Codex Esperien : Constitution : Différence entre versions

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=Chapitre 1 : Fondements d’Esperia=
+
=De l’Etat d’Esperia=
 
 
==Article 1 : De l’Etat d'Esperia==
 
 
 
Esperia est une république semi-parlementaire dont le territoire exclusif s’étend à toute son île et 10 miles marins depuis la côte. Le peuple espérien est souverain sur ce territoire et le gouvernement de l’état est confié à un Bourgmestre élu disposant de pouvoirs forts.
 
 
 
Esperia doit rester libre et indépendante de toutes les nations extérieures à l’Archipel des Epervies. Les traités signés avec des puissances étrangères ne prennent pas place dans la hiérarchie des normes mais impliquent une adaptation des lois afin d'être respectés.
 
 
 
Le présent Codex de la République esperienne recueille l’ensemble des textes législatifs régissant le fonctionnement de l’Etat. Il se compose de la Constitution, des lois ordinaires et organiques, des décrets et des règlements intérieurs. Une copie conforme doit être accessible à tous
 
 
 
 
 
==Article 2 : Des symboles d'Esperia==
 
 
 
La langue officielle est le capitalin. Les couleurs officielles sont le blanc et le brun. Ses symboles sont l’écu blanc et brun surmonté d’une couronne de laurier d’or, croisé par deux hallebardes et surplombé par un Dragon d’Esperie.
 
  
 +
==Article 1 : Des principes de l’État==
  
==Article 3 : Des valeurs d'Esperia==
+
La Constitution énonce en principes fondamentaux de l’État que :
 +
:1. La Cité-État d’Esperia est une République semi-parlementaire dont le territoire exclusif s’étend à toute son île et 10 miles marins depuis la côte.
 +
:2. Le peuple esperien réuni en Concilium est souverain sur ce territoire et la conduite de l’État est confiée à un Gouvernement fort.
 +
:3. Esperia doit rester libre et indépendante de toutes les nations extérieures à l’Archipel des Epervies. Les traités signés avec des puissances étrangères impliquent une adaptation des lois esperiennes afin d'être respectés.
 +
:4. La langue officielle d’Esperia est le Capitalin et sa religion est arbitrée.
 +
:5. Les couleurs officielles sont le blanc et le brun. Son blason est un écu blanc et brun surmonté d’une couronne de laurier d’or, croisé par deux hallebardes et surplombé par un Dragon d’Esperie.
  
La Constitution garantit, comme droits naturels et civils :
+
La Constitution impose en outre comme principes fondamentaux du droit esperien que :
 +
:6. Le Codex de la République esperienne recueille l’ensemble des textes législatifs régissant la Cité, à savoir la Constitution, les Lois, les Décrets, les Règlements intérieurs et les décisions du Concilium, dès leur parution dans le Livre des Actualités législatives.
 +
:7. Les décisions de justice et les actes administratifs sont valables dès leur communication en place publique ou par missive authentique.
 +
:8. Une norme de toute nature ne peut contredire une norme qui lui est supérieure.
 +
:9. Seul le droit esperien encadré par la présente Constitution a force de loi. Il s’applique à toute personne présente sur le territoire esperien. Le Conseil des Magistrats est seul juge pour l'interprétation de la loi.
  
:1. Que tous les esperiens sont admissibles aux emplois publics sans autre distinction que celle des vertus, des talents ou des rangs sociaux de mérite ;
+
==Article 2 : Des droits des Esperiens==
:2. La liberté à tout homme d'aller, de rester, de partir, sans pouvoir être arrêté, ni détenu, que selon les formes déterminées par la Constitution ou la Loi ;
 
:3. La liberté d’être bien gouverné, par un gouvernement régulier et non issu d’un coup de force armé ;
 
:4. Que la loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Sa modification doit respecter les principes établis et les votes populaires doivent être organisés selon les protocoles.
 
:5. Que l’accès aux rangs sociaux, conditionné ou non au vote d’une assemblée de toute nature, se fait sur la considération impartiale du mérite et du talent.
 
  
 +
La Constitution garantit, comme droits naturels et civils, que :
 +
#Tous les esperiens sont admissibles aux emplois publics sans autre distinction que celle des talents et des rangs sociaux ;
 +
#Tout homme est libre d'aller, de rester, de partir, sans pouvoir être arrêté, ni détenu, que selon les formes déterminées par la Loi ;
 +
#La Cité doit être bien gouvernée, par un gouvernement régulier et non issu d’un coup de force armé ;
 +
#La Loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
 +
#L’accès aux rangs sociaux, conditionné ou non au vote d’une assemblée de toute nature, se fait sur la considération impartiale du mérite et du talent. Les rangs sont définis par une loi organique.
 +
#Le commerce est libre s’il ne contrevient pas à la paix civile ou à la Loi.
  
==Article 4 : Des votes==
 
  
Seuls les scrutins organisés dans le cadre de la loi sont considérés comme valides. Tout autre scrutin sera considéré comme clandestin et nul.
+
=Des normes juridiques=
  
 +
==Article 3 : De la Constitution Esperienne==
  
==Article 5 : De l'exhaustivité de la loi==
+
La Constitution est supérieure à toute autre norme et représente le cœur du régime de la Cité. Il s’agit de textes garantissant un pouvoir efficace au Concilium et au Gouvernement tout en l’encadrant strictement.
  
Aucune liste de ce codex ne saurait être considérée comme parfaitement exhaustive.
+
Les modifications de la Constitution sont régies par son article 8.  
  
 +
==Article 4 : De la loi==
  
==Article 6 : De la coutume et de l’étiquette==
+
La loi n’est soumise qu’à la Constitution. On en distingue deux types :
 +
*La loi organique, qui impacte le fonctionnement des institutions esperiennes ;
 +
*La loi ordinaire, qui régit, entre autres, les relations entre esperiens et entre les esperiens et l’Etat.
  
La coutume n’est pas écrite dans la loi mais fait partie du paysage esperien et de son histoire. Elle peut guider des choix politiques selon les habitudes de l’île. L’étiquette est inclue dans la coutume. Le respect des traditions, des coutumes et de la Foi en font partie intégrante.
+
La loi est du domaine exclusif du Concilium.
  
