Utilisateur:Ludwig-diogène
RolePlay :
Sommaire
- 1 Ludwig-Diogène H.A. Eischfevog-Garrett
- 2 Description
- 3 Compétences
- 4 Ombre & Lumière
- 5 Intérêts culturels et goûts
- 6 Citations&Rumeurs
- 7 Histoire
- 8 NOTES
Ludwig-Diogène H.A. Eischfevog-Garrett
- Prénom : Ludwig-Diogène Henry Albrecht, dit Wig ([V:k])
- Nom : Eischfevog-Garrett "de Goltz d'Anderlacht", (nom "complet" officieux, qu'aime se donner les Garrett pour impressionner la populace étrangère aux us et coutumes huras, et ne sachant faire la différence entre noble et bourgeois)
- Nationalité : Hura
- Lieu de Naissance : manoir Goltz d'Anderlacht.
- Date de Naissance : Thermidor de l'An 474, le Neuvième d'Août.
- Âge : 39 ans
- Métier(s) : Esclave,- ancien Politicien fonctionnaire, Orateur réputé et héritier d’une fortune inestimable.
- Compétences : Minutie, Alphabétisation et Calcul, Sens du goût, Œnologie,
Créativité. (5)
Description
Il faut introduire Wig Garrett comme un homme peu commun, bien qu'il ne soit pas à décrire de beau spécialement. En effet, ses traits sont typiquement fins, voire féminins tandis qu'au contraire de son intellect, il ne sait rien faire de ses mains, excepté jouer du violon, écrire et composer.
Portrait physique
Ludwig-Diogène est actuellement âgé de 39 ans. C'est un homme blond aux yeux bleus, grisonnants,-tant ses cheveux que ses yeux-, par moment et selon les lumières alentours, d'environ un mètre quatre-vingts et dont les plutôt épaules larges contrastent avec sa minceur. En effet, l'homme est plutôt élancé, mais stable toutefois. Il pèse aux environs de septante kilogrammes, ce qui confirme sa morphologie ci-dessus énoncée. Il n'est pour ainsi dire pas des plus beaux, sa maigreur le faisant paraître mal-nourri tandis que ses saillantes pommettes tendent à faire ressortir le creux de ses joues. Il ramène sa longue chevelure d'or en une queue nouée par un lien rouge, quand il ne le fait pas, ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules, cachant son menu cou.Il a toujours été apprécié par la gente féminine comme étant un homme atypique, dont le physique tranche avec ses dons d'orateur et son intellect. Mais, son corps prouve bel et bien qu'il n'a jamais été fait pour la tâche manuelle.
Portrait psychologique
Moralement, Wig est un homme rattaché à sa famille, à l'honneur et au devoir. Affecté par la mort de son paternel alors qu'il entrait à l'université, il s'est juré de l'honorer au mieux. Ce sont les trois choses qui lui ont été transmises par son père. Il aime à se dire qu'il est honorable, du moins le faisait-il paraître durant sa carrière politique. Parce qu'il n'est pas toujours évident de faire partie de la haute sphère sans se souiller les mains...L'"honorable" petit bourgeois d'Anderlacht n'a pas toujours été si propre et pur qu'il ne le paraît, détrompez-vous. Cependant, l'honneur, chez les Garrett d'Anderlacht ne rime en rien avec les valeurs sociales telles qu'entraide, communauté, générosité et don. Loin de là, ils leur apparaissent que ce qui est leur, l'est car eux, et leurs ancêtres, l'ont mérité. Voici la philosophie de vie de Ludwig-Diogène. Nous pourrions très certainement citer ses compétences intellectuelles au-delà de la moyenne, mais cela ne servirait qu'à expliciter l'implicite de sa fameuse et fabuleuse carrière politique.
En fait, son intelligence l'a souvent mené à sous-estimer les choses qu'il devait étudier, ainsi il a négligé beaucoup de matières telles que les mathématiques, ou encore les sciences. Faisant ombre et défaut au célèbre dicton qu'est : ""Un enfant Garrett connaît bien plus la physique que le plus réputé des physiciens", ceci reflétait en effet la réelle astronomique culture que cette famille inculquait à leur progéniture.
Je puis toutefois vous révéler ô combien c'est un violoniste plutôt doué, ainsi que compositeur. Des passions qui l'ont fait vivre avant sa carrière politique et qu'il envisageait de reprendre une fois son retrait de la politique fait.
Croyance
La Gens Garrett est une famille très religieuse depuis sa fondation, par l'Ancêtre Huberdt Garrett, sous le régime d'Abritrio du rite phalangiste. Le manoir de Goltz,-nom de l'ancêtre de la Gens qui fit construire le château-, a d'ailleurs son propre lieu de culte ainsi que ses propres moines.
Malgré quelques écarts pris par rapport à son culte, Garrett reste un homme de Foi. C'est d'ailleurs ce qui l'a mené à Espéria.
Il fait bien évidemment partie de ceux qui quémandent non belliqueusement la scission avec le Culte Adaarion : les hurastes.
