Utilisateur:Arthurius
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Arthurius LEOVAIN
Description
- Nom : LEOVAIN Arthurius.
- Age : 18 ans
- Taille : 1m72
- Poids : 78 Kg
- Sexe : Masculin
- Croyance : Athée
- Famille : Père décédé, je dois retrouver ma mère et mon frère Rufus agé de 16 ans.
- Métier : Paysan
Compétences
Mon père m'a seulement enseigné tous ce qu'il savait sur les méthodes agricoles. Je ne sais pas me battre, ma rapidité n'est pas assez aiguisée pour anticiper les mouvements adverses en cas de bagarre.
Talents
- Serviable
- Malin
- Calme
- Débrouillard.
Défauts
- Têtu
- Imprévisible
- Je ne suis pas fait pour le combat.
Intérêts culturels et goûts
Amis déclarés
Transi Logan
Aeris Hikari
Ennemis déclarés
Histoire
C'est par les bruyants craquements de l'escalier surplombant ma chambre que je me suis réveillé ce matin là. Les énormes sabots de fermiers de mon père faisaient un tel bruit, que toute les maisons aux alentours étaient informées de notre lever. Mes yeux s'ouvraient lentement et comme chaque matin, les champs de blés dorés au soleils s'affichaient devant moi comme premier tableau de la journée. Après avoir enfilé mes chaussons en peau, je me laissais guider par l'incorruptible odeur de pain et de viennoiseries que ma mère nous préparait le matin. Mais, pas le temps de s'attabler autour d'un si désireux festin, mon père me refila un vieux bout de saucisson et me traîna par le poignet jusque dans notre vielle charrette.
Pourquoi tant d'empressement ? Simplement parce que c'est le jour du grand voyage ! Depuis longtemps mon père a idée de me promettre a un meilleur avenir que celui de suivre la ferme familiale et ce, depuis des générations...
Après cinq long jours de voyage, les premiers flocon annonciateurs de la Nivôse se laissaient filer au grès du vent , ce qui ne plaisait guère a mon père, il détestait la neige et le froid.
C'est au début du septième jour que le paysage enneigé des plaines du Roment laissa place aux vertigineuse montagnes qui bordent Huratelon. " Tu vois ces montagnes, eh bien c'est derrière que nous allons. Ta vie est las-bas !" Me chuchota mon père emmitouflé dans son lourd manteaux de fourrure.
Après nous avoir chasser deux lièvres pour le dîner, la suite du voyage allait se compliquer sévèrement.
En effet, la nuit allait tomber, et de nul part jaillit sept hommes & femmes vêtus de toges noires cachant la totalité de leur visage. En un instant, les roues de la charrettes furent brisées par un coup de hallebarde, notre destrier eut la tête coupée d'un bref mouvement de lame, et nous avons étés immobilisés au sols par le reste des malfaiteurs sans opposer quelconque rébellion.
Nos visages ruisselaient de sueurs et dans le calme le plus plat, celui qui semblait être le chef des brigands s'avança dans la neige fraîche. " Ton fils, ou la mort." Ils sont les seuls mots prononcés par ce dernier.
Mon père ne pouvant se résoudre a se battre, dans le désespoir si profond qui s'était emparé de lui, il réunit le reste de ses forces pour pousser un hurlement terrifiant, et a trancher les deux pieds du chef des malfaiteurs en un coup de dague bien dissimulée dans ses dessous. Il me poussa ensuite au devant de la charrette sans laisser le temps aux brigands de réagir.
Je me mit a courir dans la neige , m'éloignant de plus en plus de la charrette, en suivant la dernière destination indiquée par mon père. Mais ma course s'arrête rapidement car je n'entendais pas les bruits de pas de mon père qui était censé me suivre. En me retournant, je pus lier mon regarde à celui de mon père, couché sur le ventre dans la neige ensanglantée, ses cheveux longs et gras étaient recouverts de glace rouge, et ses joues nappées de coupures. En ce bref instant, il me cria " Hur ...Huratelon!"
Une fraction de seconde plus tard, les six autres malfrats se ruaient sur lui, l'achevant dans un barbare fracas de lames, de bruits de chair arrachée, le murmure d'une pluie de sang.
Aussi insoutenable soit ce spectacle, je repris ma course et me dirigea vers Huratelon sans me retourner.
Au petit matin suivant, reprenant mes esprits, je me mit a pleurer, a pleurer la mort de mon bienveillant père, Aregon, perdant la vie dans l'espoir d'embellir la mienne.
Je finis par me réfugier dans une taverne. Tentant d'oublier les faits récents , je me commanda une bière noire et un pavé de boeuf. La douce vapeur des saveurs de mon plat me montait à la tête, elle en ferait perdre la raison a n'importe quel homme affamé...
En sortant de la taverne, je n'avait nulle part ou aller, je décida alors de me coucher sous un porche et d'y passer la nuit avant q'un esclavagiste ne me ramasse.
Le matin suivant, pleins de vigueur et d'une vengeance a assouvir, je me lance a la découverte de la ville, mais qui fut vite stoppée par la venue d'un homme inconnu a mes yeux. Il me prit par la main, et me dit les mots suivants : "Ou est ton père ? Tu es seul ? Alors ne t'en fais pas, la maison des Douxronceurs te prêteras main forte si tu porte pour notre famille le tire d'esclave."
Je me lance alors dans la découverte de ce monde inconnu , seulement armé de mes compétences d'agriculteurs, remplis d'ambitions nouvelles. Je désire alors fonder ma propre maison d'agriculteur en périphérie de cette nouvelle ville et ses alentours fertiles. Je pourrais alors mieux gagner ma vie après avoir regagner ma liberté.