En Esperia, chacun apporte un grand respect au rang de l’autre. Ainsi, les appellations “Sire”, “Noble Dame”, “Messire”, “Dame”, “Chevalier” ou “Citoyen” sont les formes les plus courantes d’étiquette. De même, un citoyen, un habitant et un esclave se doivent d’incliner le buste devant un Noble. Un habitant et un esclave se doivent de saluer à minima de la tête un citoyen.
+
==Article 5 : Du décret==
  
 +
Le décret n’est soumis qu’à la Constitution et à la Loi. Il impacte la vie quotidienne de la société esperienne. Il doit être pris en application d’une loi ou afin de combler un vide juridique.
  
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+
Le décret est du domaine exclusif du Bourgmestre.
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
 
:''modifié par le peuple le treize janvier de l'an cinq cent vingt-et-un''
 
:''et le vingt-deux mars de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
 
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 +
==Article 6 : Du règlement intérieur==
  
 +
Le règlement intérieur n’est soumis qu’à la Constitution, à la Loi et au Décret. Il désigne les bases précises de fonctionnement d’un établissement public ou d’une administration.
  
 +
Le règlement intérieur est pris en application d’une loi organique.
  
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+
==Article 7 : De l’acte administratif et de l’acte de justice==
  
=Chapitre 2 : Hiérarchie des normes=
+
L’acte administratif (ordonnance, obligation, commandement…) et l’acte de justice sont pris en application de compétences particulières. Ils se conforment aux droits légaux de leur émetteur et doivent respecter tous les textes en vigueur.
  
==Préambule ==
 
  
Il existe plusieurs formes de textes législatifs qui n’ont pas tous la même valeur et qu’il convient de hiérarchiser. Ces normes s'appliquent à tout le territoire et à ses occupants dès l’instant où ils sont inclus officiellement dans le Codex de la République esperienne.
+
=Du Pouvoir populaire=
  
 +
==Article 8 : De la modification constitutionnelle==
  
==Article 1 : De la Constitution Esperienne==
+
Un Chevalier, un Noble, une Famille, une Guilde, un groupement de 3 Citoyens ou le Bourgmestre peuvent proposer de leur initiative un projet de modification constitutionnelle au peuple. Le projet doit être adopté avec une majorité des deux tiers de la population recensée et présente sur l’île, hors étrangers, esclaves et habitants d’Esperia depuis moins de 1 mois, afin d’être adopté.
  
La Constitution représente le cœur du régime Esperien. Il s’agit de textes garantissant un pouvoir efficace au Concilium et au Gouvernement, la survie d’un contre-pouvoir politique et la souveraineté d’Esperia. Un changement de Constitution amènerait à un bouleversement de l’équilibre politique ou à un changement de régime.
+
Le Bourgmestre peut proposer de son initiative un projet mineur de modification constitutionnelle. Ce projet ne pourra inclure une augmentation des pouvoirs du Bourgmestre ou une diminution des pouvoirs du Concilium. Le projet doit être adopté par le Concilium à l’unanimité des membres votants présents afin d’être adopté.  
  
Pour engager une modification de la Constitution, il sera nécessaire de convoquer un vote du peuple recensé hors étrangers, esclaves et habitants d’Esperia depuis moins de 1 mois. Il faut une majorité de 75% pour que la modification soit jugée adoptée.
+
Dans les deux cas, le projet, s’il est adopté, sera promulgué dans le Livre des Actualités législatives.
  
 +
==Article 9 : Du Concilium==
  
==Article 2 : De la loi==
+
===9.1 : De ses compétences===
  
La loi organique impacte le fonctionnement des institutions esperiennes tandis que la loi ordinaire régie, entre autres, la vie de ses habitants et ses activités.  
+
Le Concilium traite les modifications des lois ordinaires et organiques, et plus généralement toute question que la loi lui soumet. Il peut émettre des avis de sa propre initiative.
  
Un membre du Concilium peut proposer l’ajout, la modification, ou l’abrogation d’une loi tel que :
+
Les séances sont présidées par le Bourgmestre.
  
Le vote de l’ajout, de la modification, ou de l’abrogation d’une loi ordinaire se fait à la majorité absolue arrondie au supérieur des membres du Concilium.
+
La révocation et l'élection du Bourgmestre sont exclusivement réalisées lors d'un Concilium Electif en application de l'article 11.2.  
  
Le vote de l’ajout, de la modification, ou de l’abrogation d’une loi organique se fait à la majorité absolue aux deux tiers arrondie des membres du Concilium.
+
===9.2 : De sa composition===
  
Une loi ne peut contredire la Constitution. Si une modification de la Constitution entre en conflit avec une loi en vigueur, cette loi est caduque et doit être révisée.
+
Les membres votants du Concilium sont le Bourgmestre, les Nobles, les Chevaliers, les représentants reconnus du Monachisme et du Phalangisme et les Citoyens. Ils devront être présents sur l’île et inscrits sur le registre d'État-Civil pour y être inclus.
  
 +
===9.3 : De sa convocation===
  
==Article 3 : Du décret==
+
Pour organiser une séance du Concilium, l’un de ses membres doit afficher une convocation comportant la date et l’heure de la séance et une liste exhaustive des membres votants. La convocation devra également mentionner tout au moins les propositions concernant les lois organiques ou les révocations de rang social. Le Concilium se réunit au siège du Gouvernement.
  
Le décret peut être émis par le Bourgmestre dans le champ de ses prérogatives prévues par la Constitution ou par la loi. Il impacte la vie quotidienne de la société esperienne.
+
===9.4 : Du quorum===
  
Lorsqu’un membre du Gouvernement autre que le Bourgmestre souhaite émettre un décret, celui-ci doit être cosigné par le Bourgmestre.
+
Le Rapporteur de Séance, nommé sans débat et par consensus en début de séance, se doit d’acter la présence d’au moins 60% des membres appelés, en excluant ceux n’ayant pas assisté aux deux derniers Concilium. La séance ne peut faire l’objet d’aucun vote si le quorum n’est pas atteint.
  
Un décret ne peut contredire la loi ou la Constitution. Si une modification de la loi ou de la Constitution entre en conflit avec un décret en vigueur, ce décret est caduc et doit être révisé.
+
===9.5 : Des procédures de vote===
  
 +
Les votes sont effectués à main levée. Les Nobles et les Chevaliers disposent de deux voix mais ne comptent que pour un membre votant. Aucun cumul de voix n’est possible entre plusieurs rangs et plusieurs fonctions.
  