Compétences
Mais tout ceci sans vous parler des caractéristiques et, dirais-je en souriant, des prérequis qu'exige d'être un fils Garrett. En effet, il est connu que chacun d'eux reçoit, tout comme Wig lui-même, une éducation exemplaire. La discipline est maître-mot dans cette grande et noble famille, dans le sens honorable du terme.
Compétences
Minutie
Des nombreuses heures passées à présenter un lit présentable à son maître, Wig a su tiré une méticuleuse minutie,-oui, c'est à ce point-.
Alphabétisation et Calculs
Encore plus nombreuses furent celles où il se trouvait au derrière d'un banc, les fesses sur une chaise de chêne recouverte d'un onéreux tissu rembourré, à répéter ses leçons : tant mathématiques que les langues, les politiques ou autres connaissances scientifiques.
Sens du Goût
Son éducation, et sa future fonction, requéraient de lui qu'il soit tout aussi instruit en art gastronomique. Non, détrompez-vous, il n'apprit nullement la cuisson d'une viande, ou l'assaisonnement d'une salade cueillie fraîchement du jardin, rien de cela. Il apprit à distinguer les saveurs, à établir ce qui était culinairement bon et ce qui ne l'était pas. À dissocier la haute cuisine, comme celle qu'il mangeait quotidiennement, des ragoûts de paysannes et autres cuisines de bas étage.
Œnologie
Parallèlement à cette formation culinaire, il se devait d'être œnologue. "-Est-ce un bon vin? - Mais est-ce un bon cru?" étaient les questions auxquelles il devait et maintenant sait répondre !
Créativité
Un dicton populaire disait : "Un enfant Garrett connaît bien plus la physique que le plus réputé des physiciens", ceci reflétait en effet la réelle astronomique culture que cette famille inculquait à leur progéniture. C'est aussi à ce dicton qu'a failli Wig en pensant inutiles des matières telles que les mathématiques, les sciences, la géographie et tout ce qui ne touche en rien aux politiques et à la littérature. Il a donc, dans la conviction que cela accroîtrait son improvisation et sa capacité à réagir le plus adéquatement lors de ses futurs débats politiques, su développer une imagination foisonnante. Cependant, elle n'est pas sans limite, comme celle de certains.
Ombre & Lumière
Talents & Qualités
Wig, alors qu'il avait commencé le violon aux alentours de trois ans, était déjà un excellent élément à huit ans et beaucoup de professeurs n'en revenaient pas. Nombreux sont ceux à avoir refusé d'instruire l'enfant, aux peurs de ne servir, en fait, à rien. Ils trouvèrent tout de même quelqu'un : un violoniste plus que confirmé. Qui, à défaut de pouvoir apprendre au jeune illustre les techniques et maîtrises de l'instrument, pouvait lui transmettre son expérience et son savoir quant aux compositions.
De nos jours, l'orgueil et la fierté de Wig font paraître un talent hors-norme là où il n'y a qu'un talent, sans grandement plus. Il faut avouer qu'il fut très vite bon, mais il resta bon sans réelle amélioration par la suite.
Il est donc, aujourd'hui, loin d'être le meilleur violoniste de Grande Huraleton, mais il pourrait peut-être s'en rapprocher.
- Intelligence: Wig est un homme cultivé, mais né avec un haut potentiel intellectuel.
- Imagination: Bien qu'elle ne soit pas aussi fertile que celle d'un enfant, il a su développer une réelle imagination, l'aidant fortement à répondre vite et bien aux "piques" lui étant lancées lors d'un discours ou autre.
- Beauté: Quoique totalement subjectif, Garrett a toujours eu un certain succès auprès de la gente féminine, peut-être est-ce ses mots qui enrobent et attirent le cœur des dames.
- Musicien de Talent: En effet, c'est un bon violoniste, qui saura égayer, s'il le faut, vos soirées et autres rassemblements !
- Compositeur: Il n'a pour l'instant composé que de brefs morceaux, mais une idée de symphonie germe depuis longtemps déjà en son for.
- Sérieux: Sa formation de juriste de la Grande École des Lois de Bayens l'a rendu calme, posé et sérieux.
- Observateur: Sa vocation a fait de lui un homme très observateur, le moindre détail ne peut lui échapper. L'esquisse d'un sourire, une mèche mal placée, une légère maladresse, et cætera.
- Orateur: Bien qu'aucune des parties de son corps ne puissent un jour l'aider face à un éventuel duel ou obstacle, ses mots, eux, sont l'une des épées les plus tranchantes. Il vaut mieux ne rien lui dévoilé, sous peine qu'il ne trouve là une faille à exploiter afin d'assouvir son dessein.
Défauts
Wig est un homme bourré de talents et qualités, vous l'aurez remarqué. Nonobstant qu'il soit bon en beaucoup de choses, ces défauts font partie de ceux que personne n'aimerait avoir, ceux que beaucoup jugent plus mauvais qu'un autre défaut. Voici les vices, les ombres d'un ex-Orateur.
