Utilisateur:Samara

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     Samara
Informations RP
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Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
RikkuSama02
Pseudo
Yohko


Âge IRL
20 ans












Personnage

État civil

Nom: Samara Sker
Alias: Sam', Sami, Sama
Métier: Verrière - Cogérante du Vitrail Chatoyant
Née le : Dernier jour de Mars
Age: 18 ans

Frères de sang:

Ami(e)s déclaré(e)s

En couple avec : Nobuo

Amis:

Ennemi(e)s déclaré(e)s

Officiellement, aucun.


Caractéristiques

Description

A à peine 17 ans, Samara a fini depuis quelques années sa croissance. Elle restera probablement toujours une jolie femme, au teint pâle, et aux grands yeux bleus; de très petite taille et à la carrure svelte. Ses longs cheveux blonds soulignent encore ce joli visage, qui cache néanmoins un caractère bien trempé.

Talents

Bien qu'elle ne sache reconnaître ses lettres qu'avec difficulté, la demoiselle manipule les chiffres plutôt facilement. Acceptée comme apprentie dans une verrerie, Samara s'est vite révélée plus travailleuse que la moyenne, pour compenser son manque de force par une créativité et une patience supérieures à la moyenne. Sa créativité s'exprime la plus part du temps dans la vie qu'elle insuffle au verre, même si elle apprécie particulièrement saisir un fusain et faire des esquisses, avec un certain talent.

Défauts

Cette forte tête, hargneuse quand il le faut, défend bec et ongle ses trois frères aînés. Elle n'hésite pas non plus à profiter de chaque situation mettant à profit sa vivacité d'esprit, quitte à se compromettre. Samara a de plus récemment découvert qu'elle souffrait du vertige.

Rapport à la religion

Comme la majorité des Adaarions, la jeune femme est pieuse et croît en Arbitrio. Elle participe autant que faire se peut aux « cérémonies » organisées, souvent en prétexte à quelque beuverie, en faisant bien attention à rester sobre malgré tout.

Histoire

Génèse

Un diamant bien terne

Depuis la mort de ses parents, la vie de Samara est devenu un véritable enfer. Il y a à peine trois ans, elle était la petite dernière, le « diamant de la famille », comme l'appelait sa mère. Seule fille d'une fratrie de quatre enfants, et cadette de surcroit, la jeune fille était le centre de toutes les attentions. On faisait en sorte qu'elle ne manque de rien, de lui faire plaisir autant que possible, de lui offrir de petits présents régulièrement... Et maintenant, plus rien.

Dès l'âge de quatorze ans, elle dût apprendre à tenir seule une maison. Entre son aîné qui était une vraie bonne poire, son second frère qui passait sa vie à la taverne, et son jumeau qui ne jurait que par ses satanés livres, Samara était la seule à se rendre compte qu'il fallait gérer le foyer. En regardant les autres adolescents dans la rue, elle sentait le poids des années couler trop vite dans son corps frêle. A son âge, les enfants passent leur temps dehors, en dehors des heures de travail. Ils connaissent leurs premières rivalités. Leurs premières aventures amoureuses. Tout cela lui était interdit. C'était injuste.

Malgré tout, Samara comprit rapidement que son joli minois pourrait lui servir à améliorer les conditions de vie de ses frères; même s'ils ne le méritaient pas. Ses longs cheveux couleur de paille et ses grands yeux de saphir enchâssés dans ce visage pâle attirèrent le regard des jeunes hommes de son âge. Et elle s'arrangeait pour en profiter autant que faire se peut. Les hommes peuvent être vraiment stupides quand on flatte leur égo et qu'on leur laisse penser qu'ils nous intéressent au point de vouloir leur offrir ses lèvres. Ainsi, Samara se faisait offrir des présents en guise de cour, dont elle tirait le maximum pour assurer la survie de la fratrie. La relative discrétion avec laquelle elle devait opérer ces ventes étaient contrebalancés par la hargne qu'elle mettait dans chaque négociation, refusant de laisser partir chaque objet sous un certain prix qu'elle se fixait à l'avance.

Malgré toute l'aversion qu'elle leur portait, Samara ne pouvait pourtant pas abandonner ses frères. Car ils ne survivraient pas sans elle, elle le savait pertinemment.

La vie en rose

Dès le lever du soleil, Samara accomplit ses tâches quotidiennes : préparer le petit déjeuner pour ses trois frères aînés, passer un rapide coup de balai au sol, aérer chaque pièce... Les jours se suivent et se ressemblent, depuis que les parents sont morts de cette épidémie qui a brisé son existence de rêve. Depuis, la jeune femme est obligée de travailler d'autant plus pour assurer la survie de la famille, et de passer le peu de temps libre qu'elle a à arracher des cadeaux à ses jeunes soupirants... Tu parles d'une vie !