==Article 4 : Du règlement intérieur==
+
Lorsqu’une mesure est soumise au vote à la majorité absolue, ce qui est la procédure par défaut, le nombre de voix nécessaire à son adoption est ainsi défini :  
 +
*le nombre de votants présents divisé par 2 arrondis à l’entier supérieur dans le cas d’un nombre de votants présents impair ;
 +
*le nombre de votants présents divisé par 2 puis additionné de 1 dans le cas d’un nombre de votants présents pair.
  
Le règlement intérieur, ou règlement, désigne les bases précises de fonctionnement d’un établissement. Il permet de préciser les lois. Seuls ceux édictés dans le cadre défini par des lois ou des décrets sont valides.
+
Lorsqu’une mesure est soumise au vote à la majorité absolue aux deux tiers, ce qui est le cas pour les lois organiques ou lorsque la procédure le précise, le nombre de voix nécessaire à son adoption est ainsi défini :
 +
*le nombre de votants présents divisé par 1,66 arrondi à l’entier supérieur.
  
Les règlements des commerces privés sont libres mais ne peuvent se substituer à la légalité.
+
Lorsqu’une mesure est soumise au vote à l'unanimité, ce qui est le cas pour un projet mineur de modification constitutionnelle, tous les membres votants présents doivent répondre oui pour adopter la proposition.
  
Un règlement intérieur ne peut contredire un décret, la loi ou la Constitution. Si une modification d’un décret, de la loi ou de la Constitution entre en conflit avec un règlement intérieur en vigueur, ce règlement intérieur est caduc et doit être révisé.
 
  
 +
===9.6 : De sa conclusion===
  
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+
Le Rapporteur de Séance peut conclure les débats portant sur une mesure soumise au vote si ceux-ci excèdent 45 minutes. Lorsque l’ordre du jour est épuisé, il clos la séance du Concilium.
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
 
:''modifié par le peuple les treize janvier et vingt-sept mai de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
 
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 +
Le Bourgmestre pourra user de son droit de véto sur tout ou partie du compte-rendu en en avisant le Rapporteur de Séance après la conclusion du Concilium. Les décisions concernant les rangs sociaux et les émissions d’avis ne sont pas concernées par le droit de véto du Bourgmestre.
  
 +
Le Rapporteur de Séance inscrit le compte-rendu définitif du Concilium au Livre des Actualités législatives au plus tard le lendemain suivant la fin de la séance.
  
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
+
=Du Gouvernement légitime=
=Chapitre 3 : Organisation de la gouvernance=
 
  
==Préambule==
+
==Article 10 : Du Gouvernement et du Conseil des Magistrats==
Les membres du Gouvernement tirent leur légitimité des compétences du Bourgmestre qu’il leur délègue de fait en les nommant.
 
  
Le Gouvernement est composé :
+
Le Gouvernement est composé :  
*Du Bourgmestre ;
+
*Du Bourgmestre, qui le préside et le dirige ;
*Des Magistrats ;
+
*Du Grand Intendant ;
 +
*Du Grand Questeur ;
 
*Des Intendants de Quartiers ;
 
*Des Intendants de Quartiers ;
*Des Questeurs ;
+
*Des Questeurs.
*De l’Ambassadeur.
 
  
Le Bourgmestre se doit d’organiser, au moins une fois par mois, un conseil des Magistrats qu’il préside, auquel il pourra convier toute autre personne de son choix.
+
Le Gouvernement se tient disponible en toute occasion pour recueillir les doléances des esperiens.
  
Le gouvernement se doit d'organiser une séance de doléances publiques au minimum tous les deux mois et officiée par un membre du gouvernement.
+
Le Conseil des Magistrats, composé du Bourgmestre, du Grand Intendant, du Grand Questeur et de toute autre personne nécessaire, se réunit pour coordonner l’action du Gouvernement.
  
==Article 1 : Le Bourgmestre, Archimagistrat de la République==
+
==Article 11 : De l’Archimagistrature==
  
Le Bourgmestre est la plus haute autorité esperienne. Il est le chef absolu du Gouvernement et au sommet de la hiérarchie militaire. Avec le Capitaine de la Garde, il représente l’institution judiciaire. Son pouvoir, contrôlé par la loi, est général et couvre tous les domaines. Il dispose du droit de promulguer et d’abroger les décrets ainsi que les textes règlementaires. Concernant les décrets, ils doivent être co-signés par le Magistrat concerné par le champ d’application des dispositifs.
+
===11.1 : Du Bourgmestre===
  
Le Bourgmestre est au service de son peuple et est garant de sa prospérité et de sa sécurité. Il organise la diplomatie avec les États étrangers. Il doit veiller à l’application de tous les textes de loi, au respect des protocoles administratifs et se porter garant de la Constitution.
+
Le Bourgmestre est l’Archimagistrat de la République esperienne, plus haute autorité de la Cité. Il définit et conduit la politique du Gouvernement. Son pouvoir, encadré par le Codex de la République esperienne, est général et couvre tous les domaines.  
  
Le Bourgmestre nomme son gouvernement dans le respect des principes d’équité et de compétences au moyen d’une affiche publique. Il nomme de la même manière aux emplois civils et militaires que la législation ouvre à ce droit.
+
Le Bourgmestre est au service de son peuple et est garant de sa prospérité et de sa sécurité. Il doit veiller à l’application de toutes les normes, au respect des protocoles administratifs et se porter garant de la Constitution.  
  
===Nomination et destitution du Bourgmestre===
+
Le Bourgmestre nomme son gouvernement dans le respect des principes d’équité et de compétences au moyen d’une affiche publique. Il nomme de la même manière aux emplois civils et militaires que la législation ouvre à ce droit.
  
Le Bourgmestre est élu par le Concilium à la majorité absolue. Il est nécessaire d’être au moins citoyen du village afin d’être candidat à ce poste.
+
Le Bourgmestre dispose du droit de promulguer et d’abroger les décrets, qui doivent être co-signés par le Magistrat concerné par le champ d’application des dispositifs.  
  