- Juvénile: Approchez-vous de lui et plongez-vous dans ses yeux, vous verrez qu'y luisent les lanternes de l'Enfance. En effet, il s'est toujours considéré comme un grand enfant : il profite d'occasions pour se lâcher, boire à frôler la mort, jouer avec les plus jeunes et les enfants,...
- Frêle: Ses mots décapitent, mais ses muscles sont loin de pouvoir manier une épée, porter un écu ou même de simples masses en tous genres. Si vous êtes de forte constitution, évitez les contacts physiques avec lui, il risquerait de briser sous l'impact !
- Sensible: Profondément touché par la mort de son père il y a déjà plusieurs années de cela, Wig a toujours refoulé une forte sensibilité...Cependant, il faut être sa femme, ou sa chair, pour avoir un jour l'opportunité de voir des larmes mouiller son visage. C'est là une de ses faiblesses, une chose de plus qui l'a mené à Espéria.
- Orgueilleux: C'est un homme sûr de lui, qui ne jure que par son Savoir et son Éducation...Mais sa condition d'esclave pourrait avoir changer sa vision des choses !
- Rancunier: Ne lui faites jamais défaut si vous voulez rentrer dans ses bonnes grâces ou vous en faire un ami car il retiendra et risquera de couper les liens.
- Vindicatif: S'il n'était que rancunier, vous n'auriez rien à perdre en essayant...Mais voilà, Garrett a un tempérament qui aime le froid de la Vengeance. Il attendra qu'une opportunité se présente pour soit reproduire ce que vous lui avez fait, ou pis encore, vous détruire : votre vie, votre carrière...Cependant, n'ayez crainte, il ne tuera jamais, enfin...Plus jamais...Et jamais il ne touchera à vos enfants, si vous en avez.
Intérêts culturels et goûts
Bien qu'ayant refusé l'apprentissage des sciences et des mathématiques pendant son enfance, Wig a des bases plutôt conséquentes.
Aujourd'hui, il voue un culte à la Connaissance et au Savoir, ce sont pour eux d'ultimes richesses à acquérir au péril de sa vie. C'est ainsi qu'il a développé un goût prononcé pour les arts, la littérature (tantôt scientifique, tantôt philosophique,...), les sciences et la politique. Il est passionné par ce qui peut enrichir sa Culture, ainsi il se tournera souvent vers les personnes érudites, sages ou savantes d'une communauté.
C'est un homme instruit, qui connaît les bases de beaucoup de choses. Un auteur qui écrit beaucoup sur sa carrière politique et sa vie, mais aussi sur des systèmes mécaniques ingéniaux, des contes, des légendes ou des poèmes.
Cependant, il n'est pas sans répéter qu'il déteste les tâches manuelles, autant adore-t-il l'anatomie, au plus haut point il déteste la dissection.
Pour lui, son intellect ne lui permet de souiller ses mains au travail, cela atteindrais à son "honneur".
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Goûts & Dégoûts
- Littérature: Il apprécie autant l'écriture que la lecture, de même que l'analyse.
- 50pxVins & Alcools: Il aime le bon vin, de bon cru et bon cépage, autant que l'hydromel et la bière, mais moins modérément que ces derniers. Il réserve le vin pour le souper, la bière et l'hydromel pour les festivités.
- Cuisine: Wig est un grand amateur de bonne gastronomie, en tous genres tant que cela soit préparé bigrement bien !
- Thés&Tisane: Il aime à boire sa tasse de thé le matin, et le soleil se couchant tandis qu'il réserve la tisane pour la fin de soirée.
- Musique: Étant lui-même musicien et compositeur, il adore la musique, que ça soit violon, piano ou flûte.
- Peinture: Quoique n'étant pas peintre, il pourrait passer des heures à contempler les pinacothèques de la Capitale et de Greistal.
- Cartographie: Il saurait inspecter des heures durant les moindres recoins d'un même plan, d'une même carte.
- Alchimie: Loin d'être un alchimiste, c'est une matière qui l'attire de par son mysticisme.
- Parfum: C'est un amateur d'esthétique, et dans cette optique il préfère sortir toujours sentant un parfum agréable !
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- "Richesse vaut mieux que Pouvoir": Il méprise les gens qui préfèrent, et sont attirés, par une richesse conséquente plutôt que par le Pouvoir.
- Travail manuel: Comme dit plus haut, Wig déteste le travail manuel et ce qui tourne autour.
- "Placard Fourre-tout": Il n'aime pas les placards mal rangés, il préfère que les choses soient aux places qui leurs reviennent.
- Beurre: Sauf en cuisson ou préparation, Ludwig-Diogène hait le goût du beurre.
- Vaisselle mal lavée: Vous avez de l'eau? Vous avez de quoi laver? Alors faites-le avant que n'arrive ce jeune homme, sans quoi il risquerait de s'énerver plutôt rapidement...Oh, vous seriez étonné !
- Violence: Garrett hait la violence, que ce soit physique ou verbale, quoiqu'il tolère certains cas de cette dernière.
- 50pxVoleurs&Criminels: Il a un dégoût profond envers les voleurs & criminels, qu'ils jugent d'irrécupérables et immoraux au plus haut point !