C'est avec ces idées sombres que Samara arriva à l'atelier de son maître, comme tous les matins, en ayant à peine grignoter de quoi tenir une partie de la journée. Elle prit docilement ses instructions – faire assez de verre pour sculpter un cygne, et en faire l'ébauche -, et se mit immédiatement au travail. Après quelques secondes, son esprit se concentra totalement à l'objet qui allait naître de l'air expulsé de ses poumons et être façonné par ses doigts agiles. Comme d'habitude, Samara oubliait tout quand elle se mettait à imaginer ce qu'elle pourrait créer. Et comme d'habitude, elle n'obéissait pas et ne faisait pas du tout ce qu'on lui demandait. L'objet qu'elle avait entre les mains en fin de matinée représentait une petite rose de verre plutôt qu'un cygne. Quand son maître lui fit remarquer qu'elle avait encore contrevenu à ses directives, la demoiselle défendit bec et ongle son chef d'œuvre, à tel point que le verrier dut s'incliner devant la relative finesse de l'objet. La rose était loin d'être parfaite, mais dans les mains d'une apprentie, cela restait un objet de grande qualité. Comme à son habitude, encore une fois, Samara dut travailler d'autant plus l'après-midi pour rattraper le retard qu'elle avait accumulé à cause de son écart. Prise de remords, elle sculpta ce qu'on lui demandait, avant de s'atteler à l'éternelle taille de vitres qui constituait le gros de son travail. C'était une vraie gageure que de gâcher de telles capacités à des tâches aussi viles ! Elle savait très bien qu'elle pouvait travailler le verre de sorte à en faire de véritables œuvres d'art, et son talent ne demandait qu'à être exercé. Mais malgré tout, son futur d'artiste était terni par les considérations bassement matérialistes de ses semblables... Eux non plus ne méritaient pas qu'elle perde son temps pour eux. Elle le faisait pourtant pour que ses frères aient de quoi manger tous les jours.

Une chute verre-tigineuse

En arrivant chez elle après son travail et être allée chercher des provisions pour la soirée, Samara constata qu'encore une fois, Dagheera n'était pas rentré. Il devait encore être à dépenser le peu d'argent qu'il gagnait à la taverne ! Malgré tout, elle ne put que pousser un long soupir pour exprimer son exaspération. Chose plus inquiétante, Guidrion n'était pas rentré non plus quand elle finit de préparer le repas. En général, l'aîné de la fratrie ne s'éternisait pas plus que de nécessaire à la forge, et rentrait assez rapidement une fois son travail effectué. Il n'était pas dans ses habitudes de rester aussi tard dehors après le coucher du soleil.

A son corps défendant, Samara commença à s'inquiéter pour ses deux grands frères. Et ses craintes furent confirmées par l'arrivée d'un de ses nombreux soupirants, haletant, à la porte d'entrée. C'était celui qui lui offrait les plus beaux présents, ces derniers temps; aussi lui répondit-elle. « Samara, tes frères ! marmottait-il, visiblement à bout de souffle. Ils ont été arrêtés! » Ses mots firent louper un battement au cœur de Samara. Elle s'était efforcée de maintenir la maison familiale à flots depuis la mort de leurs parents, et jamais ses frères n'étaient allés en prison. Le récit de l'arrestation de ses frères fut fait avec tellement de détails qu'elle ne pouvait douter de sa véracité. La jeune femme était affolée et ne savait pas quoi faire. « Je.. Il faut que.. Je vais les sortir de là. » s'entendit-elle dire. Et sans plus de préparation, elle attacha ses cheveux dans son dos à l'aide d'une petite ficelle, et convainquit son courtisan à l'accompagner jusqu'à la caserne de garde, afin de libérer ses deux grands frères.

Samara n'étant pas très grande, elle parvint à se faufiler dans les rues sombres de Golvandaar sans trop de difficultés. En revanche, le jeune homme qui la suivait s'avéra rapidement être plutôt un poids qu'un allié; et elle le congédia sans ménagement. Elle mettrait ça sur le compte du stress quand ils se reverraient, et en profiterait pour qu'il lui offre quelque chose. Elle devrait se remettre de ses émotions, il comprendrait. La jeune femme rentra donc au sein du poste de garde seule, en profitant d'une ronde des soldats chargés d'assurer la surveillance des prisonniers. Son plan était simple : localiser la cellule où étaient enfermés ses frères, se procurer les clés ouvrant leur porte, et s'enfuir avec eux, n'importe où. Elle n'oubliait qu'un détail : le garde posté devant les cellules. A peine Samara eut-elle pénétré la lumière du poste de garde qu'il se dressa d'un bond, en poussant un juron de surprise. En deux pas, il fut sur elle, et la saisit par le poignet avec une telle force qu'elle ne put se dégager. Il fut établi rapidement qu'elle était venue pour Guidrion et Dagheera, et elle comprit qu'ils avaient trempé dans un trafic d'armes illégal. Elle fut accusée d'être leur complice, et fut affublée de la même sentence : l'esclavage, et un voyage direct pour Esperia !

Ainsi, ils n'avaient pas simplement pourri sa vie depuis le moment où leurs parents étaient morts, ils l'avaient aussi privée de son avenir radieux en tant que verrière de renom ! Cela ne leur avait pas suffit ! Mais pour autant, elle ne leur en voulait qu'à moitié. Ils étaient de son sang. Et c'est ca qui réfrénait en elle l'envie de les tuer à la première occasion.

Verre de nouveaux horizons

L'arrivée à Esperia

Les dangers d'un nouvel uni-verre

Nouveau verre-tige