Le Bourgmestre quittant son poste peut indiquer sur un courrier scellé par le sceau d’Esperia le nom d’un successeur. Ce nom sera présenté avant tout vote au Concilium qui pourra l’accepter ou le refuser lors d’un vote à la majorité absolue. Si le Concilium refuse la nomination du successeur indiqué, ce dernier aura le droit de se présenter à l’élection du nouveau Bourgmestre, quel que soit son rang, et disposera d’une voix supplémentaire en sa faveur.
+
===11.2 : De la nomination===
  
Lorsque le poste est vacant, le Grand Intendant assure la vacance et la gestion des affaires courantes. Faute de Grand Intendant, le Concilium doit se réunir en urgence et les affaires de l’État sont suspendues.
+
Le Bourgmestre est élu et révoqué par le Concilium, constitué en Concilium Électif, dont la convocation est affichée au moins 5 jours avant le début de la séance. Son fonctionnement est identique au Concilium régulier à l’exception de sa composition : Les Familles et les Guildes enregistrées et actives disposent exceptionnellement d’une voix en leur nom propre dont la teneur doit-être signifiée par une déclaration de leur responsable. Il ne peut traiter que de la révocation et de l'élection du Bourgmestre.
  
==Article 2 : Les Magistrats de la République==
+
Pour révoquer le Bourgmestre, le Concilium Électif doit l’approuver par un vote à la majorité absolue aux deux tiers. La révocation n’est pas possible si aucun candidat ne s’est déclaré intéressé pour succéder au sortant.
  
Les Magistrats de la République, ou Magistrat, sont les principaux administrateurs de la ville. On en distingue deux dont les fonctions sont protégées par la Constitution.
+
Une procédure d’élection ne peut être déclenchée qu’après la démission, la mort ou la révocation du Bourgmestre. A l’exception du cas où il serait révoqué, le sortant pourra désigner un candidat qui sera proposé à sa succession en premier lieu. Le Concilium Électif devra l’approuver par un vote à la majorité absolue.
  
L’action des Magistrats est supervisée et contrôlée par le Bourgmestre.
+
Si le Concilium Électif ne l’accepte pas ou si le sortant ne propose pas de candidat à sa succession, les candidats devront se présenter au Concilium Électif. Un vote à la majorité relative sera réalisé pour départager les prétendants. S’il n’y a qu’un seul candidat, il sera élu sans vote.
  
Les Magistrats sont nommés et révoqués par le Bourgmestre. Ils doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
Un candidat doit être Citoyen, Noble ou Chevalier.
  
===Le Grand Questeur===
+
La séance du Concilium Électif est close après la procédure et le résultat est promulgué dans le Livre des Actualités législatives.
Le Grand Questeur est chargé du secrétariat de l’Etat et est responsable de la bonne information de la population. Il pourra recevoir la délégation du droit de justice et des affaires civiles de la part du Bourgmestre. Il s’assure de l’efficacité des Questeurs et des Institutions publiques tout en veillant au respect de la légalité sur tout le territoire.
 
  
===Le Grand Intendant===
+
===11.3 : De la vacance du siège===
Le Grand Intendant supervise le développement économique et urbain d’Esperia. Il gère la logistique et le foncier de l’Etat. Il coordonne les Intendants sur tout le territoire au quotidien.
 
  
==Article 3 : Les Intendants de Quartier==
+
Le Grand Intendant assure la vacance du poste et la gestion des affaires courantes lorsque le Bourgmestre ne peut assurer sa charge.
  
Les Intendants de Quartier, ou Intendants, sont chargés de la gestion de l’urbanisation, de la fiscalité, du cadastre et du recensement dans un secteur géographique déterminé par la loi et appelé Quartier.
+
==Article 12 : De la Magistrature==
  
Les Intendants n’ont pas autorité sur les institutions publiques présentes dans leur quartier et ne peuvent accorder aucune remise sur les impôts ou les prix d’achat des parcelles de leur propre initiative. Ils ne peuvent endetter leur quartier.
+
===12.1 : Généralités===
  
L’action des Intendants est supervisée et contrôlée par le Grand Intendant.
+
Les Magistrats de la République sont les principaux administrateurs de la ville. On en distingue deux dont les fonctions sont définies par les articles 11.1 et 11.2.  
  
Les Intendants sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Intendant. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
L’action des Magistrats est supervisée et contrôlée par le Bourgmestre, qui assure leur fonction en cas de vacance d’un poste.  
  
==Article 4 : Les Questeurs==
+
Les Magistrats sont nommés et révoqués par le Bourgmestre. Ils doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
  
Les Questeurs sont la variable d’ajustement du Gouvernement. Ils sont nommés pour assurer des fonctions précises ou des missions ponctuelles.
+
===12.2 : Du Grand Questeur===
  
L’action des Questeurs est supervisée et contrôlée par le Grand Questeur.
+
Le Grand Questeur est le Magistrat chargé du secrétariat de l’État et de l’efficience des politiques publiques. Il assiste le Bourgmestre dans la conduite des affaires judiciaires et civiles. Il coordonne les Questeurs et les Institutions publiques tout en veillant au respect de la légalité sur tout le territoire.  
  
Les Questeurs sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Questeur. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
===12.3 : Du Grand Intendant===
  
==Article 5 : L'Ambassadeur==
+
Le Grand Intendant est le Magistrat chargé des finances de l’État et de la conduite du développement économique. Il supervise la logistique et le foncier du Gouvernement. Il coordonne les Intendants sur tout le territoire au quotidien.
  
L’Ambassadeur a à sa charge la représentation d’Esperia auprès des puissances étrangères ainsi que la menée des opérations diplomatiques. En cela, il est le seul habilité à représenter officiellement le Gouvernement de sa propre initiative auprès des autres États. Il se tient informé des nouvelles du monde et les communique au Gouvernement.
+
==Article 13 : Des Intendants de Quartiers==
  
Ses frais de voyage sont pris en charge par le Gouvernement. Des Émissaires peuvent mener en son nom des missions de représentation permanente dans des ambassades en territoires étrangers.
+
Les Intendants de Quartiers, ou Intendants, sont chargés du développement économique, de la fiscalité, du foncier et du cadastre dans un secteur géographique déterminé par une loi organique et appelé Quartier.  
  
L’action de l’Ambassadeur et des Émissaires est supervisée et contrôlée par le Bourgmestre.
+
Les Intendants n’ont pas autorité sur les institutions publiques présentes dans leur quartier et ne peuvent accorder de remise sur les impôts ou les prix d’achat des parcelles de l’État que dans le cadre de la loi. Ils ne peuvent pas endetter leur quartier.  
  