- Jeux de hasard: Voilà une occupation qui ne sied à un homme d'instruction telle que Wig.
- Limites: S'il y a une chose qu'il aime avoir, c'est un minimum d'espace vital, tant psychologiquement que physiquement.
Citations&Rumeurs
Citations
Rumeurs
Histoire
La Dernière Chasse au Faucon
La Dernière Chasse au Faucon, L.-D. Garrett
L'herbe fléchissait au gré du vent, ainsi faisaient les arbres tandis que leurs feuilles chantaient, se frottant les unes aux autres. À l'horizon, l'astre plus tôt enflammé tendait à s'éteindre alors qu'il se joignait à l'horizon. La lune semblait saluer ce qu'Icare convoitait tant alors qu'elle s'installait au rythme de l'assombrissement du firmament. Wig et son père revenaient des bois. Ils apparaissaient à l'orée de la forêt, chevauchant de grands étalons dressés par les hommes de l'Écurie, l'un arborait une robe noire charbon, luisant aux lueurs pâles des étoiles et de la lune, l'autre était d'un blanc à éblouir un aveugle quand le soleil se trouvait au zénith. Alors qu'Henry-Félix d'une main menait ses brides, il se faisait à l'instant se poser un faucon sur son avant-bras libre. Un sifflement persistant avait rappelé le faucon, alors aux prises avec un innocent lapin. Au derrière des chevaux traînaient les carcasses de petits rongeurs ramenés précédemment par le rapace alors qu'ils remirent les chevaux au galop.
La nuit tombait et pas encore ils n'étaient de retour au château, Rose-Astryd s'inquiétait. Elle se savait s'inquiéter trop pour son mari et ses enfants. Elle se savait mère, simplement. La jolie dame faisait les cent pas dans le salon, adressant quelques ordres à un garçon servant pour oublier son tracas : "Occupez-vous donc de l'âtre avant que ne s'éteigne le feu, garçon".
Sonnèrent alors les cloches signalant le retour du maître des lieux, le richissime et puissant bourgeois Henry-Félix d'Anderlacht.
Le garçon d'étables vint à leur rencontre, prendre les chevaux pour les amener aux écuries et s'occuper de dépecer les carcasses.
Ils mirent pieds à terre.
"Prépare-toi mon garçon, ta mère va encore nous gronder," lâcha non sans un léger sourire le père à son fils.
"Espérons qu'elle ne nous empêche toutefois de dormir ou manger ce soir, Père," répondit le petit en riant, repensant certainement à une anecdote que lui avait une fois racontée son paternel.
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Wig venait de repenser à tout cela alors qu'au lendemain, il quittait la demeure familiale pour la Grande École des Lois en vue de devenir politicien, comme le souhaite son père.
Ses affaires étaient bouclées, son cheval scellé. Ne restait plus qu'à partir, mais d'abord il avait à saluer ses parents.
"Père, mère. Je m'en vais vers Bayens. Puissiez-vous être fier de votre fils quand je reviendrai de là diplômé et instruit davantage," dit Ludwig-Diogène à ses parents qui alors se tenaient droits dans leur salon.
"Tu as ma bénédiction fils. Va !" clama le père.
"Reviens-moi vite, Wig," réussit à dire Rose-Astryd entre deux sanglots.
C'est ainsi que parti l'héritier du manoir de Goltz vers Bayens, d'où il reviendra quelques années plus tard davantage instruit et diplômé, comme promis auparavant à ses parents.
"Bayens, les Débuts d'un Fonctionnaire"
Extrait de « Bayens, les Débuts d’un Fonctionnaire », de L.-D. Garrett d’Anderlacht
J’ai commencé ma carrière politique là où j’appris la politique et les lois du Royaume Central. J’avais alors été engagé comme juriste aux côtés des Lomen, une famille plutôt influente dans cette belle ville d’Albunae.
Nul ne m’est besoin de vous expliquer leurs revendications politiques, il me semble qu’elles soient bien assez connues. Cependant, peut-être ne savez-vous pas ô comment ils sont respectueux et attentionnés avec leurs nouvelles recrues de la Grande École.
Ils sont venus me voir, un soir. Je sortais alors d’une taverne où nous trinquions, plus que de raison, mes amis et moi à … ma santé, oui. Je venais d’obtenir mon diplôme de l’école, les lois capitalines n’avaient plus aucun secret pour moi ! Et quel a été mon étonnement en me faisant aborder, au sortir de l’établissement divertissant, par des hommes imposants le respect. Ils m’ont regardé, examiné. J’ai alors lâché, étant quelque peu ébréché par la soirée : « La fête est finie mes amis, vous venez trop tard ! » Ils partirent donc, sûrement avaient-il compris que m’aborder, et tenter d’entamer une quelconque conversation, avec moi en cet état était tout bonnement cause perdue.
Le matin, revenu à mes états, je trouvai au fond de la poche de mon costume une lettre calligraphiée comme n’aurait su le faire que mon père, ou le roi. Je la lus et quand j’arrivai à la signature, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. A peine étais-je sorti de l’école que me voilà embauché.
