour subsister, tout en n'étant pas le genre d'homme à courir la fortune, Je n'aspirais qu'à une vie simple et sans ennuis, mais j'avais aussi appris que rien n'était simple dans la vie. Me rendant compte que je m'étais égaré dans mes pensés, j'invitais Frohor à me suivre ainsi que son quatuor de gros bras. Nous arrivâmes aux enclos où se trouvaient les loups. Je lui présentais les dix loups que j'avais à vendre. Bruno , Vasco , Veltas , Adropide , Frenx , Gilopa , Midal , Luta et Pulio. Mais mon amical client me fis remarquer qu'il n'en comptait que neuf. Au fond de la cage , la belle louve blanche au yeux bleu fixait les cinq inconnus avec un mépris non dissimulé. Frohor la regardait longuement , je le voyais dans ses yeux , les yeux d'un homme désirant la chose, il voulait acheter la jeune louve. Altane était d'une si rare beauté que n'importe qui l'aurait voulue comme animal de « compagnie » ou presque... Il voulait que je sorte Altane de sa cage. Cette idée ne m'emballait pas , elle était bien trop farouche , j'avais abandonné l'idée de la vendre , je voulais la garder comme reproductrice. Mais je l'avais déjà présenté comme vendable , si je refusais de la lui montrais maintenant , il se douterait de quelque chose , je perdrais surement toute mes opportunités de pouvoir vendre mes loups. Il en était hors de question , sans l'argent de la vente de mes loups je ne pourrais passer l'hiver. A force de pauvreté, la faim et le froid me tueraient. Je ne pouvais me résoudre à cela.
Je me souviens encore du contact froid des clefs dans ma main, que je venais de retirer d'une des boucles de mon pantalon. Ma respiration haletante , malgré le froid qui régnait autour de nous , j'avais chaud , mon instinct le plus profond me disait de ne pas ouvrir cette cage. Le cris métallique de la clef entrant dans la serrure rouillée me fis hésiter quelques instants, puis j'entrais dans la chambre des bêtes , l'odeur de paille , de litière déjà utilisée et de sang aurait pu en faire tomber plus d'un , mais je m'étais parfaitement habitué à cette odeur qui me rappelait maintenant mon "chez moi". Les loups venaient se frotter à mes jambes , réclamant de l'affection , mais je n'y portais même pas attention , mon regard était porté sur Altane , et j'avançais en ligne droite vers elle. Quand j'arrivais à deux pas de la bête je m'arrêtais et saisissais son collier de cuir craquelé et j'y attachais une longue corde , avant de commencer à la tirer hors de l'enclot. Normalement elle m'aurait suivit sans rechigner , mais l'odeur des étrangés l’excitait , voulait-elle jouer ou tuer ? J'étais tellement perdu dans mes pensées que j'étais sortis de la chambre que j'avais machinalement refermée à clef. Là Frohor me demanda de la détacher. Je lui dis que cela pouvait être risqué mais il me rétorqua qu'avec moi il n'avait rien à craindre. J'étais coincé, je n'avais plus le choix je devais la détacher. J'entrepris donc de défaire le nœud de son collier , quand le nœud céda je ne pus la retenir, elle commençait déjà à charger en direction de Frohor et ses gardes. Les hommes armés n'eurent pas le temps de réagir, Altane était déjà en train d'enfoncer ses longues canines dans la chair du bras de Frohor. L'un des gardes abatis son épée sur le crâne de Altane qui se sépara en deux. Je tombais à genoux devant ce qui restait d'Altane. Je ne prêtais plus attention au cris de douleur de Frohor. Jusqu'au moment où je l'entendis crier « Attrapez le ! Ce vaurien dois payer pour son crime » Un garde s'approcha de moi , je levais mes yeux noyés dans mes larme. Je vis le pommeau de son arme s'écraser une première fois sur mon crâne. A mon grand malheur il me rata. Je m'étalais sur le sol en criant de douleur. Ça ! Ça faisait plus mal que les gifles de Mère. Un deuxième coup arriva sur mon crâne. Je ne sais pas si ma perte de connaissance fut provoquée à cause de la violence de l'impact ou si la douleur de sa première attaque avait finalement eu raison de moi.
Après quelques jours de voyage et de péripétie en tout genre , Frohor décida de me vendre en esclavage.
Je me trouvais maintenant dans ce bateau. Je tremblais, j'avais peur , et le fait d'être entouré d'eau n’arrangeait rien ! « Fort Lointain en vue! » Je sursautais, puis je tremblais encore plus fort. Je priais les Déesses des sept Mers. Je ne savais pas que j'étais sur le point d'accoster sur les rives de mon destin.