L’Ambassadeur et les Émissaires sont nommés et révoqués par le Bourgmestre. L’Ambassadeur doit être Noble ou Chevalier. Les Émissaires doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
+
L’action des Intendants est supervisée et contrôlée par le Grand Intendant, qui assure leurs fonctions en cas de vacance d’un poste.
  
==Article 6 : Le Capitaine de la Garde==
+
Les Intendants sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Intendant. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.
  
Le Capitaine de la Garde est responsable de la sûreté terrestre et maritime. Il vient après le Bourgmestre dans la hiérarchie militaire.
+
==Article 14 : Des Questeurs==
  
Le Capitaine est élu par un vote à la majorité absolue des membres de la garde. Afin de déclencher une élection, un garde doit saisir le Bourgmestre. Ce dernier peut également la déclencher de sa propre initiative. Seuls peuvent voter et être éligibles les gardes non miliciens et présents dans les rangs depuis au moins un mois révolu.
+
Les Questeurs sont la variable d’ajustement du Gouvernement. Ils sont nommés pour assurer des fonctions précises ou des missions ponctuelles.  
  
Le Concilium peut annuler l’élection par un vote à la majorité absolue.
+
L’action des Questeurs est supervisée et contrôlée par le Grand Questeur.  
  
===Droits et devoirs===
+
Les Questeurs sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Questeur. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.  
*Rendre les décisions de justice conjointement avec le Bourgmestre.
 
*Veiller à l’entretien des locaux et du matériel de la garde.
 
*Faire respecter la loi équitablement sur tout le territoire.
 
*Assurer la sécurité des Esperiens
 
  
==Article 7 : Le Concilium==
 
  
Le Concilium est l’organe législatif d’Esperia. Il regroupe le Bourgmestre, le Grand Intendant, le Grand Questeur, les Nobles, les Chevaliers, les représentants reconnus du Monachisme et du Phalangisme, ainsi que les Citoyens dont les droits civiques n’auraient pas été confisqués par une décision judiciaire.
+
=Des Affaires Diplomatiques=
  
Lors de l’élection du Bourgmestre, les familles et les guildes disposent exceptionnellement d’une voix en leur nom propre dont la teneur doit-être signifiée par une déclaration de leur chef.
+
==Article 15 : De la conduite de la diplomatie==
  
Les Nobles et les Chevaliers disposent de deux voix. Aucun cumul de voix n’est possible entre plusieurs rangs et plusieurs fonctions.
+
La politique diplomatique d’Esperia est conduite et initiée par le Conseil des Magistrats. Il signe les traités avec les puissances étrangères. Les traités politiques nécessitent un avis favorable du Concilium.
  
===Liberté d’action du Concilium===
 
*Traitement des demandes d’accès aux rangs sociaux ;
 
*Nomination et destitution du Bourgmestre ;
 
*Représentation des opinions de la population lors de débats et émission d’avis ;
 
*Légiférer, concernant les lois ordinaires et organiques.
 
  
===Organisation d’un Concilium===
+
==Article 16 : Des Émissaires==
Pour organiser un Concilium, l’un des membres votants de ce dernier doit déposer une affiche détaillant au minimum :
 
*La date et l’heure de la réunion ;
 
*L’emplacement de la réunion ;
 
*Une liste exhaustive des membres votants du Concilium, basée sur le dernier recensement officiel ;
 
*Les thèmes principaux qui y seront abordés.
 
  
Lors de chaque réunion, un rapporteur est nommé parmi les membres du Concilium sans débat et par consensus. Il se doit de vérifier qu’au moins 60% des membres appelés sont présents. Le Concilium ne peut se tenir dans le cas contraire.
+
Les Émissaires sont investis du droit de représentation diplomatique auprès d’une ou de plusieurs puissances étrangères. Ils peuvent, à ce titre, disposer du droit d’initiative en ce qui concerne la politique diplomatique du Gouvernement.
  
Si un membre votant n’a pas assisté aux deux derniers Concilium, il pourra être exclu du calcul par le rapporteur.
+
L’action des Émissaires est supervisée et contrôlée par le Conseil des Magistrats.
 +
 +
Les Émissaires sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Conseil des Magistrats. Ils doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.  
  
Lorsque les décisions sont votées à la majorité absolue des membres du Concilium, le nombre de oui nécessaire est défini tel que :
 
*le nombre de votants divisé par 2 arrondi à l’entier supérieur dans le cas d’un nombre de votants impair ;
 
*le nombre de votants divisé par 2 puis additionné de 1 dans le cas d’un nombre de votants pair.
 
  
Lorsque les décisions sont votées à la majorité absolue aux deux tiers des membres du Concilium, le nombre de oui nécessaire est défini tel que le nombre de votants divisé par 1,66 arrondi à l’entier supérieur.
+
=Des Affaires judiciaires=
  
Pour chaque point, le rapporteur doit définir un temps de débat maximum total et par intervenant (jamais plus d’1h30). Une personne venant de changer de rang devra attendre la séance suivante pour être considérée comme votante.
+
==Article 17 : Des autorités judiciaires==
  
Une fois tous les sujets abordés, la séance est clôturée.
+
Le Bourgmestre et le Capitaine de la Garde sont les seules autorités judiciaires d’Esperia. Ils sanctionnent d’un commun accord et veillent au respect des principes de la justice, impartiale et salvatrice. En cas d’indisponibilité ou lorsque leur sincérité pourrait-être altérée par leur relation avec l’une ou l’autre des parties prenantes de l’affaire judiciaire, le Bourgmestre ou le Capitaine de la Garde délèguent leur pouvoir de façon ponctuelle, respectivement au Grand Questeur ou à un Lieutenant.
  
Le rapporteur doit consigner dans un registre les décisions prises dans les 3 jours suivant la réunion. Le Bourgmestre apposera sa signature sur les lois ou les rejettera au moyen de son véto. Si le texte est signé, il sera consigné dans le Codex et entrera en vigueur immédiatement.
+
Le Bourgmestre puisant son autorité naturelle du peuple, il dispose d’une voix prépondérante et absolue dans les affaires de justice.  
  
 +
Une loi organique précise l’organisation des procédures judiciaires.
  
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+
==Article 18 : De la justice arbitrée==
:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
 
:''modifié par le peuple les treize janvier, dix-neuf février, vingt-deux mars et vingt-sept mai de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
 
</div>
 
  
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Les représentants monachistes et phalangistes reconnus conseillent les autorités judiciaires lors de jugement.
  