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Inutile de vous expliquer que quelques temps après, je visais ambitieusement la Capitale. Peu m’importait, à ce moment, que je bafoue et crache sur les revendications et principes de mes heureux embaucheurs. Je les quittais, eux qui m’avaient accueilli bras ouverts et main droite sur le cœur, pour m’en aller rejoindre la capitale, corrompue jusqu’à ses égouts, pour espérer une meilleure carrière politique. Pour espérer viser autre chose que la défense de principes honorables…
Voilà où ma corruption a commencée.
"Ma Carrière Politique"
Extrait de "Ma carrière politique", de L.-D. Garrett, Fonctionnaire de l'Ordonnance spéciale de la Capitale, trente ans lors de la publication.
J'étais à présent Fonctionnaire de l'Ordonnance spéciale de la Capitale. Poste obtenu grâce au nom et renom de mon paternel, ai-je supposé. Après tout, la richesse est un moyen de pouvoir, d’influence et de pression.
J'aimais beaucoup ma fonction, et le statut auquel il me faisait accéder. J'étais plus que respecté partout en ville, et j'aimais fort bien m'occuper des affaires courantes et de ce qui touchait les lois. Je travaillais essentiellement depuis mes quartiers, dans une modeste bâtisse de la ville. Le roi m'avait fait des faveurs, mais ne vous détrompez pas, il s'agissait là d'une simple manière de bonne éducation. Il ne m'aimait guère, si vous voulez mon avis. Ainsi me fit-il installer mes quartiers dans des quartiers non pas miteux, mais des quartiers qui ne font clairement pas partie des plus réputés de la ville.
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Plus le temps passe, moins j'ai l'impression d'agir en tant que descendant et héritier de feu mon père. Il me semble que je m'enfonce dans un amas d'étrons et ordures en tout genre. Mes cheveux grisonnent, cela présage-t-il que j'ai de l'inquiétude comme mère autrefois? Est-ce bon, pour moi, politicien et orateur de la Capitale? Je pense que vous comme moi connaissons la réponse, non, ce n'est pas bon. Cela pourrait influencer mes débats et mes prises de parole, ainsi que mes actions à venir. Je dois pouvoir gérer mon inquiétude, la refouler.
Mais, honnêtement, je n'y arrive pas. Je pense, pour tout vous dire, en avoir déjà trop fait.
Mais vous ne comprenez pas, vous ne savez pas ce que j'ai fait, ce que j'ai dû faire et ce que je fais encore. J'ai dû faire des choses comme ordonner la mort d'hommes innocents, mais coupables aux yeux du roi, ou du gouverneur, ou dangereux à ma cause et ma réputation. Mais j'ai aussi dû faire des choses pires que cela.
J'ai fait enlever des enfants à des mères qui risquaient de poser trop de questions, car je ne pouvais les tuer sous peine d'attirer des regards. J'ai fait brûler des maisons dans lesquelles auraient pu se trouver une quelconque preuve m'inculpant...
Vous rendez-vous compte de ce que je viens dire "aurait pu se trouver"...
Oui, je n'avais même pas pris la peine de vérifier les accusations. Si seulement je m'étais arrêté là, si seulement.
Cependant, j'ai continué à défendre ma cause, au dépens de celle de la société. Bon, cela, vous me direz, c'est de la politique.
À l'heure où j'écris ceci, je suis chez moi, dans cette vaste maison aux abords de la Capitale, le feu crépite dans son foyer. Je pense être devenu comme le feu, je crépite, je suis beau à voir, je suis important, je réchauffe les cœurs...Mais gare à quiconque s'approche de mes flammes, de mes secrets. Je brûle les chairs comme le feu brûle la lettre que je viens de lui donner.
Dans celle-ci, encore des insultes et des accusations envers et contre moi.
Croyez-vous que j'agis mal? Exagéré-je?
En tant que politicien que je suis, je vous réponds : NON !
Si je veux survivre, si je veux briller, il me faut souiller mes mains.
Si je veux honorer mon père, alors je souillerai mes mains. Et je l'ai déjà fait, cela ne me fait plus peur, dorénavant.
Voici mes inquiétudes volant au vent, dès à présent.
"Déchéance & Décadence"
Extrait de "Déchéance et Décadence" de L.-D. Garrett, alors âgé de trente-neuf ans.
J'avais maintenant trente-neuf ans, et je faisais mes adieux à la scène politique et au théâtre que j'ai tant aimé jouer ces quelques années. Mais maintenant, c'en était trop pour moi. Ce que j'ai pu vous relater dans "Ma carrière politique" n'était qu'un début, une infime part des horreurs que j'ai commis par la suite. Je suis autant souillé que l'enfant se remuant dans la marre boueuse, là-haut sur la colline à la campagne. J'en ai trop fait.
Malgré tout cela, je ne regrette pas avoir vécu ces moments. J'ai connu l'apogée de ma carrière à trente-sept ans, sachez-le.