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La justice religieuse ne remplace pas la justice civile mais la complète.
  
  
<div style="border:solid 1px black;padding: 80px;border-radius: 0 10px 0px 10px;">
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=Des Affaires militaires=
  
=Chapitre 4 : Des Représentants de la Justice=
+
==Article 19 : Des autorités militaires==
  
==Article 1 : Des Autorités judiciaires==
+
Le Bourgmestre est la plus haute autorité militaire d’Esperia. Le Capitaine de la Garde vient en second.
  
Le Bourgmestre et le Capitaine de la Garde sont les seules autorités judiciaires d’Esperia. Ils sanctionnent d’un commun accord et veillent au respect des principes de la justice, impartiale et salvatrice.
+
Il appartient aux autorités citées dans le présent article de mener la politique militaire de l’État.
  
Le Bourgmestre puisant son autorité naturelle du peuple, il dispose d’une voix prépondérante sur celle du Capitaine de la Garde si un désaccord les sépare.
+
Une loi organique précise l’organisation de la Garde esperienne.
  
Une loi organique précise les procédures judiciaires.
+
==Article 20 : Du Capitaine de la Garde==
  
==Article 2 : Des Représentants arbitrés==
+
Le Capitaine de la Garde est responsable de la sûreté terrestre et maritime. Il doit veiller à l’entretien des locaux et du matériel de la Garde et est garant du maintien de l’ordre.
  
Les représentants des fois Arbitrées et reconnues conseillent les autorités judiciaires.
+
Le Capitaine est élu par un vote à la majorité absolue des membres de la garde. Afin de déclencher une élection, un garde doit saisir le Bourgmestre. Ce dernier peut également la déclencher de sa propre initiative. Seuls peuvent voter et être éligibles les gardes non miliciens et présents dans les rangs depuis au moins un mois révolu.  
  
==Article 3 : De la Délégation du Pouvoir judiciaire==
+
Le Concilium peut annuler l’élection par un vote à la majorité absolue.
  
Le Bourgmestre peut déléguer tout ou partie de son pouvoir judiciaire à un membre de son gouvernement.
 
  
  
 
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:''Promulgué le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
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:''Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,''
:''modifié par le peuple les treize janvier, vingt-deux mars et vingt-sept mai de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
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:''modifiée par le peuple le premier septembre de l'an cinq cent vingt-et-un.''</center>
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Version du 3 septembre 2021 à 09:12

Le statut de cet écrit est public. Cela signifie qu'il est accessible à tout le monde mais que votre personnage doit l'avoir vu ou lu en RP pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par le Gouvernement et se trouve sur la nouvelle Esperia.


Retour au Codex Esperien



De l’Etat d’Esperia

Article 1 : Des principes de l’État

La Constitution énonce en principes fondamentaux de l’État que :

1. La Cité-État d’Esperia est une République semi-parlementaire dont le territoire exclusif s’étend à toute son île et 10 miles marins depuis la côte.
2. Le peuple esperien réuni en Concilium est souverain sur ce territoire et la conduite de l’État est confiée à un Gouvernement fort.
3. Esperia doit rester libre et indépendante de toutes les nations extérieures à l’Archipel des Epervies. Les traités signés avec des puissances étrangères impliquent une adaptation des lois esperiennes afin d'être respectés.
4. La langue officielle d’Esperia est le Capitalin et sa religion est arbitrée.
5. Les couleurs officielles sont le blanc et le brun. Son blason est un écu blanc et brun surmonté d’une couronne de laurier d’or, croisé par deux hallebardes et surplombé par un Dragon d’Esperie.

La Constitution impose en outre comme principes fondamentaux du droit esperien que :

6. Le Codex de la République esperienne recueille l’ensemble des textes législatifs régissant la Cité, à savoir la Constitution, les Lois, les Décrets, les Règlements intérieurs et les décisions du Concilium, dès leur parution dans le Livre des Actualités législatives.
7. Les décisions de justice et les actes administratifs sont valables dès leur communication en place publique ou par missive authentique.
8. Une norme de toute nature ne peut contredire une norme qui lui est supérieure.
9. Seul le droit esperien encadré par la présente Constitution a force de loi. Il s’applique à toute personne présente sur le territoire esperien. Le Conseil des Magistrats est seul juge pour l'interprétation de la loi.

Article 2 : Des droits des Esperiens

La Constitution garantit, comme droits naturels et civils, que :

  1. Tous les esperiens sont admissibles aux emplois publics sans autre distinction que celle des talents et des rangs sociaux ;
  2. Tout homme est libre d'aller, de rester, de partir, sans pouvoir être arrêté, ni détenu, que selon les formes déterminées par la Loi ;
  3. La Cité doit être bien gouvernée, par un gouvernement régulier et non issu d’un coup de force armé ;
  4. La Loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
  5. L’accès aux rangs sociaux, conditionné ou non au vote d’une assemblée de toute nature, se fait sur la considération impartiale du mérite et du talent. Les rangs sont définis par une loi organique.
  6. Le commerce est libre s’il ne contrevient pas à la paix civile ou à la Loi.


Des normes juridiques

Article 3 : De la Constitution Esperienne

La Constitution est supérieure à toute autre norme et représente le cœur du régime de la Cité. Il s’agit de textes garantissant un pouvoir efficace au Concilium et au Gouvernement tout en l’encadrant strictement.

Les modifications de la Constitution sont régies par son article 8.

Article 4 : De la loi

La loi n’est soumise qu’à la Constitution. On en distingue deux types :

  • La loi organique, qui impacte le fonctionnement des institutions esperiennes ;
  • La loi ordinaire, qui régit, entre autres, les relations entre esperiens et entre les esperiens et l’Etat.

La loi est du domaine exclusif du Concilium.

Article 5 : Du décret

Le décret n’est soumis qu’à la Constitution et à la Loi. Il impacte la vie quotidienne de la société esperienne. Il doit être pris en application d’une loi ou afin de combler un vide juridique.

Le décret est du domaine exclusif du Bourgmestre.

Article 6 : Du règlement intérieur

Le règlement intérieur n’est soumis qu’à la Constitution, à la Loi et au Décret. Il désigne les bases précises de fonctionnement d’un établissement public ou d’une administration.