Il y a donc deux ans. J'influençais, moi un riche bourgeois de Grande Huratelon, le roi du Royaume Central lui-même et le Gouverneur de la Capitale. J'ai connu un pouvoir immense, jouissif. Et j'en suis, encore aujourd'hui, honoré.
Mais en est-il de même pour mon père? J'en doute.
Aujourd'hui, mon fils à douze ans. Et je m'apprête à le quitter, car il n'a ni besoin encore de moi, ni besoin d'un père souillé à ce point.
Je ne puis à présent toucher un enfant avec mes mains tâchées de celui de milliers d'autres.
Ô Arbitrio, juge des âmes, qu'ai-je à faire pour me racheter? J'ai commis tant de crimes, tant d'aberrances.
C'est alors que je vis, tandis que m'avait pris l'envie de regarder la rue au travers du carreau, un homme au poing et chevilles liés. J'entendais le cliquetis de ses chaînes, ils résonnaient dans ma tête. Ils frappaient de plus en plus fort, j'avais l'impression que mon crâne allait exploser. L'homme s'éloignait, jusqu'à disparaître de mon champ de vision. Mes yeux quittèrent la rue, arrêtèrent de regarder au travers du carreau et revinrent se poser sur les caractères que je venais d'écrire dans cet ouvrage. Ce nouvel ouvrage que j'étais en train de rédiger, qui est celui que vous lisez actuellement.
Maintenant, aussi illustre ai-je pu être autrefois : violoniste, compositeur, chef d'orchestre, politicien ou orateur...Tout cela ne signifiait plus grand chose pour moi, je devais racheter mon âme, je devais la purifier avant de passer au-devant Du Juge.
J'avais été illuminé à la vue de cet esclave, dont les chaînes cliquetaient tant, dont les cliquetis résonnaient encore.
Oui, il était là le moyen de payer ma déchéance : servir honnêtement la populace.
Parce que malgré une certaine fortune, bien que ne pouvant offrir la luxure des plus riches, j'étais endetté auprès du Roi, à qui j'avais emprunté beaucoup pour promouvoir les carrières politiques d'autres plus ambitieux, qui seraient prêts à se montrer au public. Car moi, bien que plus ambitieux qu'un bon nombre de carriéristes chevronnés, je ne voulais en AUCUN cas être dans la lumière, je contrôlais et influençais les politiques et l'Ordonnance depuis l'ombre de mes quartiers. Ainsi, j'étais un de ces fonctionnaires que nul ne savait le nom. Mon poste était connu de beaucoup, alors que moi, mis à part mes collègues fonctionnaires et camarades politiciens, mon visage n'était commun à personne, tout comme mon nom.
Je devrai racler les bas-fonds de mes dents, astiquer et nettoyer les sols à la sueur de mon front, conseiller, prendre soin de gens qui le demandaient.
J'en avais trop fait que pour ne faire que cela, je devais aller plus loin que simplement exécuter quelques tâches ménagères qui auraient bien tôt fait de ne plus m'importuner...
Il me fallait payer, payer cher les vies que j'avais injustement volées, ainsi que la fortune empruntée.
Je posai donc l'ouvrage que je rédigeai au coin de mon bureau et sortit du papier.
Je commençai à rédiger une lettre, une sorte de testament à l'attention de mon fils. J'étais fier, quelque part, il rentrerait dans l'histoire familiale comme étant le plus jeune à hériter. Je lui léguais mes terres, mes richesses et mes biens.
Je ne pouvais commettre le suicide, c'était bien trop lâche pour un hura, bien trop lâche pour un Eischfevog d'Anderlacht.
Je lui léguais aussi ma maison de la Capitale, où j'avais connu l'apogée de ma carrière. Et aussi mes piètres quartiers au bas de la Rue Longue.
J'envoyai un messager porter cela à mon fils. Mon cachet ornait le luxueux papier enroulé.
Je profitai de la fortune que j'avais ici, encore, à la Capitale pour payer grassement un jeune garde qui ne pourrait refuser pareille somme, peu importe de quoi il s'agissait. Je lui donnai aussi une bourse que je lui demandai de remettre à mes futurs « maîtres», je devrai m'y habituer, cela me fera étrange, je vous le concède-, afin que je puisse garder la seule chose qui me rattachera à mes enfants, à ma carrière et à ma Gens : mes vêtements.
Ceci sont donc les derniers mots de cet ouvrage, car je n'aurai certainement plus le privilège d'avoir accès à l'encre et au papier par la suite, quand je serai...
Esclave.
"Lettre à Henry-Edwardt, mon fils"
Lettre à Henry-Edwardt, mon fils
Des tâches de larmes séchées sont présentes sur le papier, ci et là.
Voici une courte lettre, que tu devras joindre et lire après mon œuvre Déchéance & Décadence.
Je pense que le Roi, mon proche et généreux « ami » a eu vent de mon nouveau statut d'asservi. Je suis encore dans la Capitale, mais je ne crois plus pour longtemps.
Ne me demande pas comment je me suis procuré encre et papier pour écrire ceci, ni même d'où viennent-ils car pour cela, je devrais te conter l'histoire de mon premier vol : oui, pour la première fois de ma vie, j'ai volé. Et je m'en blâme horriblement pour ça, tu sais ô combien je hais le vol !
Je peux te la résumer si la curiosité,-je le sais-, est un vilain défaut chez toi.
Tout commence ce fameux jour où un messager,-plutôt âgé d'ailleurs, cela m'a étonné qu'il tienne encore malgré la vieillesse-, m'a délivré une lettre calligraphiée et signée de la main du Roi. Celui qui ne m'a guère haut en son estime, t'en rappelles-tu? (et je le comprends, je l’ai parfois malmener pour le bien de mes choix et ma carrière politiques) Mais si, c'est un des hommes les plus puissants.
Je pense qu'il a trouvé là le moyen de grassement remboursé mes dettes, enfin je l'espère sinon m'envoyer là-bas est vain, mesquin et purement vil !
J'espère que cette lettre, mon cher et tendre ami de Greistal, vous parviendra avant que le Roi ou l'un des siens ne l'ait censurée, voire pire, ne l'ait fait détruite ! En Grande Huratelon, elle sera en sûreté. Je prie pour qu'elle parvienne à passer la frontière sans encombre, j'ai pour cela trouvé un jeune garçon de confiance. Dont la convoitise sont les richesses autrefois miennes que sont, maintenant, celles de mon fils, les tiennes Henry-Edwardt. Il suffira de lui en donner un peu, mon cher et tendre fils, devenu ami à mes yeux en ce jour. Sache être fort, honorable et fier en toute circonstance. Garde la tête haute et apprends le mieux du monde tes leçons. Voici les choses qui sont importantes à mes yeux et à ceux de tes ancêtres. Ne les déshonore pas comme je l'ai fait en ce jour, et les jours précédents celui-ci. Enfin soit, je me perds dans mes écrits.
Voilà donc que je recevais la lettre du Roi, je l'ai lue. Je savais que cela ne pouvait présager rien d'extrêmement bon. Mais à ce point, je ne pensais le roi si vil et malsain. Sache ce qu'il m'a fait alors que je demande pardon au Grand Juge, sache-le et retiens-le pour le raconter à tes fils et filles.
Il a demandé à mes maîtres esclavagistes de m'envoyer vers l'île, si mystérieuse et qui ne semble faillir à sa réputation, de Fort Lointain. Je ne pense pas y recevoir quelconque procédé de manière, ni même de faveur de cette femme que l'on dit tant cruelle et dont le nom m'échappe...Cela doit être un nom tel que Gwylan? Enfin, soit. Là n'est pas le souci, son nom ne me préoccupe aucunement, mais ses futurs soins à mon égard sont les inquiétudes qui dorénavant me hantent. Sur cette île, je ne pourrais espérer autre chose que d'obéir et recevoir gentiment des coups, sous peine de mourir, sous peine de souffrir...davantage que de normale.
Ô mon fils que je t'aime, et ô comme j'aime ta sœur et ta mère également. Pardonnez-moi, pardonnez mon imprudence, mes décadences et ma déchéance. Pardonnez et tenez d'oublier ce que j'ai pu faire durant toute la dernière décennie...Était-ce seulement moi? N'était-ce pas là seulement l'ombre oratrice et politicienne de mon âme que je croyais autrefois si propre et pure?
Tant de questions qui résonnent en mon for, comme les cliquetis des chaînes de l'esclave qui passait dans la rue il y a quelques jours de cela.
Fils, je te le dis crûment : jamais plus tu ne reverras ton père. N'espère pas, oublie moi.
Raconte autour de toi que ton paternel est décédé en la Capitale d'une obscure et inconnue raison.
Jamais ne déshonore encore plus ton nom et mon prénom, non. Passe outre ma disgrâce, je t'en prie.
Cordialement, Ludwig-Diogène Henry Albrecht Garrett "von Goltz d'Anderlacht", dit Wig Garrett, alias père pour toi mon fils.
Contexte Familial
La Gens[1] Garrett, parlons-en plus précisément.
La Gens a connu de nombreuses "alliances" familiales. D'abord, citons le fait que son fondateur, Huberdt Garrett, est lui-même issu d'une alliance entre la Gens Garrett et Schwelag, deux anciennes puissances sur lesquelles les livres de nos bibliothèques ne peuvent nous informer énormément si ce n'est sur leur renommée.
Des siècles après cela vint l'alliance de la Gens avec les Feller, grande Gens du sud de Greistal. D'où le nom plutôt long. "von Boltz" s'explique par le fait que ça soit une référence au lieu de résidence de la Gens et "d'Anderlacht" justifie leur influence sur la ville et leur présence.
Wig est le fruit de l'union entre Henry-Félix, de la Gens Garrett, et de son épouse Rose-Astryd de Formanoir de la Cazerie.
Aujourd'hui, le nom s'est perdu car la noblesse "crache" sur la famille, essayant de paraître noble aux paysans et petits citoyens...Mais les nobles, ceux de sang et authentiques, ne sont aucunement dupes.