Le règlement intérieur est pris en application d’une loi organique.

Article 7 : De l’acte administratif et de l’acte de justice

L’acte administratif (ordonnance, obligation, commandement…) et l’acte de justice sont pris en application de compétences particulières. Ils se conforment aux droits légaux de leur émetteur et doivent respecter tous les textes en vigueur.


Du Pouvoir populaire

Article 8 : De la modification constitutionnelle

Un Chevalier, un Noble, une Famille, une Guilde, un groupement de 3 Citoyens ou le Bourgmestre peuvent proposer de leur initiative un projet de modification constitutionnelle au peuple. Le projet doit être adopté avec une majorité des deux tiers de la population recensée et présente sur l’île, hors étrangers, esclaves et habitants d’Esperia depuis moins de 1 mois, afin d’être adopté.

Le Bourgmestre peut proposer de son initiative un projet mineur de modification constitutionnelle. Ce projet ne pourra inclure une augmentation des pouvoirs du Bourgmestre ou une diminution des pouvoirs du Concilium. Le projet doit être adopté par le Concilium à l’unanimité des membres votants présents afin d’être adopté.

Dans les deux cas, le projet, s’il est adopté, sera promulgué dans le Livre des Actualités législatives.

Article 9 : Du Concilium

9.1 : De ses compétences

Le Concilium traite les modifications des lois ordinaires et organiques, et plus généralement toute question que la loi lui soumet. Il peut émettre des avis de sa propre initiative.

Les séances sont présidées par le Bourgmestre.

La révocation et l'élection du Bourgmestre sont exclusivement réalisées lors d'un Concilium Electif en application de l'article 11.2.

9.2 : De sa composition

Les membres votants du Concilium sont le Bourgmestre, les Nobles, les Chevaliers, les représentants reconnus du Monachisme et du Phalangisme et les Citoyens. Ils devront être présents sur l’île et inscrits sur le registre d'État-Civil pour y être inclus.

9.3 : De sa convocation

Pour organiser une séance du Concilium, l’un de ses membres doit afficher une convocation comportant la date et l’heure de la séance et une liste exhaustive des membres votants. La convocation devra également mentionner tout au moins les propositions concernant les lois organiques ou les révocations de rang social. Le Concilium se réunit au siège du Gouvernement.

9.4 : Du quorum

Le Rapporteur de Séance, nommé sans débat et par consensus en début de séance, se doit d’acter la présence d’au moins 60% des membres appelés, en excluant ceux n’ayant pas assisté aux deux derniers Concilium. La séance ne peut faire l’objet d’aucun vote si le quorum n’est pas atteint.

9.5 : Des procédures de vote

Les votes sont effectués à main levée. Les Nobles et les Chevaliers disposent de deux voix mais ne comptent que pour un membre votant. Aucun cumul de voix n’est possible entre plusieurs rangs et plusieurs fonctions.

Lorsqu’une mesure est soumise au vote à la majorité absolue, ce qui est la procédure par défaut, le nombre de voix nécessaire à son adoption est ainsi défini :

  • le nombre de votants présents divisé par 2 arrondis à l’entier supérieur dans le cas d’un nombre de votants présents impair ;
  • le nombre de votants présents divisé par 2 puis additionné de 1 dans le cas d’un nombre de votants présents pair.

Lorsqu’une mesure est soumise au vote à la majorité absolue aux deux tiers, ce qui est le cas pour les lois organiques ou lorsque la procédure le précise, le nombre de voix nécessaire à son adoption est ainsi défini :

  • le nombre de votants présents divisé par 1,66 arrondi à l’entier supérieur.

Lorsqu’une mesure est soumise au vote à l'unanimité, ce qui est le cas pour un projet mineur de modification constitutionnelle, tous les membres votants présents doivent répondre oui pour adopter la proposition.


9.6 : De sa conclusion

Le Rapporteur de Séance peut conclure les débats portant sur une mesure soumise au vote si ceux-ci excèdent 45 minutes. Lorsque l’ordre du jour est épuisé, il clos la séance du Concilium.

Le Bourgmestre pourra user de son droit de véto sur tout ou partie du compte-rendu en en avisant le Rapporteur de Séance après la conclusion du Concilium. Les décisions concernant les rangs sociaux et les émissions d’avis ne sont pas concernées par le droit de véto du Bourgmestre.

Le Rapporteur de Séance inscrit le compte-rendu définitif du Concilium au Livre des Actualités législatives au plus tard le lendemain suivant la fin de la séance.


Du Gouvernement légitime

Article 10 : Du Gouvernement et du Conseil des Magistrats

Le Gouvernement est composé :

  • Du Bourgmestre, qui le préside et le dirige ;
  • Du Grand Intendant ;
  • Du Grand Questeur ;
  • Des Intendants de Quartiers ;
  • Des Questeurs.

Le Gouvernement se tient disponible en toute occasion pour recueillir les doléances des esperiens.

Le Conseil des Magistrats, composé du Bourgmestre, du Grand Intendant, du Grand Questeur et de toute autre personne nécessaire, se réunit pour coordonner l’action du Gouvernement.

Article 11 : De l’Archimagistrature

11.1 : Du Bourgmestre

Le Bourgmestre est l’Archimagistrat de la République esperienne, plus haute autorité de la Cité. Il définit et conduit la politique du Gouvernement. Son pouvoir, encadré par le Codex de la République esperienne, est général et couvre tous les domaines.

Le Bourgmestre est au service de son peuple et est garant de sa prospérité et de sa sécurité. Il doit veiller à l’application de toutes les normes, au respect des protocoles administratifs et se porter garant de la Constitution.

Le Bourgmestre nomme son gouvernement dans le respect des principes d’équité et de compétences au moyen d’une affiche publique. Il nomme de la même manière aux emplois civils et militaires que la législation ouvre à ce droit.

Le Bourgmestre dispose du droit de promulguer et d’abroger les décrets, qui doivent être co-signés par le Magistrat concerné par le champ d’application des dispositifs.

11.2 : De la nomination

Le Bourgmestre est élu et révoqué par le Concilium, constitué en Concilium Électif, dont la convocation est affichée au moins 5 jours avant le début de la séance. Son fonctionnement est identique au Concilium régulier à l’exception de sa composition : Les Familles et les Guildes enregistrées et actives disposent exceptionnellement d’une voix en leur nom propre dont la teneur doit-être signifiée par une déclaration de leur responsable. Il ne peut traiter que de la révocation et de l'élection du Bourgmestre.

Pour révoquer le Bourgmestre, le Concilium Électif doit l’approuver par un vote à la majorité absolue aux deux tiers. La révocation n’est pas possible si aucun candidat ne s’est déclaré intéressé pour succéder au sortant.

Une procédure d’élection ne peut être déclenchée qu’après la démission, la mort ou la révocation du Bourgmestre. A l’exception du cas où il serait révoqué, le sortant pourra désigner un candidat qui sera proposé à sa succession en premier lieu. Le Concilium Électif devra l’approuver par un vote à la majorité absolue.

Si le Concilium Électif ne l’accepte pas ou si le sortant ne propose pas de candidat à sa succession, les candidats devront se présenter au Concilium Électif. Un vote à la majorité relative sera réalisé pour départager les prétendants. S’il n’y a qu’un seul candidat, il sera élu sans vote.

Un candidat doit être Citoyen, Noble ou Chevalier.

La séance du Concilium Électif est close après la procédure et le résultat est promulgué dans le Livre des Actualités législatives.

11.3 : De la vacance du siège

Le Grand Intendant assure la vacance du poste et la gestion des affaires courantes lorsque le Bourgmestre ne peut assurer sa charge.

Article 12 : De la Magistrature

12.1 : Généralités

Les Magistrats de la République sont les principaux administrateurs de la ville. On en distingue deux dont les fonctions sont définies par les articles 11.1 et 11.2.

L’action des Magistrats est supervisée et contrôlée par le Bourgmestre, qui assure leur fonction en cas de vacance d’un poste.

Les Magistrats sont nommés et révoqués par le Bourgmestre. Ils doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.

12.2 : Du Grand Questeur

Le Grand Questeur est le Magistrat chargé du secrétariat de l’État et de l’efficience des politiques publiques. Il assiste le Bourgmestre dans la conduite des affaires judiciaires et civiles. Il coordonne les Questeurs et les Institutions publiques tout en veillant au respect de la légalité sur tout le territoire.

12.3 : Du Grand Intendant

Le Grand Intendant est le Magistrat chargé des finances de l’État et de la conduite du développement économique. Il supervise la logistique et le foncier du Gouvernement. Il coordonne les Intendants sur tout le territoire au quotidien.

Article 13 : Des Intendants de Quartiers

Les Intendants de Quartiers, ou Intendants, sont chargés du développement économique, de la fiscalité, du foncier et du cadastre dans un secteur géographique déterminé par une loi organique et appelé Quartier.

Les Intendants n’ont pas autorité sur les institutions publiques présentes dans leur quartier et ne peuvent accorder de remise sur les impôts ou les prix d’achat des parcelles de l’État que dans le cadre de la loi. Ils ne peuvent pas endetter leur quartier.

L’action des Intendants est supervisée et contrôlée par le Grand Intendant, qui assure leurs fonctions en cas de vacance d’un poste.

Les Intendants sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Intendant. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.

Article 14 : Des Questeurs

Les Questeurs sont la variable d’ajustement du Gouvernement. Ils sont nommés pour assurer des fonctions précises ou des missions ponctuelles.

L’action des Questeurs est supervisée et contrôlée par le Grand Questeur.

Les Questeurs sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Grand Questeur. Ils doivent être Habitants, Citoyens, Nobles ou Chevaliers.


Des Affaires Diplomatiques

Article 15 : De la conduite de la diplomatie

La politique diplomatique d’Esperia est conduite et initiée par le Conseil des Magistrats. Il signe les traités avec les puissances étrangères. Les traités politiques nécessitent un avis favorable du Concilium.


Article 16 : Des Émissaires

Les Émissaires sont investis du droit de représentation diplomatique auprès d’une ou de plusieurs puissances étrangères. Ils peuvent, à ce titre, disposer du droit d’initiative en ce qui concerne la politique diplomatique du Gouvernement.

L’action des Émissaires est supervisée et contrôlée par le Conseil des Magistrats.

Les Émissaires sont nommés et révoqués par le Bourgmestre, sur proposition du Conseil des Magistrats. Ils doivent être Citoyens, Nobles ou Chevaliers.


Des Affaires judiciaires

Article 17 : Des autorités judiciaires

Le Bourgmestre et le Capitaine de la Garde sont les seules autorités judiciaires d’Esperia. Ils sanctionnent d’un commun accord et veillent au respect des principes de la justice, impartiale et salvatrice. En cas d’indisponibilité ou lorsque leur sincérité pourrait-être altérée par leur relation avec l’une ou l’autre des parties prenantes de l’affaire judiciaire, le Bourgmestre ou le Capitaine de la Garde délèguent leur pouvoir de façon ponctuelle, respectivement au Grand Questeur ou à un Lieutenant.

Le Bourgmestre puisant son autorité naturelle du peuple, il dispose d’une voix prépondérante et absolue dans les affaires de justice.

Une loi organique précise l’organisation des procédures judiciaires.

Article 18 : De la justice arbitrée

Les représentants monachistes et phalangistes reconnus conseillent les autorités judiciaires lors de jugement.

La justice religieuse ne remplace pas la justice civile mais la complète.


Des Affaires militaires

Article 19 : Des autorités militaires

Le Bourgmestre est la plus haute autorité militaire d’Esperia. Le Capitaine de la Garde vient en second.

Il appartient aux autorités citées dans le présent article de mener la politique militaire de l’État.

Une loi organique précise l’organisation de la Garde esperienne.

Article 20 : Du Capitaine de la Garde

Le Capitaine de la Garde est responsable de la sûreté terrestre et maritime. Il doit veiller à l’entretien des locaux et du matériel de la Garde et est garant du maintien de l’ordre.

Le Capitaine est élu par un vote à la majorité absolue des membres de la garde. Afin de déclencher une élection, un garde doit saisir le Bourgmestre. Ce dernier peut également la déclencher de sa propre initiative. Seuls peuvent voter et être éligibles les gardes non miliciens et présents dans les rangs depuis au moins un mois révolu.

Le Concilium peut annuler l’élection par un vote à la majorité absolue.


Tampon esp.png
Promulguée le vingt septième jour du mois de septembre de l’an cinq cent vingt,
modifiée par le peuple le premier septembre de l'an cinq cent vingt-et-un.