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Ludwig-Diogène, fils d'Henry-Félix, riche bourgeois d’Anderlacht, est né dans une famille plutôt aisée de la société hura. Il grandit dans un milieu nationaliste et est donc, forgé par les années, lui-même fier défendeur de sa patrie.
Malgré tout, cela n'a pas empêché sa mère d'être capitaline, haute dignitaire de La Capitale. En effet, celle-ci n'est autre que Rose-Astryd Marie de Formanoir de la Cazerie, une petite famille nobiliaire du Royaume Central..
Ainsi Wig naquit d'un mariage forcé entre un nationaliste greistalier et une noble demoiselle capitaline. Ceci a été souhaité par son grand-père, il voulait unir sa « Gens »*,-ainsi sont appelées les riches familles à Anderlacht, sorte de patois-, à une noble famille capitaline afin de glorifier son nom mais aussi promettre un grand avenir à sa descendance. Surement une façon, se disait Ludwig-Diogène, de se repentir de ses nombreux actes passés plus que sombres pour certains.
A sa naissance, l'héritier d'Henry-Félix avait une voie préalablement toute tracée : une carrière politique à la Capitale, au Royaume Central, était souhaitée,-exigée, pour être exact-, par son paternel. Ainsi, avec l'aval évident de son mari, Rose-Astryd ne parlait à son fils qu'en capitalin.
Quand il commença son apprentissage et ses leçons, il eut quelques cours en capitalin. Il étudia le droit et la législation capitaline à la réputée Grande École des lois de Bayens.
La Gens Garrett est une famille très religieuse depuis sa fondation, par l'Ancêtre Huberdt Garrett, sous le régime d'Abritrio du rite phalangiste. Le manoir de Goltz,-nom de l'ancêtre de la Gens qui fit construire le château-, a d'ailleurs son propre lieu de culte ainsi que ses propres moines.
Ludwig-Diogène était marié à Margareth de Virtgens, fille d'un petit noble d'Anderlacht. Celle-ci lui donna deux enfants : Henry-Edwardt, l'aîné, et Elsa-Belle, la cadette.
Traditions familiales
En plus d'avoir un fort passé religieux,-toujours très emprunt actuellement-, la Gens a aussi un lourd passé militaire. Les ancêtres de Wig ont participé à nombreuses guerres et batailles, les unes aux allures astronomiques en termes de pertes et destructions, les autres aux moindres allures. Toujours est-il qu'une fois par an, le Jour de Goltz III,-c'est le plus grand combattant et conquérant de la famille-, des célébrations ont lieu à Anderlacht. On y fête la fondation de la ville et on y revit les anciennes batailles à l'aide de costumières, couturières, acteurs ou autres figurants. Il est de coutume qu'en ce jour, l’héritier pose au-devant de la ville, sur la Butte de Wäster, célèbre promontoire de Greistal où fut exécuté l'un des plus grands ennemis du talgravat d'Anderlacht. L'année de la mort de son père, Wig ne dérogea pas aux traditions et posa comme de coutume. Mais les anders [proposition de nom pour les habitants d’Anderlacht] purent remarquer chez lui son regard vide, surement repensait-il aux agréables moments passés avec son Henry-Félix son paternel.
Anderlacht
Voici le Manoir Goltz d'Anderlacht, où naquit Ludwig-Diogène.
C'est un manoir aux dimensions modestes, aux larges murs qui isolent du froid en hiver, et garde le frais en été. Dans son enfance, Wig y jouait à cache-cache avec sa gouvernante, ou les rares copains qu'il invitait chez lui.
Albunae
Jeunes années de Wig, il fêtait à tout va !
Albunae est la passerelle, pour Garrett, entre sa vie de bourgeois hura et sa carrière politique à la Capitale. En effet, il apprendre les Lois capitalines à Bayens, parfaisant son capitalin par la même occasion.
Il fut engagé par les Lomen et travailla pendant un petit temps pour eux, avant de les quitter pour s'en aller rejoindre la Capitale, où il espérait une carrière plus brillante.
La Capitale
C'est là qu'il connaîtra l'apogée de sa carrière.
En effet, après avoir travaillé pour un cabinet de notaire, puis de juriste, il se lance fermement dans la politique et grimpe les échelons jusqu'à atteindre un siège confortable de Fonctionnaire de l'Ordonnance Spéciale de la Capitale.
Vers Fort Lointain
Endetté par ses campagnes politiques, en totale décadence et déchu, Garrett vend sa vie aux esclavagistes, pensant qu'ainsi il rembourserait ses dettes envers la Couronne, un de ses quelques mécènes, mais aussi envers Arbitrio, le Juge des Âmes.
À son insu, il est envoyé pour Fort Lointain.
Espéria
Relations sociales
Ancien monde
Lomen : Ses employeurs et patrons au début de sa carrière, alors juriste.
Thybauld de Fauxvelles : Son supérieur hiérarchique à la Capitale, le Roi...Ne l'a côtoyé qu'à de rares occasions.
Amis déclarés
Ennemis déclarés